[PDF] Zadig, chapitre III - « Le chien et le cheval



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Citations relatives à la peine de mort et son abolition

», Albert Camus, extrait de Réflexions sur la guillotine « La peine de mort est une peine immorale, ou du moins inutile, parce qu'elle habitue le peuple au spectacle des supplices, et parce qu'elle ne répare rien ; car malheureusement la mort du meurtrier ne rend point la vie à la victime », François Eugène Vidocq



Traité des délits et des peines (1764)

besoin aux yeux de la postérité Nous avons fait de même à l’égard du commentaire de Voltaire, qui passe des théories générales aux faits particuliers et contemporains La législation en matière criminelle a été si profondément modifiée que le commentaire est devenu inutile



Discours de la servitude volontaire

mais de ne rien lui donner Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre soi Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir C’est le peuple qui s’asservit



Des délits et des peines - Beccaria

légitime de la force, dans ces rapports de l’homme à l’homme, qui n’exigent pas une mission spéciale de l’Être suprême On peut donc dire avec raison que les idées de la vertu politique sont variables Celles de la vertu naturelle seraient toujours claires et précises, si les faiblesses et les passions humaines n’en ternissaient la



Citations sur la poésie - Académie de Versailles

" VOLTAIRE (XVIII°) " On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir " G FLAUBERT B) Les fonctions de l’art en général" L'art, dans son essence, est contestation - contestation de la mort, contestation contre les pharisiens de tous poils,



BEAUMARCHAIS, LE MARIAGE DE FIGARO : VINGT CITATIONS ESSENTIELLES

– C’est qu’ils n’ont point de valets pour les y aider » (III, 5) ® sens de la répartie de Figaro et insolence envers son maître 10 « Avec God-dam, en Angleterre, on ne manque de rien nulle part » (Figaro, III, 5) ® sens de la répartie de Figaro et insolence envers son maître 11 « Le Comte – Autrefois tu me disais



Zadig, chapitre III - « Le chien et le cheval

Nous essayons de comprendre comment un raisonnement logique permet de savoir ce que nous ne savons pas En effet, le texte met en opposition une satire implicite de la justice avec l’art de bien penser de Zadig I a) Voltaire, au travers de ce passage de Zadig, mène une satire de la justice et ceci par le biais de la critique de la société



COMMENTAIRE DE TEXTE LES LETTRES PERSANES, Montesquieu

innocence, peine » De plus, on note une allégorie relative à la probité : « autant liés par la droiture de leur cœur que par la corruption des autres » (Explication) D’après les termes employés et cette allégorie, l’auteur traduit l’importance de la justice et du respect des règles justes au sein de n’importe quelle société



Discours sur linégalité (1754)

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1754) Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778) Édition électronique v : 1,0 : Les Échos du Maquis, 2011



Beaumarchais : « Le mariage de Figaro

D'après Jean-Marc Nattier : Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), portrait en buste, huile sur toile, collection privée Les inégalités hommes-femmes : « leurrée de respects apparents, dans une servitude réelle » La société d’ordres et ses inégalités : « vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus »

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Zadig, chapitre III - " Le chien et le cheval »

I.Satire de la justice

-Critique de la société -Une accusation infondée -Erreur judiciaire et justice non rendue II.L'art de bien penser de Zadig lui permet de rétablir la vérité -Un fin rhétoriqueur -Un discours méthodique et raisonné -Zadig : la figure du philosophe des Lumières

Introduction :

C'est au XVIIIème siècle, grâce aux philosophes des Lumières,, que la ? de raison est mise en valeur comme pouvant permettre de trouver la vérité. Dans Zadig, Voltaire imagine comment son personnage parcourt un voyage initiatique guidé par sa logique. Le chapitre III, " Le chien et le cheval », narre une mésaventure de Zadig qui est dans l'obligation de démontrer son innocence face à ses opposants. Nous essayons de comprendre comment un raisonnement logique permet de savoir ce que nous ne savons pas. En effet, le texte met en opposition une satire implicite de la justice avec l'art de bien penser de Zadig. I. a) Voltaire, au travers de ce passage de Zadig, mène une satire de la justice et ceci par le biais de la critique de la société. En effet, tout au long du passage, nous présentons une dénonciation de la part de l'auteur qui vise plusieurs cibles :

- La monarchie absolue désignée par l'hyperbole " roi des rois » l.88 est dénoncée. Dans

le passage des lignes 107 à 113, Voltaire dénonce cette monarchie qui peut faire changer des condamnations sur de simples rumeurs.

- Les prêtes sont également visés. Le clergé, donc la religion, est désigné par " les mages »

l.111. Les religieux sont représentés comme des fanatiques incapables de réflexion, toujours prêts à avoir recourt au bûcher comme moyen de pression.

- Voltaire mène également une attaque de la vanité des juges : on est obligé de les flatter

pour obtenir leur indulgence. L'ironie des lignes 66 à 68 souligne les défauts humains avec le double sens des métaphores : elles soulignent qu'ils sont ni justes, ni omniscients. Ils sont corrompus, sévères, bornés et stupides. b) Voltaire souligne et critique la rapidité de l'enchaînement des événements par la juxtaposition des phrases aux lignes 56 et 57. On ne manque pas de démontrer la vanité des hommes qui dénoncèrent Zadig, ceci par la négation totale du verbe des lignes

54-55. Il n'y a pas d'enquête mais la condamnation de Zadig est immédiate : " à peine... »

l.58. Soulignons également le ridicule de l'accusation amendée : " mais...vu » l.61-63. On peut également commenter le connecteur d'opposition à la ligne 61, " mais... », qui montre l'illogisme de la réaction des juges face à la réalité. Les connecteurs de temps l.63-64 démontrent le raisonnement illogique des juges. c) On ne manque pas de dénoncer le manque de discernement de la justice et de

ses acteurs, ceux-là même, aveuglés par leur cupidité et leur vanité. Zadig est bien trop

puni pour un crime qu'il n'a pas commis (l.55-56) : usage d'hyperboles, d'exagérations de la peine en proportion à la faute. Mais après une erreur (l.60), les juges ne supportent pas d'avoir tord : figure de lipalage " douloureuse...arrêt » l.60. La justice ne sera finalement pas rendue (ironie l.112-118). Le jugement en faveur de Zadig lui coûte plus cher en étant innocent que coupable. II. a) Zadig, en position de défense, se voit devenir un fin discoureur afin de s'offrir l'adhésion de son auditoire. En effet, à plusieurs reprises, il use d'adjectifs mélioratifs, ceci pour conserver les bonnes grâces des juges : " la chienne respectable »

l.71, " le cheval sacré » l.71, " roi des rois » l.71-72, " le vénérable eunuque » l.74, " le très

grand illustre grand veneur » l.74, " notre auguste reine » l.86. Des énumérations (l.66-

68) d'expressions métaphoriques élogieuses mais ironiques, destinées à attirer la

bienveillance des juges. b) Voltaire condamne le fait que les juges n'utilisent pas leur raison. Par contre Zadig, lui, l'utilise admirablement. Il emploie une méthode rationnelle dans la démonstration de son innocence. Sa démonstration est penchée d'un vocabulaire précis dit d'un vocabulaire scientifique. Zadig procède par observation, analyse et

interprétation. Relevons des verbes de perception : " j'ai vu » l.74, " j'ai vu » l.97... Cette

observation est suivie d'une analyse minutieuse : " j'ai jugé que » l.75, " m'ont fait

connaître que » l.78, " m'ont appris que » l.83, " j'ai compris que » l.85, " voilà » l.91, " j'ai

jugé » l.104. Le raisonnement de Zadig est parsemé de connecteurs logiques qui

organisent la réflexion, l'ordre de raisonnement irréfutable tels que : enfin, car, et, ainsi...

c) Zadig revêt dans sa réflexion toutes les qualités du philosophe des Lumières : celui-ci par un raisonnement logique, construit, recherche la vérité qui est une valeur essentielle des Lumières. Il s'engage pour un autre principe des Lumières qui est la

Justice. Voltaire a beaucoup lutté contre l'injustice : Affaire Calas. Sa pensée à ce sujet est

résumée dans son traité sur la tolérance. Zadig est ce philosophe du XVIIIème siècle,

constamment froid aux persécutions mais qui se bat pour ses idées : l.110. Voltaire fait allusion aux nombreuses censures et condamnations dont sont victimes les philosophes de son siècle : l.118-121. C'est en effet un danger d'être savant car cela implique de s'opposer aux idées en place et de les remettre en cause.

Conclusion :

Voltaire présente dans ce chapitre, une définition d'un idéal du XVIIIème siècle en mettant en scène un héros qui cultive la raison et qui pratique une méthode de réflexion

fondée sur l'observation et la déduction. Il dénonce la justice surtout. La définition que

Voltaire donne du philosophe est semblable à celle de Dumarais.quotesdbs_dbs11.pdfusesText_17