« Mélancholia »- Lecture analytique-
Présentation : Victor Hugo, chef de file de l’école romantique s’est très vite impliqué dans la vie de son époque En février 1851, il visite, en tant que député avec l’économiste Adolphe Blanqui, dans le cadre d’une "enquête sur la situation vraie des classes laborieuses et souffrantes en France" les caves de Lille
Correction des questions - Mélancholia, Victor Hugo
Correction des questions - Mélancholia, Victor Hugo 1 Répondez aux questions suivantes : a) Quel est le genre de ce texte ? Quels sont les éléments qui le prouvent ? Ce texte est un poème On trouve des vers de 12 syllabes (des alexandrins), des rimes (suivies), des figures de style, des sonorités qui reviennent
Melancholia Les Contemplations Le monde ouvrier au XIX siècle
Melancholia 1856, Les Contemplations , Livre III Victor Hugo (Besançon 1802 – Paris 1885) Le monde ouvrier au XIX e siècle La critique sociale et l’injustice La révolution industrielle Le réalisme
SEQUENCE 3 POÈTES REVOLTÉS, POÈTES ENGAGÉS SEANCE 4 Un texte
D'après Victor Hugo, les enfants travaillent quinze heures quotidiennement Voici des expressions qui confirment cette longue durée : « de l'aube au soir » (v 5), « éternellement » (v 5) et « jamais on ne s'arrête » (v 11) Le poète laisse la parole aux enfants aux vers 15-16 : « Petits comme nous sommes, notre père, voyez
CM1 Francais 250520
Victor Hugo, «Melancholia»[extrait], Les contemplations, 1856 (https://gallica-bnf fr) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?
CM1 Francais 270520
Extrait de «Melancholia» de Victor Hugo 19 ème siècle Voyageons dans le temps Le buffet C'est un large buffet sculpté; le chêne sombre, Très vieux, a pris
1res NOUVEAU BAC Œuvre au programme Patrimoine Les
Victor Hugo (1802-1885) «Ce siècle avait deux ans1 [ ] » lorsque naquit Victor Hugo à Besançon Fils du général de l’Empire Léopold Sigisbert Hugo et de Sophie Trébuchet, il vécut une enfance heureuse dans une maison de l’impasse des Feuillantines2, à Paris Le 12 octobre 1822, il épouse son amie de toujours, Adèle Foucher
Dissertation La poésie est-elle seulement l’expression de
l’a fait Victor Hugo, dans son poème Melancholia où il dénonce le travail des enfants et interpelle le lecteur grâce au registre pathétique Il existe d’autres poésies où les auteurs dénoncent des faits Leurs buts étant tous d’émouvoir le lecteur pour les inciter à agir afin de changer les valeurs de la société Mais une
Ils travaillent Tout est d’airain
Victor Hugo, Les Contemplations, 1856 Vous ferez le commentaire de ce texte selon les pistes suivantes : – vous montrerez comment le poète présente le travail des enfants 1Meule : machine qui broie un matériau 2Airain : le bronze 3Ils sont bien las : ils sont bien fatigués 4Rachitisme : maigreur maladive
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Français
CM1LEÇON DE VOCABULAIRE
lire un poème du XIXème siècleLeçon de vocabulaire
Extrait de " Melancholia » de Victor Hugo
19ème
siècleVoyageons dans le temps...
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Victor Hugo, " Melancholia » [extrait], Les contemplations, 1856 (https://gallica-bnf.fr)Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !De qui l'auteur parle-t-il ?
Où vont
tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !De qui l'auteur parle-t-il ?
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !Que font-ils ? Pendant combien de temps ?
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !Que font-ils ? Pendant combien de temps ?
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Sont-ils heureux ? Trouve des mots dans le texte qui le montrent.Où vont tous ces enfants
dont pas un seul ne rit Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Sont-ils heureux ? Trouve des mots dans le texte qui le montrent.Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Quel message Victor Hugo veut-il faire passer dans ce texte ?Au sujet de Victor Hugo...
1802 - 1885Romancier, dramaturge, poèteTu connais peut-être : Les
Misérables, Notre-Dame de Paris,
le poème " Demain dès l'aube... »Homme politique
Victor Hugo par Léon Bonnat, 1879.
Huile sur toile 97DE17164/MV 7383
Revenons au texte pour bien comprendre...Ils s'en vont travailler quinze heures sous des " meules »
•une meule : roue solide, ronde qui sert à broyer (meule de moulin) ou à aiguiser, user, polir.Meule sur chassis en bois, actionnée par une
manivelle, pour l'affutage des outils.Photographie libre de droit.
•Melancholia: terme qui vient du grec et qui signifie " tristesse » n : mélancolie adj : mélancolique " Monstre hideux »hideux: adjectif qualificatif, d'une laideur repoussante, affreux à voir. Mélancolie - Edvard MUNCH, 1894Huile sur toile, Kunstmuseum BergenLa mélancolie
CHARPENTIER
Constance-Marie (1767 - 1849)1801,
Huile sur toile. Photo RMN-Grand Palais
- 74-001184Etudions quelques expressions de près...
" Innocents dans un bagne, anges dans un enfer »• innocent: du latin, qui ne fait pas de mal,
qui n'est pas coupable. •un ange : du latin angelus (messager)Être de nature purement spirituelle.
Personne d'une grande vertu,
d'une extrême douceur.être aux anges : être ravi
Ange faisant tourner l'ellipse étoilée autour du globe terrestreJean Warin (1604-1672), médailleur, 1631.
BnF, Monnaies, médailles et antiques, Série iconographique 305© Bibliothèque nationale de France
• le bagne: lieu où sont enfermés les forçats (bagnards, galériens), c'est-à-dire les condamnés aux travaux forcés.Il remplace les galères à la
disparition de celles-ci. Vaisseau de guerre dans l'ancien monde, publié en 1864 -Illustration libre de droits
l'enfer: du latin infernus, " lieu bas » (inférieur)" Tout est d'airain, tout est de fer. » airain : bronze
littéraire.D'airain,dur, résistant ; implacable, impitoyable.→ Victor Hugo décrit le monde de l'usine comme un univers froid et dur.Chez les Grecs et les Romains polythéistes : lieu souterrain
qu'habitaient les âmes des morts.→ en uXlisant des termes qui s'opposent, l'auteur souligne l'injustice de cette situation.ils sont déjà bien las...Hélas ! • las: adj venant du latin lassus - épuisé, à bout de force, harassé.
la lassitude : sentiment de fatigue que l'on éprouve après un travail excessif (corps ou esprit), ennui (se) lasser : causer de la lassitude, (s')ennuyer. • hélas : interjection qui exprime la douleur (hé : interjection + las : malheureux, affligé)Connais-tu les mots de la poésie ?
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Victor Hugo, " Melancholia» [extrait], Les Contemplations, 1856 (https://gallica.bnf.fr)1 325 876
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Le vers
La stropheLa rime
Les mots de la poésie •Le vers
: ligne en poésie •La strophe : groupement de vers. Paragraphe en poésie. •La rime : retour du même son à la fin de plusieurs vers. •Le rythme : c'est la dimension musicale de la poésie, faite d'accents répétés. En résumé...Pour reconnaître un texte poétique, on peut relever des indices : -la forme du texte (disposition, vers, majuscules en début de vers...), -les rimes et les jeux de sonorité, -le rythme, -les expressions qui permettent d'imaginer, d'exprimer des images, des sentiments (les comparaisons, les images, les répétitions) Lorsque l'auteur veut transmettre un message, il peut -utiliser des mots forts qui vont frapper le lecteur, provoquer ses réactions (peur, colère, indignation, pitié...) -faire des comparaisons qui permettent d'émouvoir le lecteur pour mieux le convaincre.MAINTENANT À TON TOUR
Jouons avec les mots que tu as appris aujourd'hui ! Il s'agit d'un nom qui désigne le lieu où les forçats effectuaient leur peine, et par extension, un endroit où l'on effectue des travaux très pénibles : le bagne Il s'agit d'un adjectif qualificatif qui signifie "fatigué » : las/lasse Il s'agit d'un adjectif qui signifie affreusement laid : hideux/hideuseÀ toi d'écrire...
Un Martyr ou Le Petit marchand de violettes de
PELEZ Fernand
(1843 - 1913) Huile sur toile. Exposé au Salon des Artistes Français de 1885. Photo RMN-Grand Palais - F. Vizzavona / M. El Garby 97-015045 / VZd4944En t'aidant des mots proposés,
décris cette peinture de FernandPELEZ.Noms l'enfant, la rue, le
travail, l'enfer, le bagneVerbes travailler, vendre,épuiser, jouer
Adjectifs pâle, pauvre, fatigué,
las, malade, saleMa proposition...
Un Martyr ou Le Petit marchand de violettes de
PELEZ Fernand
(1843 - 1913) Huile sur toile. Exposé au Salon des Artistes Français de 1885. Photo RMN-Grand Palais - F. Vizzavona / M. El Garby 97-015045 / VZd4944 Un jeune garçon pauvre vend des bouquets de violettes dans la rue.Assis par terre, les pieds nus, il
s'est endormi contre un mur car il sembleépuisé
par son travail . Son visage las est pâle et maigre, ses vêtements paraissent sales et abîmés. L' enfant va-t-il à l'école ?Quand peut-il jouer
Place à la dictée du jour !
•Dans son poème, Victor Hugo dénonce .
•Il les compare à des qui sont emprisonnés dans un . •Les sont présentées comme des .
•Ces expressions frappent le lecteur et le .