Pourquoi les serpents mangent les grenouilles
Le serpent répondit avec colère : - Je vais tout droit mon chemin Le serpent n'ajouta rien, mais la grenouille, qui était très curieuse et très bavarde, demanda encore : - Pourquoi changez-vous de peau de temps en temps ? - Pour me faire beau, grogna le serpent - Et pourquoi remuez-vous la queue comme si vous étiez en
1 L’homme et le serpent
paître Ils appelèrent le bœuf, qui arriva Le serpent dit au bœuf : - Moi, je vais manger cet homme - Mange-le Mange-le tout ce que tu peux - Pourquoi ? - Il n’y a pas de bonté dans l’homme Moi, quand j’étais jeune, je travaillais En ce temps-là, j’étais bien Maintenant que j’ai vieilli, il m’a abandonné ici
Qui mange qui? Qui mange quoi? - Eklablog
La feuille est mangée par la chenille qui est elle-même mangée par le corbeau La salade est mangée par l’escargot qui est lui-même mangé par la souris La mouche est mangée par la grenouille qui est elle-même mangée par le serpent qui est lui-même mangé par le hérisson
RELEXIIIFIII CATIII ON PHYLOGÉNÉTIII QUE ET STRUCTURE DE C
"homme qui mange serpent là" c dàn ((Dé)è súnù (Ó)DùÓ d sèpâ Ø mun nâ mâ e a "serpent que homme là mange là" Comme Lefebvre ne se donne pas la peine de donner des exemples d'interrogatives wh correspondant aux relatives de (1), on doit supposer que les exemples manquants du fon sont récupérables via les données
Les chaîne alimentaires
-Le producteur qui utilise l’énergie du soleil pour se nourrir Le producteur est un végétal -Le consommateur primaire qui mange un végétal -Le consommateur secondaire qui mange un animal, qui mange lui-même un végétal Tu trouveras en bas de la page, trois images qui constituent une chaîne alimentaire Colle au
Un bébé de 13 mois mâchouille un serpent vivant ency
Selon le docteur Boaz Shacham ce serpent, appartient à la famille des colubridae, une espèce non venimeuse ressemblant à la vipère « s’il n’a pas mordu le bébé, c’est probablement à cause du froid En hiver, ces reptiles ne sont pas vraiment actifs », a –t-il expliqué Publié le 27/01/2012 (Le Point fr)
Brebis, loup, serpent, colombe : une sacrée équipe
comme le serpent qui « marche sur son ventre et qui mange la poussière du sol » (Genèse 3:14), − Et à la fois dans le ciel, porté par l’air et le vent comme la colombe, évoquant dans la Bible le souffle de Dieu, l’Esprit Saint, qui est Dieu en nous, Dieu sensible à notre surface comme il l’est
Zékéyé et le serpent python p 5 - Eklablog
C’est un serpent qui mange des ananas C’est un serpent qui mange des hommes Il vit dans un pays qu’on appelle le Cameroun Il vit dans un pays qu’on appelle la Chine 4 Retrouve l’ordre des mots Ecris la phrase serpent A frique python vit en Le Les Bamilékés sont des animaux Les Bamilékés sont des hommes Zékéyé et le
LA FORÊT (Didier Lester) Le canard Les noisettes, qui les
Le putois Qui surgit sans crier gare ? Le renard Refrain De qui le lièvre est cousin ? Le lapin Et du chasseur, pas l’allié ? Le sanglier Qui mange l’herbe et les feuilles ? Le chevreuil Qui a le cou vert luisant ? Le faisan Refrain Qui donne les poils du pinceau ? Le blaireau Et qui vole nos poulettes ? La belette Qui tire la
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Sonderdruck aus
Proceedings
of the enth International Congress of LinguistsBerlinIGDR, August 10-August 15, 1987
Editors :
Werner Bahner
Joachim
Schildt
Dieter Viehweger
Akademie-Veriag
Berlin
644 Section 2 : Morpholog!
Morphologie et syntaxe des syntagmes [ wh] en crhle haïtieHenri Wittmann
Trois-Rivière
Suivant en quelque sorte la voie tracé par Sylvain 1936, Claire Lefebvre 1985 supposesérieusemen que le créol haïtie se présent phylogbnétiquemen comme du vocabulaire
françai coulà dans le moule de la syntaxe d'une langue africaine. La grammaire du créol
conserverait intactes la morphologie et les ositions syntaxiques du fon et ce, en dépi duremplacement des formes phonétique du lexique fon par du matérie emprunte de faço
presque exclusive au lexique du français Le modèl théoriqu du processus de relexification
est relativement bien défin dans les travaux de Lefebvre puisqu'elle accepte l'action decontraintes spécifiques soit Faction des contraintes sur l'emprunt postulée par Muysken
1981. On peut donc se permettre de vérifie l'hypothès de Lefebvre sur la genès du
créol haïtie en soumettant ses donnée A un test de simulation, ce que nous ferons pour la formation des syntagmes [+ wh] et la structure syntaxique des relatives.' D'aprb Lefebvre (1986.294-971, les syntagmes [+wh] se prhentent dans les deux langues comme des composé du type nom, se rbfhrant çpersonne mE/mun, çà &/sa, çendroitf"/kote, çmoment hwÉ-nti/là plus quantifieur %quel)> tÉ/ki postposà en fon, prépos en
créol haïtien; les relatives se comparent comme en (1) (exemples 23 et 24 de Lefeb~re).~ Comme Lefebvre ne se donne pas la peine de donner des exemples d'interrogatives wh correspondant aux relatives de (l), on doit supposer que les exemples manquants du fon sontrécupérabl via les donnée connues de Koopman 1982b auxquelles Lefebvre nous réfè
pour l'haïtien Ainsi, on s'attendrait, vu le jeu des contraintes en cause, à ce que la symétrieles parallélisme et les différence structurelles observables entre relatives et interrogatives wh
du crhole haïtie comme en (2) et (3) reflèten fidèlemen les propriétà morphologiques et syntaxiques du systèm de départ le fon. Or, ce n'est pas le cas, comme on peut le constater donnée offertes en (4) et (5). Les interrogatives (4b) et (5 b) du fon, construites sur le modèl de (2 b) et (3 b) du créol respectivement, sont agrammaticales. Inversément les interrogatives du créol (6a) et (6b), construites sur le modèl fon en (4c) et (Sc), sont toutaussi agrammaticales. On voit que les élémen symptôme d'une construction relative ou
interrogative wh ont des caractéristique comme en (7), (7a) pour le (on, (7 b) pour le créole Le fon a deux complémenteur wh, l'un pour les interrogatives qui interdit le redoublement pronominal, l'autre qui exige le redoublement pronominal de l'éléme déplac sous WH.Le créol haïtie a un seul jeu de complémenteur pour les deux constructions, un
complémenteu ki pour les extractions depuis la position de sujet, un complémenteu &ro pour les autres cas, et distingue l'interrogative wh de la relative par le quantifieur universelkl. Par contre, quand on compare les donnée examinée jusqu'à présen à leurs
équivalent du françai populaire du Québe (donnée recueilliesà Trois-Rivi&res) comme en
(8) et (9) et qu'on élargi l'khantillon de comparaisonà des exemples de dhplacements sous
WH de complément locatifs comme en (10) a (15) ou a la recherche de modèle françai
dialectaux des phénomèn étudià comme en (16) et (17), on constate que, au prix que coût
'opération les exemples du quebécoi sont de meilleurs produits d'une relexificationpartir du ton4 mais que l'hypothès d'une origine commune de certains des phénomèn
ktudié en françai populaire et créol est plus plausible. Ainsi, (1) les syntagmes [+wh] sont typiquement formé comme desN" ou des P" contenant un quantifieur prenominal
H. Wittmann 645
ki-se (*-tè)fkd-s (*-tè)/kà dans Tes variétà conservatrices, ki dans les varibté çavancks~
(2)ki pour k&l a une origine dialectale attestée (3) les syntagmes [ wh] sont adjoints, aprè
mouvement wh, à gauche d'un complt5menteur [k wh] qui distingue l'extraction ti partir de la position de sujet des autres cas d'extractions (d'ou pour Lefebvre le problèm des deux ki, avec un ki toujours en trop); (4) les syntagmes wh dans COMP [-wh] doivent obligatoire- ment effacer le quantifieur et échoue leurs prépositions avec ou sans redoublement résomp tifc5EXEMPLES
(1)a. shnà (D&)à Du dan 0 . . . b. rnun ki mâ2 sèp à . . . {homme qui mange serpent là c. dan ((Dé)à shà (6) Dà 6 d.&pà 0 munnà ma5s a... {serpent que homme là mange là (2)a. 0 rnun ki rnGe &ph à . . . (Lefebvre 1986.295) b. ki rnun ki mBe shpà â (d'aprè Koopman 1982 b) <0/quelle personne qui mange serpent lb (3)a. 0 sèp 0 rnun nà &2e a . . . (Lefebvre 1986. 295) b. ki sèp0 rnun nà d2e a? (d'aprè Koopman 1982b)
(0/quel serpent que personne là mange là (4)a. stmh 0 (Dè à Dh dan 0 . . . (L 1986. 295, Déchain & Filipovich 1986. 208) b. *shùtf (Dk) 6 Dli dan O? (homme 0/quel (que) il mange serpent la) c. mE tg wÈ 0 DG dh (O)?0 0 le monde (qu)i mange du serpent . . . (FQTR)
b. qui c'est (le monde) qui mange du serpent? (91a.00 0 le poisson (que) le monde mange ici . . . (FQTR)
b. 0 que c'est comme poisson (que) le monde mange ici? c, (de) quel poisson c'est (que) le monde mange ici? (10)a. xà sà (Dè)à me k&il s6 à s6 D6 h&~e,l el] 0 . . . [D & F 1986. 2171 b. xdsh te(*&) mEj kOk6 s6 AS& Db [pp[we,l ej] (*O)? {panier, que lui, dedans Koku prend crabe met [el là (1 1)a. panye, kote 0 pyà mete krab yo Lp e,] a . . . b. panyi, 00 pyà mete krab yo âd 1, la . . .
c. panyei 0 0/pyà mete krab yo [pp e [~pe,]] a . . . (d'aprè Koopman 1982a. 176, Dejean 1982. 47)Section 2: Morphology
(12)a. *xà sà fi 0 kïk s6 à s6 D6 [Npei] 6 . . . b. *xà sà 0 0 kïk s6 bs6 à s6 D6 é mà 6 . . . c. *xà sà 0 0 kïk s6 à s6 Db [pp[Npei] el 6 . . . (13)a. le panier, oà ((c'est) que) Pierre a mis les crabes [Npei] . . . b. le panier 0 (que) Pierre a mis les crabes de-, dans . , . c. le panier. 0 (que) Pierre a mis les crabes [ppe[Npe,l] . . . (14)a. *0 0 ki panye, kote pyà mete krab yo [Npe,l a? b, 0 0 ki panye, 0 pyà mete krab yo âd 1, la? c. *0 0 ki panye, 0 pyà mete krab yo [ppe[Npe,l] a? d. *0 âd ki panye.0 pyà mete krab yo [ppe[Npe,l] a?
e. se âd ki panye,0 pyà mete, krab yo [ppe[NpeJ] a?
(15)a. *0 0 quel panier, oà ((c'est) que) Pierre i a mis les crabes [e.]? b. 0 0 quel panier. 0 ((c'est) que) Pierre i a mis les crabes de-, dans? c. *0 0 quel panier. 0 ((c'est) que) Pierre i a mis les crabes [e [e,]]? d.0 dans quel panier, 0
((c'est) que) Pierre i a mis les crabes [e [e, ]]? e, c'est, dans quel panier,0 leil (que) Pierre i a mis les crabes [e[eill7
(16) a. m pa kôn ki hè sa ye (moi pas sait quelle plaisanterie ç est) b. Je n'sais pon qui miracle ch'est. (Moisy 1887.534)(17) a. fi 0 m ap mage avà li âb lapli (fille que moi aprè marcher avec elle sous la: pluie)
b. l'homme que j'ai ét aveuque li à Boulogne. (Haignerà 1903 : 1.348) Notes1 En toute justice, il convient de crédite Harris 1973 avec l'idé d'expliquer la structure interne des
mots [+ wh] d'un créol françai comme des calques syntaxiques d'une langue africaine.2 L'ordre relatif des positions syntaxiques relexifiée n'est pas contraint dans le cadre théoriqu de
Muysken 1981.
3 Nous ferons abstraction de nombreuses erreurs de détai dans les donnée de Lefebvre que le lecteur
pourra supposer comme étan corrigée ici sur la base de Dechaine & Filipovich 1986, Dejean 1982 ou Koopman 1982a et b, les sources ultimes des donnbes utiliskes par Lefebvre.4 Par exemple, l'effacement dans (Dê)e/(qu) des relatives, le topicalisateur wÈ/se(*-t& dans les
interrogatives.A noter que la traduction mot à mot de (1 1) en (12) produit, encore une fois, des équivalent
agrammaticaux en fon.5 Pour un cas de relexification authentique dans le domaine des créole françai et ses implications pour la
genès du créol haïtien voir Wittmann 1987.Référenc
Chomsky, Noam. 1977. On wh-movement. Forma1 syntax, dir. Peter W. Culicover et al., 71-132.New York
: Academic Press.Dechaine, Rose-Marie
& Sandra Filipovich. 1986. La construction relative en fon. Projet fon-créol haitien: étude syntaxiques, morphologiques et phonologiques, dir. Claire Lefebvre et al., 198-220. Rapport de recherche, Università du Québe a MontréalDejean, Yves. 1982. Une lecture critique de Syntaxe de l'haïtien New York: Bank Street College of
Education.
Haigueré D. 1903. Le patois boulonnais comparà avec les patois du Nord de la France. Boulogne-sur-Mer
(Genève Slatkine Reprints, 1969).2 vol.
Harris, M. Roy. 1973. CofÃ
pourq quoi^: un africanisme parmi d'autres en créol louisianais. Revue deLouisiane
2: 2. 88-102.
Koopman, Hilda. 1982a. Les constructions relatives. Syntaxe de l'haitien, dir. Claire Lefebvre et al.,
167-203. Ann Arbor: Karoma.
H. Wittmann 647
- 1982b. Les questions. Syntaxe de l'haïtien dir. Claire Lefebvre et al., 204-51. Ann Arbor:
Karoma.
Lefebvre, Claire.
1986. Relexification in Creole genesis rensited: the case of Haitian Creole. Substrata
versus universals in Creole genesis, dir. Pieter Muysken & Norval Smith, 279-300. Amsterdam:Benjamins.
Moisy, Henry.
1887. Dictionnaire du patois normand. Caen: (Genkve : Slatkine Reprints, 1969).
MuYsken, Pieter. 1981. Halfway between Quechua and Spanish: the case for relexification. Historicity and
variation in Creole studies, dir. Arnold Highfield & Albert Valdman, 52-78. Ann Arbor: Karoma.Wittmann, Henri.
1987. Substrat et superstrat dans le franqais créol des Indiens karipoun. Communication,
7e Congres annuel de l'Association qu6bkoise de linguistique,
19-22 mai.
Wittmann, Henri
Se. Robert Fournier. 1983. Le créole c'est du français coudon. Revue q&bécois de
linguistique théoriqu et appliqube