[PDF] Epreuve de français - SSCC Sioufi



Previous PDF Next PDF







Le Horla – Guy de Maupassant

point de vue du Horla 8 chapitre 19 août : les élèves jouent en petits groupes la scène (avec des style di-rect) jury qui donne des notes pour le meilleur groupe 9 Présentation de l’auteur (Guy de Maupassant) Les élèves recherchent les diffé-rences et les parallèles de Maupassant et le protagoniste de l’œuvre 10



Mémoire de licence - DiVA portal

Mots-clés : Maupassant, narration, LAuberge, Le Horla, intradiégétique, extradiégétique Abstract This essay consists of a structural narrative analysis of two fantastic short stories by Guy de Maupassant: The Inn and the second version of The Horla In the first of these stories the narration is extradiegetic,



Trois histoires fantastiques du XIX siècle maupassant

au xix esiècle : Le Horla de Guy de Maupassant, La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée et La Cafetière de Théophile Gautier Une approche comparative et synthétique de l’univers fantastique (fiches 1 et 5) est complétée par un travail d'analyse sur des extraits des trois nouvelles (fiches 2, 3 et 4)



FPC Maupassant sequence - Cercle Gallimard de lenseignement

Le Horla / Guy de Maupassant 7 objectif › analyser la manière dont l’auteur entretient le trouble dans l’esprit du lecteur Dominante › Lecture analytique Support : 16 juillet, p 36 à 42 L’expérience de l’hypnose Séance 6 1 Une expérience surprenante a) Dans quelles circonstances se déroule l’événement raconté dans cette



Extrait Guy de Maupassant : Oeuvres complètes

LE HORLA LE ROSIER DE MADAME HUSSON descrip ons sont encore fréquentes dans le manuscrit de M Barthou Le Extrait Guy de Maupassant : Oeuvres complètes Guy



ANALYSE DU PERSONNAGE GEORGES DUROY EN TANT QUE REPRÉSENTANT

Guy de Maupassant, un des écivains les plus connus de l’école éaliste, analyse ce phénomène et décrit la misère humaine de son époque à travers des sujets qui inspi ent son écitu e: la maladie, la mo t, l’agonie, le fantasti ue, la c uauté, les



Epreuve de français - SSCC Sioufi

Ce texte est extrait de l’œuvre Le Horla, dont l’auteur est Guy de Maupassant Questions analytiques 1 a A quel genre ce texte appartient-il ? (1 pt) Ce texte appartient au genre fantastique b Relevez deux caractéristiques différentes pour appuyer votre réponse (2 pts)

[PDF] ANALYSER le plan d'une ville de Reims au XV siècle 3ème Histoire

[PDF] Analyser le poème : Liberté et Le déserteur 3ème Français

[PDF] Analyser le tableau de Dali, Galatée aux sphères 3ème Français

[PDF] Analyser le texte : un mariage d'amour d' Emile Zola 4ème Français

[PDF] Analyser le titre de l'indifférent de Proust 3ème Français

[PDF] Analyser les arguments d'un texte 2nde Français

[PDF] Analyser les GN dans ces deux phrases 4ème Français

[PDF] Analyser les propositions 3ème Français

[PDF] Analyser les textes et rédiger 2nde Français

[PDF] Analyser les types de texte informatif, injonctif, prospectif 2nde Français

[PDF] analyser synonyme PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] analyser synonyme francais PDF Cours,Exercices ,Examens

[PDF] Analyser un chant 3ème Musique

[PDF] analyser un circuit 4ème Physique

[PDF] Analyser un corpus de textes 2nde Français

Epreuve de français

Nom : N o

Série E2Date : 06/2016

Classe :

Durée

: 3 périodes

Analyse textuelle

Le narrateur, qui tient un journal, se réveille toutes les nuits avec la sensation que quelqu'un

l'enserre à la gorge et cherche à l'étouffer. Lorsqu'il se lève pour boire à sa table de chevet de l'eau ou du

lait, il découvre toutes les nuits que ses carafes sont vides. Pourtant il n'y a que lui dans la chambre...

6 AOUT.

Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu... j'ai vu... j'ai vu !... Je ne puis plus douter... j'ai vu !... J'ai

encore froid jusque dans les ongles... j'ai encore peur jusque dans les moelles... j'ai vu

!... Je me promenais à deux heures, en plein soleil, dans mon parterre de rosiers... dans l'allée des rosiers

d'automne qui commencent à fleurir. 5

Comme je m'arrêtais à regarder un géant des batailles qui portait trois fleurs magnifiques, je vis,

je vis distinctement, tout près de moi, la tige d'une de ces roses se plier, comme si une main invisible

l'eût tordue, puis se casser comme si cette main l'eût cueillie ! Puis la fleur s'éleva, suivant la courbe

qu'aurait décrite un bras en la portant vers une bouche, et elle resta suspendue dans l'air transparent, toute

seule, immobile, effrayante tache rouge à trois pas de mes yeux. 10 Éperdu, je me jetai sur elle pour la saisir. Je ne trouvai rien

; elle avait disparu. Alors je fus pris d'une colère furieuse contre moi-même ; car il n'est pas permis à un homme raisonnable et sérieux

d'avoir de pareilles hallucinations. Mais était-ce bien une hallucination ? Je me retournai pour chercher la tige, et je la retrouvai

immédiatement sur l'arbuste, fraîchement brisée, entre les deux autres roses demeurées à la branche. 15 Alors, je rentrai chez moi l'âme bouleversée ; car je suis certain, maintenant, certain comme de

l'alternance des jours et des nuits, qu'il existe près de moi un être invisible, qui se nourrit

de lait et d'eau,

qui peut toucher aux choses, les prendre et les changer de place, doué par conséquent d'une nature

matérielle, bien qu'imperceptible pour nos sens, et qui habite comme moi, sous mon toit... 7 AOU T. J'ai dormi tranquille. Il a bu l'eau de ma carafe, mais n'a point troublé mon sommeil. 20

Je me demande si je suis fou.

Pendant que je me promenais, tantôt au grand soleil, le long de la

rivière, des doutes me sont venus sur ma raison, non point des doutes vagues comme j'en avais jusqu'ici,

mais des doutes précis, absolus.

Certes, je me croirais fou, absolument fou, si je n'étais conscient, si je ne connaissais parfaitement

mon état, si je ne le sondais en l'analysant avec une complète lucidité. Je ne serais donc, en somme, qu'un 25

halluciné raisonnant. Peu à peu, cependant un malaise inexplicable me pénétrait. Donc, je revins malgré moi, sûr que j'allais tro uver, dans ma maison, une mauvaise nouvelle, une

lettre.Il n'y avait rien ; et je demeurai plus surpris et plus inquiet que si j'avais eu de nouveau quelque

vision fantastique. 30

Guy de Maupassant, Le Horla

Epreuve de français

Questions péritextuelles.

1 De quelle oeuvre ce texte est-il extrait? Qui en est l'auteur ? (1 pt)

Ce texte est extrait de l'oeuvre

Le

Horla, dont l'auteur est Guy de Maupassant.

Questions analytiques.

1 a. A quel genre ce texte appartient-il ? (1 pt)

Ce texte appartient au genre fantastique.

b. Relevez deux caractéristiques différentes pour appuyer votre réponse. (2 pts)

Nous retrouvons dans ce texte plusieurs caractéristiques du genre fantastique, parmi lesquelles la

présence d'un élément surnaturel et l'abondance du champ lexical de la peur.

En effet, le narrateur

se trouve effrayé face aux événements inexpliqués qui surviennent : " la fleur s'éleva, suivant la

courbe qu'aurait décrite un bras en la portant vers une bouche, et elle resta suspendue dans l'air

transparent, toute seule » (l. 8-9), " j'ai encore froid jusque dans les ongles... j'ai encore peur

jusque dans les moelles » (l.2-3). 2 Quel est le statut du narrateur ? Justifiez. (1.5 pts) Le statut du narrateur est intérieur au texte. En effet, nous pouvons relever les indices de la 1

ère

personne : " je », " mon », " me » (l.3-4). 3 Quel est le point de vue adopté ? Justifiez. (1.5 pts)

Le point de vue adopté est interne sur le narrateur. En effet, nous connaissons les pensées et les

sentiments du narrateur, tout en restant externes sur les autres personnages : " je rentrai chez moi l'âme bouleversée », " comme si cette main l'eût cueillie » (l.16-8). 4 a. Quel événement surnaturel a-t-il lieu le 6 août ? (1 pt)

L'événement surnaturel qui

a lieu le 6 août concerne la fleur. En effet, cette dernière se casse,

s'élève dans les airs puis reprend seule sa place sur l'arbuste : " se casser comme si cette main

l'eût cueillie », " elle resta suspendue dans l'air transparent, toute seule », " je la retrouvai

immédiatement sur l'arbuste » (l. 8-9-15). b. Relevez deux indices qui illustrent le trouble du narrateur face à ce qu'il voit. (2 pts)

Le narrateur est troublé face à ce qu'il voit. En effet, nous voyons cela à travers la ponctuation et

les questionnements du narrateur. Ce dernier se demande si ce qu'il voit est réel ou non : " J'ai

vu... j'ai vu... j'ai vu !... Je ne puis plus douter... j'ai vu !... » (l.2-3), " était-ce bien une

hallucination ? » (l.14). c. Selon lui, qui est à l'origine de ce qui se passe ? (1.5 pts)

Selon lui, un être invisible et surnaturel est à l'origine de ce qui se passe. En effet, il ne peut pas

voir qui est à l'origine de ces événements mais il est certain de sa présence : " je suis certainqu'il existe près de moi un être invisible » (l.16-17).

Epreuve de français

5 Quel effet la répétition de " j'ai vu » ou " je vis » produit-elle ? (2 pts)

La répétition de " j'ai vu » montre le trouble du narrateur. En effet, il répète cela comme pour

montrer que lui-même n'arrive pas à réaliser ce à quoi il a assisté. De plus, cela traduit en même

temps sa peur et sa volonté de prouver que ce qu'il raconte est véridique. 6 Quel sentiment est-il dominant dans cette journée du 6 août ? (1.5 pts) Le 6 août, le sentiment dominant est la peur et le doute. En effet, il n'arrive pas à expliquer ce qui

se passe et la frayeur le saisit : " j'ai encore froid jusque dans les ongles... j'ai encore peur jusque

dans les moelles » (l.2-3), " je rentrai chez moi l'âme bouleversée » (l.16) 7 Que remarque le narrateur à son réveil, le 7 août ? (1 pt)

Le narrateur remarque à son réveil que l'être invisible a encore une fois bu l'eau de sa carafe, sans

pour autant l'avoir dérangé dans son sommeil. 8 Qu'est-ce qui l'empêche de croire qu'il est fou ? (2 pts)

Ce qui l'empêche de croire

qu'il est fou est le fait qu'il est conscient et éveillé au moment où ces

événements ont lieu. Il arrive à analyser la situation et à y porter un regard critique, ce qui selon

lui montre qu'il n'est pas en train d'imaginer les choses : " je me croirais fou, absolument fou, si

je n'étais conscient, si je ne connaissais parfaitement mon état, si je ne le sondais en l'analysant

avec une complète lucidité. Je ne serais donc, en somme, qu'un halluciné raisonnant.

» (l.24-26)

9 Que s'attend-il à trouver en rentrant chez lui ? Pourquoi a-t-il cette crainte ? (2 pts) Il s'attend en rentrant chez lui à trouver une lettre et une mauvaise nouvelle. En effet, la

succession d'événements surnaturels et effrayants lui fait croire que cela ne va pas s'arrêter mais

qu'il y aura de nouveau de quoi l'inquiéter : " je revins malgré moi, sûr que j'allais trouver, dans

ma maison, une mauvaise nouvelle, une lettre. Il n'y avait rien

» (l.28).

Grammaire textuelle.

1 Transformez les phrases suivantes au discours indirect : (2 pts) - Il se demanda : " Et ait-ce bien une hallucination ? » Il se demanda si c'était bien une hallucination. - Il raconta : " Je suis certain, maintenant, qu'il existe près de moi un être invisible. »

Il raconta qu'il était certain, à ce moment-là, qu'il existait près de lui un être invisible.

2

Donnez la nature et la fonction des

huitgroupes de mots soulignés et en gras. (4 pts) - à deux heures

N : GN

F : C.C. de temps du verbe se promener

- dans mon parterre de rosiers

N : GN

F : C.C. de lieu du verbe se promener

Epreuve de français

- comme je m'arrêtais à regarder un géant des batailles N : proposition subordonnée conjonctive circonstancielle

F : C.C de temps du verbe voir

- distinctement

N : adverbe

F : C.C. de manière du verbe voir

- pour la saisir

N : G.V. à l'infinitif

F : C.C. de but du verbe se jeter

- la

N : pronom personnel

F : COD du verbe retrouver

- chez moi

N : pronom personnel

F : C.C. de lieu du verbe rentrer

- aux choses :

N : GN

F : COI du verbe toucher

3 Relevez une subordonnée circonstancielle de temps aux lignes 21 à 23. Quel rapport de temps exprime-t-elle par rapport à la principale ? (1 pt) " pendant que je me promenais » exprime la simultanéité par rapport à la principale. 4 Dites à quelle voix sont les phrases suivantes puis transformez-les à l'autre voix. (3 pts) - Il a bu l'eau de ma carafe. (voix active)

L'eau de ma carafe a été bue par lui.

- Je connaissais parfaitement mon état. (voix active)

Mon état était parfaitement connu par moi.

- La fleur est alors élevée dans l'air par un être invisible. (voix active) Un être invisible élève alors la fleur dans l'air.quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48