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Méthodologie - Rédiger une fiche de lecture - Université

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Fiche de lecture Licence Sciences de l’Education 1 Février 2014 ONNAISSAN E DU HAMP D’EXEZ I E : POLITIUES ET PRATIQUES DE LA FORMATION D'ADULTES Aix-Marseille Université - Année 2013-2014 L’entreprise apprenante Jeanne Mallet Editeur : Université De Provence Collection : sciences de l'éducation Parution : 1994 Dossier déposé le :



L’introduction METHODOLOGIE COMMENT FAIRE UNE FICHE DE

N’oubliez pas enfin de conclure votre fiche de lecture, en mentionnant ce que l’ouvrage vous a appris personnellement et les sujets qu’il peut vous aider à traiter à l’avenir Objectif : réaliser une fiche de lecture efficace sur l’ouvrage suivant : Jean-Baptiste



Fi chhe e ddee lleecttuurre Quu’’eesstt--ccee dqquu

l'université de Tunis Faculté des lettres et Sciences humaines, 6e série : Philosophie, Volume n°III Kant et le problème du mal - Montréal : Presses de l'université de Montréal, 1971 L'élan humain ou l'éducation selon Alain - Paris : éd J Vrin ; Montréal : Presses de l'université de Montréal, 1974 - coll L'Enfant n°XVI

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2

I - PRESENTATION DE L'AUTEUR PAGE 3

II - OUVRAGES DE L'AUTEUR PAGE 3

III - CHOIy DE L'OUVRAGE PAGE 4

IV - PRESENTATION GENERALE DE L'OUVRAGE PAGE 4

V - ANALYSE DETAILLEE DE L'OUVRAGE PAGE 4

1 - Information et formation PAGE 4

2 - Les diǀerses formes de l'apprentissage PAGE 5

3 - Apprendre et comprendre PAGE 6

4 - Le concept d'enseignement PAGE 8

5 - Le maŠtre et l'enseignant PAGE 9

6 - Le pouǀoir de l'enseignant PAGE 9

7 - Philosophie de l'enseignement PAGE 11

8 - La pédagogie par compétences PAGE 11

VI - CONCLUSION PAGE 12

VII - MON ANALYSE PAGE 13

VIII - LIENS AVEC MON ACTIVITE PROFESSIONNELLE PAGE 13

SSOOMMMMAAIIRREE

3

I - PrĠsentation de l'auteur

Olivier REBOUL est un philosophe, né en 1925 et décédé en 1992. Spécialiste du philosophe ALAIN,

ses autres principaux domaines de compétence étaient la rhétorique et la philosophie de l'éducation.

Il débuta sa carrière professorale au sein de l'uniǀersitĠ de Tunis. Deǀenu professeur ă l'uniǀersitĠ de

Montréal, ses cours contribuèrent avec ceux de Bernard CARNOIS, à faire découvrir la philosophie

pratique de Kant (qui est exposée principalement dans les fondements de la métaphysique des

Il deǀint, par la suite, professeur des uniǀersitĠs ă l'uniǀersitĠ des sciences humaines de Strasbourg,

II - Ouǀrages de l'auteur

L'homme et ses passions d'après Alain. I : La passion - Paris : PUF, 1968 - coll. Publications de

l'université de Tunis. Faculté des lettres et sciences humaines, 6e série : Philosophie, Volume n°III.

L'homme et ses passions d'après Alain. II : La sagesse - Paris : PUF, 1968 - coll. Publications de

l'université de Tunis. Faculté des lettres et Sciences humaines, 6e série : Philosophie, Volume n°III.

Kant et le problème du mal - Montréal : Presses de l'université de Montréal, 1971.

L'élan humain ou l'éducation selon Alain - Paris : éd. J. Vrin ; Montréal : Presses de l'université de

Montréal, 1974 - coll. L'Enfant n°XVI.

Nietzsche critique de Kant - Paris : PUF, 1974 - coll. Le philosophe n°113. Le slogan - Bruxelles : éd. Complexe ; Paris : PUF, 1975. - coll. L'Humanité complexe L'Endoctrinement - Paris : PUF, 1977 - coll. L'éducateur n°59.

Langage et idéologie - Paris : PUF, 1980.

Qu'est-ce qu'apprendre ?, pour une philosophie de l'enseignement - Paris : PUF, 1980 - coll.

L'éducateur, 10e édition 2010

Le Langage de l'éducation - Paris : PUF, 1984 - coll. L'éducateur. Réflexions sur la ressemblance, in Les Etudes philosophiques, 1985, n°4, pp.503-516 avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique(s) - Strasbourg : PUS, 1989 - coll. Cahiers du séminaire de philosophie n°9.

avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique et pédagogie - Strasbourg : PUS, 1991 - coll. Cahiers

du séminaire de philosophie n°10.

avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique de... - Strasbourg : PUS, 1992 - coll. Cahiers du

séminaire de philosophie n°12.

Introduction à la rhétorique : théorie et pratique - 4e éd. - Paris : PUF, 2009 - coll. Premier cycle.

La rhétorique - 4e éd. - Paris : PUF, 1998 - coll. Que sais-je ? n°2133. Les valeurs de l'éducation - 2e éd. - Paris : PUF, 1999 - coll. Premier cycle. La philosophie de l'éducation - 9e éd. - Paris : PUF, 2001 - coll. Que sais-je ? n°2441. 4

III - Choidž de l'ouǀrage

Mon choidž s'est portĠ sur cet ouǀrage car il questionne sur l'enseignement, l'apprentissage et sur la

maniğre d'apprendre : à quoi cela sert-il ? La première édition date de 1980 et trente ans après, ces

thèmes me semblent toujours d'actualitĠ. IV - PrĠsentation gĠnĠrale de l'ouǀrage

L'ouǀrage d'Oliǀier REBOUL s'inscrit dans le domaine des sciences humaines et sociales. Il se propose

de définir le mot " apprendre ͩ et d'edžplorer les thĠories de l'apprentissage sous l'angle de

prĠparation c'est l'enseignement. Olivier REBOUL y présente trois thèses sur le processus d'apprentissage : même valeur et la même structure.

La deudžiğme thğse s'appuie sur l'apprentissage par un enseignement organisĠ reposant sur des

simulations de situations de vie. à acquérir une meilleure compréhension dans son apprentissage.

Il distingue ainsi trois sens du mot " apprendre » : " apprendre que ͩ (acte d'information),

" apprendre à » (apprentissage pour acquérir un savoir-faire), " apprendre " (activité dont le but est

de faire apprendre quelque chose).

Il y ajoute une autre forme d'apprendre, celle ͨ d'apprendre ă ġtre ͩ, dont le but n'est pas de nous

rendre savant, mais heureux et libre. débat : suffit-il d'enseigner pour apprendre ?

V - Analyse dĠtaillĠe de l'ouǀrage

Dès son introduction, Olivier Reboul met l'accent sur deudž notions distinctes ͨ apprendre » et

" enseigner » sur lesquelles il souhaiterait y réfléchir et y apporter des éclairages : apprendre est-il le

corrĠlat d'enseigner ? Dans le sens, où on peut apprendre sans enseignement et enseigner sans apprendre quoi que ce

soit. Pour cela, il confronte deux théories celle de Carl Rogers (cf. E.1968) et Ivan Illich (cf. R. 1971).

Le premier souhaiterait supprimer l'enseignement au profit de l'apprentissage spontanĠ, le

deuxième voudrait en finir aǀec l'institution scolaire au profit de la ǀie. Il y oppose la thèse de son

d'apprentissage.

1. Information et formation (chapitre I)

Olivier Reboul aborde le thème de l'information comme un élément de communication, de

transmission, mais l'information constitue pour lui le niǀeau le plus passif de l'acte d'apprendre, celui

où on est rĠcepteur de l'information. Si le destinataire d'une information n'a pas la " compétence »

ǀoulue pour la receǀoir, elle n'est rien pour lui, elle ne l'informe pas.

Le problème est de savoir si l'accumulation d'informations constitue une condition suffisante pour

apprendre quelque chose.

Suffit-il d'ġtre informĠ pour apprendre͍ La question posée invite à réfléchir sur les limites

5 L'information en elle-même ne constitue jamais un enseignement mais elle reste une étape pour

atteindre l'objectif d'apprendre. En effet, toute connaissance n'est-elle pas indissociable de savoirs

partagĠs par d'autres indiǀidus ?

2. Les diǀerses formes de l'apprentissage (chapitre II)

L'auteur dĠfinit l'apprentissage comme une " acquisition de savoir-faire, c'est-à-dire une conduite

Il distingue 4 formes d'apprentissage :

¾ L'apprentissage par " imitation - dressage » qui fait référence au conditionnement pavlovien. Il

consiste à un transfert, par association, du pouǀoir d'un stimulant sur un autre objet et qui provoque

une réponse conditionnée. Olivier Reboul se demande si le fait d'avoir acquis un réflexe conditionné

revienne à avoir appris quelque chose. En effet, être conditionné ne signifie pas " apprendre ͩ, c'est

plutôt être soumis à une influence externe qui guide et détermine le comportement. Cela permet de

n'est pas transfĠrable contrairement ă un saǀoir-faire véritable.

¾ L'apprentissage par " imitation et répétition » qui offre deux réalités différentes ͗ d'une part,

La répétition signifie l'acte de reproduire un saǀoir-faire pour le maintenir ou le consolider.

¾ L'apprentissage par " essais et erreurs ou tâtonnements » qui consiste à multiplier les essais

infructueux pour arriver, par la suite, à apprendre à sélectionner les comportements les plus

efficaces pour aboutir rapidement à une solution.

Cet exercice répétitif ne conduit pas systématiquement à une compréhension profonde de ce

concept et sans l'actiǀitĠ globale et motiǀĠe, l'apprentissage serait impossible.

1) à prendre conscience du modèle à apprendre,

2) à diviser ce modèle en actes assez simples pour que le sujet puisse les exécuter,

3) à les enchaîner progressivement

Les trois derniers moments correspondent aux trois dernières règles de la méthode de Descartes.

Les rĠsultats ǀisĠs sont d'une part, d'Ġliminer tout geste inutile et d'autre part, d'enchaŠner entre eudž

les gestes utiles.

Cet apprentissage vérifie, à sa manière, la formule de Platon : tout nouveau savoir-faire est la mise

et à enchaîner.

Olivier Reboul s'interroge sur le bien-fondé de cette méthode, car elle serait peut-être une entrave à

la spontanéité et à la créativité des apprenants. Il oppose, d'ailleurs, cette méthode à celle par

" tâtonnements » qui donnent, chacune, une réponse spécifique au concept d'Aristote ͗ c'est en

que nous apprenons.

L'acte d'apprendre, dans tous les domaines, c'est apprendre la chose la plus utile mais aussi la plus

6 Deux méthodes d'apprentissage s'affrontent, celle dite analytique et celle dite globale :

¾ La méthode analytique part de la décomposition des textes et des phrases pour aller vers la

recomposition des mots.

¾ La méthode globale, quant à elle, ǀise ă reconnaŠtre l'ensemble des mots aǀant de les

décomposer. Selon Olivier Reboul, cette méthode offre un double avantage : le premier,

celui de comporter une trğs forte motiǀation pour l'élève en partant d'un centre d'intĠrġt

(activités) ; le deudžiğme, celui d'ġtre plus conforme ă la rĠalitĠ de l'apprentissage.

qui peuvent le mettre en échec. Pour apprendre, il doit prendre conscience de ses erreurs car elles

font partie du processus d'apprentissage. répondre avec deux méthodes que le psychologue Paul Guillaume, opposent :

¾ la méthode " active » où le sujet, livré à lui-même, apprend en accomplissant une action,

même en prenant des risques. Il est donc actif dans sa dĠmarche d'apprentissage. l'acte d'apprendre sans se tromper. Il est donc inactif dans sa dĠmarche d'apprentissage.

Pour Olivier Reboul, la méthode " active » s'aǀğre être la meilleure méthode, car elle se centre sur

l'action et met l'apprenant en situation d'agir. Les erreurs y jouent un rôle positif, favorables à

l'apprentissage ; elles ne sont pas des " fautes ͩ mais des essais actifs d'ajustement de la conduite au

modèle souhaité.

Quel que soit la mĠthode d'apprentissage, l'essentiel est que celui qui apprend, acquiert un savoir-

faire. Le savoir-faire permet de supprimer les gestes inutiles, de pouvoir adapter sa conduite à la

situation, utiliser ses propres ressources pour en tirer le meilleur parti, c'est aussi pouǀoir agir

construction intellectuelle et spirituelle de l'indiǀidu.

3. Apprendre et comprendre (chapitre III)

Pour Olivier Reboul, il existe une troisième manière d'apprendre. Il explore la thèse de Gilbert Ryle,

philosophe anglais, qui distingua dans " The concept of Mind ͬ la notion de l'esprit » le savoir

(knowing that) et le savoir-faire (knowing how), en proposant une distinction essentielle entre ces deux modes de connaître. 7

corps. Selon lui, le problème est mal posé et cette distinction reposerait sur une erreur de catégorie

Afin d'illustrer sa position, il cite l'edžemple d'un Ġtranger ǀenu ǀisiter une uniǀersitĠ : on lui fait visiter

L'erreur consiste donc ă traiter deudž termes diffĠrents comme les membres d'une mġme catĠgorie,

Comment deux notions peuvent-elles agir l'une sur l'autre ͍ Il faudrait d'abord en comprendre les interactions.

la façon la plus adaptée à une situation. Elle devient alors une action intelligente, grâce à la présence

de la pensĠe et se distingue alors de l'automatisme.

ă l'information. Le saǀoir pur est soumis ă la rğgle du tout ou rien : on sait ou on ne sait pas. Au

le perfectionnent pas mais le confirment. Il admet, comme Gilbert Ryle, que le savoir est soumis au principe du tout ou rien.

Olivier Reboul, quant à lui, pense que le savoir que comporte des degrĠs d'intelligence au mġme titre

chaque opération accomplie est une leçon pour la suivante, ne doit-il pas admettre que penser à ce

aǀec l'apprentissage, ni aǀec l'information, mais qui est par nature autre chose ?

Savoir et savoir-faire sont certes intriqués, mais de deux manières opposées et bien repérables. Dans

la premiğre, c'est le saǀoir-faire qui importe et le savoir pur sert ă l'action. Dans la seconde, c'est le

savoir pur. Pour en déterminer le sens, il s'inspire, pour cela, d'un des grands tedžtes de l'histoire de la

pensée, le début de la " Métaphysique ͩ d'Aristote (A, 982), décliné en 7 points :

1) Une activité désintéressée : l'Ġtude ne dĠcoule pas d'un besoin mais de " l'Ġtonnement » qui nous

pousse à cherche " la raison du quelque chose plutôt que rien ». Elle est donc désintéressée.

2) Un savoir pourquoi : comprendre ne va pas sans routine et savoir-faire donc sans apprentissage.

Tout ce qui distingue le savoir du savoir-faire est le besoin de comprendre, de chercher la cause. 8

nomme la réversibilité qui est cette capacité de concevoir tout action comme ayant son inverse. Par

sujet d'aller dans les deux sens. Jean Piaget appelle cela l'irrĠǀersibilitĠ. Comprendre, c'est au

contraire y Ġchapper et c'est pouǀoir remonter de l'aprğs ă l'aǀant, de l'effet ă la cause, du ͨ que »

au " parce que ».

4) Une saisie de principes : comprendre, c'est s'intéresser à la compréhension des principes

connaissance de principes ne se ramğne jamais ă la possession d'un stock de savoirs car elle est

foncièrement active. Elle permet de rĠsoudre de nouǀeaudž problğmes et surtout d'en inǀenter.

5) Un savoir abstrait : la différence entre apprendre à et étudier se remarque au fait que la difficulté

n'est pas la mġme dans les deudž sens. En effet, dans l'apprentissage, la difficultĠ ǀient de la

obstacle.

6) Un savoir systématique : étudier consiste toujours à découvrir ou à construire un système et à y

insérer des nouveaux faits, quitte à le modifier pour mieux les comprendre. Comprendre est un acte

de la conscience et du moment que celle-ci disparaît, il ne reste rien ͗ aǀoir compris n'est pas

comprendre.

7) Une communication verbale ͗ l'Ġtude est par essence une communication ǀerbale ; le savoir pur

peut utiliser la parole, pour une consigne, une explication, par exemple. Un enseignement ne

L'Ġtude amène à la compréhension mais elle ne peut pas faire l'impasse sur l'information et

l'apprentissage, faute de quoi l'Ġlğǀe s'installe dans l'illusion.

Olivier Reboul Ġmet l'hypothğse selon laquelle l'apprentissage on n'apprend pas ă comprendre au

plusieurs séries d'apprentissages. Il me semble que la compréhension est un processus de

déchiffrage, de significations à construire où il faut effectuer plusieurs raisonnements pour arriver à

une hypothèse valable.

4. Le concept d'enseignement (chapitre IV)

Olivier Reboul définit l'enseignement comme une activité à long terme, qui se déroule dans une

institution spécifique, confiée à des personnes compétentes, et dont le but est de permettre aux

esprit critique.

La notion d'enseignement nous permet d'essayer de préciser quelles sont les conditions réellement

nĠcessaires et suffisantes ă propos d'enseignement. La philosophie de l'Ġducation cherche depuis

longtemps ă caractĠriser la notion d'enseignement.

Le penseur Yvan Illich reste attaché à une critique sans concession de l'enseignement mais nous

remplacĠe par la ǀie, on n'apprendrait plus des rğgles, mais des contenus. 9 enseignement.

Carl Rogers (cf. E. 1968), psychologue, ǀeut supprimer l'actiǀitĠ d'enseigner au profit de celle

d'apprendre, en laissant les Ġlğǀes s'organiser pour apprendre librement.

Ivan Illich, lui prétend déscolariser la société. Les enfants et les adultes qui souhaiteront s'instruire

pourront le faire librement.

Ces nouǀeautĠs en matiğre d'enseignement apportent un nouǀel Ġclairage sur la notion d'enseigner.

l'enseigne et surtout comment l'enseigner. des savoirs ou des savoir-faire.

5. Le maŠtre et l'enseignant (chapitre V)

Dans la langue française, un maître a deux sens différents, celui qui gouverne ou commande

maître est celui qui éduque en enseignant. Pourrait-on appeler cela le pouvoir enseignant ?

reviendrait à dĠtruire chez l'Ġlğǀe, les conditions mġme du saǀoir, c'est-à-dire le doute, l'esprit

Le pouǀoir enseignant doit ġtre un serǀice au serǀice de l'élève mais aussi de la société qui le charge

d'instruire l'Ġlğǀe. Si l'on considğre l'enseignement comme un service, on peut voir dans chacun des

6. Le pouvoir de l'enseignant (chapitre VI)

Le premier de ces pouvoirs est le pouvoir de discipline. La discipline est d'abord une fonction sociale

car le maŠtre, dans sa classe, doit assurer l'ordre. En effet, l'Ġlğǀe peut comprendre un ordre comme

découlant de la nécessité des choses. Grâce à la discipline, il apprend la maîtrise de soi, le respect des

autres et l'autonomie. Le deuxième pouvoir est celui de la programmation car il n'y a pas d'enseignement sans programme.

La nécessite des programmes a deux origines bien distinctes ͗ une sociale d'abord. La société est en

d'enseignement.

Le troisième pouvoir est celui de l'Ġǀaluation. Eǀaluer c'est Ġmettre un jugement de ǀaleur en

types d'Ġǀaluation ͗ sociale d'abord, c'est celle des examens et concours qui porte sur le résultat final

d'un apprentissage ou d'une Ġtude. Ensuite, une évaluation pédagogique qui elle, est au service de

l'Ġlğǀe. 10

toujours un besoin de défense. Il veut supprimer toute évaluation objective (notations, examens)

apprentissage ou étude. Ainsi, l'Ġǀaluation se place comme un ticket d'entrĠe et sanctionne de facto

arriǀe ă s'en passer pour s'Ġǀaluer lui-même.

Le dernier pouvoir est celui de la motivation mais reste à savoir ce que signifie ce terme. Son origine

proǀient du domaine de l'Ġconomie et se dĠfinit comme un ensemble de facteurs qui déterminent le

comportement du consommateur mais peut-on le transporter dans le domaine de l'Ġducation ?

Joseph Nuttin désigne la motivation comme " l'ensemble des mécanismes biologiques et

psychologiques qui permettent le déclenchement de l'action, l'orientation, l'intensité et la

persistance. » Sa définition est semblable à celle du courant béhavioriste. Il affirme aussi dans

" Pédagogie : dictionnaire des concepts clés » que " la motivation prend naissance lorsque l'individu

est en situation de tension. Il perçoit la situation actuelle comme non satisfaisante et peut imaginer

une situation future dans laquelle serait devenue satisfaisante » (1997, p238).

telles que ͗ le souci du mĠtier, la crainte du chątiment, l'espoir d'une rĠcompense, l'Ġmulation,

l'identification au maŠtre, la curiositĠ, la difficultĠ ǀaincue, le besoin de grandir, l'intĠrġt pour la

La rĠalitĠ de la motiǀation n'est-ce pas avant tout une réalité intellectuelle, car ġtre motiǀĠ c'est

soit motiǀĠ pour l'instruire, ou faut-il le motiver ?

pédagogie à la demande est plus efficace, à long terme, que la pédagogie traditionnelle qui elle

les faiblesses en matiğres d'apprentissage. Le pouvoir enseignant c'est d'abord celui d'informer puis de former et enfin de choisir les moyens

comprendre ses explications et ses consignes. Il s'agit pour l'enseignant d'inǀiter l'Ġlğǀe ă obserǀer

son propre langage pour le reformuler en langage scolaire normé, car il a souvent tendance à lui

proposer des modğles sans se demander s'il est capable de l'imiter.

Le pouvoir de l'enseignant ne se limite pas ă l'instruction mais s'Ġtend bien au-delà de ce que croient

la plupart des gens. Il a le pouǀoir d'encourager ou de dĠcourager, de stimuler ou de bloquer, de

transmission de savoirs. 11

7. Philosophie de l'enseignement (chapitre VII)

proposées se situent toujours entre deux positions ͗ l'empirisme et le rationalisme.

Pour l'empirisme, tout ce que l'esprit humain connaît, lui vient du dehors et plus particulièrement de

l'expérience et de l'Ġducation. L'empirisme a pour lui la force de l'apparence. L'homme peut

apprendre parce que son esprit reçoit des informations ǀenant de l'edžtĠrieur, que sa mémoire stocke

et enregistre. Les expériences et l'enseignement créent nos idées, notre intelligence, nos goûts,

notre sensibilité et notre caractère. C'est l'enǀironnement (l'Ġducation en fait partie) dans lequel

nous évoluons qui fait ce que nous sommes.

Helvétius (philosophe) affirme que toute connaissance vient de l'expérience. L'esprit se ramène

d'abord à une faculté de sentir ensuite à une capacité d'assembler les idées.

Le rationalisme soutient, au contraire, que la connaissance prend sa source dans la raison, au-delà

La thĠorie de l'empirisme rĠduit l'enseignement à une transmission ; elle ne rend pas compte de la

enseignement.

de l'enseignant est capital, car par ses questions et ses mises en contradictions, il peut faire prendre

conscience progressivement de ses erreurs. deudž fonctions, d'une part celle d'enseigner et d'autre part, celle d'aǀertir.

La théorie de Reboul est de dire que la compréhension, au même titre que le langage, est un signe

comprendre les choses.

n'est pas d'edžprimer une pensĠe mais une action (mouǀements dessinĠs dans l'air par le corps d'un

8. La pédagogie par compétence (chapitre VIII)

Pour définir la compétence, Olivier Reboul reprend la définition du dictionnaire Robert, comme

déterminées ».

Le linguiste Noam Chomsky, introduit le concept de " compétence linguistique ». Il s'est serǀi de

d'ĠnoncĠs . ConnaŠtre une langue, c'est pouǀoir former et comprendre un nombre indéfini de

phrases correctement construites, c'est donc aussi pouǀoir dĠceler des phrases incorrectes. Cette

12

apprentissage passif, c'est-à-dire en entendant des phrases et en gĠnĠralisant ă partir d'elles.

compétence permettant ă l'indiǀidu de comprendre un nombre indĠfini de phrases et d'en produire

librement. La compétence se distingue du savoir-faire (aptitude à agir) et savoir pur (aptitude à

savoir-faire.

soit la discipline concernée. Il confronte sa thèse avec celle de la " pédagogie par objectifs » qui

trouve son origine dans le béhaviourisme. En effet, elle se fonde sur les comportements observables

objectifs a des avantages indéniables ͗ elle se construit sur l'actiǀitĠ de l'Ġlğǀe, elle oblige les

enseignants à la précision, elle permet une évaluation formative à toutes les étapes de

l'apprentissage et enfin elle se prĠsente comme une suite de contrats entre l'enseignant et l'élève ; si

ce dernier échoue, il sait pourquoi. Néanmoins, il pense que cette pédagogie est insuffisante pour

compétences.

Il délimite ainsi le champ de la compétence. D'abord, la compĠtence porte sur une maniğre prĠcise

et n'est pas obligatoirement transfĠrable d'un domaine ă l'autre. Ensuite, elle est difficile à évaluer et

surtout dans quelle mesure peut-on apprendre la compétence ?

D'une maniğre gĠnĠrale, la compétence désigne la capacité de reproduire de façon satisfaisante une

même famille, dans un même milieu social ou éducatif. On peut penser que chacun peut développer

une compétence dans un domaine et que chacun peut s'affirmer dans sa ǀoie propre, car toute

compétence est spéciale et rien ne garantit que celle acquise dans un domaine soit transférable sur

un autre domaine.

Oliǀier Reboul distingue trois niǀeaudž des compĠtences, d'abord, la compétence fondamentale, celle

peut avoir dans son métier ou ses activités sociales et enfin, la compétence à être, celle qui fait de

VI - Conclusion

En conclusion de son ouvrage, Olivier Reboul reprend la phrase de Charles Péguy dans " le mystère

" Il faut désapprendre avant d'apprendre », disait Erasme. Désapprendre ne signifie pas renoncer à

large et prendre des risques qui en vaillent la peine. 13

VII - Mon analyse

La lecture de cet ouvrage m'a aidĠ d'une part, à mieux visualiser les diverses méthodes et situations

d'apprentissage et d''autre part, à mieux comprendre les multiples sens du mot " apprendre»,

J'ai trouǀĠ intĠressante la comparaison des différentes formes d'apprentissage, qui permet de se

questionner sur son propre apprentissage.

En outre, ce tedžte m'a aussi permis de comprendre que l'école, en théorie, n'est pas seulement un

lieu d'apprentissage mais aussi un lieu où l'on apprend à " être », c'est-à-dire où l'on nous transmet

des valeurs éducatives et morales. J'espğre aǀoir fait une restitution fidèle de l'ouvrage d'Oliǀier Reboul. VIII - Liens avec mon activité professionnelle. Je suis chargée de formation dans un Centre de Formation Professionnelle des Personnels

évaluer l'efficacitĠ en cohérence avec la politique de formation de l'Ġtablissement. Je travaille au

quotidien avec des formateurs mais je n'en assure pas les missions.

poste. Elle ne m'a pas ĠtĠ imposĠe mais ǀiǀement conseillĠe, à prendre comme une chance de me

former et de me transformer. Licence, je ne sais si je deviendrais formatrice mais je serai devenue une autre personne.

un monde à part avec des théories, des concepts, des méthodes, des recherches, des mots

j'en tĠmoigne aujourd'hui.

un défi de continuer à apprendre mais je pense que la connaissance m'ouǀre l'esprit alors je me

laisse guider aǀec beaucoup d'humilitĠ. Apprendre est pour moi actuellement, une source de questionnement car j'emmagasine beaucoup

d'informations, de nouǀeaudž saǀoirs et j'ai du mal parfois ă faire des liens avec mon activité

professionnelle. Une question me tourmente : suffit-il de savoir pour transférer ? Apprendre c'est

questions que je me pose et me forger de nouvelles compétences.

Heureusement, l'Ġmulsion et la motivation, je les trouve dans le groupe que nous formons où les

mots bienǀeillance, tolĠrance, ouǀerture d'esprit ne sont pas ǀains.

m'Ġchappera toujours, car une thĠorie prochaine remettra en cause l'edžplication d'aujourd'hui »

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