[PDF] [PDF] BASES DU RAISONNEMENT 10 sept 2006 · On appelle





Previous PDF Next PDF



Chapitre 4 Quelques types de raisonnement

Le raisonnement par contraposition s'utilise lorsque l'assertion (non Q) est plus facile ` vérifie (non P(x)) : on dit qu'on a trouvé un contre-exemple.



Exercices Le contre-exemple

VII. 1) Prouver que : si deux nombres entiers sont multiples de 3 alors leur somme et leur différence sont multiples de 3.



TS : correction du TD - Différents types de raisonnements utilisés en

IV Raisonnement par contre-exemple. Exemple : Soit la propriété P : « ?x ? R x. 2. +2x +1 = 0. On veut montrer que cette proposition est fausse.



Différents types de raisonnement rencontrés au collège

contre exemple. • Deux figures ayant le même périmètre n'ont pas forcément la même aire (et inversement). Raisonnement par disjonction des cas.



TS : AP1 - Différents types de raisonnements utilisés en

+2x +1. Donner ce contre-exemple. III Raisonnement par contraposée. Soit (P) la proposition mathématique vraie : Si 



Raisonnement 1 Différents types de raisonnements

Exemple : démontrer que n(2n + 1)(7n + 1) est divisible par 2 et 3. Par contre dans Z



Cours : Logique et raisonnements

Par contre si dans un jeu de carte on cherche « les as ou les cœurs » alors il ne faut pas exclure l'as de cœur. Autre exemple : que répondre à la question « As 



5 Cours – Initiation au raisonnement déductif 1. Les règles du débat

« un contre-exemple est un cas qui vérifie la condition et qui ne vérifie pas la conclusion. Exemple : Pour l'énoncé « Si un nombre est divisible par 5 alors 



Raisonnement logique et résolution de problème

22 nov. 2016 F) Le raisonnement par l'utilisation d'un contre-exemple. Chapitre 3 : Incidence dans la mise en œuvre de résolution de problèmes (page ...



Différents types de raisonnement en mathématiques

e) Raisonnement par l'utilisation d'un contre exemple. Définition : Si l'on veut montrer une assertion du type : 'pour tout x de E P(x)' est vraie.



[PDF] Chapitre 4 Quelques types de raisonnement

Contre-exemple Pour montrer qu'une assertion du type (?x ? E P(x)) est fausse il suffit de montrer que sa négation (?x ? E non P(x)) est vraie Il 



[PDF] Exercices Le contre-exemple

Voici une phrase : « Si la somme des chiffres d'un nombre entier naturel est un multiple de 6 alors le nombre est un multiple de 6 » Exemples : 42 84 Cette 



[PDF] raisonnementpdf

Ce raisonnement est appelé le "raisonnement par l'absurde" Exemple : démontrer que si x et y sont des nombres premiers tels que x2 ? y2 = pq avec p et q



[PDF] Logique

Une proposition est un énoncé pouvant être vrai ou faux Par exemple « tout nombre premier est impair » et « tout carré de réel est un réel positif » sont 



[PDF] TS : correction du TD - Différents types de raisonnements utilisés en

IV Raisonnement par contre-exemple Exemple : Soit la propriété P : « ?x ? R x 2 +2x +1 = 0 On veut montrer que cette proposition est fausse



[PDF] Logique et raisonnements - Exo7 - Cours de mathématiques

Par contre si dans un jeu de carte on cherche « les as ou les cœurs » alors il ne faut pas exclure l'as de cœur Autre exemple : que répondre à la question « As 



[PDF] Raisonnement et démonstration - mediaeduscoleducationfr

Il offre de plus un contexte privilégié pour explorer des modes de raisonnement diversifiés : déductif par l'absurde contre-exemple disjonction de cas etc



[PDF] Quelques méthodes de raisonnement 1 Raisonnement direct - LIPN

3 Raisonnement par production d'un contre-exemple Exemple : La propriété suivante est-elle vraie : ”deux rectangles de même aire ont même périm`etre”



[PDF] BASES DU RAISONNEMENT

10 sept 2006 · On appelle cela un contre-exemple `a la propriété P Exercice 22 L'assertion tout entier positif est somme de trois carrés est-elle vraie ?



[PDF] Exercices_logique_raisonnementpdf

Comprendre le raisonnement par contraposée Mener un raisonnement par l'absurde ou par disjonction des cas en étant guidé Exhiber un contre-exemple

  • Quand utiliser le raisonnement par contre-exemple ?

    Quand utiliser le raisonnement par contre-exemple ? Il faut utiliser le raisonnement par contre-exemple quand nous voulons réfuter une affirmation plus générale.
  • Comment trouver un contre-exemple ?

    Quand un énoncé commence par « Pour tout… », il suffit, pour prouver qu'il est faux, de trouver un élément (« il existe… ») qui réalise les conditions imposées dans l'hypothèse sans que soit vérifiée la conclusion. C'est la donnée du contre-exemple.
  • Comment faire un raisonnement par contraposition ?

    Le raisonnement par contraposition s'appuie sur le fait qu'il y a équivalence entre une implication et sa contraposée : Exemple : Les fleurs de coquelicot sont rouges est équivalent à : ce qui n'est pas rouge ne peut être une fleur de coquelicot.
  • Il s'agit de supposer qu'une proposition est vraie et `a démontrer que cela conduit `a une absurdité. Cette forme de raisonnement est fondée sur le principe du tiers-exclu qui stipule que toute proposition est soit vraie soit fausse et cela de façon exclusive.

BASES DU RAISONNEMENT

P. Pansu

10 septembre 2006

Rappel du programme officiel

Logique, diff´erents types de raisonnement.

Ensembles, ´el´ements.

Fonctions et applications.

Produit, puissances.

Union, intersection, somme disjointe.

Cardinalit´es.

Relations.

Ensembles ordonn´es, diagramme de Hasse.

1 Vocabulaire de la logique

1.1 Assertions

Les assertions du monde math´ematique sont celles qui peuvent se traduire par une formule o`u

interviennent les ensembles de nombres (entiers, r´eels,...), des constantes (0, 1,...), des variables

respectent la syntaxe. Exemple 1Les formules(1>0),(1 = 0),(x >1)sont des assertions.

Les assertions (1>0) et (1 = 0) sont compl`etes, elles ont une signification ind´ependante de tout

contexte : la premi`ere est vraie, la seconde fausse. L"assertion (x >1) n"est pas compl`ete, car elle contient une variable librex, et on ne peut pas r´epondre `a la questionl"assertion(x >1)est elle vraie?, car la r´eponse d´epend dex.

D´efinition 2Une assertion estcompl`etesi toutes les variables sont quantifi´ees par unquantifi-

cateur?ou?. - (?x?E) se litquel que soitxappartenant `aE, oupour toutxdansE. - (?x?E) se litil existe un ´el´ement deEtel que. Exemple 3((?x?R)(x >1))est une assertion compl`ete. Elle est ´evidemment fausse, mais c"est son droit.

1.2 Traduction

Le jeu math´ematique consiste `a ´etablir si des assertions compl`etes sont vraies ou fausses. Il faut

savoir convertir en formules math´ematiques des ´enonc´es du langage courant et inversement.

Exercice 4Ecrire sous forme de formule math´ematique l"assertion suivante.Pour tout rationnel strictement positif, il existe un entier strictement plus grand que lui. 1 Solution de l"exercice 4.Propri´et´e archim´edienne des rationnels. (?x?Q) ((x >0)?((?n?N)(n > x))). Exercice 5Traduire en langage courant l"assertion exprim´ee par la formule (?x?N) (?x??N) ((x?= 0)et(x??= 0))?(?y?N)(?q?N)(?q??N) ((y=qx)et(y=q?x?)et(y?= 0))).

Solution de l"exercice 5.Multiple commun.

Deux entiers strictement positifs poss`edent un multiple commun non nul.

1.3 Dictionnaire

Ci-dessous, une liste de termes math´ematiques avec leur description en langage courant. N´egation. C"est dire le contraire. La n´egation dej"ai 18 ansestje n"ai pas 18 ans. Onnote nonPla n´egation de l"assertionP. Et. SiPetQsont des assertions, (PetQ) est l"assertion qui est vraie lorsquePetQsont toutes les deux vraies.J"ai 18 ans et je suis ´etudiant `a l"IFIPS. Ou. SiPetQsont des assertions, (PetQ) est l"assertion qui est vraie sauf siPetQsont toutes les deux fausses. C"est donc unouau sens large, non exclusif. C"est leoudemon p`ere ou ma m`ere viendra me chercher `a la gareet non celui deje dois choisir entre prendre le RER ou la voiture. Implication. SiPetQsont des assertions, l"assertionP ? Qexprime l"id´ee que siPest

vraie, alorsQdoit ˆetre vraie aussi, sans qu"il y ait pour autant une relation de cause `a effet. Par

exemple,j"ai mon permis de conduireimpliquej"ai plus de 18 ans, mˆeme si ce n"est pas d"obtenir le permis de conduire qui m"a fait vieillir. Equivalence. SiPetQsont des assertions, l"assertionP ? Qexprime l"id´ee quePetQsont vraies simultan´ement. Autrement dit, (P ? Q) signifie ((P ? Q) et (Q ? P)).

Par cons´equent, d´emontrer une ´equivalence, c"est d´emontrer deux implications. Sauf dans des

situations tr`es simples d"application imm´ediate de r`egles, on a en g´en´eral int´erˆet `a les d´emontrer

s´epar´ement. R´eciproque. SoientPetQsont des assertions. Lar´eciproquede l"implication (P ? Q), c"est l"assertion (Q ? P). Elles sont vraies toutes les deux si et seulement siP ? Qest vraie. Exercice 6Quelle est la r´eciproque de l"assertionTout professeur a ´et´e ´etudiant?

Solution de l"exercice 6.R´eciproque.

Toute personne ayant ´et´e ´etudiant est professeur. Contrapos´ee. SoientPetQsont des assertions. On appelle l"assertion nonQ ?nonPla contrapos´eedeP ? Q. Proposition 7SoientPetQdes assertions. L"assertion(nonQ)?(nonP)est synonyme de

P ? Q.

Preuve.Donn´ee en exercice plus loin.Remarque 8Les symboles?,?,?,?ne sont pas des abbr´eviations `a ins´erer dans un texte. Ils

n"ont leur place que dans des formules math´ematiques.Fin du coursn01 2

1.4 Ambigu¨ıt´es du langage courant

Ci-dessous, une liste de termes du langage courant et leur traduction (parfois probl´ematique) en formule math´ematique. Si. La phraseles ´etudiants viennent voir le prof s"ils n"ont rien comprispeut avoir plusieurs

sens suivant le contexte. Pour le prof surmen´e qui manque de temps apr`es un cours, ¸ca peut vouloir

dire :ne viennent me voir aujourd"hui que les ´etudiants qui n"ont rien compris. Pour un prof qui

travaille dans des conditions normales, ¸ca devrait vouloir dire :tout ´etudiant qui ne comprend pas

devrait venir me voir. La version speed´ee se traduit par vient me voir aujourd"hui?n"a rien compris.

La version cool par

n"a rien compris?vient me voir aujourd"hui, c"est-`a-dire, la r´eciproque. On nage en pleine confusion. En math´ematiques, pour ´eviter toute confusion,siP, alorsQest synonyme de (P ? Q).Psi et seulement siQest synonyme de (P ? Q). Pour. A la questionpour quelles valeurs deaa-t-ona2< a?, je r´epondspour0< a <1.

Est-ce que ¸ca veut dire

(0< a <1)?(a2< a) ? ou plutˆot (a2< a)?(0< a <1) ? ou (a2< a)?(0< a <1) ? Pour ˆetre pr´ecis, je dois r´epondreon aa2< asi et seulement si0< a <1.

Contraire. Traduire par n´egation?

"- J"ai dit que le groupe jaune est convoqu´e `a 14h cet apr`es-midi. - Non, vous avez dit le contraire, vous avez dit que c"est le groupe rouge." Donc le contraire de (?x? {´etudiants})((x? {jaune)?(rendez-vous = 14h)) est (?x? {´etudiants})((x /? {jaune)?(rendez-vous = 14h))? Rien `a voir avec une n´egation.

Eviter d"utiliser le motcontraire.

Il fautouIl suffit?

"- Comment je vais montrer que ((x2+x+ 1< y)?(1x

2+x+1>1y

- Tu sait prendre l"inverse d"une in´egalit´e entre nombres positifs? - Ben oui. - Y faut donc que tu montres d"abord quex2+x+ 1 est toujours positif."

En r´ealit´e, ilsuffitquex2+x+ 1>0 pour que l"implication `a d´emontrer soit vraie. En effet,

(?x?R)(?y?R) ((x2+x+ 1>0)?((x2+x+ 1< y)?(1x

2+x+ 1>1y

SiP ? Q, ilsuffitquePsoit vraie pour queQsoit vraie, et ilfautqueQsoit vraie pour que Psoit vraie. On dit parfois quePest une condition suffisante pourQ, et queQest unecondition n´ecessairepourP. Par exemple,avoir au moins 18 ansest une condition n´ecessaire pouravoir le permis de conduire, mais ce n"est pas suffisant.

Exercice 9DansQ,ˆetre positif ou nulest-il

3 - une condition n´ecessaire, - une condition suffisante, - une condition n´ecessaire et suffisante pourˆetre un carr´e? Et si on remplaceQparR? parC? Solution de l"exercice 9.Condition n´ecessaire ou suffisante.

SurQ, c"est une condition n´ecessaire (car un carr´e est toujours positif ou nul) mais non suffisante

(car 2 n"est pas le carr´e d"un rationnel, bien qu"il soit positif ou nul). SurCc"est une condition suffisante, puisque tout nombre complexe est le carr´e d"un nombre complexe, mais ce n"est pas necessaire (¸ca n"a mˆeme pas de sens). SurR, c"est une condition n´ecessaire et suffisante.

1.5 Op´erations sur les assertions

On rassemble une s´erie de recettes qui rendent les exercices en partie m´ecaniques.

1.5.1 R`egles relatives `a la n´egation

- non(x < y), c"est (x≥y). - SoitP(x) une assertion d´ependant d"une variable librex. Alors non((?x?E)P(x)), c"est (?x?E)(nonP(x)). - Pour toute assertion, non(nonP) =P. Une assertionPest vraie si et seulement si nonPest fausse. On peut donc voir la n´egation

comme une "porte logique" qui ´echange vrai et faux. On peut le repr´esenter par la petite tablePVF

nonPFV.

Exercice 10Ecrire la formulePqui dit que le carr´e de tout nombre r´eel est positif ou nul, ainsi

que sa n´egation. Solution de l"exercice 10.N´egation `a un quantificateur.

P: (?x?R)(x2≥0),nonP: (?x?R)(x2<0).

Exercice 11Ecrire sous forme de formule math´ematique l"assertionTout r´eel poss`ede un oppos´e

ainsi que sa n´egation. Solution de l"exercice 11.N´egation `a deux quantificateurs. (?x?R)(?y?R) (x+y= 0).

Sa n´egation est

(?x?R)(?y?R) (x+y?= 0).

1.5.2 R`egles relatives `a la conjonction et

On peut le voir leetcomme la "porte logique" qui retourne vrai exactement lorsquePetQ sont vraies. Cela donne la table

PetQ:VF

VVF FFF.

R`egles : SiP,QetRsont des assertions,

- (PetQ) = (QetP), - ((PetQ) etR) = (Pet (QetR)), ce qu"on peut donc ´ecrire (PetQetR) sans ambigu¨ıt´e. 4

1.5.3 R`egles relatives `a la disjonction ou

On peut le voir leoucomme la "porte logique" qui retourne vrai exactement lorsque l"une des assertionsPetQest vraie, ou lorsque les deux sont vraies. Cela donne la table

PouQ:VF

VVV FVF.

R`egles : siP,QetRsont des assertions,

- non(PetQ) = (nonP) ou (nonQ), - non(PouQ) = (nonP) et (nonQ), - (Pou (QouR)) = ((PouQ) ouR) ce qu"on peut donc ´ecrire (PouQouR), - (Pet (Qou R)) = ((PetQ) ou (PetR)), - (Pou (Qet R)) = ((PouQ) et (PouR)).

Exercice 13Ecrire la table de v´erit´e de l"op´eration qui a des assertionsPetQassocie l"assertion

(nonP)ouQ. Solution de l"exercice 13.Table deP,Q ?→(nonP)ouQ. (nonP) ouQ:VF VVV FFV.

1.5.4 R`egles relatives `a l"implication

L"implication peut ˆetre vue comme la porte logique qui retourne faux exactement quandPest vraie maisQfausse.

Cela correspond `a la table

P ? Q:VF

VVV FFV. Proposition 14Quelques soient les assertionsPetQ, l"assertionP ? Qest ´equivalente `a l"assertion(nonP)ouQ. Par cons´equent, sa n´egation est non(P ? Q)?(Pet(nonQ)). Exercice 15Ecrire la n´egation de la formule 4 qui exprime le fait qu"un rationnel strictement positif a toujours un entier au-dessus de lui. Solution de l"exercice 15.N´egation d"une implication. Exercice 16SoientPetQdes assertions. Les assertionsP ? Qet(nonQ)?(nonP)sont

´equivalentes.

Solution de l"exercice 7.Contraposition.

((nonQ)?(nonP))?(Qou (nonP))?((nonP) ouQ)?(P ? Q). 5

2 Diff´erents types de raisonnement

Un th´eor`eme n"est rien d"autre qu"une assertion compl`ete, dont on affirme qu"elle est vraie, en

s"appuyant sur une d´emonstration.

Une d´emonstration de l"assertionP, c"est la mise en oeuvre d"une succession de d´efinitions, de

r`egles ou de th´eor`emes connus permettant de d´eduire quePest vraie. On d´ecrit diff´erentes fa¸cons

typiques d"organiser une d´emonstration.

2.1 Raisonnement direct

Exercice 17Pour tout rationnel strictement positif, il existe un entier strictement plus grand que lui. On aura besoin de l"´ecriture d"un rationnel sous forme de fractionirr´eductible. Rappel 18Un nombrerationnelest le quotient de deux entiers. L"ensemble des nombres ration- nels est not´eQ. Tout rationnelr?Qs"´ecrit de mani`ere uniquer=pq avecq >0etpetqn"ont pas de diviseur commun (autre que±1).

Solution de l"exercice 17.Toujours plus haut.

Soitx?Q. Il existe des entierspetqavecq >0 tels quex=pq (propri´et´e deQ). Commeqest entier strictement positif,q≥1 (propri´et´e deN).

Alorsp=xq≥x(r`egle).

En particulier,p >0 (r`egle).

D"o`u 2p > p(r`egle).

Il vient 2p > x(r`egle).

Comme 2p≥0 (r`egle),

on remarque que 2p?N(d´efinition deZ). On conclut que le double du num´erateurn= 2pconvient.

2.2 Disjonction de cas

Exercice 19En se ramenant au cas des rationnels positifs, montrer que pour tout rationnel, il existe un entier plus grand que lui. Solution de l"exercice 19.Propri´et´e archim´edienne deQ.

On distingue deux cas.

Ou bienx >0. Dans ce cas, on applique l"exemple 17, qui fournit l"entier cherch´e.2.3 Raisonnement par contrapos´ee

Pour d´emontrer une assertion du typeP ? Q, il suffit de d´emontrer sa contrapos´ee nonQ ? nonP. Exercice 20Montrer que sixetysont des r´eels distincts de 1, et six?=y, alors1x-1?=1y-1.

Solution de l"exercice 20.Contraposition.

La contrapos´ee de l"´enonc´e estsixetysont des r´eels distincts de 1, et si1x-1=1y-1, alors

x=y. Et c"est vrai, car

1x-1=1y-1?x-1 =y-1?x=y.

6

2.4 Raisonnement par l"absurde

Exercice 21Montrer que⎷2n"est pas rationnel.

quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26
[PDF] raisonnement par absurde

[PDF] raisonnement par disjonction de cas

[PDF] bilan énergétique de la glycolyse

[PDF] glycolyse aérobie

[PDF] glycolyse anaérobie

[PDF] glycolyse étapes

[PDF] formule semi développée du fructose

[PDF] qu est ce qu un atome

[PDF] énantiomère diastéréoisomère terminale s

[PDF] optiquement actif ou inactif

[PDF] diastéréoisomère exemple

[PDF] optiquement actif définition

[PDF] mélange racémique

[PDF] énantiomère diastéréoisomère

[PDF] raisonnement par implication