[PDF] Mesure et évaluation en éducation - Les exigences linguistiques de





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CEB 2015 Grilles correction standard

CEB 2015. 1. Q. Réponses. Modalités de correction. Points. 1. ? Donner du plaisir CEB. Écouter -? Écrire. Grille de correction. 20 points.



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Mesure et évaluation en éducation - Les exigences linguistiques de

satisfaisante des élèves de leur pays par rapport à des standards établis il est intéressant de constater que la grille de correction belge pour la 8e.



Dossier De présentation

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Circulaire no 5725 du 17/05/2016 Dispositions relatives à loctroi du

17 May 2016 Dispositions relatives à l'octroi du CEB CE1D et CESS à l'issue de l'épreuve externe commune pour l'année scolaire 2015-2016



464-2015-240.pdf

Plutôt que des exemples de grilles critériées d'évaluation ce programme contient des plus qu'elles ne doivent faire l'objet d'une correction classique.

Tous droits r€serv€s ADMEE-Canada - Universit€ Laval, 2015 Ce document est prot€g€ par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. l'Universit€ de Montr€al, l'Universit€ Laval et l'Universit€ du Qu€bec " Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

https://www.erudit.org/fr/Document g€n€r€ le 9 ao...t 2023 14:30Mesure et €valuation en €ducation

une comparaison internationale

Pascale Lefran†ois et Catherine Brissaud

Lefran†ois, P. & Brissaud, C. (2015). Les exigences linguistiques de quelques syst‡mes scolaires : une comparaison internationale.

Mesure et €valuation en

€ducation 38
(3), 123ˆ151. https://doi.org/10.7202/1036701ar

R€sum€ de l'article

Cet article a pour objectif de comparer les exigences linguistiques de diff€rents syst‡mes scolaires francophones (Qu€bec, Ontario, Nouveau-Brunswick, France, Belgique, canton de Vaud) et anglophones (Qu€bec, Ontario, Nouveau-Brunswick), " trois moments cl€s de la scolarit€ des €l‡ves, soit les 6 e 8 e et 11 e ann€es. Pour ce faire, l'analyse de 213 documents minist€riels a permis de comparer les t‰ches utilis€es pour €valuer la maŠtrise de la langue, les crit‡res d'€valuation, le type de jugement port€ sur ces crit‡res et les cons€quences de la non-atteinte du niveau de performance linguistique jug€ acceptable. Le niveau d'exigences linguistiques des diff€rents syst‡mes scolaires sera discut€ en conclusion. 123
Les exigences linguistiques de quelques systèmes scolaires : une comparaison internationale

Pascale Lefrançois

UniversitŽ de MontrŽal

Catherine Brissaud

UniversitŽ Grenoble Alpes, LIDILEM

MOTSCLƒS:exigences linguistiques, ma"trise du

franais, Žvaluation, Žtude com- parativeCet article a pour objectif de comparer les exigences linguistiques de diffŽrents

Belgique, canton de Vaud) et anglophones (QuŽ

bec, Ontario, Nouveau-Bruns- , 8 e et 11 e annŽes. Pour ce faire, l"analyse de 213 documents ministŽriels a permis de comparer les niveau de performance linguistique jugŽ acceptable. Le niveau d"exigences linguis- KEYWORDS:linguistic requirements, French mastery, assessment, comparative study This article aims to compare the linguistic requirements of various French-speak- ing (Quebec, Ontario, New Brunswick, France, Belgium, Vaud) and English- speaking (Quebec, Ontario, New Brunswick) school systems at three key moments of schooling, that is grades 6, 8 and 11. With this aim in mind, 213 offi- cial documents were analysed in order to compare the tasks used to assess lan- guage mastery, the evaluation criteria, the type of judgment on these criteria and the consequences of not reaching the level of linguistic performance considered as acceptable. The level of language requirements of these school systems will be dis- cussed in conclusion. MESUR EETƒVALUATIONENƒDUCATION, 2015, VOL. 38, No3, 123-151 MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page123 PALAVRAS-CHAVE:requisitos lingu"sticos, dom"nio do francs, avaliaão, estudo comparativo Este artigo tem como objetivo comparar os requisitos lingu"sticos dos v‡rios sistemas escolares franc—fonos (Quebeque, Ont‡rio, Nouveau-Brunswick, Frana, BŽlgica, Cantão de Vaud) e angl—fonos (Quebeque, Ont‡rio, Nouveau-Brunswick),em trs momentos-chave da escolaridade dos alunos: 6¼, 8¼ e 11¼ anos. Neste sentido, a an‡lise de 213 documentos ministeriais permitiu comparar as tarefas utilizadas para avaliar o dom"nio da l"ngua, os critŽrios de avaliaão, o tipo de julgamento sobre esses critŽrios e as consequncias do não alcance do n"vel de desempenho lin- gu"stico considerado aceit‡vel. O n"vel de requisitos lingu"sticos dos diferentes sis- temas escolares ser‡ discutido na conclusão.

Note des auteures : La correspondance liŽe ˆ cet article peut tre adressŽe ˆ : [pascale.

lefrancois@umontreal.ca] et [catherine.brissaud@ujf-grenoble.fr]. Nous souhaitons tŽmoigner notre reconnaissance ˆ madame Tiphaine Mout et mon- sieur Vincent Lombard, nos auxiliaires de recherche. MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page124 125

Introduction

publiŽ en 1960, les remises en question de l"enseignement du franais et tant des intellectuels et des journalistes que du grand public, et mme du milieu scolaire lui-mme, et remontent ˆ la fin des annŽes 1960 (Lajeunesse,

1997). Dans son ouvrage L"embarras des languesparu en 2007, Jean-

Claude Corbeil rŽsume en ces termes le concert de critiques (p. 335) : Toutes les critiques portaient et portent encore aujourd"hui sur deux points de la langue, orale et Žcrite, des enfants au terme des onze annŽes de scolari- tŽ obligatoire. tendance ˆ se rŽsumer ˆ l"orthographe - ont Žgalement cours ailleurs dans depuis fort longtemps, souvent sur fond de discours de Ç crise È de l"ensei- gnement du franais (Chiss, 2007). au sein des diffŽrentes sociŽtŽs de langue franaise est menŽe dans un enqutes internationales ˆ grande Žchelle. Pensons notamment aux (PISA), qui mesurent, en mathŽmatiques, en sciences et en comprŽhen- coopŽration et de dŽveloppement Žconomiques (OCDE), ˆ 15 ans, quand ils approchent de la fin de leur scolaritŽ obligatoire (OCDE, 2014), ou au Programme d"indicateurs du rendement scolaire du Conseil des ministres de l"ƒducation du Canada (CMEC), devenu le Programme pancanadien vinces canadiennes dans ces mmes disciplines (CMEC, 2014). Soucieux de maintenir la compŽtitivitŽ de leurs travailleurs ˆ l"Žchelle internationa- le, les gouvernements veulent s"assurer non seulement de la performance MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page125 mais Žgalement de leur prŽsence dans le peloton de tte des ƒtats partici- pants. Cependant, ces comparaisons internationales ne portent pas sur la ma"trise de la langue Žcrite en tant que telle, en production, ce qui fait que peu de donnŽes basŽes sur des recherches empiriques sont disponibles pour

Žclairer un dŽbat objectif sur la question.

Pour remŽdier ˆ la situation dŽnoncŽe, d"aucuns pr™nent le rehausse- d"ailleurs dans le Plan d"action pour l"amŽlioration du franais ˆ l"ensei- gnement primaire et secondairedŽposŽ par la ministre de l"ƒducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, en fŽvrier 2008. Il s"agit de la mesure n¡ 9 : Ç Les exigences de rŽussite ˆ l"Žpreuve d"Žcriture de la fin du primaire seront rehaussŽes, notamment en orthographe È (MELS, 2008, para. 3). Pour Žventuellement rehausser les exigences linguistiques, encore faut- Une fois ce niveau dŽfini, avant de dŽcider s"il y a lieu ou non de le rehaus- ser et dans quelle mesure, il devient intŽressant de le comparer avec celui Ë la demande du Service de la recherche et de l"Žvaluation du minis- 6 e annŽe du primaire (11-12 ans), la 2 e annŽe du secondaire (13-14 ans) et la 5 e recherche (Lefranois, Brissaud, Lombard, & Mout, 2012), dont ne sera rapportŽe ici qu"une partie, cet article s"attachera ˆ dŽcrire et ˆ comparer menter l"Žvolution de ces exigences au fil de la scolaritŽ. Pour ce faire, il conviendra d"abord de dŽfinir cette notion d"Ç exigences linguistiques È, une prŽsentation de la mŽthodologie utilisŽe, nous dŽcrirons les Žpreuves MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page126 laires les unes par rapport aux autres et nous en infŽrerons, dans la dis- cussion, la vision de la ma"trise de la langue qu"elles vŽhiculent.

Les précisions conceptuelles

Sans grande surprise, nous dŽfinirons les exigences linguistiques comme celles qui concernent la ma"trise de la langue. Il s"agit ici de langue Žcrite, car, comparativement ˆ la langue orale, elle fait l"objet d"un ensei- gnement et d"une Žvaluation plus systŽmatiques tout au long de la scola- ritŽ obligatoire. La langue Žcrite comporte plusieurs dimensions : ¥l"orthographe, qui repose sur les phonogrammes, les morpho- grammes lexicaux et grammaticaux, les logogrammes et les lettres

Žtymologiques ;

¥la syntaxe, c"est-ˆ-dire l"organisation des groupes de mots dans la phrase ; ¥la sŽmantique lexicale, que nous appellerons simplement Ç lexique È ; et rence textuelle et de l"Žnonciation (Catach, 2005 ; Riegel, Pellat, &

Rioul, 2004).

La notion de ma"trise de la langue s"appuie sur celle de Ç langue cor- recte È, que nous dŽfinirons, ˆ l"instar du Conseil de la langue franaise (1998), comme Žtant le respect des niveaux de langue, la propriŽtŽ des termes et le respect de la norme syntaxique et orthographique, telle que cette dŽfinition est proposŽe par les ouvrages de rŽfŽrence reconnus. La notion d"exigence est abondamment utilisŽe quand il est question de langue (par ex., dans le rapport de la Commission des ƒtats gŽnŽraux sur la situation et l"avenir de la langue franaise au QuŽbec [2011]), mais elle est rarement dŽfinie. Dans la langue courante, les exigences sont Ç ce qu"une personne, et par extension une collectivitŽ, un pays, rŽclame, exige d"autrui È, alors qu"exiger suppose de Ç rendre indispensable, inŽvitable, obligatoire È (Le Petit Robert, 2013). Legendre (2005), pour sa part, donne une dŽfinition d"Ç exigence de la t‰che È issue du domaine de l"Žducation physique : Ç contrainte indŽpendante de l"individu, mais dŽterminante pour la rŽussite d"une t‰che È. C"est ˆ partir de ces dŽfinitions que nous concep- tualiserons la notion d"exigence linguistique aux fins de notre analyse. 127
MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page127 d"un objet d"apprentissage donnŽ. Ainsi, les exigences linguistiques rŽsul- langue au niveau qu"il juge adŽquat pour fonctionner dans la sociŽtŽ, scolaire quŽbŽcois, par exemple, se situent certainementˆ un niveau plus ŽlevŽ aujourd"hui qu"il y a cinquante ans, dans une sociŽtŽ o 32,6 % de la population dŽtient au moins un dipl™me universitaire (Carpentier, 2011). En France, 44 % des gŽnŽrations nŽes de 1979 ˆ 1983 Žtaient dipl™mŽes de l"enseignement supŽrieur en 2009, alors que 21 % des gŽnŽrations nŽes de re de langue, c"est parce qu"ils valorisent l"Žducation comme vŽhicule de ayant illustrŽ le lien entre la compŽtence ˆ lire et ˆ Žcrire et la rŽussite sco- laire, que la ma"trise de la langue est nŽcessaire ˆ cette rŽussite scolaire. mettre de fonctionner en sociŽtŽ et, Žventuellement, d"accŽder ˆ des niveaux supŽrieurs de connaissance dans diffŽrents domaines. surer que sa volontŽ ˆ l"endroit d"un apprentissage donnŽ se rŽalise vŽri- a ou non satisfait aux volontŽs en question. Ainsi, sera considŽrŽ comme langue (a) dont on vŽrifie l"atteinte par un moyen appropriŽ, et (b) dont la frŽquents, rŽaliser correctement les accords, employer le vocabulaire appro- priŽ et construire des phrases correctes pour que cette prescription soit considŽrŽe comme une exigence : il s"agit d"une exigence si le fait de ne pas qui a pour consŽquences des mesures compensatoires. En d"autres termes,P MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page128 129
une exigence est, pour nous, un niveau de performance attendu sans lequel tion d"un dipl™me. L"Žvaluation de la ma"trise de la langue est Žtroitement liŽe ˆ la concep- tion de ce qu"est ma"triser une langue. Des questions relativement pointues sur des objets bien dŽfinis ont depuis longtemps ŽtŽ utilisŽes pour ce faire. Mais, comme le rappelle Laurier (2014), l"Žvaluation de la langue devrait faire appel ˆ des situations de production Žcrite les plus authentiques pos- sible. Enfin, les outils permettant d"Žvaluer la ma"trise de la langue Žcrite qui confectionne ses tests, ses situations de production Žcrite et ses grilles qui propose des Žpreuves nationales ou rŽgionales dont il peut soit assu- tion aux enseignants eux-mmes, en leur fournissant des balises plus ou moins prŽcises pour cette correction. C"est avec ces considŽrations conceptuelles en tte que la mŽthodolo- gie adoptŽe dans cette recherche a ŽtŽ ŽlaborŽe.

Méthode

laires, une dŽmarche d"analyse secondaire de documents a ŽtŽ retenue, mŽthode dont Laurier et Baker (2015) dŽplorent la sous-utilisation dans la littŽrature scientifique sur l"Žvaluation de la langue. Dans ce qui suit, donnŽes. Le choix des systèmes scolaires et des documents analysés France, la communautŽ franaise de Belgique et la Suisse 1 scolaires ont ŽtŽ retenus parce qu"ils accueillent les plus importantes popu- Vaud, canton francophone le plus populeux, qui a ŽtŽ retenu pour l"analyse. MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page129 lations francophones de leur continent respectif. Une des seules enqutes

internationales ˆ s"tre intŽressŽes ˆ la compŽtence ˆ Žcrire en franais,

celle du Groupe DIEPE (1995), avait d"ailleurs retenu quatre de ces sys- la langue franaise elle-mme et ce qui demeure vrai dans une autre langue. QuŽbec, le Nouveau-Brunswick et l"Ontario) pour deux raisons : d"une part, l"anglais a de nombreuses similitudes avec le franais, notamment en ce qui concerne l"opacitŽ de son orthographe ; d"autre part, ces trois phone, ce qui permettra de dŽceler Žventuellement des diffŽrences propres scolaires, ce sont les outils d"Žvaluation de la ma"trise de la langue dŽve- visŽs. Il est en effet beaucoup plus facile de prŽtendre ˆ l"exhaustivitŽ en dŽcrivant des Žpreuves officielles, en nombre limitŽ, provenant de minis- Le point de dŽpart a ŽtŽ les Žpreuves ministŽrielles quŽbŽcoises fran- cophones de 6 e annŽe, de 2 e secondaire et de 5 e secondaire, soit celles qui existent depuis le plus longtemps (Lefranois et al., 2012). Nous avons sites web gouvernementaux prŽsentant les Žvaluations ministŽrielles, les QuŽbec francophone, les Žpreuves retenues ˆ des fins de comparaison. Ces comparaisons ont certes leurs faiblesses. Il faut, notamment, tre conscients que le baccalaurŽat de franais offert en France en 1 re de lycŽe avant leur entrŽe ˆ l"universitŽ ; l"Žpreuve unique de 5 e secondaire au QuŽbec ˆ laquelle elle sera comparŽe sera suivie, deux ans plus tard, deP MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page130 131

Tableau 1

Épreuves retenues à des fins de comparaison avec les trois épreuves québécoises ciblées

Belgique francophone

MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page131 l"Žpreuve uniforme de langue et de littŽrature en 2 e annŽe du collŽgial, der- n"imposent que deux Žpreuves, voire une seule, au lieu de trois, ce qui limi- te les comparaisons possibles. Nous avons recueilli les donnŽes disponibles en 2010-2011 sur les sites pour un total de 213 documents analysŽs 1 . Les documents non accessibles au public en ligne 2 n"ont Žvidemment pu tre dŽcrits, et il est certain que des nuances auraient pu tre apportŽes si des documents internes non officiels (par ex., des guides ˆ l"intention de correcteurs) avaient pu tre consultŽs.

Les critères d"analyse

Les documents retenus ont fait l"objet d"une analyse inductive, ˆ par- tir de quatre grandes catŽgories Žtablies au dŽpart : (a) les t‰ches proposŽes du seuil jugŽ acceptable. Des sous-catŽgories ont ŽmergŽ du contenu ana- lysŽ, de mme que des aspects pour la plupart de ces sous-catŽgories, comme le prŽsente le tableau 2.

La procédure d"analyse des données

Avec la collaboration de nos deux auxiliaires de recherche, l"une fran-

aise, l"autre quŽbŽcois

3 , nous avons dŽfini la grille, suivant la dŽmarche dŽcrite par Blais et Martineau (2006). Pour chaque Žpreuve, un des auxi- liaires de recherche a attribuŽ aux sous-catŽgories et ˆ leurs aspects une l"autre auxiliaire ; en cas de doute, nous avons tranchŽ.P MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page132 133

Tableau 2

Grille d"analyse des épreuves

Résultats

Nous prŽsentons successivement les rŽsultats issus du travail d"analy- se pour les quatre grandes catŽgories de la grille.

Les tâches

La nature des t‰ches dans le cadre desquelles la ma"trise de la langue MeE_INT_v38n3-2015_v19_07•07-29-02_V30 N2_INT 16-02-17 17:05 Page133 l"absence de questions dŽcontextualisŽes sur la langue en plus d"une t‰che d"Žcriture, et la sollicitation ou non de liens entre la t‰che d"Žcriture et une possibles. ¥Comme premier cas de figure, en Ontario francophone comme anglophone, aux deux niveaux scolaires ŽtudiŽs (6 e et 9 e annŽes), la ma"trise de la langue est ŽvaluŽe par des questions fermŽes et par une production Žcrite sans lien avec quelque t‰che de lecture authen- tique que ce soit. Par exemple, dans l"Žpreuve de 6 e annŽe du prin- ou reportage), deux textes d"une page chacun (article, court rŽcit, reportage ou court texte sur un sujet donnŽ) et rŽpondre ˆ huit ques- tions ˆ choix multiple. Notons que, dans les t‰ches d"Žcriture cour- aimeriez avoir une salle de jeux vidŽo ˆ l"Žcole. È (Office de la qua- litŽ et de la responsabilitŽ en Žducation, 2010a, p. 10). Les questions ˆ choix multiple, prŽsentŽes dans une section dite d"Ç Žcriture È, por- taient sur l"accord du verbe, l"accord de l"adjectif, l"accord du par- ticipe passŽ avec tre, le dŽplacement d"un complŽment dans une phrase, le choix d"un connecteur entre deux phrases (2 questions), l"identification d"une phrase intruse dans un paragraphe et le choix de la meilleure phrase introductive pour un paragraphe (Office de la qualitŽ et de la responsabilitŽ en Žducation, 2010a, 2010b). et dans le canton de Vaud, la ma"trise de la langue est ŽvaluŽe ˆ la fin du primaire et au milieu du parcours secondaire ˆ la fois par une section d"Ç Žtude de la langue È constituŽe de questions de divers types ou d"une dictŽe et par une production Žcrite, cette fois en lien avec la lecture de textes. Par exemple, le certificat d"Žtudes de base en 6 e annŽe en Belgique francophone Žvalue les compŽtences en franais dans six Žpreuves diffŽrentes, dont une d"Žcriture et une sur un certain nombre de questions liŽes ˆ la comprŽhension, notam- ment celle des phrases complexes, des reprises pronominales, du sens de la ponctuation, de la recherche de rŽfŽrents, etc. Le texte ˆquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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