Mise à disposition de salariés : comment faire en pratique ?
dans son entreprise d'origine sauf dans le cas du salarié mis à disposition auprès d'une filiale à l'étranger (37). Dans cette hypothèse
Détachement et expatriation les difficultés liées au droit du travail et
rapatriement incombant à l'employeur dispose que : « Lorsqu'un salarié engagé par une société mère a été mis à la disposition d'une filiale étrangère et
Guide pratique du mécénat de compétences
des collaborateurs à disposition d'un organisme d'intérêt général réduction d'impôts de 60% du montant du salaire chargé du salarié mis à disposition.
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les pratiques des concurrents en revanche
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PERIMETRE DES CONTROLES PREVUS AU III DE LARTICLE 17
Salariés mis à disposition par une entreprise extérieure et présents depuis au moins 1 an ainsi que les salariés titulaires d'un contrat de.
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MISE A DISPOSITION DANS UNE FILIALE ETRANGERE : La Cour de cassation apporte des précisions sur l’obligation de rapatriement et de reclassement du salarié expatrié par la Société mère Cabinet P&A – 5 novembre 2020
![PERIMETRE DES CONTROLES PREVUS AU III DE LARTICLE 17 PERIMETRE DES CONTROLES PREVUS AU III DE LARTICLE 17](https://pdfprof.com/Listes/20/12094-20ficherep__rep__rim__trearticle17avril2019.pdf.pdf.jpg)
PERIMETRE DES CONTROLES PREVUS AU III DE
L'ARTICLE 17 DE LA LOI NΣ2016-1691 DU 9
DECEMBRE 2016
Sous-direction du contrôle
Avril 2019
Avril 2019
2 sur 20
L'article 17 de la loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte
contre la corruption et à la modernisation de la vie économique impose aux dirigeants dessociétés et des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) répondant à
des critères déterminés la mise en place de procédures destinées à prévenir et à détecter la
commission en France ou ă l'Ġtranger des faits de corruption ou de trafic d'influence. L'article 17 charge l'Agence franĕaise anticorruption (AFA) de contrôler le respect de cetteobligation. En ǀertu du 3Σ de l'article 3 de la même loi, ces contrôles peuvent être exercés soit
d'initiatiǀe, soit ă la demande du président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie
publique, du Premier ministre, des ministres ou, pour les collectivités territoriales et leursétablissements publics et sociĠtĠs d'Ġconomie midžte, du reprĠsentant de l'Etat. Ils peuǀent
L'article 17 est applicable sur tout le territoire de la République française, en métropole
Section 1. Sociétés et dirigeants
Le I de l'article 17 ǀise les prĠsidents, les directeurs gĠnĠraudž et les gĠrants dΖune sociĠtĠ
employant au moins cinq cents salariés, ou appartenant à un groupe de sociétés dont la
société mère a son siège social en France et dont l'effectif comprend au moins cinq cents
salariés, et dont le chiffre d'affaires ou le chiffre d'affaires consolidé est supérieur à 100
millions d'euros. Si les membres des conseils d'administration ou des conseils de surǀeillance ne sont pas visés par cette obligation, il leur est recommandé de s'assurer, dans le cadre de leur mission desurveillance de la gestion de la société, de la pertinence et de l'efficacitĠ des mesures prises
par les dirigeants afin de se conformer aux obligations légales.1. Les sociétés
a) Forme socialeLe I de l'article 17 de la loi ne prĠcise pas la forme de la sociĠtĠ. Tous les types de sociĠtĠs sont
donc concernés. Sont par exemple concernées les formes juridiques suivantes :- SA (avec président du conseil d'administration ͬ directeur gĠnĠral ou aǀec directoire et
conseil de surveillance) ; - SARL/EURL ; - SAS ; - SNC ; - Société en commandite simple ; - Société en commandite par actions ; - SCI ; - Société en participation ; - SociĠtĠ d'Ġconomie midžte ; - Société mutualiste ; - etc.3 sur 20
n°2016-1691 du 9 décembre 2016 sont en outre assujetties aux obligations définies par le 3°
Plus généralement, les entités exerçant une activité économique sont concernées,
indépendamment de leur forme juridique (GIE, association, syndicat professionnel, fondation, b)Le I de l'article 17 de la loi du 9 dĠcembre 2016 prĠcitĠ concerne les sociĠtĠs dont l'effectif et
- un chiffre d'affaires supĠrieur ă 100 millions d'euros.Ces deudž seuils, cumulatifs, sont en gĠnĠral dĠterminĠs au niǀeau d'une sociĠtĠ. Ils peuǀent,
dans certaines conditions, être déterminés au niveau du groupe. c) téIl est possible dans le cas général de se reporter à la législation sociale, en particulier, aux
n° 2017-858 du 9 mai 2017 relatif aux modalités de décompte et de déclaration des effectifs,
au recouvrement et au calcul des cotisations et des contributions sociales.Le dĠcompte de lΖeffectif par l'AFA s'effectue selon la rğgle de l'effectif moyen annuel. Le seuil
Calcul de l'effectif
Pour calculer l'effectif moyen annuel à la date du dernier exercice clos, il faut tout d'abord calculer les effectifs pour chaque mois de l'année civile au prorata de leur temps de travail.Pour cela, il faut tenir compte de tous les salariés titulaires d'un contrat de travail le dernier
jour de chaque mois, y compris les salariés absents.Sont comptés pour une unité chacun :
Salariés en CDI à temps plein, qu'ils
soient présents ou absents pour maladie ou congé les salariés ayant travaillé la totalité du mois les salariés en forfait jours, quelle que soit la durée de leur forfait les salariés dont le contrat de travail est suspendu (congé de maternité, d'adoption ou congé parental d'éducation par exemple) Travailleurs à domicile Les salariés ayant travaillé la totalité du mois sont comptés pour une unité chacun4 sur 20
Salariés en CDD Les salariés ayant travaillé la totalité du mois sont comptés pour une unité chacun Les salariés ayant travaillé une partie du mois sont comptés au prorata de leur temps de travail Les salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'effectif moyen en cas de remplacement d'un salarié absent ou dont le contrat est suspendu du fait d'un congé de maternité, d'un congé d'adoption ou d'un congé parental d'éducation Salariés intermittents Les salariés ayant travaillé la totalité du mois sont comptés pour une unité chacun Les salariés ayant travaillé une partie du mois sont comptés au prorata de leur temps de travailSalariés mis à disposition par une
entreprise extérieure et présents depuis au moins 1 an, ainsi que les salariés titulaires d'un contrat de travail temporaire (intérimaires) Les salariés ayant travaillé la totalité du mois sont comptés pour une unité chacun Les salariés ayant travaillé une partie du mois sont comptés au prorata de leur temps de travail Les salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'effectif moyen en cas de remplacement d'un salarié absent ou dont le contrat est suspendu du fait d'un congé de maternité, d'un congé d'adoption ou d'un congé parental d'éducationSalariés à temps partiel, quelle que
soit la nature de leur contrat de travail Chaque salarié est pris en compte au prorata de son temps de travail (somme totale des horaires inscrits dans le contrat de travail / durée légale ou conventionnelle du travail) Ne sont pas pris en compte dans le calcul des effectifs les personnes :¾ en contrat d'apprentissage (apprentis) ;
¾ en contrat unique d'insertion (CUI) ou contrat d'accès à l'emploi ;¾ en contrat d'accompagnement dans l'emploi ;
¾ en contrat de professionnalisation ;
¾ stagiaires étudiants ou stagiaires en formation professionnelle.5 sur 20
Il existe des cas particuliers :
¾ les VRP multicartes sont compris dans l'effectif moyen ; ¾ les salariés embauchés dans le cadre du titre emploi service entreprise et du chèque emploi associatif (CEA) sont inclus dans l'effectif moyen ; ¾ les personnes handicapĠes employĠes par un Ġtablissement et serǀice d'aide par le travail (ESAT) appartiennent à l'effectif de la personne morale gestionnaire de l'ESAT ; ¾ les travailleurs temporaires (intérimaires) sont comptabilisés dans l'effectif de l'entreprise de travail temporaire, et non dans celui de l'entreprise utilisatrice, lorsqu'ils remplacent un salarié absent ou dont le contrat de travail est suspendu ou lorsqu'ils ont été liés par contrat de travail temporaire pendant une durée totale de trois mois au cours de la dernière année civile (ce qui signifie que la durée cumulée de tous les contrats effectués au cours de l'année civile précédente est au moins égale à 455 heures) ; ¾ les salariés détachés ou mis à disposition d'une autre entreprise (prêt de main- Pour calculer le nombre d'heures correspondant à un temps plein, il faut considérer le temps de travail non pas sur la semaine, mais sur l'année : 35 h x 52 semaines = 1 820 heures pour l'année, ce qui fait 1 820 h/12 mois = 151,67 heures par mois. Donc, 151,67 heures par mois correspondent à 35 heures hebdomadaires. Ensuite, il faut calculer la moyenne des effectifs mensuels au 31 décembre, en additionnant lenombre moyen de salariés présents chaque mois et diviser par 12 mois. Ces règles sont
identiques à celles que chaque employeur doit indiquer sur la déclaration sociale nominative (DSN).Cas des groupes de sociétés
L'effectif d'un groupe de sociĠtĠs correspond ă la somme des effectifs des sociétés du groupe,
dans les conditions suivantes : de sociétés correspond à la somme :- des effectifs moyens des sociétés du groupe, contrôlées de manière exclusive au sens
du II de l'article L. 233-16 susvisé ; - de la quote-part des effectifs moyens des sociétés du groupe, contrôlées de manière conjointe au sens du III de l'article L. 233-16 susvisé.6 sur 20
d)Le dĠpassement du seuil de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires peut ġtre apprĠciĠ ă
¾ Chiffre d'affaires d'une sociĠtĠ
Le plan comptable général définit le chiffre d'affaires comme le montant des affaires (horstaxes) réalisées par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de son activité professionnelle
normale et courante. Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits
fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes. Il est présenté
hors taxes et après déduction des éventuelles ristournes accordées aux clients. Il peut inclure
certaines subǀentions (subǀention d'edžploitation par edžemple).¾ Chiffre d'affaires consolidĠ
Dans le cas d'un groupe, on parle de chiffre d'affaires consolidé lorsque sont additionnés leschiffres d'affaires de l'ensemble des filiales (ou des sociétés contrôlées par la maison mère au
sens de l'article L. 233-3 du code de commerce), après déduction des ventes internes au
groupe. Ce chiffre d'affaires consolidĠ doit ġtre celui Ġtabli par la sociĠtĠ mğre ayant son siğge
social en France.Le chiffre d'affaires sera apprĠcié par référence au dernier exercice clos précédant le contrôle.
e) Lieu du siège social société (critère du siège de direction effective).2. Dirigeants des sociétés
dirigeants sociaux des sociétés remplissant les critères définis ci-dessus. La dénomination de
ces dirigeants sociaudž dĠpend de la forme de la sociĠtĠ. A titre d'edžemple, peuǀent ainsi ġtre
listés : - SARL/SELARL/EURL : gérant ; - SA aǀec conseil d'administration ͗ prĠsident du conseil d'administration et directeurgénéral (qui peuvent être une seule et même personne : un président directeur général) ;
- SA avec directoire et conseil de surveillance (L. 225-57 et suivants du code de commerce) : membres du directoire en fonction de leurs attributions (selon la situation, la responsabilité de tous les membres du directoire pourrait être recherchée, ou uniquement celle du président du directoire) ; - SAS : président, au choix des statuts ; - SNC : gérant.7 sur 20
Section 2. Groupes de sociétés
3. Notion de groupe de société
Dans sa décision n° 2016-741 DC du 8 décembre 2016, le Conseil constitutionnel a précisé que
les termes " groupe de sociétés » figurant au premier alinéa du paragraphe I de l'article 17
doivent être entendus comme désignant l'ensemble formé par une société et ses filiales au
sens de l'article L. 233-1 du code de commerce ou comme l'ensemble formé par une société et celles qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du même code.Dans ce contedžte, constitue un groupe de sociĠtĠs, pour l'application de l'article 17 de la loi du
¾ Chiffre d'affaires consolidĠ
Dans le cas d'un groupe, on parle de chiffre d'affaires consolidé lorsque sont additionnés leschiffres d'affaires de l'ensemble des filiales (ou des sociétés contrôlées par la maison mère au
sens de l'article L. 233-3 du code de commerce), après déduction des ventes internes au
groupe.Ce chiffre d'affaires consolidĠ doit ġtre celui Ġtabli par la sociĠtĠ mğre ayant son siğge social
en France.Le chiffre d'affaires sera apprĠciĠ par rĠfĠrence au dernier edžercice clos précédant le contrôle.
4. groupes de sociétésLe I de l'article 17 de la loi du 9 dĠcembre 2016 dĠfinit le pĠrimğtre de l'obligation de mise en
- soit par les dirigeants sociaux des filiales ou sociétés contrôlées pour leur filiale ou
société contrôlée ;- soit par les dirigeants sociaux de la société mère tant au niveau de la société mère que
des filiales et sociétés contrôlées.Dans ce contedžte, l'AFA est susceptible de procéder, sur le fondement du III de l'article 17, au
8 sur 20
Dans le cas de filiales dont la société mère serait une association, l'AFA est susceptible de
précisé au 1.a) de la Section 1.5. Responsabilité des dirigeants sociaux et des sociétés dans le cas
Dans le cas d'un groupe de sociĠtĠs, la sociĠtĠ mğre et l'ensemble des filiales et sociétés
personne morale ; anticorruption : la responsabilité incombe à la fois aux dirigeants sociaux de celle-ci et auxdirigeants sociaux de la société mère, outre aux sociétés elles-mêmes en tant que personnes
morales.NB : le cas des sociétés appartenant à un groupe public (hors établissements publics à
individuelle ou d'un groupe de sociĠtĠs en fonction de l'edžistence ou non de comptes consolidĠs
au niveau du groupe public. Section 3. Etablissements publics à caractère industriel et commercial industriel et commercial employant au moins cinq cents salariés, ou appartenant à un groupe public dont l'effectif comprend au moins cinq cents salariés, et dont le chiffre d'affaires ou le A noter que les établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) dépassant les seuilsdĠfinis ă l'article 17 de la loi nΣ2016-1691 du 9 décembre 2016 sont en outre assujettis aux
obligations dĠfinies par le 3Σ de l'article 3 de cette mġme loi, et peuǀent faire l'objet d'un
établissement public, c'est-ă-dire d'une personne morale de droit public ă ǀocation spĠciale
une collectivité territoriale (établissement public local). Il se distingue des personnes morales de droit public sui generis, que sont notamment les personnalité morale.Le caractère industriel et commercial peut résulter de son texte institutif. Cette qualification
9 sur 20
mais à la nature du service géré. Le caractère administratif ou industriel et commercial de
l'Ġtablissement est dĠterminĠ ă partir de l'actiǀitĠ principale. ConformĠment ă la jurisprudence du Conseil d'tat, le caractğre industriel et commercial est fonctionnement se distinguent de celles de l'administration1.Audž termes de l'article 17 de la loi du 9 dĠcembre 2016, deudž conditions cumulatiǀes doiǀent
conformité : - un chiffre d'affaires supĠrieur ă 100 millions d'euros. une société. Sont également assujettis au respect de l'article 17 de la loi du 9 dĠcembre 2016 les EPIC principe obstacle à sa filialisation2.1 CE ass, 16 nov. 1956, Union syndicale des industries aéronautiques.
2 Deux EPIC ont néanmoins été placés dans une situation analogue à celle de filiales dans un groupe public, en
portant réforme ferroviaire.10 sur 20
Section 4. Illustrations
11 sur 20
1. supérieur à 1Société
(Siège social en France)Effectif > 500 salariés
CA х 100 millions d'euros
Au moins un critère non
rempli La société remplit cumulativement les conditions suivantes : - le siège social est en France ; - plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires ; - plus de 500 salariés. Les dirigeants de la sociĠtĠ sont assujettis ă l'obligation de mise en place de procédures destinées à prévenir et à dĠtecter la commission en France ou ă l'Ġtranger des faits de corruption ou de trafic d'influenceAssujettie ă l'obligation de
prévention de la corruptionContrôle de la société par
l'AFA possibleNon assujettie ă l'obligation de
prévention de la corruptionPas de contrôle possible de la
sociĠtĠ par l'AFA12 sur 20
Société (siège social à
l'Ġtranger) La société a son siège social hors de France : Les dirigeants ne sont pas assujettis audž dispositions du I de l'article 17 de la loi du 9 décembre 2016. au II de l'article 17 est vivement recommandée. Non assujettie ă l'obligation de prévention de la corruptionPas de contrôle possible de la
sociĠtĠ par l'AFA13 sur 20
2. IM VRŃLpPp M VRQ VLqJH VRŃLMO j O·pPUMQJHU HP XQ pPMNOLVVHPHQP HQ )UMQŃH (et n·HVP SMV HOOH-même
ILOLMOH G·XQH PMLVRQ PqUH IUMQoMLVH
Société
(Siğge social ă l'Ġtranger)Etablissement ou
succursale en France La société a son siège social hors de France et ne dispose en France que d'un Ġtablissement secondaire ou d'une succursale. Les dirigeants ne sont pas ǀisĠs au I de l'article 17 de la loi du 9 décembre 2016. au II de l'article 17 est ǀiǀement recommandĠe.Non assujettie ă l'obligation de
prévention de la corruptionPas de contrôle possible de la
sociĠtĠ par l'AFA14 sur 20
3. FRPPHQP VMYRLU VL O·RNOLJMPLRQ GH SUpYHQPLRQ GH OM ŃRUUXSPLRQ V·MSSOLTXH j XQ JURXSH GRQP OH
siège social de la société mère est en France ?Société A : Société mère
(siège social en France)Evaluation des seuils après consolidation
¾ Effectif > 500 salariés dans le groupe
¾ CA consolidé х 100 millions d'euros
Au moins un critère non rempli
Société B : Société fille
(siège social en France)Société C : Société fille
(siğge social ă l'Ġtranger)Groupe
ABC Toutes les sociétés françaises ou étrangères, appartenant à un groupe dont la société mère a son siège social en France et qui réalise un chiffre d'affaires consolidĠ supĠrieur ă 100 millions d'euros et possğde un effectif supĠrieur ă 500 salariĠs, sont assujetties ă l'obligation de prévenir et à détecter la commission en France ou ă l'Ġtranger des faits de corruption ou de trafic d'influence.Non assujettie ă l'obligation de
prévention de la corruptionPas de contrôle possible de la
sociĠtĠ par l'AFAAssujettie ă l'obligation de
prévention de la corruption possible15 sur 20
Exemples
Evaluation des seuils après consolidation
- Effectif (300+150+75) > 500 salariés dans le groupe - CA consolidé (125 millions) > 100 millions d'eurosSociété B : Société fille
(siège social en France)150 salariés
Société A : Société mère
(siège social en France)300 salariés
Groupe ABC
CA consolidé : 125
millions d'ΦSociété C : Société fille
75 salariés
Assujettie ă l'obligation de prévention de
la corruption Contrôle de la société mère et des filiales par l'AFA possible16 sur 20
4. la
société mère est à - ?Société D : Société mère
(siğge social ă l'Ġtranger) Groupe DEFSociété F : Société fille
(siğge social ă l'Ġtranger)Société E : Société fille
(siège social en France) Soit un groupe de sociétés dont la société mère à son siğge social ă l'Ġtranger ͗ Les dirigeants de la société mère et des filiales ne sont pas ǀisĠs au I de l'article 17 de la loi du 9 dĠcembre 2016. Toutefois, les filiales du groupe ayant leur siège social en France et atteignant à elles seules ou sous forme de sous-groupe les seuils de chiffre d'affaires et de nombre de salariés sont concernées et leurs dirigeants sontassujettis audž obligations du II de l'article 17. La société mère D et la société F ne sont pas
assujetties ă l'obligation de prĠǀention de la corruption. Idem pour la société E si elle n'atteint, à elle seule, les seuils.17 sur 20
Le groupe de sociétés DEF dont
la société mère D à son siège social ă l'Ġtranger :La société mère D et la filiale F ne
sont pas assujettis ă l'obligation de mise en place de procédures destinées à prévenir et à détecter la commission enFrance ou ă l'Ġtranger des faits
de corruption ou de trafic d'influence.La filiale E qui a son siège social
en France et qui dépasse les seuils de chiffre d'affaires et de nombre de salariés est assujettieă l'obligation de prĠǀention de la
corruption.Société E : Société fille
(siège social en France)600 salariés
300m d'Φ de CA
Groupe
DEFSociété D : Société mère
(siğge social ă l'Ġtranger)1000m d'Φ de CAн800 salariĠs
Société F : Société fille
(siğge social ă l'Ġtranger)120 salariés
120m d'Φ de CA
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