[PDF] Faculté des Sciences Département des Mathématiques Optimisation





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Processus stochastiques modélisation

Chapitre 6 : FILE D'ATTENTE UNIQUE. 6.1 Files d'attente markoviennes p60. 6.1.1 Processus de naissance et de mort général p60. 3.1.2 La file M/M/1.



Files dattente

La figure 3 montre une simulation d'une file M/M/1 dans les trois cas possibles. Le raisonnement ci-dessus est tout à fait général et nous le retrouverons.



MEMOIRE DE MASTER

3 Etude du syst`eme M/M/s/(s + N) avec clients impatients 1.3 Graphe de file d'attente M/M/1/K . . ... 1.6 Graphe de la file M/M/s/K . .



Modélisation dune le dattente

6 Autres modèles de les d'attente markovien (file M/M/1) qui repose sur l'absence de mémoire de certaines occurrences. D'innombrables questions se ...



SYSTÈME DE FILE DATTENTE M/M/m/FIFO/N/F À TEMPS DE

27 avr. 2001 SYSTÈME DE FILE D'ATTENTE M/M/m/FIFO/N/F ... nouveau modèle d'analyse des systèmes de files d'attentes fermés ayant ... La partie H s'écrit:.



1 Introduction 2 File M/M/1 : Définition et premières propriétés

L'objet de ce TP est d'étudier les files sans M/M/1 et M/M/s où M représente Une file d'attente M/M/1 est défnie par le processus stochastique suivant.



Faculté des Sciences Département des Mathématiques Optimisation

Optimisation dans les systèmes de files d'attente : cas de gestion des On parle de file d'attente M/M/1 ou M/M/k s'il y a k guichets et capacité infinie ...



14. Introduction aux files dattente

lequel les métriques s'expriment par des équations analytiques. Le mod`ele de base en files d'attente se nomme M/M/1 et se généralise en notation de Kendall 



Cours de Tronc Commun Scientifique Recherche Opérationnelle

Processus de Poisson. File M/M/1. Autres files. Un exemple. Conclusion. Les notations de Kendall (1953). File (syst`eme) d'attente décrite par : A/B/m/N/S.



Files dattente

30 oct. 2018 — File M/M/3[/?/FIFO]. M Processus d'arrivée : Poisson de param`etre ? > 0. M Distribution du temps de service : exponentielle de param`etre µ ...



11 File d’attente M/M/In?ni - Springer

Les ?les d’attente1 font partie des modèles aléatoires les plus répandus et les plus utiles Le cas le plus simple à décrire est sans doute le suivant : des clients font la queue devant un guichet appelé serveur Les durées qui séparent les arrivées des clients successifs sont modélisées par des v a r i i d de loi



14 Introduction aux files d'attente - GERAD

On consid ere une le d’attente M=M=1 de taux = 1 et = 2 Calculer ( a l’ equilibre) : 1 Le nombre moyen de clients dans le syst eme N 2 Le nombre moyen de clients en service N S 3 Le nombre moyen de clients dans la le d’attente N Q MTH2302D: Files d’attente 14/24



Exemples de files d’attente Notations simplifiée de Kendall

Une file d’attente M/M/S est formée de S serveurs identiques et indépendants partageant les mêmes places d’attente De plus les arrivées définissent un processus de Poisson de taux ?; les durées des services indépendants et identiquement distribués selon une loi exponentielle de paramètre ?



Files d’attente

Il s’agit du modèle le plus simple de ?le d’attente On suppose que des clients arrivent dans une ?le à un seul serveur et reçoivent chacun leur tour un service d’une certaine durée Si un client arrivant trouve le serveur libre il passe immédiatement au service Si le serveur est occupé il attend son tour

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l"Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Faculté des Sciences

Département des MathématiquesMémoire de Master

Spécialité : MATHÉMATIQUES

Option :Recherche Opérationnelle

Intitulé du mémoireOptimisation dans les systèmes de files d"attente : cas de gestion des arrivées des avions dans un aérodromeRéalisé par :

M. BAAHMED Ahmed

M. BECHAR Karim

Dirigé par :

M. HAMADOUCHE Djamel

Année Universitaire : 2016/2017

1

Table des Matières

Bibliographie 1

Remerciements 3

Dédicace4

Introduction générale 5

1 Systèmes de files d"attente Markoviens 8

1.1 Processus Markoviens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8

1.1.1 Rappels sur processus stochastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8

1.1.2 Processuss Stationnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9

1.1.3 Processus à accroissements indépendants et stationnaires . . . . . .

10

1.1.4 Processus de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10

1.1.5 Processus de Poisson et loi exponentielle . . . . . . . . . . . . . . .

11

1.1.6 Loi de Poisson et loi uniforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11

1.1.7 Processus de naissance et de mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12

1.1.8 Processus de Markov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

18

1.2 Files d"attente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

22

1.2.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

23

1.3 Caractéristiques d"un système d"attente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

23

1.4 Notation de Kendall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

1.4.1 Étude de la file M/M/1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

1.4.2 Étude du processus (Nt)t2T. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25

1.4.3 Loi du système en régime permanent (stable) . . . . . . . . . . . . .

26

1.4.4 Nombre moyen de clients dans le système à la date t . . . . . . . . .

26

1.4.5 Écart typet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

1.4.6 Nombre moyen de clients dans la file à la date t . . . . . . . . . . . .

28

1.4.7 Formule de Little : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

28

1.4.8 Caractéristiques du système liées au serveur . . . . . . . . . . . . . .

29

1.4.9 Étude de la fileM=M=1=k. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30

1.4.10 Étude de la file M/M/1/k/[F] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

32

1.4.11 Étude de la file M/M/s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

33

1.4.12 Étude de la file M/M/1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34

2

2 Modélisation de files d"attente 36

2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

36

2.2 Modélisation de systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

37

2.3 Etude de cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

37

2.4 Position du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

37

2.5 Détermination des lois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

38

2.5.1 Loi des arrivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

38

2.5.2 Loi de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

38

2.6 Analyse mathématiques de la file M/M/s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

39

2.6.1 Étude du processus (Nt)t0. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39

2.6.2 Carractéristiques ou performances du système liées aux avions . . .

41

2.6.3 Carractéristiques liées aux serveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

44

3 Simulation de files d"attente 47

3.1 Simulation et implémentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

47

3.1.1 Simulation de la loi des arrivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

47

3.1.2 Simulation du risque de saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

49

3.1.3 Simulation du nombre moyen d"avions en orbite . . . . . . . . . . .

50

3.1.4 Simulation du temps d"attente en orbite . . . . . . . . . . . . . . . .

52

3.2 Illustrations numeriques et graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

54

3.2.1 Loi de N(t) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

54

3.2.2 Risque de saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

61

3.2.3 Nombre moyen d"avions en orbite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

62

3.2.4 Temps moyen d"attente en orbite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

63

4 Optimisation dans les systèmes d"attente 64

4.1 Evaluation du risque de saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

65

4.2 Optimisation du risque de saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

69
3

Remerciements

Avant d"entamer cette présentation, nous tenons à exprimer notre sincère gratitude en- vers tous ceux qui nous ont aidés à faire en sorte que ce projet arrive à terme. Tout d"abord, nous tenons à remercier M. HAMADOUCHE Djamel, notre encadreur, pour son aide, sa générosité et le temps qu"il nous a consacrés. Nous sommes reconnaissants également à tous nos enseignants pour leur disponibilité, leur soutien et leur précieuse contribution à notre formation. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l"aboutissement de ce travail. 4

Dédicace

Nous dédions ce modeste travail:

A nos familles,

A nos amis,

Et à nos professeurs.

5

Introduction générale

L"origine des études sur les phénomènes d"attente remonte aux années 1909-1920 avec les travaux du mathématicien Danois A.K. Erlang concernant le réseau téléphonique de Copenhague. La théorie mathématique s"est ensuite développée grâce notamment aux contributions de Palm, Kolmogorov, Khintchine, Pollaczek, et s"est ensuite étendue à de nombreux champs d"application comme la gestion de stocks, les télécommunications en

général, la fiabilité de systèmes complexes,... Les problèmes liés à l"attente dans un centre

de service de masse sont omniprésents dans notre société. Les exemples sont: A ttentea un guichet (caisse dans un supermarché, administr ation,...),

T raficurbain ou aérien,

Résea uxtéléphoniques,

Circula tionde pièces dans un a telier,

Progr ammesdans un système inf ormatique,

Construire un système adapté, que ce soit un système informatique, un réseau de com- munication, un système de production ou un système de la vie quotidienne, passe obli- gatoirement par une étape de modélisation et d"analyse des performances du système. La pression des enjeux économiques est telle actuellement que l"on ne peut aboutir à un système sous-dimensionné et que l"on doit éviter au maximum le surdimensionnement. En plus des modélisations analytiques, les simulations sur calculateurs permettent des évaluations relativement précises, mais demandant parfois des temps de calcul qui peu- vent être importants si l"on veut reproduire correctement les phénomènes aléatoires et atteindre un régime permanent. Une condition nécessaire pour dimensionner un centre de service est qu"il soit capable

d"absorber le débit moyen de clients prévus, condition très facile à vérifier par de simples

calculs de débits moyens. Mais, même avec un système correctement dimensionné, le car-

actère aléatoire des arrivées et des temps de service rend les attentes impossibles à éviter

complètement. 6 L"étude et l"analyse de ces phénomènes d"attente se basent sur la théorie des processus stochastiques, en particulier des processus Markoviens.

La modélisation et la simulation jouent un rôle prépondérant dans l"évaluation prédic-

tive du comportement du système. Il s"agit de modéliser par exemple une file d"attente (clients entrants et traitement de leurs demandes par des serveurs ou caisses). Comme les arrivées des clients et les temps de service dépendent de certains paramètres souvent difficiles à évaluer, on opte souvent pour un modèle stochastique en rendant cer- tains paramètres du système, aléatoires. Evidemment, ces clients arrivent en des temps

aléatoires, les temps de service sont eux aussi aléatoires, il peut y avoir un seul guichet, ou

un nombre déterminé "k" de guichets. Les modèles les plus simples à étudier théorique-

ment sont ceux pour lesquels les clients arrivent suivant un processus de Poisson ho- mogène (Markovien) qui ne dépend pas du temps (les temps d"inter-arrivées sont expo- nentiels). On parle de file d"attente M/M/1 ou M/M/k s"il y a k guichets et capacité infinie (dans le sens assez grand) et caractère Markovien. Lorsque les temps d"inter-arrivées et/ou de service ne sont pas exponentiels exemple de loi Binomiale, il s"agira de système G/M ou M/G ou G/G, avec là aussi éventuellement plusieurs guichets et une file d"attente limitée. En pratique, dès que le système n"est pas de type Markovien (M/M/ .), on se contente de l"approximer et d"utiliser une simulation informatique pour le traiter. Ce mémoire traite d"un problème d"optimisation dans les systèmes d"attente, cas de gestion des arrivées d"avions dans un aérodrome et il est composé de quatre chapitres or- ganisés comme suit : Le premier traite des files d"attentes markoviennes. On y introduira d"importantes définitions (processus stochastiques-processus stationnaires, processus à accroissements indépendants et stationnaires, Poisson, Markoviens,...). Ces généralités seront nécessaires à la compréhension de la notion de files d"attente markoviennes. On présentera ensuite au deuxième chapitre une modélisation par files d"attente du système de gestion des avions dans un aérodrome (aéroport d"Alger), qui est notre objet d"étude et d"analyse dans ce mémoire, et qui vise à mesurer et évaluer les performances du sys-

tème présenté. Dans le troisième, on va s"intéresser à la simulation du système et de

ces différentes mesures de performances où on implémentera des algorithmes en util- isant le logiciel MATLAB. Dans le dernier chapitre, comme application numérique, on résoudra un problème d"optimisation où on déterminera la structure optimale des pistes d"atterrissage pour minimiser le risque de saturation et le temps d"attente des avions en orbite. 7

Chapitre 1

Systèmes de files d"attente Markoviens

Introduction

On parle des phénomenes d"attentes chaque fois que certaines unités appellées "client»

se présentent d"une maniére aléatoire á des situations afin de recevoir un service dont la

durée est géneralement aléatoire. Si un poste de service est libre, le client se dirige im- médiatement vers ce poste oú il est servi. Sinon, il prend sa place dans une fille d"attente dans laquelle les clients se rangent suivant leur ordre d"arrivée. Un système d"attente comprend donc " un espace de service" avec une ou plusieurs stations de service et "un espace d"attente" dans lequel se forme une eventuelle file d"attente. Comme le montre le schéma suivant.Figure 1.1: Système d"attente. Les systèmes d"attente se basent sur les processus Markoviens et sur quelques notions importantes que nous allons rappeler.

1.1 Processus Markoviens

1.1.1 Rappels sur processus stochastiques

Soit (

;F;P) un espace de probabilité,TR+un espace temps (ou de paramètres) et

E2Nun espace des états.

8

Définition 1.1.

Un processus stochastique est une application mesurable X: T!E (!;t)!X(t;!) =Xt(!)

où àt0fixé,!!Xt0(!) est une variable aléatoire, et à!0fixé,t!X(t;!0) est une appli-

cation mesurable.

Remarque 1.1.

Si T est dénombrable (fini ou infini,TN);X= (Xt)t2Test une suite de variables aléa- toires ou un processus à temps discret. SiTR+a la puissance du continu (intervalle ou combinaison d"intervalles),(Xt)t2Test dit processus à temps continu ou processus stochastique. SiEest discret (dénombrable fini ou infini), X est dit processus discret. SiERa la puissance du continu, X est dit processus continu.

1.1.2 Processuss Stationnaires

Définition 1.2. : Stationnarité forte

Un processus stochastique (Xt)t2T, est dit fortement stationnaire (stationnaire au sens strict), si les lois fini-dimensionnelles sont invariantes par translation c"est-à-dire

8h >0;8t1;t2;::::;tn2T;n2N

le vecteur (Xt1;Xt2;::::;Xtn) a la même loi que le vecteur (Xt1+h;Xt2+h;::::;Xtn+h) . En particulierXt, etXt+h, ont la même loi8t;h2T(c"est-à-direXtetXsont la même loi

8t;s2T).

Définition 1.3. : Stationnarité faible

Un processus stochastique (Xt)t2Test dit faiblement stationnaire (stationnaire au sens large) si i)E(Xt) :=mt=m <+1, ii)E(X2t) :=2t=2<+1, iii)Cov(Xt;Xs) :=E((Xtm)(Xsm)) =(t;s) =(ts):

Remarque 1.2.

Stationnarité forte)Stationnarité faible.

9

1.1.3 Processus à accroissements indépendants et stationnaires

Définition 1.4. : Processus à accroissements indépendants(PAI) Un processus (Xt)t2T, est dit PAI si8t0;t1;:::;tn2T;8n2N, les variables aléatoires X tnXtn1;Xtn1Xtn2;:::;Xt2Xt1;Xt1Xt0 sont indépendantes. dépendant de X est indépendant de l"événement dépendant de Y.

A et B sont indépendants ssiP(A\B) =P(A)P(B).

Définition 1.5. : Processus à accroissements stationnaires (PAS)

Un processus stochastique (Xt)t2Test dit PAS si

8t;s2T, la loi de l"accroissementXtXsne dépend que dets;c"est-à-dire

X tXsa la même loi queXts. Définition 1.6. : Processus à accroissements indépendants et stationnaires (PAIS) Un processus stochastique (Xt)t2T, est dit un PAIS si (Xt)t2Test un PAI et (Xt)t2Test un PAS.

1.1.4 Processus de Poisson

Définition 1.7. : Processus de comptage

brement si

(Nt)t2Treprésente le nombre d"événements se produisant dans l"intervalle [0;t] vérifiant:

i)N(t)2N;8t2R+;(T=R+), ii)8t > s2T;N(t)N(s), iii)N(t)N(s), représente le nombre d"événements se produisant dans l"intervalle [s;t],

8s < t2T.

Définition 1.8. : Processus de Poisson

Un processus de comptage (Nt)t2Test dit processus de Poisson de taux >0 si: i)N(0) = 0, ii) (Nt)t2Test un PAIS, iii)P[Ndt=k] =8 >>><>>>:o(dt); k2; dt+o(dt); k= 1;

1(dt+o(dt)); k= 0:

10

Proposition 1.1.

P[Nt=n] = expt(t)nn!;t2R+;n2N:

1.1.5 Processus de Poisson et loi exponentielle

On considère un processus de Poisson (Nt)t2R+de taux. Soit0;1;2;:::les instants d"occurences de ce processus (réalisations d"événements).

On pose

8 >>><>>>:T 0=0; T n=nn1; n1:

Proposition 1.2.

Les variables aléatoiresTn;n0, sont indépendantes et identiquement distribuées (iid) de loi exponentielle. T n exp();8n2N:

Proposition 1.3. (Généralisation)

La durée qui sépare la nième entrée de la (n+k)ème entrée est une variable aléatoire

S k=n+kX i=n+1T i=k X i=1T i qui suit une loi(k;).

1.1.6 Processus de Poisson et loi uniforme

Proposition 1.4.

Soits2T=R+, tel que sur [0;s] on a qu"un seul événement qui s"est réalisé, et soit l"instant de réalisation de cet événement. est une variable aléatoire U[0;s];uniforme sur l"intervalle [0,s]. 11

1.1.7 Processus de naissance et de mort

On considère un processus (Xt)t2R+à temps continu (T=R+), qui consiste à faire évoluer un système entre une infinité dénombrable d"états (E=N). On suppose que le système vérifie les hypothèses suivantes: H1:A partir d"un étatn2E, à l"instantt, le système ne pourra passer à l"instantt+dtque dans l"un des étatsn+1,n1, oun(n1), c"est á dire dans un laps de temps très court (dt), il n"y a qu"une seule réalisation du phénomène.

H2:Le processus est un P.A.I.S.

H3 :Au plus un événement peut survenir à l"instant t. On appelle "naissance" à la date t, le passage du système de l" étatnà l"étatn+1, et on pose

P[Xt+dt=n+1=Xt=n] =dt+o(dt):

On appelle "mort" à la date t, le passage de système de l"étatn, à l"étatn1, et on pose

P[Xt+dt=n1=Xt=n] =dt+o(dt):

nest appelé taux de naissance du système. nest appelé taux de mort du système. (Xt)t0ainsi défini est appelé processus de naissance et de mort (PNM) de tauxnet n>0: Equations régissant le système (Equations de Chapman-Kolmogorov)

On a d"abord

P[Xt+dt=n=Xt=n] = 1P[Xt+dt,n=Xt=n]

= 1(P[Xt+dt=n+1=Xt=n]+P[Xt+dt=n1=Xt=n]) = 1(ndt+o(dt)+ndt+o(dt)) = 1(n+n)dt+o(dt)

D"autre part,

p n(t+dt) =P[[Xt=n;Xt+dt=n][[Xt=n1;Xt+dt=n][[Xt=n+1;Xt+dt=n]] +P[Xt+dt=n+1=Xt=n]P[Xt=n+1] 12 = (1(n+n)dt+o(dt))pn(t)+(n1dt+o(dt))pn1(t)+(n+1dt+o(dt))pn+1(t) )pn(t+dt)pn(t) =(n+n)dtpn(t)+n1pn1(t)dtn+1pn+1(t)dt+o(t) )p0 n(t) = limdt!0p t+dtpn(t)dt =(n+n)pn(t)+n1pn1(t)+n+1pn+1(t)+ limdt!0o(dt)dt

Comme lim

dt!0o(dt)dt = 0, on obtient donc : p0 n(t) =n+1pn+1(t)(n+n)pn(t)+n1pn1(t)etleséquationsditesdeChapman-kolmogorov associées au processus (Xt)t0: (S)8 >>>>>>>>>><>>>>>>>>>>:p 0

0(t) =1p1(t)0p0(t); n= 0;

p 0 n(t) =n+1pn+1(t)(n+n)pn(t)+n1pn1(t); n1; P n0pn(t) = 1;pn(0) =P[X0=n] =(1; n= 0

0; n >1:

Ceci est un système d"équations différentielles et de récurrence (aux différences). Comme il s"agit d"un système d"équations différentielles et de recurrence, sa résolution analytique se fait avec les fonctions orthogonales de Bassel (c"est le cas transitoire ou non stationnaire).

Cas stationnaire (stable)

On suppose que quandt!+1,Pn(t)!Pn( indépendante de t), c"est-à-dire que le régime permanent (stable) ou stationnaire s"établit à partir det > t0,pn(t) =pn. Le système d"équations précédent (S) devient: (S0)8

1p10p0= 0; n= 0;

n+1pn+1(n+n)pn+n1pn1= 0; n1; P n0pn(t) = 1: 13 ,(S0)8

1p1=0p0; n= 0;

n+1pn+1npn=npnn1pn1; n1; P n0pn(t) = 1:

Résolution de(S0) :

n= 0,p1=0 1p0, n= 1,2P21p1=1p10p0, )p2=1 2p1=1 2 0 1p0, n= 2,3p32p2=2p21p1, )p3=2 3 1 2 0 1p0.

On suppose quepn=n1n2::::10

nn1::::21p0:

Qu"en est-il den+1?

n+1pn+1npn=npnn1pn1

Commepn=n1

n n2n3::::10 n1n2::::21p 0 )pn=n1 npn1 )pn+1=n n+1pn=nn1::::10 n+1n::::21p0

Finalement, on obtient:

p n=0BBBBB@n Y i=1 i1 i1

CCCCCAp0=anp0;8n1; avec an=n

Y i=1 i1 i:

La suite (pn)n0est une loi de probabilité donc

P n0pn= 1)p0+P n1pn= 1)p0+P n1anp0= 1) p 01+P n1an= 1)p0=11+ P n1an, qui est défini siPan<+1. 14

Conclusion:

Si P n1an<+1, alorspn=an1+ P n1an; n1 etp0=11+ P n1an, avec a n=n1n2::::10 nn1::::21:quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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