[PDF] Cours darithmétique Exercice 3 Montrer que pour





Previous PDF Next PDF



Feuille 5 : Arithmétique

1. n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24 Exercice 13 Démontrer que le nombre 7n + 1 est divisible par 8 si n est impair ; dans le cas n pair



Arithmétique dans Z

n(n+1)(n+2)(n+3) est divisible par 24 Montrer que si n est un entier naturel somme de deux carrés d'entiers alors le reste de la division euclidienne.



Exercices sur les nombres premiers EXERCICE 1 : Démontrer que

Démontrer que pour tout entier n (n ? 1) 30n + 7 n'est jamais la somme de 3. En déduire que p2 ? 1 est divisible par 24. ???. 1. 3 est premier et ...



Exo7 - Exercices de mathématiques

2 n'est pas rationnel. [000256]. Exercice 252. Montrer que ?n ? N : n(n+1)(n+2)(n+3) est divisible par 24 n(n+1)(n+2)(n+3)(n+4) est divisible par 120.



NOMBRES ENTIERS

4) 7 est un diviseur de 24. Correction. 1) VRAI : 36 est un multiple de 12 car 36 = × 12 avec =3. 2) FAUX : 28 n'est pas un multiple de 8 car il 



Arithmétique dans Z 1 Divisibilité division euclidienne

Exercice 4 Démontrer que le nombre 7n + 1 est divisible par 8 si n est impair ; dans le cas n n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24 n(n + 1)(n + ...



Extrait de cours maths 3e Multiples et diviseurs

Exercice 5. 1. L'entier n est un multiple de 12. Écrire n sous forme littérale. 2. En utilisant cette écriture montrer que n est un multiple de 4. 3.



Exercices de mathématiques - Exo7

n(n+1)(n+2)(n+3)+1 = n4 +6n3 +11n2 +6n+1 = (n2 +3n+1)2 avec n2 +3n+1 entier naturel. Correction de l'exercice 2 ?. 1. Soit n un entier relatif. Si n est 



Cours darithmétique

Exercice 3 Montrer que pour tout entier n le nombre n3 ? n est un multiple de 6. Exercice 36* Déterminer toutes les suites (an)(n ? 1) d'entiers ...



Devoir n°2 - 2016 corrigé

conclusion Pour tout entier naturel n 44n+2 - 3n+3 est divisible par 11. Exercice 4 : une équation en congruence modulo 6 donc disjonction des cas.



Feuille d’exercices n02 - CNRS

1 Montrer que 10n+1 9n 10 est divisible par 9 2 On appelle u n le nombre dont l’ ecriture d ecimale est 1:::1 (avec n fois le chi re 1) Exprimez u n en fonction de n 3 Calculez u 1 + u 2 + :::+ u n en fonction de n 4 D eduisez-en que 10n+1 9n 10 est divisible par 81 Exercice 6 (Application des congruences : la preuve par 9)



DIVISIBILITE DANS : CARACTERE DE DIVISIBILITE PAR 3 ET PAR 9

Exercice 8 Montrer que 8n 2N : n(n+ 1)(n+ 2)(n+ 3) est divisible par 24; n(n+ 1)(n+ 2)(n+ 3)(n+ 4) est divisible par 120: Exercice 9 Montrer que si n est un entier naturel somme de deux carr es d’entiers alors le reste de la division euclidienne de n par 4 n’est jamais egal a 3 Exercice 10 D emontrer que le nombre 7n + 1 est divisible



Exercices corrigés d'arithmétique dans N Partie II - AlloSchool

3 – Montrer que 291 n’est pas premier et que 127 est premier Montrer que 291 n’est pas un nombre premier ? On teste la divisibilité de 291 par 2; 3; 5; 7; 11; 13; 17 ? Or 291 impair donc n’est pas divisible par 2 ? On calcule 291 17;0587 ? On a 2 + 9 + 1 = 12 donc 291 est divisible par 3 D’où 291 n’est pas un nombre



Feuille d'exercices o17 : Polynômes - CNRS

1 Montrer que ? est stable par produit (on pourra utiliser des polynômes complexes bien choisis) 3 Inversement soit P?R[X] tel que ?x?RP(x) ? 0 : (a)Montrer que toutes les racines réelles de Psont d'ordre de multiplicité pair



TD : Exercices de logique - univ-angersfr

nn k n k; 3 6 ( 1)(2 1) ² 0 + + ? = = nn n k n k; 4 3 2 0 2 ( 1) + ? = = nn k n k 4 Démontrer à l'aide d'un raisonnement par récurrence la propriété suivante : P(n) : 10n - (-1)n est divisible par 11 Exercice 18 a Partager un carré en 4 carrés puis en 6 7 8 9 et 10 carrés b Peut-on partager un carré en 3 ou 5 carrés?

Quels sont les nombres qui sont à la fois divisible par 3 et par 9 ?

NB : Ii y a des nombres qui sont à la fois divisible par 3 et par 9. Exemple3 : 11745 est à la fois divisible par 3 et par 9 car 1+1+7+4+5= 18, qui est à la fois multiple de 3 et de 9 Un nombre est divisible par 3 ou par 9 si la somme des chiffres de ce nombre est un multiple de 3 ou de 9.

Quels sont les critères de divisibilité d’un nombre entier par un autre non nul ?

On revient sur la division euclidienne d’un nombre entier par un autre non nul et on précise le vocabulaire qui y est attaché : dividende, diviseur, quotient et reste. On aborde les notions de multiple et de diviseur et on énonce les critères de divisibilité par 2, 4, 5, 3 et 9. Un problème d’œufs…

Comment calculer les expressions non divisibles ?

4 x 2 (16 – 4) = 8 x 12 = 96 = 3 x 32 7 x 5 (49 – 25) = 35 x 24 = 3 x 8 x 35 Expressions non divisibles Ces expressions sont premières pour le seul cas où p = 3.

Comment calculer la divisibilité par 3 ?

Les cas marqués en jaune, en quinconce, prouve la divisibilité par 3 dans tous les cas. Exemples:  7 + 5 = 12 = 3 x 4; 8 – 5 = 3; 10 + 5 = 15 = 3 x 5; etc. Quotient d'une division par 3 L'entierde la divisionpar 3 d'un nombre n est le nombre obtenu en divisant le nombre n moins son modulo3 par 3. Plancher (n/3) = (n – n mod 3) / 3

Cours d"arithm´etique

Premi`ere partie

PierreBornsztein

XavierCaruso

PierreNolin

MehdiTibouchi

D´ecembre 2004

Ce document est la premi`ere partie d"un cours d"arithm´etique ´ecrit pour les ´el`eves pr´e-

parant les olympiades internationales de math´ematiques. Le plan complet de ce cours est :

1. Premiers concepts

2. Division euclidienne et cons´equences

3. Congruences

4.´Equations diophantiennes

5. Structure deZ/nZ

6. Sommes de carr´es

7. Polynˆomes `a coefficients entiers

8. Fractions continues

Cette premi`ere partie traite les quatre premiers chapitres. Les quatre derniers chapitres forment quant `a eux la deuxi`eme partie de ce cours. Contrairement `a la seconde partie, cette premi`ere partie se veut le plus ´el´ementaire

possible. Les notions abstraites, souvent plus difficiles `a assimiler, mais qui clarifient les id´ees

lorsqu"elles sont comprises, ne sont ´evoqu´ees que dans la seconde partie. Nous conseillons au lecteur de bien maˆıtriser ce premier tome avant de passer `a la lecture du second.

Les notions et les th´eor`emes introduits ici sont g´en´eralement tout `a fait suffisants pour

traiter les exercices propos´ees aux olympiades internationales de math´ematiques.

Vous trouverez `a la fin de chaque chapitre une s´erie d"exercices de difficult´e variable mais

indiqu´ee par des ´etoiles

1. Toutes les solutions sont rassembl´ees `a la fin du document.

Nous vous souhaitons bon apprentissage et bonne lecture. 1 Plus nous avons jug´e l"exercice difficile, plus le nombre d"´etoiles est important. 1

Liste des abbr´evations :

AMM American Mathematical Monthly

APMO The Asian Pacific Mathematics Olympiad

CG Concours g´en´eral

OIM Olympiades Internationales de Math´ematiques

SL Short List

TDV Tournoi Des Villes

Liste des notations :

?ensemble vide

Nensemble des entiers naturels (positifs ou nuls)

N ?ensemble des entiers naturels strictement positifs

Zensemble des entiers relatifs

Qensemble des nombres rationnels

Rensemble des nombres r´eelsPsymbˆole de sommation2Qsymbˆole de produit3 a|b adiviseb [x]partie enti`ere dex {x}partie d´ecimale dex pgcdplus grand commun diviseur a?bpgcd(a,b) ppcmplus petit commun multiple a?bppcm(a,b) a≡b(modN)aest congru `abmoduloN pun nombre premier v p(n)valuationp-adique den d(n)nombre de diviseurs positifs den

σ(n)somme des diviseurs positifs den

?fonction indicatrice d"Euler s b(n)somme des chiffres denen baseb π(n)nombre de nombres premiers inf´erieurs ou ´egaux `an a n...a0b´ecriture en baseb n!factorielle den:n! = 1×2× ··· ×n C k ncoefficient binomial : Ck n=n! k!(n-k)! u n≂vnles suites(un)et(vn)sont ´equivalentes 2 Une somme index´ee par l"ensemble vide est ´egale `a0.

3Un produit index´e par l"ensemble vide est ´egale `a1.

2

Table des mati`eres

1 Premiers concepts 4

1.1 Divisibilit´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.2 Nombres premiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

1.3 Valuationp-adique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.4 Quelques fonctions arithm´etiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

1.5 Nombres rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

2 Division euclidienne et cons´equences 24

2.1 Division euclidienne et d´ecomposition en baseb. . . . . . . . . . . . . . . . 24

2.2 Algorithme d"Euclide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2.3 Algorithme d"Euclide ´etendu et th´eor`eme de B´ezout . . . . . . . . . . . . . . 28

2.4 Lemme de Gauss et cons´equences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

2.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3 Congruences 37

3.1 D´efinition, premi`eres propri´et´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

3.2 Crit`eres de divisibilit´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

3.3 Ordre d"un ´el´ement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

3.4 Th´eor`eme chinois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

3.5 Congruences modulop. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

3.6 Congruences modulopn. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

3.7 Coefficients binomiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

3.8 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

4

´Equations diophantiennes 56

4.1 Quelques r´eflexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

4.2 Utilisation des congruences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

4.3 Descente infinie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

4.4´Equations de degr´e2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

4.5´Equations de degr´e3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

4.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

5 Corrig´e des exercices 75

5.1 Exercices de"Premiers concepts». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

5.2 Exercices de"Division euclidienne et cons´equences». . . . . . . . . . . . . 103

5.3 Exercices de"Congruences». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

5.4 Exercices de"´Equations diophantiennes». . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143

3

1 Premiers concepts

Cette section, comme son nom l"indique, pr´esente le concept de base de l"arithm´etique,

`a savoir la divisibilit´e. On introduit ensuite les nombres premiers ce qui permet d"´enoncer le

th´eor`eme fondamental de l"arithm´etique (c"est-`a-dire la d´ecomposition en facteurs premiers)

dans lequel les nombres premiers jouent le rˆole de briques ´el´ementaires pour la fabrication

des nombres.

1.1 Divisibilit´e

D´efinition 1.1.1Siaetbsont deux entiers, on dit queadiviseb, ou quebestdivisible para, s"il existe un entierqtel queb=aq. On dit encore queaest undiviseurdeb, ou que best unmultipledea. On le notea|b.

Propri´et´es

+Siaetbsont deux entiers avecb?= 0,bdiviseasi et seulement si la fractiona b est un entier. +Tous les entiers divisent0, et sont divisibles par1. +Un entiernest toujours divisible par1,-1,net-n. +Sia|b, etb|c, alorsa|c. +Sia|b1,b2,...,bn, alorsa|b1c1+b2c2+...+bncn, quels que soient les entiersc1,c2,...,cn. +Siadivisebetb?= 0, alors|a|6|b|. +Siadivisebetbdivisea, alorsa=±b. +Siaetbsont deux entiers tels quean|bnpour un entiern>1, alorsa|b.

Toutes les propri´et´es list´ees pr´ec´edemment sont imm´ediates, `a l"exception de la derni`ere dont

la d´emonstration n"est pas triviale sans bagage arithm´etique. Une preuve possible consiste

`a utiliser la caract´erisation de la divisibilit´e par les valuationsp-adiques (voir paragraphe

1.3). Voyons imm´ediatement deux exercices qui montrent comment on peut manipuler la no- tion de divisibilit´e :

Exercice

: Soientxetydes entiers. Montrer que2x+ 3yest divisible par7si et seulement si5x+ 4yl"est.

Solution

: Supposons que7divise2x+3y, alors il divise6(2x+ 3y)-7(x+ 2y) = 5x+4y. R´eciproquement si7divise5x+ 4y, il divise6(5x+ 4y)-7(4x+ 3y) = 2x+ 3y.⎷

Exercice

: Pour quels entiersnstrictement positifs, le nombren2+ 1divise-t-iln+ 1?

Solution

: Sin2+1divisen+1, comme tout est positif, on doit avoirn2+16n+1, ce qui n"est v´erifi´e que pourn= 1. On v´erifie ensuite quen= 1est bien solution.⎷ 4

Parties enti`eres

D´efinition 1.1.2Sixest un r´eel, on appellepartie enti`eredex, et on note[x], le plus grand entier inf´erieur ou ´egal `ax. Ainsi, on a[x]6x <[x] + 1. Remarque.On d´efinit aussi lapartie d´ecimaledex, comme la diff´erencex-[x]. La partie

d´ecimale dexest souvent not´ee{x}. Cette notion est moins utilis´ee que la notion de partie

enti`ere et les conventions de notations sont moins usuelles `a ce propos : lors d"un exercice,

ou d"un expos´e, il est toujours de bon goˆut de commencer par pr´eciser les notations qui vont

ˆetre employ´ees par la suite.

Notons qu"il fautˆetre prudent avec les nombres n´egatifs : autant pour les nombres positifs, la partie enti`ere correspond au nombre auquel on retire ses chiffres apr`es la virgule, autant

ce n"est pas le cas pour les nombres n´egatifs. En effet, si on suit la d´efinition, on voit par

exemple que[-3,5] =-4.

Les parties enti`eres et parties d´ecimales ob´eissent `a quelques propri´et´es ´el´ementaires que

nous listons ci-dessous :

Propri´et´es ´el´ementaires

+On a toujoursx= [x] +{x}. +Pour tout r´eelx, on ax-1<[x]6x +Sixest entier,[x] =xet{x}= 0. Et r´eciproquement si l"une des deux ´egalit´es est v´erifi´ee, alorsxest entier. +[-x] =-[x]-1sauf sixest entier, auquel cas[-x] =-[x]. +Sixetysont deux r´eels,[x] + [y]6[x+y]6[x] + [y] + 1. +Sim >0est un entier, alors il y a exactement[x m ]multiples demcompris entre1et x.

La d´emonstration des propri´et´es consiste en de simples manipulations de la d´efinition et

principalement de l"in´egalit´e[x]6x <[x] + 1. Elle est laiss´ee au lecteur. On remarquera que tr`es souvent les questions faisant intervenir des parties enti`eres se r´esument `a de la manipulation d"in´egalit´es comme le montre par exemple l"exercice suivant :

Exercice

: On suppose que4n+ 2n"est pas le carr´e d"un nombre entier. Montrer que pour n>0, on a :h⎷ n+⎷ n+ 1i =h⎷

4n+ 2i

Solution

: Remarquons tout d"abord que l"on a toujours l"in´egalit´e : n+⎷ n+ 1<⎷ 4n+ 2 En effet, en ´elevant au carr´e, on a `a comparer2n+ 1 + 2⎷ n

2+net4n+ 2, soit2⎷

n 2+n

et2n+ 1et l"in´egalit´e devient ´evidente apr`es une nouvelle ´el´evation au carr´e.

Il reste `a prouver qu"il n"existe aucun entierktel que : n+⎷ n+ 1< k6⎷ 4n+ 2 5 soit, encore en ´elevant au carr´e qu"il n"existe aucun entierktel que :

2n+ 1 + 2⎷

n

2+n < k264n+ 2

Mais il est clair que4n+ 1<2n+ 1 + 2⎷

n

2+net un tel entierkv´erifiraita fortiori

4n+ 1< k264n+ 2. Commekest entier, il vient forc´ementk2= 4n+ 2, mais cela n"est

pas possible puisque l"on a suppos´e que4n+ 2n"´etait pas le carr´e d"un entier.⎷ Remarque.En fait,4n+ 2n"est jamais le carr´e d"un entier. En effet, le nombre4n+ 2est

pair, et s"il ´etait le carr´e d"un entier, il serait le carr´e d"un entier pair. Mais alors4n+ 2

devrait ˆetre un multiple de4, ce qui n"est, `a l"´evidence, pas le cas. L"´egalit´e pr´ec´edente de

parties enti`eres est donc valable pour tout entiern>1, sans hypoth`ese suppl´ementaire. Une propri´et´e amusante des parties enti`eres qui montre ´egalement que parfois (souvent)

les manipulations d"in´egalit´es ne sont pas faciles est le th´eor`eme de Beatty que voici :

Th´eor`eme 1.1.3 (Beatty)Soientαetβdeux r´eels strictements positifs. On noteSα

(resp.Sβ) l"ensemble des entiers strictement positifs qui s"´ecrivent sous la forme[nα](resp.

[nβ]) pour un certain entiern. Les ensemblesSαetSβforment une partition deN?si, et seulement siαetβsont irrationnels et v´erifient 1 +1 = 1. D´emonstration.Commen¸cons par supposer queαetβsont des irrationnels v´erifiant1 1 = 1. Soitkun entier strictement positif. Il est dans l"ensembleSαsi et seulement s"il existe un entierntel que : nα-1< k < nα

l"in´egalit´e de droite ´etant stricte carαest suppos´e irrationnel. L"´equation se transforme et

donne :k ff

¡ n ¡k

ff +1 ff ,k ff +1

£contient un entier. De mˆeme

k?Sβsi et seulement si l"intervallei k fi ,k fi +1 h contient un entier. ff ,k ff + 1£est de longueur1et ses bornes sont irrationnelles, donc il contient un et un seul entiern. Sin ¡ k+ 1-n fi +1

et donck?Sβ. Sik´etait `a la fois ´el´ement deSαet deSβ, il y aurait un entier dans

ff ,k ff +1

£et un dans l"intervallei

k fi ,k fi +1 h et donc par le mˆeme raisonnement ff ,k ff + 1£, ce qui n"est pas possible. 6 R´eciproquement, supposons queSαetSβforment une partition deN?. Consid´erons un entierkstrictement positif. Il y a£k ff y ah k fi i entiers dans{1,...,k}qui sont dansSβ. Du fait de la partition, il vient : ·k ff +·k fi =k pour toutk. En faisant tendrekvers l"infini, il vient : 1 +1 = 1 ce qui d´emontre la deuxi`eme condition. Supposons maintenant par l"absurde queαsoit rationnel. Alors il en est de mˆeme deβ d"apr`es la relation pr´ec´edente.´Ecrivonsα=a b etβ=c d . L"entieracest ´el´ement deSα(en prenantn=bc) et ´egalement ´el´ement deSβ(en prenantn=ad), ce qui est contradictoire.

PgcdetPpcm

Ce paragraphe introduit les d´efinitions depgcdetppcmqui sont deux notions fonda-

mentales de l"arithm´etique et en donne leurs principales propri´et´es. Les d´emonstrations qui

ne sont pas ´evidentes sont report´ees au chapitre 2 et seront vues comme cons´equence de la

division euclidienne. D´efinition 1.1.4Soientaetbdeux entiers non tous deux nuls. L"ensemble des diviseurs communs deaet debest fini et non vide, il poss`ede donc un plus grand ´el´ement appel´eplus grand commun diviseur(pgcd) deaetbet not´epgcd(a,b). Lorsquepgcd(a,b) = 1, on dit queaetbsontpremiers entre eux. De mˆemeaetbposs`edent un plus petit multiple commun positif, on l"appelle leplus petit commun multiple(ppcm) deaet debet on le noteppcm(a,b).

Propri´et´es

+Sid=pgcd(a,b), alorsndiviseaetbsi et seulement sindivised. +Sim=ppcm(a,b), alorsnest un multipleaet debsi et seulement sinest un multiple dem. +Sia,betnsont des entiers non nuls etn >0, alorspgcd(na,nb) =npgcd(a,b). Si de plusndiviseaetb, alorspgcd¡a n ,b n

¢=1

n pgcd(a,b). +Sid=pgcd(a,b), on peut ´ecrirea=da?etb=db?poura?etb?des nombres premiers entre eux. +Siaetbsont des entiers, l"´egalit´epgcd(a,b) =pgcd(a,a+b)est toujours v´erifi´ee lorsqu"elle a un sens. En particulier, lepgcdde deux nombres cons´ecutifs est1, etquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
[PDF] الموقع الرسمي للتكوين المهن

[PDF] التكوين المهني بالمغرب

[PDF] ofppt sidi maarouf

[PDF] التسجيل في التكوين المهني

[PDF] ista meknes

[PDF] takwine

[PDF] rapport pisa 2016 france

[PDF] pisa classement

[PDF] pisa 2015 france

[PDF] résultats pisa 2016

[PDF] pisa 2016 results

[PDF] classement pisa 2017

[PDF] sujet concours police municipale 2016

[PDF] annales concours police municipale gratuit

[PDF] concours de gardien de police municipale 2016