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Juillet 2009
Juillet 2009
2Introduction
L"intervention du médecin en garde à vue a été consacrée par la loi n° 93-2 du 4 janvier 1993
portant réforme de la procédure pénale. Ce sujet a fait l"objet d"une conférence nationale de consensus les 2 et 3 décembre 2004. Lejury de cette conférence, pluridisciplinaire, a rédigé des recommandations publiées en janvier
2005, diffusées sous forme imprimée et accessibles sur le site Internet de la Haute autorité de
santé. Les actes ont été publiés aux éditions Dalloz en octobre 2006.Dans la continuité de ces travaux, afin de répondre aux interrogations des praticiens du
terrain, qu"ils s"agissent des juristes ou des médecins, un groupe de travail interministériel et
pluridisciplinaire réuni sous l"égide du ministère de la Justice a abouti à la rédaction du
présent guide de bonnes pratiques, destiné à être diffusé à l"ensemble des professionnels
concernés.Juillet 2009
3 PlanIntroduction .................................................................................................. p. 2
I- Le cadre juridique de l"intervention du médecin en garde à vue ...............................p. 4
1-1- L"intervention du médecin en garde à vue : l"exercice d"un droit ................................p. 4
1-2- Les différents régimes juridiques de garde à vue et leurs conséquences
relatives à l"intervention du médecin requis ........................................................... p. 61-3- L"établissement des réquisitions judiciaires
.......................................................... p. 8a- Modèle de réquisitions .......................................................................... p. 8
b-La remise de la réquisition .................................................................... p. 9
1-4- La sanction du non-respect du droit à être examiné par un médecin en garde à vue ....... p. 9
a- L"omission de requérir le praticien ou la réquisition tardive de celui-ci ............. p. 9
b-Le refus pour le praticien de déférer à la réquisition judiciaire ........................ p. 10
c- L"intervention tardive du praticien régulièrement requis .............................. p. 10II- Les missions du médecin intervenant en garde à vue ........................................... p. 11
2-1- La mission médico-judiciaire du médecin intervenant en garde à vue ......................... p. 11
a- La mission principale : la compatibilité de l"état de santé de la personne avec le maintien d"une mesure de garde à vue dans les locaux où elle se déroule ...................................................................................... p. 11 b- La mission complémentaire : la constatation de lésions traumatiques visibles récentes ............................................................................................. p. 11c- La rédaction du certificat médical versé à la procédure ................................ p. 12
2-2- La mission médicale du médecin intervenant en garde à vue .................................... p. 12
a- L"information préalable, par le praticien, de la personne gardée à vue .............. p. 12
b- Soins et prescriptions d"urgence ou relatifs au maintien des soins en cours ......... p. 13 c- Le dispositif de surveillance recommandé pour la personne gardée à vue .......... p. 14d- La rédaction de la fiche médicale confidentielle .......................................... p. 14
2-3- La délivrance des médicaments ......................................................................... p. 15
a- Les traitements prescrits dans le cadre du maintien des soins en cours ............. p. 15 b- Les traitements prescrits en dehors du cadre du maintien des soins en cours ..... .p. 16c- Le cas du transfert de la personne gardée à vue à l"hôpital ............................ p. 17
III- L"organisation matérielle de l"intervention du médecin en garde à vue .................... p. 18
3-1- Le moment de l"intervention ............................................................................ p. 18
3-2- Le lieu de l"intervention du médecin dépend de l"organisation mise en place
localement en matière de médecine légale ............................................................... p. 18a- L"intervention in situ ............................................................................ p. 18
b-Sécurité et confidentialité des locaux ......................................................... p. 19
c-Conditions d"hygiène ............................................................................ p. 19
d-Equipement ......................................................................................... p. 20
e- Que faire si les conditions d"examen ne sont pas conformes aux principes précités ? ............................................................................................. p. 203-3- Les obstacles éventuels liés à la langue ou au langage ................................................ p. 20
IV- Le choix du praticien intervenant en garde à vue et la rémunération de l"examen .........p. 21
4-1- Le choix du praticien intervenant en garde à vue .................................................... p. 21
a- Une organisation de l"intervention du médecin en garde à vue, indépendante du dispositif de la permanence des soins .................................. p. 21 b-Des modalités d"organisation adaptées aux particularités locales ..................... p. 21
c-Les qualités professionnelles exigées .......................................................... p. 22
4-2- Le financement de l"examen .............................................................................. p. 23
a- Un financement sur frais de justice ... ....................................................... p. 23
b- L"étendue de la rémunération ................................................................. p. 23
c- La procédure de paiement ...................................................................... p. 23
V- La prise en charge des médicaments prescrits pendant la garde à vue ....................... p. 24
5-1- Le principe : une prise en charge sur le budget de l"assurance maladie ........................ p. 24
5-2- Les difficultés de mise en oeuvre du principe : le recours à l"aide médicale d"Etat
............ p. 245-3- Le cas du transfert de la personne gardée à vue à l"hôpital
........................................ p. 25ANNEXES ..................................................................................................... p. 26
Juillet 2009
4 I- Le cadre juridique de l"intervention du médecin en garde à vue Dans le cadre de l"exercice de leurs missions de police judiciaire, les fonctionnaires de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale ayant la qualité d"officier de police judiciaire, ont la faculté, en application des articles 63 s., 77 s. et 154 du code deprocédure pénale, de placer en garde à vue toute personne à l"encontre de laquelle il existe
une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu"elle a commis ou tenté de commettre une infraction.L"article 28-1 du code de procédure pénale prévoit que les agents des douanes de catégorie A
et B spécialement désignés par arrêté et habilités à effectuer des enquêtes judiciaires disposent
à cette fin, de certaines prérogatives appartenant aux officiers de police judiciaires (OPJ), dont
le pouvoir de placer en garde à vue.Le bienfondé comme le déroulement de ces périodes de privation de liberté, dont la durée est
strictement encadrée dans le code de procédure pénale, sont contrôlés par le procureur de la
République ou le magistrat instructeur.
Par ailleurs, durant cette mesure, la personne gardée à vue se voit reconnaître des droits
fondamentaux, tels que la possibilité de bénéficier d"un examen médical.1-1- L"intervention du médecin en garde à vue : l"exercice d"un droit
La demande d"examen médical en garde à vue constitue un droit qui peut être demandé parles personnes gardées à vue, par leurs proches, et qui peut également être ordonné d"office par
l"officier de police judiciaire et le magistrat. L"exercice de ce droit par la personne gardée à vueL"article 63-3, alinéa 1er, du code de procédure pénale dispose que " toute personne placée
en garde à vue peut, à sa demande, être examinée par un médecin désigné par le procureur
de la République ou l"officier de police judiciaire ». Cette disposition, prévue en flagrance,
est également applicable lors des enquêtes préliminaires et menées sur commission rogatoire.
La notification de ce droit doit intervenir dès le placement en garde à vue et faire l"objet d"une
mention au procès-verbal avec émargement de l"intéressé. Tout retard significatif doit pouvoir
être justifié par une circonstance insurmontable, telle qu"un état d"ivresse prononcé, sous
peine de faire encourir la nullité de la mesure de garde à vue et des actes qui dont elle est le
support nécessaire. Conformément à la circulaire du ministre de la Justice du 1 er mars 1993, l"intéressé peut faire valoir son droit tout au long du délai initial de vingt-quatre heures de la garde à vue, et renouveler sa demande en cas de prolongation de la mesure.Juillet 2009
5 L"exercice de ce droit, par un tiers, pour le compte de la personne gardée à vue Lorsque la personne retenue n"a pas demandé d"examen médical, il peut être mis à profitl"avis à famille éventuellement sollicité, en application de l"article 63-2 du CPP, pour
interroger cette dernière sur l"état de santé de la personne gardée à vue et l"informer de son
droit à demander elle-même l"examen médical. Cette information ne revêt toutefois, en
application des textes, aucun caractère obligatoire.Si les enquêteurs sont informés de ce que la personne gardée à vue suit un traitement
médicamenteux, ils pourront utilement saisir l"occasion de ce contact avec la famille pour l"inviter à apporter les médicaments et l"ordonnance du médecin. Si la famille demande que la personne gardée à vue fasse l"objet d"un examen médical, mais que celle-ci s"y oppose, ce refus constitue un obstacle insurmontable qui doit empêcher la réalisation de l"examen et être acté dans la procédure. La désignation d"office d"un médecin par un magistrat ou un officier de police judiciaireL"article 63-3, alinéa 2, du code de procédure pénale prévoit également que l"examen
médical peut être réalisé à tout moment sur instruction du procureur de la République ou sur
décision de l"officier de police judiciaire. Cette disposition trouve son pendant dans l"article154 du code de procédure pénale, applicable aux gardes à vue prises sur commission rogatoire
du juge d"instruction. Les critères justifiant la désignation d"office d"un médecin, par le magistrat en charge de l"enquête ou par l"officier de police judiciaire qui la dirige, peuvent notamment résulter : - d"une part des conditions de l"interpellation qui nécessitent que l"état de santé de lapersonne gardée à vue soit évalué et surveillé, dans son intérêt propre comme dans
l"éventualité où les agents ou militaires interpellateurs seraient ultérieurement mis en cause ; - d"autre part de l"état de santé apparent ou connu de la personne placée en gardeà vue
, notamment lorsqu"elle présente des blessures apparentes ou fait état d"une souffrance physique ou d"un état de santé déficient, ou encore lorsqu"elle présente des troubles mentaux caractérisés.De manière générale, si la personne gardée à vue ne bénéficie pas, de droit, d"autres examens
médicaux durant une période de garde à vue, l"officier de police judiciaire, le procureur de la
République ou le juge d"instruction peuvent requérir autant de fois que nécessaire un
médecin, s"ils estiment que les circonstances de fait le justifient.Juillet 2009
6 L"examen médical obligatoire pour les mineurs de moins de 16 ans.L"article 4 III de l"ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 modifiée relative à l"enfance
délinquante, impose un examen médical obligatoire pour les mineurs de moins de 16 ans placés en garde à vue.1-2- Les différents régimes juridiques de garde à vue et leurs
conséquences relatives à l"intervention du médecin requisLe code de procédure pénale prévoit plusieurs régimes juridiques de garde à vue, selon l"âge
de la personne gardée à vue (majeure ou mineure) et selon la nature des infractions reprochées
(infractions de droit commun d"une part, de terrorisme d"autre part, et de trafic de stupéfiants ou en matière de délinquance et criminalité organisées enfin). En droit commun, la mesure de garde à vue est limitée à une durée maximale de 24 heures, renouvelable pour une nouvelle période de 24 heures au plus sur autorisation expresse du procureur de la République compétent ou du juge d"instruction saisi. Ce principe connaît plusieurs dérogations au nombre desquelles figurent notamment : - la retenue des mineurs, applicable aux mineurs de 10 à 13 ans et dont la durée initiale ne peut dépasser 12 heures, pouvant être prolongée de 12 heures au maximum ; - les gardes à vue en matière de délinquance et criminalité organisées et de trafic de stupéfiants , dont la durée peut être portée à 96 heures au maximum ; - les gardes à vue en matière de terrorisme, dont la durée peut être portée à 144 heures au maximum. En fonction d"un certain nombre de critères comme la durée de la mesure, lorsqu"elle estexorbitante du droit commun, ou l"âge de la personne gardée à vue, les règles relatives à
l"intervention du médecin peuvent partiellement varier. Ainsi, le droit d"être examiné peut dans certaines hypothèses, devenir une obligation, sous réserve toutefois du consentement de la personne gardée à vue.Ces règles peuvent se résumer par les dispositions ci-dessous. Elles sont par ailleurs détaillées
dans les tableaux versés en annexe du présent guide. Garde à vue de droit commun pour les majeurs La garde à vue de droit commun, d"une durée de 24 heures renouvelable une fois, ouvre droit à un examen médical facultatif par tranche de 24 heures. Cet examen peut toutefois êtreordonné d"office par le magistrat compétent (selon les cas, le procureur de la République ou le
magistrat instructeur) ou l"officier de police judiciaire, à n"importe quel moment et aussi
souvent qu"il leur paraît justifié.Juillet 2009
7 Garde à vue en matière de délinquance et criminalité organisées et de trafic de stupéfiants Un examen médical facultatif est prévu pour les deux premières périodes de 24 heures. Encomplément, un examen médical obligatoire doit être pratiqué à l"issue des 48 premières
heures de la mesure. Garde à vue en matière de terrorisme Un examen médical facultatif est prévu pour les deux premières périodes de 24 heures. Encomplément, un examen médical obligatoire doit être pratiqué à l"issue des 48 premières
heures de la mesure. Au delà de 96 heures, un examen médical obligatoire doit être pratiqué
au début de la quatrième prolongation (dès la 97 e heure) et de la cinquième et dernière prolongation (dès la 121quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] Le Prêt Social de Location Accession
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