[PDF] Suites numériques Le vocabulaire des suites est `





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SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES

Si le premier terme est égal à 3 les premiers termes successifs sont : u0 = 3



Cours I : SUITES NUMERIQUES I Quelques rappels

Cours I : SUITES NUMERIQUES. I Quelques rappels. 1/ Définition. Définition : Une suite un est une application de l'ensemble ? ou une partie de ? dans ? 



GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES

un est appelé le terme de rang n de cette suite (ou d'indice n). 2) Générer une suite numérique par une formule explicite. Vidéo https://youtu.be/HacflVQ7DIE.



Suites numériques 1 Calcul des termes dune suite numérique

Suites numériques. TP5. 1 Calcul des termes d'une suite numérique. S'il n'est pas difficile de travailler avec les suites sous Maple il conviendra avant 



SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES

Si le premier terme est égal à 3 les premiers termes successifs sont : u0 = 3



SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES

a) Considérons une suite numérique (un) où la différence entre un terme et son précédent reste constante et égale à 5. Si le premier terme est égal à 3 



Suites numériques

Le vocabulaire des suites est `a tr`es proche de celui des fonctions. Définition 1 : Une suite numérique u est une application de N dans R u :N ? R.



SUITES ARITHMÉTIQUES ET SUITES GÉOMÉTRIQUES

Si le premier terme est égal à 3 les premiers termes successifs sont : u0 = 3



COMPETENCES VISEES : - connaître la suite numérique connaître

COMPETENCES VISEES : - connaître la suite numérique connaître la valeur des nombres



Convergence des suites numériques

Lorsque b = 0 on dit qu'on a une suite géométrique. Proposition 4. Suites arithmétiques. Soit r un réel et soit (un) une suite arithmétique de raison 

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Chap 8 :Suites num´eriques

I. Vocabulaire et d´efinitions

Le vocabulaire des suites est `a tr`es proche de celui des fonctions. En effet, au niveau de la th´eorie,

les suites et les fonctions sont les deux facettes d"un mˆemeobjet math´ematique.

1) D´efinitions

D´efinition 1 :Unesuite num´eriqueuest une application deNdansRu:N→R n?→un. La suiteuest souvent not´ee (un)n?Nou plus simplement (un). Remarque :u0est appel´e lepremier terme,u1ledeuxi`eme termeet de mani`ere g´en´eraleunest appel´e le (n+ 1)-i`emeterme.

D´efinition 2 :En g´en´eral, une suite est d´efinie :•Soit de mani`ere explicite (on peut calculerunen fonction den)

Exemple :un=(-1)n

n. Cas particulier :un=f(n) avecfune fonction connue.

Exemple :un=⎷

n.

•Soit par

r´ecurrence(on calculeunde proche en proche) Exemple :u0= 2 est donn´e etun+1= 2un-1 pour toutn, alors on peut calculer les termesu1= 3,u2= 5 ...

2) Sens des variations

D´efinition 3 :•(un) estcroissantesi et seulement si, pour tout entiern:un+1?un.

•(un) est

d´ecroissantesi et seulement si pour tout entiern:un+1?un.

•(un) est

monotonesi et seulement si (un) est croissante ou d´ecroissante.

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Il existe plusieurs m´ethodes pour d´eterminer le sens de variation (´eventuel) d"une suite (un) :

M´ethodesPour ´etudier les variations d"une suite(un), on peut :

•Comparerun+1etun.

•Etudier le signe deun+1-un.

•Siun>0 pour toutn, comparerun+1

unavec 1. •Siun=f(n), utiliser les variations dex?→f(x).

3) Suites born´ees

D´efinition 4 :•(un) estmajor´ees"il existeM?Rtel que pour tout entiern:un?M.

•(un) est

minor´ees"il existem?Rtel que pour tout entiern:un?m.

•(un) est

born´eesi (un) est `a la fois major´ee et minor´ee.

II. Suites arithm´etiques

1) D´efinition

D´efinition 5 :On appellesuite arithm´etiquetoute suite (un) telle que pour tout entiernon ait u n+1-unconstant et on note souventrcette constante. rest appel´e la raisonde la suite. u1u0+ru2+ru3+ru4+ru5+r +5r Exemple :La suite (un) d´efinie paru0= 2 etun+1=un+ 2 est arithm´etique. Proposition 1 :En fait si la suite (un) est arithm´etique de premier termeu0et de raisonron a pour toutn:un=u0+nr. -→d´emonstration avec le??raisonnement par r´ecurrence??.

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Proposition 2 :Si (un) est une suite arithm´etique de raisonralors : •sir <0, la suite (un) est une suite d´ecroissante;

•sir= 0, la suite est constante;

•sir >0, la suite (un) est une suite croissante. -→d´emonstration

2) Somme de termes cons´ecutifs

Th´eor`eme 1 :Soit (un) une suite arithm´etique de raisonr. On d´efinitSnparSn=u0+u1+···+un-1+un=n? k=0u k.

On a alors :Sn= (n+ 1)?u0+un

2? .-→d´emonstration Remarque :On peut r´e´ecrire cette formule??en fran¸cais??: S n= (nb de termes)×1erterme + dernier terme 2. Exemple :On a l"exemple fondamental : 1 + 2 +···+n=n(n+ 1) 2.

III. Suites g´eom´etriques

1) D´efinition

D´efinition 6 :On appellesuite g´eom´etriquetoute suite (vn) telle que pour tout entiernon ait

v n+1=q×vn. qest appel´e la raisonde la suite. u1u0×qu2×qu3×qu4×qu5×q

×q5

Exemple :La suite (un) d´efinie paru0=-1 etun+1=-2unest g´eom´etrique.

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Proposition 3 :En fait si la suite (vn) est g´eom´etrique de premier termev0et de raisonqon a pour toutn:vn=v0qn. -→d´emonstration avec le??raisonnement par r´ecurrence??. Proposition 4 :Si (vn) est une suite g´eom´etrique de raisonqalors : •siq >1 : la suite (vn) est une suite d´ecroissante siv0<0 et (vn) est une suite croissante siv0>0; •si 0< q <1 : la suite (vn) est une suite croissante siv0<0 et (vn) est une suite d´ecroissante siv0>0; •sinon la suite (vn) n"est ni croissante ni d´ecroissante. -→d´emonstration

2) Somme de termes cons´ecutifs

Th´eor`eme 2 :

Soit (vn) une suite g´eom´etrique de raisonq.

On d´efinitSn=v0+v1+···+vn-1+vn=n?

k=0v k.

On a alors :Sn=v01-qn+1

1-q.-→d´emonstration

Remarque :On peut r´e´ecrire cette formule??en fran¸cais??: S n= (1erterme)×1-raisonnb de termes

1-raison.

Exemple :On a par exemple : 1 + 2 +···+ 2n= 1×1-2n+1

1-2= 2n+1-1.

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IV. Limites et convergence des suites

1) D´efinition

D´efinition 7 :On dit qu"une suite (un) estconvergentevers un nombrelsi elle admetlcomme limite quandntend vers +∞, on note alors limn→+∞un=l. Dans le cas contraire on dit que la suite (un) est divergente (si limn→+∞un=±∞ou si la suite (un) n"a pas de limite.) 012

0 1 2 3 4 5 6 7 8

•u 0 •u 1 u 2 •u

3•u

4•u

5•u

6•u

7•u

8•u

9 l On peut donner pour les suites une d´efinition??rigoureuse??de la notion de limite :

D´efinition 8 :Pourlun nombrer´eel.

On dit que limn→+∞un=lsi tout intervalle ouvert contenantlcontient tous les termes de la suite `a partir d"un certain rang.

D´efinition 9 :De mani`ere analogue on peut dire que limn→+∞un= +∞si tout intervalle du

type ]a;+∞[ contient tous les termes de la suite `a partir d"un certain rang.

Remarque :Les th´eor`emes sur la limite d"une somme, d"un produit ou d"un quotient ´enonc´es pour

les fonctions restent valables pour toutes les suites.

2) Propri´et´es

Th´eor`eme 3 :Soitfune fonction d´efinie sur un intervalle du type [b;+∞[ et soit (un) d´efinie par

u n=f(n), alors : Si limx→+∞f(x) =lalors (un) converge versl.

Si lim

x→+∞f(x) = +∞alors limn→+∞un= +∞. -→d´emonstration admise

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Exemple :On a par exemple limn→+∞n2= +∞; limn→+∞-n3=-∞ou limn→+∞⎷n= +∞.

Proposition 5 :Si une suite (un) est croissante :

•si (un) est major´ee alors la suite est convergente. (admis) •si (un) n"est pas major´ee alors limn→+∞un= +∞et la suite est divergente. -→d´emonstration Remarque :On a la propri´et´e ´equivalente pour les suites d´ecroissantes.

Th´eor`eme 4 :Th´eor`eme des gendarmes

On consid`ere trois suites (un), (vn) et (wn) et un nombreltels que, `a partir d"un certain rang, on aitvn?un?wnavec limn→+∞vn=let limn→+∞wn=l.

On a alors lim

n→+∞un=l. -→d´emonstration 012

0 1 2 3 4 5 6 7 8

•v 0 w0

•u0

•v 1 w1

•u1•v

2 w2

•u2

•v 3 w3•u3 •v 4 w4

•u4•v

5 w5

•u5

•v 6 w6•u6•v 7

•w7•u7•v

8

•w8•u8l

3) Cas des suites g´eom´etriques

Th´eor`eme 5 :On consid`ere une suite g´eom´etrique (vn) de premier termev0non nul (sinon la suite

est toujours nulle) et de raisonq. •siq >1 etv0>0, alors limn→+∞vn= +∞; •siq >1 etv0<0, alors limn→+∞vn=-∞;

•si-1< q <1, alors limn→+∞vn= 0;

•et siq= 1 (vn) est constante ´egale `av0et limn→+∞vn=v0. -→d´emonstration en exercice.

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