[PDF] MAG 49 12 août 2011 La

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NATURE

Belles mais

envahissantes A

CTIONSDomotique : essayŽe

et approuvŽe P. 14 P. 20

ACTIONS

Insertion : des aides

pour se dŽplacerBudget 2011: constance et sŽrieux?DOSSIER page 7 P. 16 MA G A Z I N ED"I N F O R M A T I O ND UCO N S E I LGÉ N É R A LD EL ACR E U S ELEMAGAZINE laCreuse

N¡ 49>juin / juillet / aožt 2011

Le Magazine de la Creuse est distribuŽ

par La Poste dans toutes les bo"tes aux lettres du dŽpartement. Il peut arriver que vous ou un proche ne le receviez pas normalement. Dans ce cas, contactez-nous au Service

Communication (05 44 30 23 13)

en indiquant votre adresse.

POUR RECEVOIR

le Magazine de la Creuse 3

ƒ D I T O R I A L

Directeur de la publication : Eric JEANSANNETAS.

Responsable de la rŽdaction : Jean-Luc OZIOL.

Maquette : LydieVIALATOU.

Textes : Delphine BONNIN, Jean-Luc OZIOL,

Conservation du Patrimoine (fiches du patrimoine),

Photos : Simon PAROUTY,

Conservation du Patrimoine (fiches du patrimoine),

CPIE des Pays Creusois (Rubrique Nature).

87500 SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE.

Distribution : La Poste.

Tirage : 63.000 exemplaires.

Numéro de Juin/Juillet/Août 2011.

Magazine ŽditŽ par le Conseil GŽnŽral

H™tel du DŽpartement - BP 250

23011 GUERET Cedex

TŽl. : +33 (0) 5 44 30 23 23

Fax: +33 (0) 5 44 30 23 29

Site Internet : www.creuse.fr

ISSN 1632-9864

DŽp™t lŽgal :ˆ parution.

La rŽalisation de ce numŽro du "Magazine de la Creuse" a cožtŽ 0,11 (0,65 F) par habitant.

S O M M A I R E

laCreuse

L EM A G A Z I N E

S O M M A I R E

I D I A G O N A L E S I

LESAVEZ-VOUS?p. 4 - 5

UNAGENT/ UNMƒTIERp. 6

ID O S S I E R I

BUDGET2011p. 7-13

IA C T I O N S I

DOMOTIQUE:

ESSAYƒEETAPPROUVƒEp. 14-15

INSERTION:

DESAIDESËLAMOBILITƒp. 16-17

CONSEILGƒNƒRALDESJEUNES:

FLORILéGED"ACTIONSp. 18-19

IN A T U R E I

PLANTESEXOTIQUES:

BELLES, MAISENVAHISSANTESp. 20-21

IR A C I N E SI

FELLETINETCHƒNƒRAILLESENKIOSQUEp. 22

LESFICHESDUPATRIMOINEp. 23-24

IS O R T I R I

L"AGENDAp. 25-29

IL I R E I

LESCOUPSDECÎURDELABDCp. 30

IT R I B U N E L I B R E I

POLITIQUE:l"expression des groupesp. 31

OUSŽvoluons dans un contexte national bien particulier, o vous tes nombreux ˆ vivre difficilement le quotidien, sans vŽritable perspective que celle d"assurer l"essentiel, sans b eaucoup d"espoir que les choses s"amŽliorent. La peur de v eux pour preuve les difficultŽs que vivent nos agriculteurs ˆ l"Žchelon national et auxquelles personne, ici en Creuse, ne peut tre insensi- ble. Ces difficultŽs sont ˆ l"origine de 400 suicides par an, dŽmontrant que ce secteur d"activitŽ est dans la plus grande souffrance. Une collectivitŽ comme votre Conseil GŽnŽral, dont la principale des compŽtences est le social, mesure plus que toute autre les dŽg‰ts qu"un monde Žconomique souvent d"une grande cruautŽ peut crŽer jusque dans nos campagnes. Ainsi cette annŽe voit-elle encore cro"tre le budget de l"action sociale, qui est en quelque sorte le reflet des difficultŽs de nos concitoyens. Pour le DŽpartement, c"est une charge d"autant plus lourde que les compensations de l"Etat ne sont pas toujours au rendez-vous. Le budget primitif 2011 de votre collectivitŽ aura donc ŽtŽ, une fois encore, difficile ˆ Žlaborer. Nous avons toutefois choisi de maintenir la limite de l"inflation annoncŽe, un recours ˆ l"emprunt limitŽ ˆ nos capacitŽs de remboursement, pour nourrir deux prioritŽs : les amŽ- nagements structurants et l"action sociale. Ainsi nous faisons le choix de prŽparer l"avenir tout en assumant au quotidien notre r™le de collectivitŽ de proximitŽ. Comme vous le lirez plus en dŽtail dans le dossier que votre maga- zine consacre au budget dŽpartemental 2011, nous ne flŽchissons pas sous le poids des difficultŽs mais rŽaffirmons notre solidaritŽ et notre responsabilitŽ, avec et pour les Creusois.

Bonne lecture,

Jean-Jacques LOZACH

SŽnateur de la Creuse

PrŽsident du Conseil GŽnŽral

N

Sans flŽchir

LECONSEILGƒNƒRAL

AIDESESSPORTIFS

Le fonds dŽpartemental d"aide

aux sportifs de bon niveau du Conseil GŽnŽral vise ˆ aider de 25 ans Žvoluant aux portes du haut niveau et pratiquant une activitŽ, reconnue comme telle par la Commission Nationale du Sport de Haut Niveau. intervient pour accompagner aides de l"Etat ou du Conseil

RŽgional, ou pour les complŽter

dans le cas o elles seraient jugŽes insuffisantes.

C"est ainsi qu"ˆ l"occasion

de la Commission permanente reprŽsentant 15 fŽdŽrations diffŽrentes ont ŽtŽ aidŽs par l"intermŽdiaire de ce fonds, pour un total de 14.250. Ë noter que si les cyclistes (route et VTT) se taillent toujours une part importante dans ces dossiers concernant les sportifs de bon niveau, la diversitŽ des disciplines s"accentue, suivant notamment l"Žvolution des structures telles que les classes sportives dans le Conseil GŽnŽral est Žgalement impliquŽ.

Depuis la crŽation du fonds

en 1995, plus de 640 dossiers ont ŽtŽ subventionnŽs reprŽsentant

25 fŽdŽrations sportives

pour un montant total de plus de 250.000. le savez-vous?

D I A G O N A L E S

VALLÉEDELACREUSE

Sur les pas

des peintres

La CommunautŽ de communes du Pays Dunois vient

d"amŽnager un sentier d"interprŽtation ˆ Crozant ;

Fresselines est aussi prŽvu.

LLERsur les pas des peintres, s"y perdre et s"y retrouver, voir les mmes choses et en imaginer d"autres. Le site de la vallŽe des deux Creuses ˆ Fresselines et celui de la vallŽe de la Creuse et de la SŽdelle ˆ Crozant offrent ou vont offrir terprŽtation balisŽs et ŽquipŽs d"un mobilier - borne original, fondu dans le paysage et en mme temps riche de contenu. La CommunautŽ de communes du Pays Dunois, qui est impliquŽe dans une rŽflexion rŽalisation. Premier de cordŽe de ces amŽnagements, le sentier d"interprŽtation dit

site classŽ de la vallŽe de la Creuse ˆ son confluent avec la SŽdelle. Il est dŽsormais

ponctuŽ de 10 Ç marque-pages È, mobiliers ˆ la fois facilement reconnaissables Žloignent. Ces bornes permettent de dŽcouvrir l"Žcole de Crozant, les paysages rŽels et leurs interprŽtations. Ils ouvrent aussi vers d"autres sentiers o chacun pourra dŽnicher son propre paysage et se l"approprier. Dans le mme registre, 7 autres bornes vont tre installŽes sur le sentier d"interprŽ- historiquement connue comme le sentier du confluent des deux Creuses. Une nouvelle

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Les bornes du " Sentier des peintres »,

à Crozant, ont été installées au prin- temps. Elles offrent un nouveau regard sur les paysages et la peinture paysagère.

RƒFLƒCHIRSURLARƒVOLTE

de La Marge, l"UniversitŽ libre d"ƒtŽ organisŽe par l"universitaire

Jean-Michel Dauriac, en partenariat

avec la municipalitŽ de ChŽniers, le

Conseil GŽnŽral et le Conseil RŽgional,

s"installera cette annŽe au Moulin de Piot (commune de ChŽniers), pour s"ouvrir au public. Il faut dire que et aujourd"hui, ici et ailleurs È, considŽ- rablement nourri par les ŽvŽnements du dŽbut de l"annŽe 2011 comme la RŽvolution du Jasmin en Tunisie (notre photo), mŽrite d"associer le plus grand nombre ˆ la comprŽhension de ces mouvements. vaux ˆ huis clos, le Moulin de Piot s"offrira-t-il gratuitement aux visiteurs, les 29, 30 et 31 juillet. Au programme, des confŽrences et ateliers sur la rŽvolte dans l"espace (AmŽrique latine et monde arabe) et la rŽvolte dans le temps (paysan et urbain, femmes et hommes), mais aussi une table ronde sur la rŽvolte des terri- toires, des soirŽes cinŽ-club, un forum associatif, des animations, etc.

Et comme la table n"est pas toujours

ronde, elle pourra se faire batteuse et rŽunir dans la convivialitŽ toutes les formes d"aspiration ˆ la libertŽ.

INFO + : MOULIN DE PIOT, À CHÉNIERS

TÉL. 05 55 62 80 90

INTERNET : WWW.MOULINDEPIOT.COM

COURRIEL : MOULIN-DE-PIOT@ORANGE.FR

le savez-vous?

D I A G O N A L E S

MAÇONSDELACREUSE

Une histoire revisitŽe

Notre mŽmoireenrichie

Histoire des maons de la Creuse, dans une version actualisŽe et enrichie de nouveaux documents.

ESmaons de la Creuse. A-t-on

dŽjˆ tout dit sur eux ?

Certainement pas. Leur his-

toire, indissociable de l"identitŽ des

Creusois d"aujourd"hui, de leur faon

de vivre, de penser et mme d"espŽ- rer, cette histoire-lˆ peut se rŽŽcrire

ˆ l"envi, au grŽ de la mise au jour

de nouveaux documents, qui viennent enrichir la mŽmoire et aident ˆ mieux comprendre la Creuse actuelle.

C"est ce travail auquel s"est consa-

L"auteure, en effet, avait dŽjˆ Žcrit

Histoire des maons de la Creuse

en 1998. L"ouvrage avait rencontrŽ rŽŽditŽ aujourd"hui, enrichi de nou- veaux documents. la naissance du mouvement, suit les itinŽraires empruntŽs par les maons jusqu"ˆ Lyon ou Paris, Žvoque leur vie quotidienne, sur les chantiers mais aussi dans leurs chambrŽes insa- lubres, et brosse un portrait de celui qui demeure la figure emblŽmatique de ces hommes rudes, Martin Nadaud. L"auteure ne nŽglige pas pour autant ceux qui, restŽs au pays, devaient vivre sur une terre blessŽe et s"attarde sur les consŽquences sociales, Žconomiques et psychologiques de cet important flux migratoire.

Au-delˆ de l"histoire, cette nouvelle Ždition s"applique ˆ montrer ce qu"il reste aujourd"hui

de cet hŽritage culturel, technique, artisanal, et souligne la faon dont ce patrimoine est valorisŽ. de trente ans. Elle a d"abord travaillŽ comme journaliste avant de se consacrer ˆ la Creuses). Quand elle ne peint pas, elle Žcrit, en premier lieu sur une rŽgion dont elle est totalement Žprise. Son Histoire des maons de la Creuse, prŽfacŽe par Michel Vergnier, s"inscrit dans sa passion pour ce territoire. Elle est ˆ redŽcouvrir. HISTOIRE DES MAÇONS DE LA CREUSE - EDITIONS LE PUY FRAUD - 384 PAGES - 19

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w w w . c r e u s e . f r 6 chacune de ses visites de terrain, Renaud est bien chargŽ : l"accompagnent dans tous ses dŽplacements. Comme Exploitantsde Station d"Epuration (SATESE), il Žcume les quelques deux cents stations d"Žpuration du dŽpartement situŽes en milieu rural, pour s"assurer de leur bonne marche.

AMƒLIORERLEFONCTIONNEMENTDESSTATIONS

S"il ne se destinait pas forcŽment au secteur de l"assainissement, Renaud avait deux objectifs professionnels bien affirmŽs, qu"il a rŽussi ˆ concilier au Conseil GŽnŽral de la Creuse. AnimŽ d"un rŽel sens du service public, il n"envisageait pas de travailler dans une structure privŽe. Ç Pour moi, intŽgrer la fonction publique est une rŽelle voca- tion. J"aime la libertŽ que nous avons, de faire un travail de qualitŽ et de pouvoir passer du temps sur un dossier sans tre enfermŽ dans une logique de rentabilitŽ pure È. Avec un DESS de gestion des milieux aquatiques en poche, notre tech- Il a toutefois changŽ d"horizon. Il frŽquente dŽsormais lagunages et le sentiment de s"tre trompŽ de voie : les eaux que nous salissons par nos activitŽs humaines doivent tre ŽpurŽes et dŽbarrassŽes de leurs effluents, avant leur rejet dans le milieu naturel. d"apporter un soutien technique aux exploitants des installations d"assainissement collectif. Avec la loi sur l"eau de 2006, cette compŽ- tence dŽpartementale devient obligatoire. Dans le cadre de sa mission d"assistance technique aux communes rurales, Renaud contr™le le bon fonctionnement des installations et prodigue aux exploitants des conseils techniques pour l"amŽliorer. Il se livre toute l"annŽe ˆ une vŽritable tournŽe d"inspection, pour vŽrifier la rapiditŽ de traite- ment, le rendement, mais aussi la qualitŽ des eaux rejetŽes. Notre expert Žvalue la bonne santŽ de ces stations ˆ grands renforts de prŽ- pour contr™ler l"aŽration des boues actives. Cette technicitŽ n"est d"ailleurs pas pour lui dŽplaire, comme la recherche des solutions adaptŽes permettant de concilier les problŽ- matiques de nos territoires ruraux, ˆ l"habitat dispersŽ, avec les exigences rŽglementaires. Quant aux odeurs dŽsagrŽables, Renaud n"y fait plus attention depuis longtemps, mme s"il prend bien garde

ˆ ne pas trŽbucher dans un lagunage !

UNAGENT-UNMÉTIER

Renaud, technicien assainissement

les exploitants et leur proposer des amŽliorations techniques conformes aux exigences environnementales. Lors de ses visites, Renaud effectue des prélè- vements et mesure le rendement de la station.

DI A G O N A L E S

A

D O S S I E R

Garder le cap

Dans un contexte financier qui demeure ‰pre

malgrŽ l"apparition de deux fonds de compensation en faveur des dŽpartements les plus fragiles, le budget primitif 2011 du Conseil GŽnŽral de la Creuse maintient le cap fixŽ depuis plusieurs annŽes : recours modŽrŽ ˆ l"emprunt et fiscalitŽ contenue en-deˆ de l"inflation. Les prioritŽs du DŽpartement demeurent les mmes : maintenir un effort d"investissement consŽquent, notamment dans le domaine routier, et dŽvelopper les solidaritŽs en direction des plus faibles, que traverse l"Žconomie nationale.

BUDGET 2011

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DO S S I E R

BUDGET PRIMITIF 2011

Les dŽpenses d"investissement

58 590 919

Les dŽpenses du fonctionnement

174 437 456

5%

Administration GŽnŽrale

7%

Enseignement CultureSports et Loisirs

29%

RŽseaux et

I nfrastructures 13% AmŽnagement rural et dŽveloppement Žconomique 44%

Finances

2%

Action Sociale

Les recettes du dŽpartement

233 028 375

4%

Emprunts

39%

Dotationsde l"Etat

33%

FiscalitŽ et taxes

24%
Autres recettes (subventions, participations, divers) 2%

AdministrationGŽnŽrale

21%

Personnel

3%

Incendie et Secours

4%

Enseignement Culture Sports et Loisirs

46%

Action sociale (dont APA, RMI et RMA)

4%

RŽseaux et infrastructures

2% AmŽnagement rural etDŽveloppement Žconomique 5%

Transports

13%

Finances (dont intŽrtsde la dette)

OURl"instant, a tient, a passe. C"est ce qu"on se dit, dŽpartementale coincŽe entre l"augmentation de ses dŽpenses obligatoires et l"Žvolution insuffisante des recettes, notamment de compensation. ‚a tient, a passe, mais la prŽpa- ration du budget primitif 2011 aura ŽtŽ un nouveau casse-tte. Il est toutefois ˆ noter que cette annŽe aura ŽtŽ marquŽe par une Ç bonne È nouvelle : la crŽation par l"Etat de deux fonds de compensation en faveur des dŽpartements fragiles. Cependant, quand on sait qu"un de ces deux fonds n"est pas alimentŽ par l"Etat mais par les dŽpartements les plus favorisŽs, tandis que l"autre, celui financŽ par l"Etat, n"est qu"exceptionnel, il y a de quoi justifier les guillemets ˆ Ç bonne È nouvelle. Sans compter que devoir compter sur ce genre de compensation, c"est faire partie des dŽpartements en difficultŽs, ce qui fait encore plus relativiser la Ç bonne È nouvelle. Malheureusement ou heureusement pour elle, la Creuse a l"habitude. Alors que de nombreux dŽpartements ont choisi de tailler dans le vif et de rŽduire leurs subventions, notamment en direction des associations, le Conseil gŽnŽral a choisi de mainte- nir le niveau de ses interventions en faveur de ces structures qui font la vie et le lien social sur notre territoire. Alors que d"autres s"enfoncent dans un endettement qui augure des lendemains qui d"endettement par habitant et continue de ne recourir ˆ l"emprunt qu"en-deˆ de la limite reconnue comme raisonnable par la Chambre rŽgionale des Comptes. Enfin, alors que la tentation

‚a tient,

Le budget primitif 2011 du Conseil GŽnŽral

d"investissement. Le DŽpartement a une nou fiscale et du recours ˆ l"emprunt, prioritŽ mai structurants. P

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D O S S I E RD O S S I E R

Avec le budget primitif 2011, deux taxes dispa-

raissent de l"arsenal fiscal dont disposaient jusqu"alors les dŽpartements pour dŽcider des parition de la taxe professionnelle l"an dernier, le Conseil gŽnŽral ne touchera plus ni taxe d"ha- bitation, ni taxe sur le foncier non b‰ti.

Le DŽpartement recevra une somme supposŽe

rale, ces compensations Žvoluent assez peu et il est ˆ craindre qu"elles ne s"Žrodent au fil des exercices budgŽtaires ˆ venir. L"AssemblŽe dŽpartementale n"a donc eu ˆ se prononcer que sur le taux d"imposition de la concerne le foncier b‰ti. En choisissant de rester en-deˆ de l"inflation annoncŽe par Bercy, le Conseil GŽnŽral fait ainsi passer le taux de la taxe sur les propriŽtŽs b‰ties de 18,39% ˆ 18,72%. La recette escomptŽe pour cette taxe est de 18.399.890. Les dŽpartements sont nombreux ˆ se plaindre de l"insuffisance des compensations de l"Etat aux transferts de charges. Cette grogne s"est mme manifestŽe ˆ l"unanimitŽ lors du 80 de France), avec une rŽsolution affirmant les dŽpenses obligatoires des dŽpartements, en particulier autour des trois grandes allocations :

APA, PCH et RSA.

Pour y rŽpondre, l"Etat a crŽŽ deux fonds de compensation : l"un, exceptionnel, de soutien aux dŽpartements en difficultŽ ; l"autre de pŽrŽ- quation des droits de mutation ˆ titre onŽreux, dans le cadre duquel 26 dŽpartements parmi les plus riches ont financŽ une compensation en direction de 71 autres collectivitŽs. Le Conseil GŽnŽral de la Creuse Žmargera ˆ ces deux fonds, ˆ hauteur de 2,8M sur le premier et de 5,7M sur le second. Pas de quoi effacer l"ardoise de 84,5M accumulŽe depuis 2002...

FISCALITƒ : AUTONOMIE LIMITƒE

DEUX FONDS EN QUESTION

Žtait grande d"appuyer un peu plus fort sur la seule ressource fiscale dŽsormais ˆ la disposition des conseils gŽnŽraux (voir par ailleurs), l"AssemblŽe dŽpartementale s"est prononcŽe majoritai- rement pour une Žvolution de la taxe sur le foncier b‰ti infŽrieure

ˆ l"inflation annoncŽe.

NƒCESSAIRESOLIDARITƒ

Pour autant, la Creuse n"Žchappe pas aux actuelles difficultŽs et les attentes sociales rŽsultant de la souffrance Žconomique plan budgŽtaire. Le Conseil GŽnŽral de la Creuse s"applique donc ˆ y rŽpondre et rŽaffirme son attachement ˆ la solidaritŽ, tout en misant sur l"avenir. Le budget primitif 2011 s"Žtablit ainsi ˆ un peu plus de 233M (contre 223,7M en 2010), dont 51,8M consacrŽs ˆ l"investisse- ment (contre 44,9M en 2010). On notera d"ailleurs que l"augmen- tation du budget est consacrŽe pour plus des deux tiers au seul investissement. Pour ces Žquipements nouveaux, on notera que les investissements routiers restent stables par rapport ˆ 2010, dŽpenses de fonctionnement, les Žvolutions les plus marquantes concernent : l"action sociale, dont le montant progresse de 3,2M par rapport ˆ 2010 (+3,8M de 2009 ˆ 2010) ; la masse salariale, plus de 1.000 agents (transferts de personnels de l"ƒtat) ; l"entretien de la voirie dŽpartementale, dont le cožt a ŽtŽ alourdi une fois encore par les effets de l"hiver.

a passe

L"action sociale demeure le chapitre principal des dépenses de fonc- tionnement du Conseil Général, qui a toutefois décidé de maintenir son effort dans le domaine des investissements routiers. velle fois jouŽ serrŽ : limitation de la pression ntenue au social et aux investissements

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