[PDF] Une nouvelle inédite 14 juil. 2021 Maroc se

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LeMondeJob: WMQ1607--0001-0 WAS LMQ1607-1 Op.: XX Rev.: 15-07-99 T.: 11:16 S.: 111,06-Cmp.:15,11, Base : LMQPAG 16Fap: 100 N

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ANNÖE ± N

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16942 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIVENDREDI 16 JUILLET 1999

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

Une nouvelle inédite de science-®ction vendredi

16 juillet

cahier spécial de 48 pages 0123
datï 17

Les Rémoras par Robert Reed

LE MONDE DES LIVRES

aAu sommaire : le feuilleton de

Francis Marmande,

Dom Juan, Venise...

International............. 2

France.......................... 6

Soci•t•......................... 8

L•gion d'honneur..... 9

Carnet...........................10

R•gions.........................11

Horizons......................12

Entreprises .................17Communication........19

Tableau de bord........19

Aujourd'hui................ 22

M•t•orologie............. 25

Jeux............................... 25

Culture......................... 26

Guide culturel............ 28

Radio-T•l•vision....... 29

POINT DE VUE

Faisons mentir

les prophòtes du malheur par Mary Robinson A

LORS que nous

croyions r•volue “ tout jamais l'•poque des g•nocides, ils r•apparaissent. Apr˜s ce que nous avons connu au Rwanda, au Cam- bodge, en Bosnie et au Kosovo, nul ne peut plus croire que les g•nocides et les massacres de grande ampleur appartiennent au pass•. L'avenir sera-t-il meilleur ?

Les perspectives •conomiques

sont incertaines. Dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, les droits •conomiques et sociaux n'ont pas autant progress• que les droits civils et politiques. Les •conomies •mergentes d'Asie et d'Am•rique latine ont connu un brusque ralentissement l'ann•e derni˜re. M-me si des signes encourageants de reprise sont apparus, cette exp•rience nous a permis de comprendre combien •tait fragile le progr˜s •cono- mique. Pendant ce temps, le foss• •conomique se creuse entre les pays les moins d•velopp•s et les pays les plus riches. Notre monde n'est pas exemptde proph˜tes du malheur. Les voix que nous entendons annoncent pour le prochain mill•naire un monde brutal et barbare. Une faille majeure se creuse entre des soci•t•s nanties et d'autres d•mu- nies oŸ les riches deviendraient encore plus puissants. Ils s'enfer- meraient dans des forteresses d'oŸ ils prot•geraient leurs biens et leurs march•s par l'exercice du technologies sophistiqu•es. Ce qui repousserait les pauvres dans les r•gions les moins d•velopp•es, les condamnant “ vivre en des- sous du seuil de pauvret• et les privant de l'acc˜s aux technolo- gies les plus r•pandues sur le mar- ch•.

Je ne partage pas cette vision

pessimiste.

Lire la suite page 16

Mary Robinson,ancienne

pr•sidente d'Irlande, est haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme.

TOUR DE FRANCE

Le cadenasaméricain

Stïphane Heulot et Thierry Bourgui-

gnon, ont animï l'ïtape de L'Alpe- d'Huez. En vain. L'Amïricain Lance

Armstrong a cadenassï le Tour. Malgrï

la victoire de l'Italien Giuseppe Guerini, le maillot jaune a confortï sa position.

Il reste insensible aux rumeurs sur ses

conditions de prïparation. p. 22 et 23

14 juillet ì Ajaccio, le prïfet Lacroix et l'ombre du prïfet Erignac

AJACCIO

de notre envoy•e sp•ciale

Ils pensaient tous la m-me chose, les invi-

t•s, en quittant, ce 14-Juillet, la pr•fecture d'Ajaccio. Au palais Lantivy, les garden-parties se suivent et ne se ressemblent pas. 1997 : le pr•fet de Corse, Claude Erignac, avait l'humeur gaie. La formation symphonique de la municipalit• avait m-me jou• son aubade dans les jardins. La gauche venait de rempor- ter les •lections l•gislatives, apr˜s l'•chec des tentatives de Charles Pasqua et de Jean-Louis Debr• pour n•gocier avec le FLNC-canal his- torique ; malgr• la r•serve qui sied aux servi- teurs de l'Etat, M. Erignac n'en semblait pas m•content. Le 14 juillet 1998, les portes de la pr•fecture •taient rest•es closes. Bernard Bonnet, nomm• cinq mois plus tþt, au lende- main de l'assassinat de M. Erignac, le 6 f•vrier

1998, avait pr•f•r• respecter le deuil et ne pas

recevoir la soci•t• ajaccienne. D'ailleurs, l'ancien pr•fet de Corse n'•tait pas homme “ recevoir. Histoire de marquer les distances qu'il entendait prendre avec les

sent• ses vúux d•but janvier 1999 en comit•tr˜s restreint. Mercredi, le pr•fet Jean-Pierre

Lacroix a invit• le pr•sident de l'Assembl•e de Corse, Jos• Rossi (DL). Le docteur Marcangeli, maire d'Ajaccio, et son probable rival, le p•diatre Renucci, proche de Lionel Jospin, sont •galement pr•sents, au milieu de m•dailles et d'uniformes, d'eccl•siastiques et de membres du corps pr•fectoral, de direc- teurs et de pr•sidents de toute sorte. Le nou- veau pr•fet glisse gentiment sa grande sil- houette vožt•e d'invit• en invit•, sans garde rapproch•e apparente ± “ la diff•rence de son pr•d•cesseur. " Vous -tes ici chez vous », dit M. Lacroix en accueillant ses invit•s. A cer- tains, il raconte combien sa femme regrette de ne pas -tre pr•sente : ils marient leur ®lle dans " son village “ lui », dans le Morvan. Tout est fait pour que ce 14-Juillet ressemble “ celui que le palais Lantivy et Ajaccio ont connu depuis des d•cennies.

Ce qui fut longtemps naturel ne l'est plus

tout “ fait aujourd'hui. L'air de rien,

M. Lacroix communique sur... le retour “ la

normalit• qu'il symbolise. Celui qui aime “ se promener seul sur le march• d'Ajaccio se veut

surtout le pr•fet normal d'un 14 Juillet normal.Non sans mesurer le risque qu'il court “ rester

ainsi le discret serviteur de l'Etat.

Attentif “ chaque commentaire de la presse

parisienne, M. Lacroix sait que certains •voquent d•j“ ses propos " l•ni®ants », un Etat " pro®l bas ». Entre sa r•serve naturelle, largement ¯att•e “ Paris, et les reproches d'immobilisme qui ne manqueront pas de lui -tre associ•s, la marge est •troite. Charles Pasqua n'a-t-il pas d'ores et d•j“ livr• “ quel- ques d•put•s corses de droite cette maxime redoutable : " Questo uomu un fara ne male ni be »(Cet homme ne fera ni de bien ni de mal [“ la Corse]) ?

Tandis que, dans un silence tacite, les invi-

t•s taisent de concert les deux ann•es •cou- l•es, M. le pr•fet, dans les jardins, •voque avec quelques-uns la m•moire de " Claude », glisse sur ces " f"cheux •v•nements »qui viennent de se produire." La m•moire est indispensable, mais la vie continue.»Il a l'air grave, comme s'il cernait trop bien sa mission impossible : tenter, lui aussi, de se fabriquer un nom, mais sans jamais faire parler de lui.

Ariane Chemin

POUR OU CONTRE

Etes-vousMac ou PC ?

A produits sensiblement ïquivalents,

les consommateurs dïterminent souvent leurs choix selon des critòres subjectifs qui tiennent ì leur sensibilitï, leur culture, voire leurs convictions politiques. Le premier volet de notre sïrie hebdomadaire consacrïe, pen- dant six semaines, ì ces clivages engendrïs par la sociïtï de consom- mation marque l'opposition entre les ordinateurs de type PC et les Macin- tosch d'Apple. Entre la froide efAEcacitï de l'un et la convivialitï de l'autre, entre Bill ´ Big Brother ª Gates et Steve

Jobs, qui choisit quoi et pourquoi ?

p. 24

LES SÉRIES DE L'ÉTÉ

Les géniesdu christianisme

4.Martyrs d'Orient

Du sac de Constantinople par les croi-

sïs au Goulag soviïtique, l'identitï or- thodoxe s'est forgïe dans un esprit de rïsistance aux persïcutions et d'´ ac- ceptation ª du martyre. p.12 et 13

L'ÉTÉ FESTIVAL

Grand méchantpeintre abstrait

Bernard Frize voudrait ñtre le grand

mïchant loup de la peinture abstraite, multipliant les systòmes complexes destinïs ì dïrouter le regard. Pourtant, son sens des formes, des transpa- rences, du chromatisme suscite un plaisir immïdiat, comme on peut le vïriAEer, jusqu'au 26 septembre, au

Chirac

2002
aLe prïsident afAErme qu'il ira jusqu'au bout de son mandat aIl ïcarte comme une ´ erreur ª l'idïe du quinquennat aLa cohabitation doit rester ´ constructive ª aLe chef de l'Etat pousse M. Jospin

ì proAEter

de la croissance pour baisser les imp˛ts

Lire pages 6 et 7

et notre ïditorial page 16

Bernard Kouchner dans les ruines du Kosovo

bPremiòre visite ì Pristina du haut reprïsentant de l"ONU bIl devra organiser la reconstruction

d"un Kosovo dïvastï bSon homologue en Bosnie lui indique, dans ´ Le Monde ª, ´ les erreurs

ì ne pas rïpïter ª

bLe reportage photographique de Gïrard Rondeau sur le retour des Kosovars

SEB dans

la tourmente

JACQUES GAIRARD

SEB A MIS en place une ambi-

tieuse politique de d•veloppe- ment. Certaines de ses marques (Tefal, Rowenta) sont connues dans le monde entier. Mais la crise russe et la d•valuation du real br•- silien bouleversent la donne. Un groupe familial peut-il encore avoir une ambition mondiale ?

Lire page 18

LE HAUT REPRÉSENTANT des

Nations unies pour le Kosovo,

Bernard Kouchner, devait se

rendre jeudi 15 juillet “ Pristina.

L'ancien ministre franØais aura

toutes les attributions d'un chef de gouvernement au sein de l'Unmik (l'administration de l'ONU pour le

Kosovo). C'est un immense chan-

tier qui attend le haut repr•sen- tant et son •quipe. Dans une pro- vince d•vast•e par l'arm•e serbe, les affrontements avec l'Arm•e de lib•ration du Kosovo (UCK) et les bombardements de l'OTAN, il fau- dra d'abord reconstruire et fournir une aide •conomique d'ampleur.

Dans le m-me temps, le retour

impr•vu de la majeure partie des r•fugi•s ± 700 000 sur plus de

900 000 qui avaient fui les

combats ± impose la mise en place rapide de structures polici˜res et judiciaires adapt•es. Le pr•c•dent de la Bosnie sert de r•f•rence. Car- los Westendorp, son homologue “

Sarajevo, dit “ Bernard Koucher,

dans un entretien au Monde, les " erreurs “ ne pas r•p•ter ». Lasituation est compliqu•e par les dissensions internes entre les repr•sentants politiques albanais.

Ibrahim Rugova, pr•sident de la

Ligue d•mocratique du Kosovo,

devait rentrer jeudi “ Pristina. Ce qui attend Bernard Kouch-ner, c'est aussi la vision d'horreur qu'ont eue les Kosovars “ leur retour d'exil, dans une province saccag•e “ huis clos. Maisons pil- l•es et bržl•es, villages d•vast•s.

Au Kosovo, le haut repr•sentant

des Nations unies verra ce quenous montre notre envoy• sp•cial

G•rard Rondeau, en quelques

photos.

Lire pages 2 et 3,

et le reportage photographique de

Gïrard Rondeau pages14 et15

Séropositivité

et anonymat a

LA DÉCLARATION des cas

de s•ropositivit• pour le VIH est obligatoire dans vingt-deux d•partements depuis le d•but juil- let. Le principe de cette d•cision gouvernementale, justi®•e par des consid•rations de sant• publique, est largement accept•. Pourtant, les associations de d•fense des droits de l'homme et de lutte contre le sida estiment que l'anony- mat n'est pas suf®samment garanti. Elles ont d•pos• des recours devant le Conseil d'Etat.

Les nouveaux textes font obliga-

tion aux m•decins et aux biolo- gistes de noti®er aux autorit•s sani- taires toute infection par le virus du sida. Une nouvelle fois est pos•e la question de l'•quilibre entre la sant• publique et les libert•s.

Lire page 8

J.-P. DELHOMMEDAGLI ORTI

LeMondeJob: WMQ1607--0002-0 WAS LMQ1607-2 Op.: XX Rev.: 15-07-99 T.: 10:58 S.: 111,06-Cmp.:15,11, Base : LMQPAG 16Fap: 100 N

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INTERNATIONAL

LE MONDE / VENDREDI 16 JUILLET 1999

Une fête nationale en "4L» à Mitrovica

MITROVICA (Kosovo)

de notre envoy• sp•cial Les soldats britanniques, du haut de leur Land Ro- ver, n'en croient pas leurs yeux. La petite Renault

4 L, avec quatre militaires franØais, vient de s'immis-

cer entre leur v•hicule et le trottoir. L'arri˜re de la voiture caresse le bitume : gilets pare-balles et casques lourds lestent le coffre “ bagages... Le feu tricolore passe au vert et la voiture hors d'"ge, mais digne, bržle la chauss•e, laissant sur place les soldats de sa tr˜s gracieuse majest•. Il ne s'agit pas de rater les c•r•monies comm•morant la prise de la bastille. La f-te nationale est c•l•br•e “ Mitrovica ± oŸ se trouve le quartier g•n•ral du secteur de la KFOR sous commandement franØais ± “ une cinquantaine de kilom˜tres au nord de Pristina. La route n'est pas si longue mais il faut compter avec les impond•- rables. La petite voiture a soif, qui n'appr•cie pas le carburant dont se d•lectent tous les autres v•hicules militaires “ moteur diesel. Les stations-service sont “ sec. Le syst˜me D passe par le march• noir. Les ven- deurs d'essence “ la sauvette se frottent les yeux en voyant descendre autant d'of®ciers et de sous-of®- ciers de la 4 L. Le commerce illicite r•serve d•cid•- ment bien des surprises.

La caserne Nemanja de Mitrovica, qui abrite la

brigade multinationale du Nord, baptis•e brigade Leclerc, est briqu•e. Quelques photos de l'arm•e yougoslave sont •pingl•es sur des panneaux, “ l'en- tr•e. Apr˜s tout, n'occupait-elle pas encore les lieux d•but juin ? Plusieurs d•tachements sont “ pied d'úuvre sur la place d'armes. La fanfare, instru- ments “ vent, tambours et grosse caisse, est en posi- tion. La gendarmerie, l'infanterie, les parachutistes,

l'artillerie, le g•nie de la l•gion •trang˜re et l'avia-tion l•g˜re de l'arm•e de terre, en carr•s homo-

g˜nes, cernent la place. Le g•n•ral de brigade Bruno Cuche, commandant du secteur nord, arrive en compagnie du repr•sen- tant sp•cial du secr•taire g•n•ral des Nations unies, le Br•silien Sergio de Mello, du g•n•ral de corps d'arm•e britannique commandant la KFOR, sir Mike Jackson, et de son adjoint le g•n•ral de division,

Jean-Claude Thomann, qui commande aussi le

contingent franØais au Kosovo. " CE BEAU PAYS QUI NOUS MANQUE » Quatre parachutistes du bataillon Gu•pard de l'in- fanterie de marine tombent du ciel, porteurs des couleurs franØaises aussitþt envoy•es au haut d'un m"t avec solennit•. Huit of®ciers sup•rieurs sont faits chevaliers de la L•gion d'honneur ; trois sous- of®ciers deviennent chevaliers de l'ordre national du M•rite. Rien que de tr˜s normal pour un 14 juillet. Le g•n•ral Cuche prononce quelques mots, non sans lyrisme, “ ses" chers compagnons d'armes ». Il leur rappelle que " le 12 juin “ l'aube, par des che- mins muletiers “ travers la montagne, la brigade fran- Øaise p•n•trait en®n au Kosovo apr˜s de longs mois d'attente ». Puis il invite ses hommes “ se montrer " particuli˜rement ®ers d'-tre des citoyens de ce beau pays qui nous manque ». En®n, en compagnie de Sergio de Mello, du g•n•- ral Jean-Claude Thomann et du g•n•ral russe dont les troupes sont attendues prochainement dans le secteur, le g•n•ral Cuche inaugure la Maison de France de Mitrovica, " un point d'ouverture de la bri- gade franØaise vers la population ».

Frédéric Fritscher

BALKANSLe haut représentant

des Nations unies pour le Kosovo,

Bernard Kouchner, devait se rendre,

jeudi 15 juillet, à Pristina pour une première prise de contact, avant derejoindre Bruxelles pour une réu- nion avec la Commission euro- péenne consacrée au ®nancement de la reconstruction. bLA BOSNIE, trois ans et demi après les accordsde Dayton, sert de référence privilé- giée pour la reconstruction de toute la région. Robert Barry, le chef de la mission bosniaque de l'OSCE, estime qu'au Kosovo il faudra donner lapriorité à la " mise en place des ins- titutions, particulièrement en ma- tière judiciaire ». bCARLOS WES-

TENDORP, haut représentant en

Bosnie depuis 1997, estime, à proposde son expérience, qu'il y a au Koso-quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39

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