[PDF] Classification des végétaux - Tela Botanica
et d'autre part le soucis très pragmatique de disposer d'outils de classement suffisamment stables et simples pour êtres partagés et permettre la communications
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cherché à nommer et classer; par et écologie végétales pour ne citer que ces International Code of Botanical Nomenclature (Saint Louis
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Séquence 4 - Nommer et classer Vidéo 1 : Nommer l'espèce Vidéo 2 : Reconnaître les familles Vidéo 3 : Évolution des plantes
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S4 : Focus sur la flore du Sénégal Séquence 4 - Nommer et classer S1 : Nommer l'espèce S2 : Reconnaître les familles S3 : Évolution des plantes
[PDF] Noms français normalisés de la flore vasculaire de - Tela Botanica
7 jui 2021 · cônes est aujourd'hui classé dans le genre Callitropsis (taxon non référencé dans Flora gallica) serait à nommer Échalote commune (le
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consultable sur mooc tela-botanica Rejoignez la communauté des mooqueurs du végétal ! En France et dans les pays francophones la formation en
[PDF] La nomenclature Botanique (diaporama PDF)
public pour nommer les plantes on utilisait des noms vernaculaires ou vulgaires (c'est-à-dire propres à une région plus ou moins grande)
[PDF] Guide de reconnaissance des végétaux hôtes - Plateforme ESV
les végétaux hôtes potentiels de Xylella fastidiosa subsp multiplex en au niveau français : Tela botanica : http://www tela-botanica org/site:botanique
Version du 7 juin 2021.
Par David Mercier,
avec la participation de Florent Beck, Pierre-Michel Blais, Jacques Bureau, Michel Chauvet, DanielChicouène, Thierry Coic, Daniel Geerinck †, Marc Gibernau, Bernard Lantin, Gérard Largier,
Alexis Lebreton, Jean-François Léger, Valéry Malécot, Hervé Lot, Joël Mathez †, Daniel Mathieu,
Alain Maury, Jean-Luc Mercier, Pierre Papleux, Liliane Roubaudi, Philippe Thery, Jean-MarcTison, François Vernier, et Errol Véla.
La nomenclature française normalisée des plantes vasculaires (les fougères, lesGymnospermes et les plantes à fleurs) de France métropolitaine présentée ici, s'adresse à toutes les
personnes s'intéressant aux plantes. Elle a pour vocation d'être largement utilisée à l'avenir dans les
textes réglementaire, les documents officiels et les ouvrages d'identification. En parallèle à ces
noms français normalisés, chacun pourra bien sûr continuer à utiliser les noms vernaculaires qui
font la richesse de notre langue, selon ses habitudes et sa pratique ; cette liste n'a pas d'autre but que
d'être un point de repère nomenclatural qui se veut avant tout pratique, compréhensible et
accessible. Même si l'un des objectifs de cette liste réside en sa stabilité dans le temps, il est certain
qu'elle n'est pas gravée dans le marbre. Des mises à jour seront nécessaires puisque ce travail ne
reflète que l'état des connaissances à un moment donné, sur un territoire donné. Les connaissances
sur la flore continueront de s'améliorer, et la flore elle-même ne cessera jamais d'évoluer, en
s'enrichissant de nouvelles plantes, issues d'hybridation, ou provenant d'autres contrées.En plus d'être présentés ici, les noms français normalisés seront prochainement intégrés à la
base de données eFlore de France Métropolitaine, où sont déjà listés, depuis 2007, un grand nombre
de noms communs de plantes. Ces listes de noms communs, concernant la plupart des languesd'Europe occidentale, ont été réalisées par Jean-François Léger, et ont été complétées en 2017 par
les noms grecs listés par Pierre Séba. Ces travaux préalables ont été d'une grande aide à
l'élaboration des noms français normalisés, de même que le travail sur les noms de genre réalisé en
2004 par Daniel Geerinck (1945-2016), ainsi que laFlore populaire publiée de 1896 à 1914 sur la
base de l'immense travail de recensement réalisé par le linguiste Eugène Rolland (1846-1909). Les
écrits présentés dans l'encyclopédie en ligne Wikipedia, et réalisés par un nombre trop important de
personnes pour qu'il soit possible de les citer ici, ont également été une source d'inspiration
importante, afin de réaliser les choix de noms paraissant les plus judicieux. L'encyclopédie
Pl@ntUse coordonnée par Michel Chauvet, collaborateur lui-même très actif à ce projet, a
également été régulièrement consultée en ce qui concerne les plantes les plus directement utilisées
par l'humanité (alimentation, matières premières, etc.).L'ambitieux projet de réaliser une liste normalisée des noms français des plantes vasculaires
présentes en France métropolitaine, a été initié en 2011 par Tela Botanica dans le cadre de son
projet eFlore. La première étape a consisté à réaliser un état des lieux des méthodologies existantes,
et à réfléchir à la façon de mener à bien ce projet (Durécu, 2011). Dans les années suivantes, les
réflexions ont continué, notamment autour de l'étude de nombreux cas particuliers, et un guide
méthodologique précis et opérationnel a finalement été publié (Mathieu et al., 2015). À partir de
2015, ce projet a obtenu le soutien financier du ministère de la Transition écologique, dans le cadre
de la convention de mise à jour de TAXREF (référentiel taxonomique de la faune, de la flore et de
la fonge de France métropolitaine et d'outre-mer), auquel Tela Botanica a largement participé
depuis les années 2000, notamment grâce aux contributeurs de la liste de discussion participative
ISFF (Index synonymique de la flore de France), dont les travaux permettent de consolider en permanence la base de données taxonomique et nomenclaturale BDTFX tenue à jour par BenoîtBOCK et diffusée par Tela Botanica. Ce soutien financier a été essentiel pour mener à bien ce
travail dans un temps raisonnable sur l'ensemble des 16 000 plantes vasculaires présentes sur leterritoire à l'état indigène, naturalisées, occasionnelles (c'est-à-dire ayant tenté de se naturaliser sans
succès), ou cultivées à plus ou moins grande échelle.Il s'agit ici d'un travail collectif, même si la principale matière dont il est constitué provient
du travail d'une personne en particulier qui s'est pleinement dévouée pendant six ans à ce projet.
Cette matière a en effet été maintes fois remodelée suite aux nombreuses contributions et aux
relectures avisées de nombreux botanistes, que ce soit au sein de la liste de discussion dédiée à ce
projet (Noms normalisés français) ou parmi les membres du réseau Tela Botanica lors de plusieurs
appels à contributions réalisés via la lettre d'information hebdomadaire. Sans le soutien humain et
scientifique de toutes les personnes citées ici, ce travail aurait été tout simplement impossible à
réaliser avec ce niveau de rigueur scientifique. En remontant aux sources des noms des plantes, la réalisation de ce travail a aussi été l'occasion de soulever et de corriger de nombreux noms scientifiques de la BDTFX, qui contenaient des fautes d'orthographe non détectées jusqu'ici (bien souvent des fautes d'accord ou des nomsdédiés à des auteurs mal orthographiés), et, parfois également, des erreurs d'interprétation
taxonomique (identité des taxons erronée) ou nomenclaturale (validité ou légitimité des noms mal
interprétée). Toutes les discussions échangées et archivées sur le forum ISFF sont là pour témoigner
des corrections effectuées lors de ce travail. Il est à signaler à ce sujet le travail remarquable de
Valéry Malécot en ce qui concerne le suivi rigoureux de cette liste ISFF, et la pertinence de ses
analyses en matière de nomenclature scientifique. D'autre part, afin de réaliser la consultation des premiers écrits concernant chaque nom scientifique (les protologues), et dans un but de meilleure efficacité dans le travail monumentalréalisé ici, l'archivage des permaliens vers les pages numérisées de ces écrits a été effectué. Ces
permaliens des protologues numérisés seront très prochainement ajoutés à eFlore, et permettront à
chacun de consulter facilement la plupart des protologues qui sont aujourd'hui accessibles sur
internet.Durant le long processus d'élaboration de cette liste, nous ne pouvons que déplorer la
disparition de deux botanistes très actifs sur ce sujet de la nomenclature française des plantes, et qui
ont participé à ce travail collectif. Il s'agit du botaniste belge Daniel Geerinck (1945-2016), dont les
travaux sur les noms français des plantes de Belgique ont inspiré ce travail, et qui prit part à la
relecture de ce travail. Et il s'agit du botaniste français Joël Mathez (1940-2018) qui s'impliqua dès
le début de ce projet lors de la rédaction du guide méthodologique, et qui contribua à de nombreuses
discussions sur le choix des noms également. Ce travail, dans sa version définitive, leur est tout
particulièrement dédié. Sauf mention contraire, le terme France désigne ici la France métropolitaine, Corse incluse. Bibliographie et sites internets régulièrement consultés : - Angiosperm phylogeny group, 2016. - An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG IV.Bot. J. Linn. Soc., 181 : 1-20.- Castroviejo S. (coord.), 1986-2015. - Flora iberica. Vol. 1-18, 21. Real Jardín Botánico, CSIC,
Madrid. Publication en ligne : http://www.floraiberica.es/ - Chauvet M., on line. - Pl@ntUse. Le wiki sur les plantes utiles et les usages des plantes. https://uses.plantnet-project.org - Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal-Farr E. R. et Zijlstr G. (eds.), 1996 (et mises à jour). -Index Nominum Genericorum
(Plantarum). Publication en ligne uniquement : http://botany.si.edu/ing/ - Flora of North America Editorial Committee, 1993 (et mises à jour). - Flora of North America North of Mexico. Vol. 1-9, 12, 19-28. Oxford University Press, New York.Publication en ligne : http://www.efloras.org/flora_page.aspx?flora_id=1 - Geerinck D., 2004. - Les noms francophones des genres d'Anthophytes en Belgique.Taxonomia, 13 : 5-15
- Johansson J. T., 2013 (et mises à jour). - The Phylogeny of Angiosperms. Published online. Publication en ligne uniquement : http://angio.bergianska.se- Léger J. F., 2007. - Noms vernaculaires des taxons de la BDTFX. Publication en ligne
uniquement : https://www.tela-botanica.org/flore/france-metropolitaine/ - Mathieu D., Durécu M., Mercier D., Mathez J. et Chauvet M., 2015. - Guide de nomenclaturedes noms normalisés en français pour les plantes Trachéophytes de France métropolitaine.
Code NFN Version 2.4 - novembre 2014. - J. Bot. Soc. Bot. France 70, 1-5 : 57-61. - Rolland E., 1896-1914. - Flore populaire. Vol. 1-11. Paris, Rolland. - Tison J.-M. et de Foucault B. (coords.), 2014. - Flora gallica. Flore de France. - Biotope,Mèze, xx et 1196 p.
- Trautmann T., 2014. - Non à la délinquance orthographique des noms scientifiques.Bull.Liaison Soc. Bot. Alsace, 33 : 5-30.
- Tutin T.G., Heywood V.H., Burges N.A., Moore D.M., Valentine D.H., Walters S.M., Webb D.A. (eds.), 1964-1980. - Flora europaea. Vol. 1-5. Cambridge University Press, Cambridge. - Tutin T.G., Burges N.A., Chater A.O., Edmondson J.R., Heywood V.H., Moore D.M., Valentine D.H., Walters S.M., Webb D.A. (eds.), 1993. - Flora europaea, second edition. Vol.1. Cambridge University Press, Cambridge.
- Wu Z.Y. et Raven P.H. (eds.), 1994 (et mises à jours). - Flora of China. Vol. 1-2, 4-20, 22-25. Science Press, Beijing ; MissouriBotanical Garden Press, St. Louis. Publication en ligne :Fougères
Aspleniaceae - AspléniacéesBibliographie :
- Pinter I., Bakker F., Barrett J., Cox C., Gibby M., Henderson S., Morgan-Richards M., Rumsey F., Russell S.,
Trewick S., Schneider H. et Vogel J., 2002. - Phylogenetic and biosystematic relationships in four highly disjunct
polyploid complexes in the subgeneraCeterach andPhyllitis inAsplenium (Aspleniaceae).Organisms Diversity
Evol., 2 : 299-311.
- Schneider H., Russell S.J., Cox C.J., Bakker F., Henderson S., Rumsey F., Barrett J., Gibby M. et Vogel J.C.,
2004. - Chloroplast phylogeny of Asplenioid ferns based on rbcL and trnL-F spacer sequences (Polypodiidae,
Aspleniaceae) and its implications for biogeography. System. Bot., 29 : 260-274.Un seul genre en Fr. (Asplenium, c. 750 sp., 20 en Fr.) ........................................... une AsplénieNotes :
1. Il est proposé de réunir l'ensemble des espèces de ce genre scientifique dans le genre français Asplénie, pour les
raisons suivantes : 1) il ne fait plus aucun doute aujourd'hui que les genresCeterach (Cétérac, Doradille),Phyllitis
(Scolopendre) etAsplenium (Doradille, Capillaire, etc.) doivent être rassemblés, à la fois en raison des faibles
différences morphologiques à l'échelle mondiale, des hybrides possibles entre eux, et des données de phylogénie
récentes (Pinter et al. 2002, Schneider et al. 2004) ; 2) il s'agit d'ailleurs d'un retour aux origines, puisque Linné
rassemblait déjà toutes les espèces dans le genreAsplenium. Parmi les noms disponibles, il est proposé de retenir
le nom d'Asplénie qui sert de base au nom français de la famille, et le botaniste y est confronté indirectement quoi
qu'il en soit par cet intermédiaire. Le nom de Doradille, souvent utilisé pour désigner ce genre, ainsi que les genres
Paragymnopteris etCosentinia, est en fait étymologiquement dédié à une fougère de couleur dorée, et est de ce
fait plus adapté à désigner strictement le genre Paragymnopteris.2. En parallèle aux noms français normalisés listés ci-dessous, qui constituent la liste officielle des plantes de
France, on continuera d'appeler, par simplification, notamment sur le terrain,A. scolopendrium le scolopendre, et
A. ceterach le cétérac. Cela est comparable aux choix effectués pour l'élaboration de la liste officielle des oiseaux
de France, comprenant notamment la Gallinule poule-d'eau (Gallinula chloropus, Rallidae), espèce plus largement
connue sous le nom de poule-d'eau, qui représente une version abrégée, et dépourvue d'ambigüité, du nom retenu.
3. Représenté en France par les Asplénie noire (A. adiantum-nigrum, comprenant l'A. noire commune,A.
adiantum-nigrum var.adiantum-nigrum, et l'A. noire de Silésie,A. adiantum-nigrum var.silesiacum), A. des
Baléares (A. balearicum), A. cétérac (A. ceterach, comprenant l'A. cétérac commune,A. ceterachsubsp. ceterach,
et, hors de France, les A. cétérac méridionale,A. ceterachsubsp. bivalens,et A. cétérac de Manton, A. ceterach
nothosubsp. mantoniae,hybride entre ces deux sous-espèces), A. cunéiforme (A. cuneifolium,comprenant l'A.
cunéiforme de Viviani, A. cuneifolium subsp. cuneifolium décrit par Viviani, et, hors de France, l'A. cunéiforme de
Woronow, A. cuneifoliumsubsp. woronowii), A. du Mercantour (A. fissum, de l'unique endroit où cette espèce se
rencontre en France), A. des fontaines (A. fontanum, comprenant l'A. des fontaines d'Europe,A. fontanum subsp.
fontanum, et hors de France, l'A. des fontaines d'Asie,A. fontanumsubsp.pseudofontanum), A. du Forez (A.
foreziense), A. du Verdon (A. jahandiezii, endémique des gorges du Verdon et environs), A. élégante (A. lepidum,
comprenant l'A. élégante des Alpes,A. lepidum subsp.lepidum, endémique des Alpes, et hors de France, l'A.
élégante de Crète,A. lepidum subsp.haussknechtii, présent notamment en Crète et Turquie), A. marine (A.
marinum), A. obovale au sens large (A. obovatum, comprenant l'A. obovale,A. obovatum subsp.obovatum, l'A. de
Billot,A. obovatum subsp.billotii, ce dernier morphologiquement bien distinct et souvent élevé au rang d'espèce,
et leur hybride, l'A. cyrno-sarde,A. obovatumnothosubsp. cyrnosardoum), A. des ânes (A. onopteris), A. de
Pétrarque (A. petrarchae, représenté par l'A. de Pétrarque commune,A. petrarchae subsp.petrarchae, tétraploïde,
et, hors de France, les A. de Pétrarque méridionale, A. petrarchae subsp. bivalens, diploïde et méridionale, et A. de
Pétrarque hybride,A. petrarchaenothosubsp.diazii, hybride entre ces deux sous-espèces), A. des murailles (A.
ruta-muraria, également appelé Rue-des-murailles, comprenant l'A. des murailles commune,A. ruta-muraria
subsp.ruta-muraria, l'A. des murailles dolomiticole,A. ruta-muraria subsp.dolomiticum, toujours sur rocher
naturel dolomitique, et, à rechercher en France, leur hybride, l'A. des murailles hybride,A. ruta-muraria
nothosubsp.baldense), A. sagittée (A. sagittatum), A. scolopendre (A. scolopendrium,représenté par l'A.
scolopendre d'Eurasie,A. scolopendriumsubsp. scolopendrium, d'Eurasie, et, hors de France, par les A.
scolopendre du Japon,A. scolopendrium subsp. japonicum,et l'A. scolopendre de Crète, A. scolopendriumsubsp.
antri-jovis, de la grotte de Psychro, aussi nommée la grotte de Zeus, située en Crète), A. de Seelos (A. seelosii,
comprenant l'A. de Seloos occidentale,A. seelosii subsp.glabrum, connu des montagnes ibériques et marocaines,
et hors de France, l'A. de Seelos orientale,A. seelosiisubsp.seelosii, endémique des Alpes orientales), A.
septentrionale (A. septentrionale, comprenant l'A. septentrionale commune,A. septentrionale subsp.
septentrionale, répandu dans tout l'hémisphère nord, et, hors de France, l'A. septentrionale du Caucase,A.
septentrionale subsp. caucasicum, connu du Caucase à la Chine), A. rouge (A. trichomanes, comprenant l'A. rouge
de Linné,A. trichomanes subsp.trichomanes, seule A. rouge décrite par Linné, l'A. rouge commune,A.
trichomanes subsp.quadrivalens, taxon le plus commun en France, l'A. rouge hastée,A. trichomanes subsp.
hastatum, l'A. rouge méridionale,A. trichomanes subsp.inexpectans, taxon français le plus méridional, l'A. rouge
à rachis épais,A. trichomanes subsp.pachyrachis, et plusieurs hybrides entre ces sous-espèces que sont les A.
rouge de Lovis, A. trichomanesnothosubsp. lovisianum, hybride entre les subsp.hastatumet quadrivalens,A.
rouge de Lucanie, A. trichomanesnothosubsp. lucanum,hybride entre les subsp. inexpectanset quadrivalens,A.
rouge du Portugal, A. trichomanesnothosubsp. lusitanicum,hybride entre les subsp. quadrivalenset trichomanes,
A. rouge de Melzer, A. trichomanesnothosubsp. melzeranum, hybride entre les subsp.hastatumet inexpectans,et
A. rouge de Stauffer,A. trichomanesnothosubsp. staufferi,hybride entre les subsp. pachyrachiset quadrivalens),
et A. verte (A. viride).4. De nombreux hybrides entre espèces sont également connus en France : Asplénie alternifoliée (A.
×alternifolium,A. septentrionale ×A. trichomanes, également appelée "à feuilles alternes" mais en réalité à
frondes à pennes alternes, comprenant plusieurs notho-sous-espèces, notamment l'A. alternifoliée de Wulfen,A.
×alternifolium nothosubsp.alternifolium, hybride décrit par Wulfen, entreA. trichomanes subsp.trichomanes et
A. septentrionalesubsp.septentrionale,et l'A. alternifoliée de Heufler,A. ×alternifolium nothosubsp.heufleri,A.
trichomanes subsp.quadrivalens ×A. septentrionale subsp.septentrionale), A. de Bouharmont (A.
×bouharmontii, A. obovatum subsp.obovatum × A. onopteris, dédiée au botaniste contemporain belge Jules
Bouharmont), A. de Brissago (A. ×brissagensis, A. adiantum-nigrum × A. foreziense, de Brissago dans le Tessin),
A. noire-cunéiforme (A. ×centovallense,A. cuneifolium ×A. adiantum-nigrum, comprenant l'A. noire-cunéiforme
de Centovalli, décrit de Centovalli en Suisse, hybride entreA. cuneifolium subsp.cuneifolium etA. adiantum-
nigrumvar. adiantum-nigrum), A. de Clermont (A. ×clermontae, A. ruta-muraria × A. trichomanes,comprenant
notamment l'A. de Clermont commune, A. ×clermontaesensu stricto,A. ruta-murariasubsp. muraria × A.
trichomanessubsp. quadrivalens, seul taxon connu en France et probablement le plus commun parmi les A. de
Clermont), A. de Contré (A.×contrei, A. adiantum-nigrum × A. septentrionale,dédiée au botaniste français Émile
Contré, 1916-1981, comprenant notamment l'A. de Contré commune,A. ×contreisensu stricto, A. adiantum-
nigrum × A. septentrionalesubsp. septentrionale, seul taxon connu en France), A. de Rouy et Gautier (A.
×corbariense, A. fontanum × A. trichomanes,décrite à partir d'une récolte de Rouy et Gautier, comprenant l'A. de
Rouy et Gautier des Corbières,A. ×corbariensenothosubsp. corbariense, A. fontanumsubsp. fontanum × A.
trichomanessubsp. quadrivalens,et, à rechercher en France, l'A. de Rouy et Gautier de l'Andorre,A.
×andorranum, A. fontanum subsp. fontanum × A. trichomanessubsp. trichomanes), A. de Coste (A. ×costei, A.
foreziense × A. septentrionale), A. fourbe (A. ×dolosum, A. adiantum-nigrum × A. trichomanes,comprenant
notamment l'A. fourbe de Milde, A. dolosumsensu stricto, A. adiantum-nigrum × A. trichomanessubsp.
trichomanes, décrite par Milde), A. rougeâtre (A. ×helii,A. petrarchae ×A. trichomanes, comprenant l'A.
rougeâtre d'Elio,A. ×helii nothosubsp.helii,A. petrachae subsp.petrarchae ×A. trichomanes subsp.inexpectans,
que son descripteur a dédié à son cousin et assistant Elio Zongaro, et, à rechercher en France, l'A. rougeâtre de
Lainz,A. ×helii nothosubsp.lainzii,A. petrachae subsp.petrarchae ×A. trichomanes subsp.quadrivalens), A.
hybride (A. ×hybridum, A. ceterach ×A. sagittatum,comprenant l'A. hybride de Dutartre, A. ×hybridum
nothosubsp.dutartrei, A. ceterach subsp.ceterach ×A. sagittatum, et hors de France, l'A. hybride méridionale,A.
×hybridum nothosubsp.hybridum, A. ceterachsubsp. bivalens ×A. sagittatum), A. de Jackson (A. ×jacksonii, A.
adiantum-nigrum × A. scolopendrium, à rechercher en France), A. de Javorka (A. ×javorkae, A. lepidum × A. ruta-
muraria,dédié au botaniste hongrois Sándor Jávorka, 1883-1961, les diacritiques étrangers à la langue française -
ici la lettreá - étant supprimés, comme dans tous les noms français normalisés ; comprend notamment l'A. de
Javorka des murailles,A. ×javorkae nothosubsp.javorkae, hybrideA. lepidum subsp.lepidum ×A. ruta-muraria
subsp.ruta-muraria, et l'A. de Javorka dolomiticole,A. ×javorkae nothosubsp.eglii, hybrideA. lepidum subsp.
lepidum ×A. ruta-muraria subsp.dolomiticum,dédié au botaniste suisse contemporain Thomas Egli), A. de
Lesina (A. ×lessinense, A. fissum × A. viride, de Lesina dans les Pouilles en Italie), A. de Murbeck (A.
×murbeckii, A. ruta-muraria × A. septentrionale,comprenant notamment l'A. de Murbeck commune,A.
×murbeckiisensu stricto,A. ruta-murariasubsp. ruta-muraria × A. septentrionalesubsp. septentrionale, seul
taxon connu en France), A. de Pagès (A.×pagesii, A. foreziense × A. trichomanes,comprenant les A. de Pagès
héraultaise, A. ×pagesiinothosubsp. pagesii, A. foreziense × A. trichomanessubsp. quadrivalens,décrite de
l'Hérault, et A. de Pagès ardéchoise, A. ×pagesiinothosubsp. guichardii, A. foreziense × A. trichomanessubsp.
trichomanes, décrite de l'Ardèche), A. réfléchie au sens large (A. ×refractumsensu lato, comprenant l'A. d'Aran et
Toha, A. ×aran-tohanum, A. obovatumsubsp. billotii × A. trichomanes,dédiée aux botanistes espagnols
contemporains Vicente J. Arán et M. J. Tohá, et, à rechercher en France, l'A. réfléchie, A. ×refractum sensu
stricto, A. obovatum subsp. obovatum × A. trichomanes), A. du Roussillon (A.×ruscinonense, A. foreziense× A.
onopteris), A. de Guernesey (A. ×sarniense, A. adiantum-nigrum × A. obovatumsubsp. billotii), A. de Sleep au
sens large (A. ×sleepiae, A. foreziense × A. obovatum,comprenant les A. de Sleep,A. ×sleepiaenothosubsp.
sleepiae, A. foreziense × A. obovatumsubsp. billotii,et A. de Kramer, A. ×sleepiaenothosubsp. krameri, A.
foreziense × A. obovatumsubsp. obovatum), A. de Souché (A. ×souchei, A. obovatum subsp. billotii × A.
septentrionale,dédiée au botaniste français Baptiste Souché, 1846-1915), A. du Tessin (A. ×ticinensis,A.
adiantum-nigrum × A. onopteris).Athyriaceae - Athyriacées
Un seul genre en Fr. (Athyrium, c. 180 sp., 2 en Fr.) ................................... une Fougère-femelleNotes.
1.Il est proposé d'élever au rang de genre le nom populaire de l'espèce la plus commune en France, la Fougère
femelle. L'autre nom, souvent donné à ce genre, Athyrie, est presque inconnu par rapport à Fougère-femelle.
2. Représenté en France par les Fougère-femelle commune (A. filix-femina), F.-f. alpestre (A. distentifolium,
synonyme A. alpestre) et F.-f. de Reichstein (A. ×reichsteinii, A. distentifolium × A. filix-femina).
3. La Fougère-femelle du Japon (A. niponicum) est parfois cultivée pour l'ornement.
Blechnaceae - BlechnacéesBibliographie :
- Gasper A.L. de, Almeida T.E., Oliveira Dittrich V.A. de, Smith A.R. et Salino A., 2017. - Molecular phylogeny
of the fern family Blechnaceae (Polypodiales) with a revised genus-level treatment. Cladistics, 33 : 429-446.
- Molino S., Gabriel y Galán J.M., Sessa E.B. et Wasowicz P., 2019. - A multicharacter analysis ofStruthiopteris
leads to the rescue of Spicantopsis (Blechnaceae, Polypodiopsida). Taxon, 68 : 185-198.1.Frondes une seule fois pennées, les fertiles (si développées) différentes des stériles (Blechnum
pro parte : Struthiopteris, 3 sp., 1 en Fr.) ....................................................... une Fougère-en-épiNote : au sein des Blechnacées, les 230 espèces des Blechnoïdées (Blechnoideae) sont aujourd'hui divisées, sur la
base de la phylogénie et de la morphologie (Gasper et al. 2017, Molino et al. 2019), en de nombreux genres
(Austroblechnum, Blechnum, Blechnidium, Blechnopsis, Brainea, Cleistoblechnum, Cranfillia, Diploblechnum,
Doodia, Icarus, Lomaria, Lomaridium, Lomariocycas, Neoblechnum, Oceanopteris, Parablechnum, Sadleria,
Spicantopsiset Struthiopteris). Dans ce contexte, l'espèce française, appeléeStruthiopteris spicant, est en fait très
éloignée des véritablesBlechnum. Il est proposé de retenir ces avancées de la connaissance, et de réserver le nom
de Blechne au genreBlechnum, qui, au sens strict, est absent de France. Ainsi, parmi les noms français populaires
restants (Fougère en épi, Fougère pectinée), le nom de Fougère-en-épi est retenu. L'espèce présente en France,B.
spicant, unique représentant deStruthiopteris en Europe, peut être nommé Fougère-en-épi d'Europe. On distingue
parfois, au sein de cette espèce, les Fougère-en-épi commune (S. spicant var. spicant, commune en France), et hors
de France, les Fougère-en-épi d'Islande (S. spicant var.fallax, décrit d'Islande) et Fougère-en-épi de Galice (S.
spicant var. homophyllum, décrite de Galice).1'.Frondes deux fois pennées, les fertiles semblables aux stériles (Woodwardia, 13 sp., 1 en Fr.) ...
............................................................................................................................. une WoodwardieNotes.
1. Au sein des Blechnacées, le genreWoodwardia représente un genre bien distinct (Gasper et al. 2017, Molino et
al. 2019). La nomenclature anglophone usant du même nom de genre que pour Blechnum n'est donc pas à suivre.
2. Représenté en France par la Woodwardie radicante (Woodwardia radicans). C'est un nom complexe, mais la
plante est extrêmement rare en France, et le débutant n'y sera pas confronté, sauf exception.
Cystopteridaceae - CystoptéridacéesBibliographie :- Rothfels C.J., Johnson A.K., Hovenkamp P.H., Swofford D.L., Roskam H.C., Fraser-Jenkins C.R., Windham
M.D. et Pryer K.M., 2015. - Natural hybridization between parental lineages that diverged approximately 60
million years ago. American Naturalist, 185: 443-442.1.Indusies présentes et plus ou moins persistantes (Cystopteris, 30 sp., 5 en Fr.) ........ une FiliculeNotes.
1. Les noms de Cystoptère, Cystoptéris et Cystoptéride, trop complexes pour un usage commun, sont écartés au
profit du nom proposé ici, utilisé par A. N. Duchesne (Manuel de botanique, 1764) pour désignerCystopteris
fragilis. Ce nom est basé sur le genreFilicula Séguier, synonyme antérieur deCystopteris, et qui aurait dû être
retenu si le nom de Cystopteris ne bénéficiait pas d'un statut de nomen conservandum.2. Représenté en France par les Filicule alpine (C. alpina), F. des montagnes (C. montana), F. de Dickie (C.
dickieana), F. diaphane (C. diaphana), F. fragile (C. fragilis, comprenant la F. fragile de Linné,C. fragilis var.
fragilis, et la F. fragile de Huter, C. fragilis var. huteri).3. Plusieurs hybrides sont également signalés, dont les Filicule de Christ (C. ×christii, C. fragilis × C. montana),
et F. de Montserrat (C. ×monserratii, C. dickieana × C. fragilis).1'.Indusies absentes (Gymnocarpium, 8-9 sp., 2 en Fr.) .......................................... un GymnocarpeNote : représenté en France par le Gymnocarpe fougère-du-chêne (G. dryopteris) et le G. de Robert (G.
Gymnocarpe fougère-du-chêne et une Fulicule du groupe de la Filicule fragile, deux lignées végétales séparées
depuis environ 60 millions d'années (Rothfels et al. 2015), a été découvert par Harry Roskam, horticulteur
néerlandais, dans une plantation de Petite Fougère-à-moustache (Phegopteris connectilis) issue d'une récolte qu'il
avait effectué dans les Pyrénées françaises. Le mystère reste entier de savoir si cet hybride, nommé
×Cystocarpium roskamianum, et pouvant recevoir le nom français de Cystocarpe de Roskam, a été transplanté par
inadvertance au milieu de ces autres fougères, ou bien, si la plante s'est formée dans la pépinière à partir de parents
cultivés à proximité.Dennstaedtiaceae - DennstédtiacéesUn seul genre en Fr. (Pteridium, 1 sp.) ............................................................ une Fougère-aigleNote : représenté par la Fougère-aigle commune (P. aquilinum,comprenant la F.-a. d'Europe,P. aquilinum subsp.
aquilinum, la plus répandue en Europe, et hors de France, par plusieurs autres sous-espèces dont les F.-a. de
Crimée, P. aquilinum subsp. brevipes, décrite de Crimée, et F.-a. de Terre-Neuve, P. aquilinum subsp. latiusculum,
décrite de Terre-Neuve au Canada). Dryopteridaceae - DryoptéridacéesBibliographie :- Knobloch I.W., Gibby M. et Fraser-Jenkins C., 1984. - Recent advances in our knowledge of Pteridophyte
hybrids. Taxon, 33 : 256-270.1.Indusie réniforme attachée par un bord (Dryopteris, 225 sp., 15 en Fr.) ......... une Fougère-mâleNotes.
1. Le nom de Dryoptère et ses variantes Dryoptéris et Dryoptéride, sont trop complexes pour ces plantes très
communes, et sont écartés. Il est proposé d'étendre le nom bien connu de l'une des espèces, Fougère mâle (D. filix-
mas), à l'ensemble du genre.Dryopteris filix-mas, le Dryopteris largement le plus commun en France d'après la
base de donnée SiFlore, peut être nommé Fougère-mâle commune.2. Représenté en France par les Fougère-mâle atlantique (D. aemula, de répartition atlantique), F.-m. affine (F.
affinis), F.-m. d'Ardèche (D. ardechensis), F.-m. des chartreux (D. carthusiana, également appelée Fougère
spinuleuse), F.-m. à crêtes (D. cristata), F.-m. dilatée (D. dilatata), F.-m. à sores rouges (D. erythrosora), F.-m.
dressée (D. expansa), F.-m. commune (D. filix-mas, principalement connue sous le nom de fougère-mâle, qui
représente ici une version abrégée - et dépourvue d'ambigüité - du nom retenu), F.-m. submontagnarde (D.
mindshelkensis, synonymeD. submontana), F.-m. des oréades (D. oreades), F.-m. pâle au sens large (D. pallida,
comprenant la F.-m. pâle,D. pallida subsp.pallida, décrite de Grèce, et, hors de France, la F.-m. des Baléares,D.
pallida subsp.balearica), F.-m. espacée (D. remota), F.-m. tyrrhénienne (D. tyrrhena), et F.-m. de Villars (D.
villarii).3. De nombreux hybrides sont signalés sur le territoire : F.-m. d'Ambrose (D. ×ambroseae, D. dilata × D.
expansa, dédiée à la botaniste et cytologiste anglaise contemporaine Mary Gibby, née Ambrose), F.-m. de Brathay
(D. ×brathaica, D. carthusiana × D. filix-mas, du bois de Brathay en Angleterre), F.-m. complexe (D. ×complexa,
D. affinis × D. filix-mas,comprenant la F.-m. de Bad Herrenalb,D. ×complexanothosubsp. complexa, D. affinis
subsp. affinis × D. filix-mas,initialement découverte près de Bad Herrenalb dans Bade-Wurtemberg, F.-m. plane,
D. ×complexanothosubsp. complanata, D. affinissubsp. pseudodisjuncta × D. filix-mas,à pinnules planes, F.-m.
critique, D. ×complexanothosubsp. critica, D. affinissubsp. borreri × D. filix-mas,F.-m. convolutée, D.
×convolutanothosubsp. convoluta, D. affinisvar.insubrica × D. filix-mas,F.-m. occidentale, D. ×convoluta
nothosubsp. occidentalis, D. affinisvar.cambrensis × D. filix-mas,F.-m. discrète, D. ×convolutanothosubsp.
inconspicua, D. affinisvar. pseudocomplexa × D. filix-mas,et hors de France, divers autres hybrides dont la F.-m.
contournée,D. ×complexanothosubsp. contorta, D. affinissubsp. paleaceolobata × D. filix-mas, à pinnules
souvent un peu contournées),F.-m. de de Wever (D. ×deweveri, D. carthusiana × D. dilata,dédiée au botaniste
néerlandais August de Wever, 1874-1947), F.-m. de Luni (D. ×lunensis, D. filix-mas × D. tyrrhena, de Luni en
Italie), F.-m. de Manton (D. ×mantoniae, D. filix-mas × D. oreades), F.-m. de Sardaigne (D. ×sardoa, D. oreades
× D. tyrrhena), et F.-m. des fanges (D. ×uliginosa, D. carthusiana × D. cristata).4. La Fougère-mâle affine est un complexe apomictique contenant de nombreuses espèces très proches
improprement traitées au rang de sous-espèce par la BDTFX et par Flora gallica, notamment la F.-m. de Madère
au sens large (D. affinis subsp.affinis, comprenant la F.-m. de Madère,D. affinis var.affinis, décrite de Madère, et
la F.-m. de la Forêt Noire,D. affinis var.disjuncta, décrite de la Forêt Noire), la F.-m. du Pays de Galles au sens
large (D. affinis subsp.cambrensis, comprenant notamment les F.-m. du Pays de Galles,D. affinis var.
cambrensis, F.-m. de Corse, D. affinisvar. distans, décrite de Corse, F.-m. d'Insubrie, D. affinisvar. insubrica,
décrite du Tessin, qui est la partie suisse de l'Insubrie, et F.-m. pseudocomplexe,D. affinis var.pseudocomplexa),
la F.-m. du Finstersee (D. affinissubsp. pseudodisjuncta, décrite des environs du Finstersee en Suisse), la F.-m. de
Meiringen (D. affinis subsp.lacunosa, décrite des environs de Meiringen en Suisse), la F.-m. de Borrer (D. affinis
subsp.borreri), et hors de France, diverses autres sous-espèces, dont les F.-m. d'Écosse (D. affinis subsp.
paleaceolobata, décrite d'Écosse), et F.-m. de Perse (D. affinis subsp. persica).1'.Indusie arrondie attachée par le milieu ........................................................................................ 2
2.Fronde une fois pennée ; sores sur plus de 2 rangées par penne (Cyrtomium, 15-20 sp., 2 en Fr.)
..................................................................................................................................... une AspidieNote : nom populaire retenu (Cyrtomium et Aspidie en compétition). Le genreAspidiumduquel est dérivé
Aspidie, tel que typifié, désigne aujourd'hui le genreTectaria pouvant être appelé Tectaire en français. Certaines
espèces du genreCyrtomium étant autrefois classées dans celui deAspidium, ce nom d'Aspidie est donc le reflet de
cette ancienne classification, et est conservé pour ce genre. Représenté en France par les Aspidie en faux (C.
falcatum) et A. de Fortune (C. fortunei).2'.Fronde une à deux fois pennée ; sores sur 2 rangées par penne ou pinnule (Polystichum, 200
sp., 4 en Fr.) ................................................................................................................. un PolysticNote : concerne, en France, dans l'état actuel des connaissances, les Polystic lobé (P. aculeatum,synonyme P.
lobatum, dépourvu d'aiguillons comme tous les Polystics, à pennes généralement seulement lobées, au contraire
des P. à soies et P. de Braun qui ont des pennes divisées en segments), P. de Braun (P. braunii), P. en fer de lance
(P. lonchitis), P. à soies (P. setiferum,comprenant les P. à soies de Forsskal,P. setiferumvar. setiferum,
correspondant au taxon tel que décrit par Peter Forsskål, et P. à soies d'Italie,P. setiferumvar. hastulatum,décrit
d'Italie), et les hybrides P. de Bicknell (P. ×bicknellii, P. aculeatum ×P. setiferum), P. d'Illyrie (P. ×illyricum, P.
aculeatum × P. lonchitis), P. de Luerssen (P. ×luerssenii,P. aculeatum ×P. braunii, dédié au botaniste allemand
Christian Luerssen, 1843-1916), P. de Wirtgen (P. ×wirtgenii, P. braunii × P. setiferum).À ces taxons s'ajoutent
l'occasionnel Polystic à épées (P. munitum, à pennes en forme d'épée). On notera qu'un hybride intergénérique
entre le Polystic lobé et la Filique fougère-mâle, ×Dryopolystichum mirabile Domin, a été publié par erreur : il
s'agissait en fait d'un Polystic de Luerssen (Knobloch et al. 1984).Equisetaceae - ÉquisétacéesUn seul genre (Equisetum, 15 sp., 8 en Fr.) ................................................................... une PrêleNotes.
1. Concerne en France les Prêle des champs (E. arvense), P. des marais (E. palustre), P. des bois (E. sylvaticum),
P. fluviatile (E. fluviatile), P. d'hiver au sens large (E. hyemale, comprenant la P. d'hiver, E. hyemalesubsp.
hyemale, et, hors de France, la P. affine,E. hyemalesubsp. affine, morphologiquement bien distincte), P. rameuse
au sens large (E. ramosissimum, comprenant la P. rameuseE. ramosissimumsubsp.ramosissimum, et, hors de
France, la P. chétive, E. ramosissimum subsp. debile), Grande P. au sens large (E. telmateia, comprenant la Grande
P.,E. telmateia subsp.telmateia et, hors de France, la Prêle de Braun,E. telmateia subsp.braunii, endémique
d'Amérique du Nord), P. panachée au sens large (E. variegatum, comprenant P. panachée,E. variegatum subsp.
variegatum, et, hors de France, la P. d'Alaska, E. variegatum subsp. alaskanum).2. On connait également des hybrides, les uns au statut d'hybride indéniable, à savoir les Prêle de Dyce (E. ×dycei,
E. fluviatile ×E. palustre), P. de Font Quer (E. ×font-queri,E. palustre ×E. telmateia), P. du littoral (E. ×litorale,
E. arvense ×E. fluviatile), les autres parfois traités comme espèces hybridogènes, à savoir les Prêle de Mackay au
sens large (E. ×mackayi au sens de Flora gallica,E. hyemale ×E. variegatum, comprenant la P. de Mackay,E.
×mackayi nothosubsp.mackayi, au sens de la BDTFX version 5, plante diploïde composée d'autant de gènes de
chacun des parents, et la P. d'Alsace,E. ×alsaticum, plante triploïde relativement autonome et morphologiquement
différente, composée de deux fois plus de gènes deE. hyemale que de gènes deE. variegatum), P. de Moore au
sens large (E. ×moorei au sens de Flora gallica,E. hyemale ×E. ramosissimum, comprenant la P. de Moore,E.
×moorei au sens de la BDTFX, plante diploïde composée d'autant de gènes de chacun des parents, et la P.
ascendante, E. ×ascendens, plante triploïde relativement autonome et morphologiquement différente, composée de
deux fois plus de gènes deE. hyemale que de gènes deE. ramosissimum), P. méridionale (E. ×meridionale, E.
ramosissimum × E. variegatum). Hymenophyllaceae - HyménophyllacéesBibliographie :- Ebihara A., Dubuisson J.-Y., Iwatsuki K., Hennequin S. et Ito M., 2006. - A taxonomic revision of
Hymenophyllaceae. Blumea, 51 : 221-280.
1. Fronde à contour général oblong ; indusies divisées en deux valves (Hymenophyllum, 250 sp., 2
en Fr.) ................................................................................................................ un HyménophylleNote : représenté en France par les Hyménophylle de Tunbridge (H. tunbridgense) et H. de Wilson (H. wilsonii).
1'.Fronde à contour général triangulaire ; indusies entières (Trichomanes sensu lato, incluant
Vandenboschia, 300 sp., 1 en Fr.) ....................................................................... un TrichomanèsNote : la famille est divisée en 2 à 17 genres selon les auteurs. La division en deux genres français est proposée ici,
d'un côté les Hyménophylles à indusies généralement divisées en deux valves, à rhizomes longs et glabres ou à
poils clairs, et d'un autre côté les Trichomanès à indusies généralement indivises, à rhizomes plus courts ou
pourvus de poils rougeâtres ou foncés. Ces deux groupes sont monophylétiques d'après Ebihara et al. (2006), qui
divisent le second en 8 genres relativement difficiles à distinguer, dontVandenboschia. Représenté en France par
Vandenboschia speciosa, synonyme Trichomanes speciosum, le Trichomanès remarquable.Isoëtaceae - Isoétacées
Un seul genre en Fr. (Isoëtes, 140 sp., 9 en Fr.) ............................................................. un IsoèteNote : on notera l'accentuation différente de la racine du nom de la famille (Isoétacées) et de celle du nom de genre
(Isoète), comme le veut l'usage. Représenté, en France, par les Isoète de Bory (I. boryana, dédié au botaniste Bory
de Saint Vincent), I. de Creussans (I. creussensis, décrit de l'Estany de Creussans, situé près du pic de Creussans,
en Andorre), I. de Durieu (I. duriei), I. à spores épineuses (I. echinospora), I. épineux (I. histrix), I. des lacs (I.
lacustris), I. sétacé (I. setacea), I. de Cesca et Peruzzi (I. subinermis, une espèce distincte de l'I. épineux, comme
l'ont démontré Cesca et Peruzzi en 2001),I. voilé au sens large (I. velata, comprenant l'I. voilé, I. velata subsp.
velata, l'I. très ténu, I. velata subsp.tenuissima,et hors de France, les I. poudré, I. velatasubsp. adspersa,I. des
Asturies, I. velatasubsp. asturicense,et I. de Teulada,I. velatasubsp. tegulensis,de Teulada en Sardaigne), ainsi
que par l'hybride Isoète de Hickey (I. ×hickeyi, I. echinospora × I. lacustris).Lomariopsidaceae - LomariopsidacéesUn seul genre en Fr. (Nephrolepis, 30 sp., 1 en Fr.) ............................................................................ un Néphrolépis
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