[PDF] Chapitre III : Suites numériques





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Considérons un couple de lapins nouveaux-nés un mâle et une

Comment trouve-t'on les nombres de cette suite appelée suite de Fibonacci ? Appelons un le nombre de couples de lapins que nous avons au mois n.



Mathématiques première S

21 mai 2018 Correction : suite de Fibonacci. 1 Historique. Pour l'arbre suivant permet de trouver le nombre de couples de lapin sur 6 mois.



1. Les lapins de Fibonacci EN 1202 Fibonacci sint´eressa au probl

Nombre de couples. Mois. 1. 2. 3. 4. 5. Evolution id´eale d'une population de lapins. On remarque que la suite form´ee par les nombres de couples apr`es 



Suites numériques

Exercice 3 (La suite de Fibonacci) : On considère le problème suivant : Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur.



Université de Picardie Jules Verne L2 : Programmation Scilab TP4

b) Etudier (théoriquement) la convergence des suites : — un = n2e?n/(1 + n). — un+1 = u2 a) On note un le nombre de couples de lapins au mois n.



2. Les lapins ** Lénigme suivante est très connue. Elle a contribué à

combien il y aurait de couples de lapins plus tard dans ce pâturage. Il faut savoir qu'un couple de Pour la suite établissons un tableau



Une histoire du vivant

Un homme dispose d'un couple de lapins en un lieu entièrement clos de couples chaque mois constitue les termes de la suite de Fibonacci (voir.



Exemple 2 : évolution dune population suite de Fibonacci

Combien de couples de lapins obtiendrions-nous à la fin de l'année si commençant avec un couple



Chapitre III : Suites numériques

On peut construire des suites quelconques de nombres comme par exemple : Si on construit une suite donnant le nombre total de couples de lapins obtenus ...



Suite de Fibonacci

Un couple de lapins étant dans un espace clos combien de couples de La suite de Fibonacci est une suite de nombres dont chaque terme est.

Première SChapitre III : Suites numériques Année scolaire

2012/2013

I)Notion de suite numérique

1) Notion intuitive de suite :

On peut construire des suites quelconques de nombres, comme par exemple :

1,5,4,-3,28,9,etc...

Cependant, on ne peut effectuer aucun calcul car il n'y a pas de lien logique entre les termes de cette suite. On peut par exemple considérer la suite suivante :

2,4,6,8,10,12,14,etc...

Chaque terme est un nombre pair et on passe de l'un au suivant en ajoutant 2. Contrairement au premier exemple, il y a bien un lien logique entre les différents termes de cette suite. Chaque terme pourra être nommé en fonction de l'ordre qu'il occupe dans la suite : - le premier terme est : 2 . On pourra l'appeler : u1 - le deuxième terme est : 4. On pourra l'appeler : u2 Et ainsi de suite.... le septième terme u7 = 14,etc...

Exemple classique : la suite de Fibonacci

Fibonacci (Léonard de Pise ,1175-1250) a étudié le problème suivant : " Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur. Combien de couples obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois

un nouveau couple à compter du troisième mois de son existence ? » On fait l'hypothèse que les lapins de meurent pas...

Si on construit une suite donnant le nombre total de couples de lapins obtenus à chaque mois, au premier et au deuxième mois, il n'y a qu'un seul couple, et au début du troisième mois, il y a deux couples de lapins, puis au quatrième mois, trois couples de lapins, etc... A chaque mois, à partir du troisième, le nombre de couples de lapins est égal à la somme des couples de lapins des deux mois précédents.

Ce que l'on peut noter de la sorte :

1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89, 144

On verra plus loin dans ce chapitre que cette suite présente une curiosité quand on regarde les quotients successifs de termes consécutifs...2) Définition : Une suite numérique est une fonction définie sur les entiers naturels ℕ à valeurs dans ℝ. u : n |u(n) que l'on note un

Notation : La suite u se note (un)n≥0 (ce qui se lit : " suite de terme général u indice n

pour n positif ou nul »)

Exemples :

a) Considérons la suite u définie par son terme général : un = 2n

Pour n = 0, u0 = 2x0 = 0

Pour n = 1, u1 = 2x1 = 2

On peut calculer pour n = 152, u152 = 2x152 = 304

Remarques importantes : - si u commence à u0, alors u152 est le 153ième terme ! - Une suite peut n'être définie qu'à partir d'un certain rang. b) Reprenons notre exemple précédent concernant la suite de Fibonacci : Si on note u1 = 1 et u2 = 1, le troisième terme u3 = u1 + u2 = 1+1 = 2 De manière générale, u1 et u2 étant donnés , un = un-1 + un-2

Remarque :

Le calcul d'un terme nécessite la connaissance des deux qui le précédent.

3) Représentation graphique :

Deux représentations sont possibles : soit en plaçant les termes sur une droite graduée, soit en plaçant dans le plan les points Mn de coordonnées (n;un)

Exemple : représentation de la suite u définie par son terme général un = 2n + 1 (suite

des entiers impairs) pour n allant de 0 à 5 : Remarque : il ne faut surtout pas relier les ponts car n ne prend que des valeurs entières.

II) Modes de génération d'une suite

Deux manières de " fabriquer » des suites numériques :

1) Suites du type un = f(n) où f est une fonction :

On dit que ces suites sont définies par une formule explicite. Il suffit de remplacer n par la valeur cherchée.

Exemple :

On considère la suite u définie par la formule donnant son terme général :

2) Suites du type un+1 = f(un) où f est une fonction :

On dit que u est définie par récurrence.

Il faut donner le premier terme, et ensuite, chaque terme se calcule à partir du précédent en appliquant la fonction f.

3) Utilisation des outils logiciels pour programmer des suites

a) A l'aide d'un tableur : (OpenOffice Calc)

Exemple :

On souhaite programmer la suite de Fibonacci vue précédemment. On veut calculer le

30ième terme :

- Dans la cellule A1, on tape 1 (c'est le premier terme de la suite : u1) - Dans la cellule A2, on tape 1 également (u2=1) - A partir du troisième terme, on obtient chaque terme en ajoutant les deux précédents. On tape dans la cellule A3 =A1+A2 - Ensuite, on tire la molette en bas à droite de la cellule jusqu'à la ligne 30 pour obtenir u30

Voici ce que l'on obtient :

Donc u30 = 832 040

b) Avec Algobox : Exemple1 : Calcul d'un terme d'une suite définie explicitement en fonction de n On considère la suite (un) définie par : un = n2 + n + 1 On demande à l'utilisateur l'indice du terme souhaité, on effectue le calcul et on fait afficher le résultat. On souhaite calculer u500 . Voici l'affichage obtenu : Exemple2 : Calcul d'un terme d'une suite définie par une formule de récurrence du type un+1=f(un) : résultat.

Calcul de u15 :

4) Utilisation de la calculatrice : (Casio graph35+)

- Dans le menu prinicipal, choisir RECUR - Dans les icônes du bas, choisir TYPE et sélectionner F1 pour une suite définie explicitement en fonction de n ou F2 pour une suite définie par récurrence. (F3 permet d'écrire des suites à récurrence linéaire comme la suite de Fibonacci par exemple, c'est-à-dire on donne les deux premiers termes et on calcule les suivants par une formule nécessitant la connaissance de ce deux termes) On peut obtenir un tableau de valeurs en paramétrant via SET l'indice de début (start) et celui de fin (end)

Voir exemples plus loin

III) Deux cas particuliers : suites arithmétiques et suites géométriques

A) Suites arithmétiques :

1) Définitions :

Soit (un) une suite de nombres réels.

On dit que cette suite est arithmétique si et seulement si il existe un réel r tel que :

Pour tout n ∈ ℕ, un+1 = un + r

Le réel r est appelé la raison de la suite.

Exemple :

On considère la suite suivante : 4;7;10;13;16;19;22;25;28;31

On pose u1 = 4, u2 = 7, u3 = 10, etc...

Cette suite comporte 10 termes et chacun (sauf le premier) s'obtient en ajoutant 3 au précédent. Donc (un) est une suite arithmétique de raison 3.

2) Expression du terme général :

a) Dans un premier temps, on va chercher à exprimer un en fonction de u0 :

Propriété :

Si (un)n≥0 est une suite arithmétique de raison r , alors, pour tout n ∈ ℕ, un = u0 + nr

Remarque : La démonstration rigoureuse de ce résultat sera faite en Terminale quand les raisonnements par récurrence auront été étudiés.

Illustration (pour comprendre le mécanisme) :

(un)n≥0 est une suite arithmétique de raison r. On écrit la définition à tous les ordres : un = un-1 + r un-1 = un-2 + r un-2= un-3 + r u3=u2 + r u2 = u1 + r u1=u0 + r Ensuite, on ajoute toutes les lignes précédentes : un = un-1 + r un-1 = un-2 + r un-2= un-3 + r u3=u2 + r u2 = u1 + r u1=u0 + r Dans le membre de gauche, il va rester un et dans celui de droite uo+ r + r + r + r +...+r En fait, il y a n lignes donc n fois le nombre r. D'où la formule : un = u0 + nr b) Parfois, on ne connaît pas u0, et il serait pratique d'avoir un en fonction d'un autre terme de la suite.

Propriété :

Si (un)n≥0 est une suite arithmétique de raison r , alors pour tout n ∈ ℕ et tout p∈ ℕ

un = up + (n-p)r

Démonstration :

D'après la propriété vue dans le a), un = u0 + nr et up = u0 + pr D'où : un - nr = up - pr c'est-à-dire un = up + nr - pr = up + (n - p)r

Exemple :

Calculer u30 sachant que (un) est une suite arithmétique telle que u3 = 11 et u10 = 4 On commence par calculer la raison en écrivant u10 en fonction de u3: u10 = u3 + (10 - 3) x r

4 = 11 + 7r

- 7 = 7r

Donc r = - 1

Ensuite, on calcule u30 = u10 + (30 - 10) x (-1) = 4 - 20 = - 16

3) Somme des n premiers entiers :

Soit n∈ ℕ , alors 1 + 2 + 3 + 4 + ... + n = n(n+1) 2

Remarque " historique » :

On raconte que le grand mathématicien allemand Carl Friedrich Gauss (1777-1855) aurait eu une punition quand il était enfant qui consistait à écrire la somme des 100 premiers entiers. Il a répondu à la question avec une très grand rapidité : 5050. La méthode qu'il a utilisée va nous permettre de montrer la formule à l'ordre n.

Démonstration :

On écrit la somme dans un sens puis en-dessous dans l'autre :

1 + 2 + 3 + 4 + ... + (n-1) + n

+ n + (n-1)+ (n-2) +... + 2 + 1 On ajoute les termes les uns en-dessous des autres : On obtient : 2S = (n + 1) + (n + 1) + ... + (n + 1) + (n + 1)

Il y a n termes en tout :

Donc 2S = n(n + 1)

Par conséquent : S =

n(n+1) 2

4) Somme des n+1 premiers termes d'une suite arithmétique :

Soit (un) une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, on note :

Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un

Alors :

Sn = (n + 1) x u0+un

2De manière générale :

Sn = (nombre de termes) x

Premierterme+Dernierterme2

Exemple d'application :

Calculer S = 159 + 164 + 169 + 174 + 179 + ... + 479 Tout d'abord, on pose u0 = 159, u1 = 164, u2 = 169, ... un = 479 On passe d'un terme suivant en ajoutant 5, donc la suite (un) est arithmétique de raison 5. Déterminons le rang n correspondant au terme valant 479 D'après la formule vue précédemment, un = 159 + nx5

D'où : 479 = 5n + 159

D'où : n = 479

-159

5 = 64

Pour calculer le nombre de termes de cette suite on fait : 64 - 0 + 1 = 65

Il y a 65 termes.

Donc : S = 65 x

159+479

2 = 20 735

B) Suites géométriques :

1) Définitions :

Soit (un) une suite de nombres réels.

On dit que (un) est une suite géométrique si et seulement si il existe un réel q tel que :

Pour tout n∈ , u

ℕn+1 = qun

Le nombre q est appelé la raison de la suite.

Exemple :

On considère la suite suivante :

240-120-60-30-15-7,5-3,75

On pose u1 = 240 , u2 = 120 , u3 = 60 , u4 = 30 , u5 = 7,5 et u6 = 3,75 Chaque terme sauf le premier s'obtient en multipliant le précédent par 1

2 donc :

(un) est une suite géométrique de raison 1 2

2) Expression du terme général :

a) Dans un premier temps, on va chercher à exprimer un en fonction de u0 :

Propriété :

Si (un)n≥0 est une suite géométrique de raison q , alors, pour tout n ∈ ℕ, un = u0 x qn

Remarque : même chose que pour les suites arithmétiques : la démonstration rigoureuse se fera par récurrence

Illustration (pour comprendre le mécanisme) :

Soit (un)n≥0 une suite géométrique de raison q : On écrit la définition à tous les ordres : un = qun-1 un-1 = qun-2 un-2 = qun-3 u2 =qu1 u1 =qu0

On multiplie ces égalités entre elles :

un = qun-1 un-1 = qun-2 un-2 = qun-3 u2 = qu1 u1 = qu0

Après simplifications, il reste :

un = u0xqxqxqxqx...xq = u0xqn n facteurs tous égaux à q b) Parfois, on ne connaît pas u0, et il serait pratique d'avoir un en fonction d'un autre terme de la suite.

Propriété :

Si (un)n≥0 est une suite géométrique de raison q , alors pour tout n ∈ ℕ et tout p∈ ℕ

un = up x qn-p

Démonstration :

D'après la propriété vue dans le a) , un = u0xqn et up = u0 x qp

D'où : un =

up qpxqn = up x qn-p

Exemple :

Calculer u15 sachant que (un) est une suite géométrique de raison strictement positive telle que u8 = 6 et u10 = 2

On calcule la raison :

u10 = u8xq2 d'où : 2 = 6 xq2

D'où : q2 = 1

3

Comme q >0, q =

1 = 2x(1

27 ≃ 0,13

3) Somme des n+1 premières puissances d'un réel q :

Soit q un nombre réel différent de 0 et de 1 :

1 + q + q2 + q3 + ... + qn = 1-qn+1

1- q

Démonstration :

On pose Sn = 1 + q + q2 + q3 + ... + qn

On écrit (1 - q)xSn = (1 - q) x (1 + q + q2 + q3 + ... + qn ) = 1 - q + q - q2 + q2 - q3 +... + qn-1 - qn + qn - qn+1 = 1 - qn+1

Donc : Sn = 1-

qn+1 1- q

4) Somme des n+1 premiers termes d'une suite géométrique :

On considère (un) suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.

On pose Sn = u0 + u1 + u2 + ... +un

Alors Sn = u0 x 1-

qn+1 1- q De manière générale :

Sn = Premier terme x 1-

raisonnombredetermes1- raison

Exemple d'application :

Calculer la somme suivante :

S = 7 +

7 3 + 7 9 + 7

27 + ... + 7

59049

On pose u0 = 7 , u1 = 7

3 ,u2 =

7

9 , etc...

Chaque terme sauf le premier s'obtient en multipliant le précédent par 1 3 u0 = 7

30 , u1 =

7

31 , u2 = 7

32 ,etc...

D'où : (un) est une suite géométrique de raison 1 3 Il faut maintenant savoir quel est l'indice du dernier terme.

En fait 310 = 59 049

Donc le dernier indice est 10 car l'exposant du 3 correspond à chaque fois à l'indice du terme.

Alors le nombre de termes est 10 - 0 + 1 = 11

D'où :

S = 7 x 1-

(1 3)11 1-1

3 = 21

2 x (1 -( 1

3)11 ≃ 10,5

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