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30 abr 2020 Cette prestation d'appui conseil en ressources humaines a pour objectifs ... PHASE 1 : Diagnostic : Analyse du besoin et réalisation d'un ...
DIAGNOSTIC ET ACCOMPAGNEMENT RH DES ENTREPRISES
5 jul 2019 Nous avons le plaisir de vous soumettre un cahier des charges relatif au référencement d'organismes « conseil » afin d'accompagner la mise ...
PRESTATION CONSEIL RH BRETAGNE BATIMENT / TRAVAUX
CAHIER DES CHARGES POUR LE REFERENCEMENT DE CONSULTANTS général de la prestation conseil ressources humaines (PCRH) objet du présent appel à.
Appel à propositions 2017-2018
23 may 2017 Le présent appel à propositions précise le cahier des charges qui ... a) d'établir un premier niveau de diagnostic des pratiques RH de l' ...
APPEL A CANDIDATURES EXPERTISE EN CROISSANCE
conseil qui constitueront le vivier d'experts référencés pour mener les Diagnostics Croissance de Bpifrance selon les exigences du Cahier des Charges
CAHIER DES CHARGES POUR LA REALISATION DUN
Uniformation compte principalement des adhérents de moins de 5O salariés. L'OPCO est gouverné de façon paritaire le conseil d'administration est composé de 48
La démarche qualité dans les services à la personne
91 Trame et conseils pour l'enquête de satisfaction (« Cahier des charges » de l'agrément qualité arrêté ... A la gestion des ressources humaines ?
intervention risques psychosociaux - kit cahier des charges
POUR QUI ? Chef d'entreprise d'une TPE-PME. Représentants du personnel… Vous souhaitez faire appel à un consultant
guide pour la mise en place dun système de gestion des ressources
4- Les Rôles de l'unité/section/direction chargée des Ressources Humaines . Développer la proposition de valeur organisationnelle qui participe à.
Appel à manifestation dintérêt « Compétences et métiers davenir »
périmètre des métiers concernés et d'impliquer les acteurs pouvant poser ce diagnostic exhaustif sur lequel des propositions de formations viendront
CAHIER DES CHARGES
POUR LA REALISATION D"UN DIAGNOSTIC-ACTION
DANS LA BRANCHE ÉCLAT
Objet de la consultation : Réalisation d'un diagnostic-action dans la Branche ÉCLATRéférence
Date limite de réception :
Correspondant :
21. OBJET DU CAHIER DES CHARGES
Le présent document constitue le cahier des charges relatif à la réalisation d'une étude diagnostic-
action dans la branche ÉCLAT.Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un accord conclu entre le ministère du travail, les représentants
de laCPNEF de la
branche professionnelle ÉCLAT et Uniformation visant à proposer à la branche ÉCLATun diagnostic de situation rapide et opérationnel dans le contexte de crise sanitaire créée par la
pandémie de la Covid-19.Ce projet est lancé dans le cadre du plan d'investissement dans les compétences dont l'objectif est
d'accompagner les démarches de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) desbranches professionnelles et des filières afin d'identifier les besoins et accompagner les évolutions en
emplois et en compétences.2. LES ACTEURS
LA CPNEF DE LA BRANCHE ÉCLAT
La CPNEF de la branche professionnelle ÉCLAT est une instance paritaire composée d'Hexopée, pour
le syndicat d'employeurs représentatif, et de la CFDT, de la CGT, la CGT-FO, Solidaires et l'UNSA,
pour les organisations syndicales de salariés représentatives. Elle s'inscrit dans un dialogue social
dynamique à travers ses membres qui se réunissent en commission paritaire plénière une fois par
mois et mènent leurs travaux au sein de nombreux groupes de travail intermédiaires. La branchecompte 14 000 entreprises et couvre 123 000 salariés en emploi principal (160 000 postes annexes).
UNIFORMATION
Uniformation est l'OPCO du champ de la cohésion sociale qui accompagne vingt branches professionnelles (plus de 30 000 entreprises) sur des enjeux d'emploi et de formation. Uniformationcompte principalement des adhérents de moins de 5O salariés. L'OPCO est gouverné de façon
paritaire, le conseil d'administration est composé de48 membres, 24 représentants du collège salariés
et 24 représentants du collège employeurs.Uniformation est l'OPCO de la branche
ÉCLAT depuis sa création.
3. CONTEXTE
IDENTITE DE LA BRANCHE ÉCLAT
La branche des métiers de l'Éducation, de la Culture, des Loisirs et de l'Animation, agissant pour
l'utilité sociale et environnementale au service des Territoires (ÉCLAT) (anciennement branche de
l'Animation) regroupe un peu plus de 14 000 entreprises et plus de 300 000 postes en emploi en 2020, dont 123 000 salariés en emploi principal. Créée en 1988, cette branche est marquée par
l'héritage des Mouvements d'Éducation Populaire et les valeurs historiques du secteur associatif
(humanisme, émancipation, engagement).Les organismes de la Branche ÉCLAT sont gérés par des structures à but non lucratif exclusivement
3Une caractéristique majeure de notre branche est la diversité des activités des organismes et ce,
aussi bien au niveau de la Branche qu'au sein même des organismes qui, souvent, interviennent sur des activités multiples. En effet, les activités sont très variées telles que : o Activités de pratiques culturelles o Education scolaire et périscolaire o Activités physiques et sportives o Développement de la vie associative, développement local o Gestion d'équipements culturels o Accueil et hébergement o La petite enfance (EAJE) o Environnement o Formation o Action citoyenne o Activités scientifiques et techniques o Autres Depuis plus de 30 ans, les partenaires sociaux poursuivent une dynamique forte en termes d'emploi et de formation au sein de la branche ÉCLAT. Récemment en 2019, ces derniers ont signéun accord rénovant leur politique formation de branche. Ils se sont dotés de moyens propres et,
en particulier, ont institué une sous-commission " observatoire et certifications » dont la mission
principale est l'étude prospective autour des enjeux emploi-formation, la mise en place d'études-
actions, expérimentations mais aussi l'élaboration des certifications de branche. Par ces actions,
la branche a souhaité être proactive face aux demandes sociales et institutionnelles qui ont généré un fort développement des emplois et de la professionnalisation des structuresemployeuses et de leurs salariés, ces dernières décennies. L'ensemble de ces initiatives a abouti
à l'édition, en 2020, d'un rapport de branche reprécisant notamment le cadre économique et
social du périmètre de la branche ÉCLAT. Ce rapport est complété par un volet prospectif.
(animateurs socioculturels et de loisirs, coordinateurs d'activités, professeurs d'art...), autour duquel tend à se resserrer la composition de l'emploi sur la période récente. Ce coeur d'emploi reste polymorphe dans ses réalités. Parmi ces salariés, 48% sont en CDI ou CDI intermittent. (secrétariat, accueil, comptabilité, direction...), dont une nette majorité de salariés permanents. Enfin, oient 11% des salariés dans les métiers du support technique (entretien, logistique, restauration...), avec une prédominance d'emplois non permanents (49% de CDD). 4Avant la crise sanitaire, un certain nombre d'études sur la branche ÉCLAT pointaient une réelle
dynamique d'emploi caractérisée notamment par l'importance des intentions de recrutement desentreprises du secteur ÉCLAT. Plus précisément, ce sont près d'une entreprise sur deux qui
envisageaient de recruter au moins un salarié en 2019. Il en va de même pour les besoins enformation où 80 % des entreprises projetaient au moins un départ en formation d'un salarié pour
l'année en cours.Pour répondre à cette dynamique forte de croissance continue des emplois et à la diversification
progressive des activités, les partenaires sociaux ont mis au coeur de leurs préoccupations - et ce,
de longue date - les enjeux d'emploi et de formation dans le cadre, notamment, de la CPNEF de branche.Pour ce faire, ils ont notamment recherché à satisfaire aux besoins de professionnalisation des
petites structures par le renforcement de l'offre en appui aux ressources humaines ou encore aux fonctions administratives, etc. Enfin, les évolutions sociales et économiques entraînant nécessairement des transformations de nos métiers (les nouveaux enjeux sociétaux faisantémerger de nouvelles fonctions), d'évolution de l'emploi et, par conséquent l'acquisition de
nouvelles compétences pour les salariés, les partenaires sociaux ont pour préoccupationd'apporter un appui au renforcement des compétences coeur de métier, présentes et à venir.
A ce titre, le volet prospectif du rapport de branche de 2020 a reprécisé ces perspectives en pointant que la complexification de l'environnement économique et institutionnel appellerait à un renforcement des compétences des salariés dans les fonctions d'administration et d'encadrement. De même, les transformations de la demande et des attentes du public amplifieraient les tendances actuelles de changement des pratiques de communication en externe de nos entreprises ainsi qu'en interne. Autrement dit, à terme, ces transformations feraient évoluer les processus, les modes de management et l'environnement du travail du secteur de la branche ÉCLAT. La crise sanitaire de 2020 n'a fait que renforcer les constats posés dans le volet prospectif du rapport de branche. Elle engendre, encore aujourd'hui, de nouveaux besoins, de nouvellescompétences pour faire face à court et à long termes à l'adaptation des situations de travail qui
pour certaines ont été profondément bouleversées dans notre secteur. Aujourd'hui, les fonctions,
les besoins, les compétences identifiées comme à conforter ou émergentes par la branche, dans
le cadre du rapport 2020, sont à repenser au regard des nouveaux enjeux impulsés par les impacts
humains et économiques de l'épidémie. DES STRUCTURES FRAGILISÉES PAR LA CRISE SANITAIRELa crise sanitaire liée à la Covid19 a bouleversé les perspectives de développement de l'emploi
notamment en ce qui concerne les activités de loisirs, de la culture ou de l'animation et plusgénéralement de l'ensemble des activités extrascolaires portées par nos structures. Depuis le
printemps 2020, les entreprises de la branche ÉCLAT ont connu une réduction importante de leurs
activités avec encore aujourd'hui une réelle incertitude sur la temporalité d'une reprise totale. En
effet, une grande majorité des entreprises de la branche ÉCLAT ont pour trait commun desactivités impliquant du face-à-face au public (accueil périscolaire et extrascolaire, cours de chant,
danse, musique, animation sportive, accueil dans les musées, bibliothèques, ludothèques, etc.).
Ce premier constat n'est pas
sans conséquence sur la viabilité économique des entreprises lorsqu'il s'agit pour elles de porter et d'assumer les emplois qu'elles génèrent. 5 Au niveau économique, les caractéristiques de nos entreprises (de petites tailles, au statut associatif), fragilisent grandement notre secteur. Les prises d'adhésions, l'accueil des publics,l'investissement des dirigeants bénévoles ou encore l'impossibilité de poursuivre les projets
associatifs (séjours de vacances, classes de découverte, accueil de mineurs, visiteurs, par exemple)
ont été fortement impactés par les deux périodes de confinement et actuellement encore par les " mesures de freinage » mises en place, depuis mars 2021. Les modèles économiques des structures associatives sont donc mis à mal par les diverses mesures sanitaires ou encore par les obligations administratives de fermeture des établissementsainsi que par la problématique du maintien ou pas du soutien des collectivités territoriales. En
effet, les chiffres issus de l'enquête conduite par Recherches et Solidarités 1 précisent que 4 000associations employeurs étaient menacées de disparaître et 30 000 en risque de dépôt de bilan
ainsi que le nombre de créations devrait chuter de 40 % en 2020 au sein de l'ESS.Le périmètre de la branche ÉCLAT ne déroge pas à ce constat. Un focus précis de cette étude sur
notre secteur montre que nos structures ont plus souffert que la moyenne des conséquences dela crise sanitaire. Par exemple, près de trois-quarts ont subi une perte de revenus significative,
voire totale (deux-tiers au plan national). Pratiquement toutes ont été contraintes d'annuler des
évènements ou des séjours.
Aujourd'hui, elles en subissent les conséquences financières comme la perte significative de près
de 30 % d'adhérents depuis la rentrée scolaire 2020 et des dépenses engagées à perte car des
activités ont été annulées (pour 32 % de nos structures). Enfin, elles redoutent le plus souvent l'annulation des commandes publiques, la baisse, voire lasuppression des subventions, et la baisse des cotisations. Leur situation financière est aujourd'hui
plus tendue que les autres associations de l'ESS. En effet, 36 % ont moins de trois mois de trésorerie devant elles (31 % en moyenne nationale).L'enquête réalisée en avril et mai 2020 par UNIFORMATION, l'OPCO de la cohésion sociale a
démontré que plus de 85 % de nos structures ont eu un fort ralentissement de leurs activités en
début de pandémie. Plus précisément, plus de la moitié avait subi un arrêt total d'activité (voir
schéma ci-dessous). Par conséquent, les perspectives en matière d'emploi sont fortement impactées. En effet, 58 %de nos structures se voient dans la nécessité de maintenir le plus longtemps possible le dispositif
de chômage partiel (39 % en moyenne nationale). Ensuite, près d'une entreprise sur deux (45 %) craignent de ne pas pouvoir maintenir leurs effectifs salariés en l'état (33 % en moyenne nationale). Ces perspectives induisent le report d'éventuels recrutements prévus pour un quart d'entre elles. 1COVID-19 : OÙ EN SONTLES ASSOCIATIONS ? Par Recherches et Solidarité et le mouvement associatif 2020.
6 Source : Uniformation, OPCO de la cohésion sociale 2020. DES MODES DE FONCTIONNEMENT REPENSÉS FACE A LA CRISE SANITAIREPendant le premier confinement, les entreprises ont été plus nombreuses à revoir leur mode de
fonctionnement, notamment avec la mise e n place d'outils numériques pour travailler ou garder le lienà distance, et avec de nouvelles pratiques (organisation, gouvernance, etc.). Ces changements ont plus
souvent engendré des difficultés de la part des dirigeants bénévoles, et la perte de contact avec
certains d'entre eux est plus souvent affirmée. A ce jour, les constats du premier confinement sont à
mettre en relation avec l'impact du second confinement. Les dispositifs gouvernementaux relatifs à l'activité partielle ont en partie permis de l imiter lesconséquences sur l'emploi de la branche ÉCLAT. Concernant les salariés, nos structures ont eu plus
souvent recours au chômage partiel (86 % pour 67 % associations employeuses de l'ESS). Néanmoins,
les mesures sanitaires et de distanciation physi que ont bouleversé au sein de nos entreprises lamanière de penser l'organisation du travail en favorisant des pratiques telles que le télétravail.
Selon l'étude Uniformation OPCO 2020, cette modalité de travail a été mise en place pour 85 % de nos
entre prises leur permettant, pour partie, de s'adapter à la crise de la Covid19. En effet, cette dernièrea été un catalyseur au développement du télétravail nécessitant encore aujourd'hui de grandes
transformations en termes de management et de RH. En outre, des besoins nouveaux ont émergé mais
ils restent à analyser plus précisément.Concernant la reprise d'activités, nos structures sont tout particulièrement préoccupées par leur
capacité à répondre aux obligations de mesures barrières (83 % pour 74 % en moyenne nationale), par
la réouverture des structures d'accueil mises à disposition (77 % pour 65 %) et par la reprise dudialogue avec les collectivités locales et les administrations (53 % pour 30 % en moyenne nationale).
4. OBJECTIFS ET ATTENDUS DU DIAGNOSTIC ACTION
Le projet de diagnostic-action vise plusieurs objectifs. Il s'agit de :Identifier les implications de la crise sur l'activité, l'emploi, l'organisation du travail et la gestion
des compétences en s'appuyant sur le rapport de branche ; 7Cerner les stratégies de sortie de crise et de relance, à la fois en termes de positionnement sur
le marché ou d'accélération de certaines transformations structurelles (numérique etécologique) et identifier les freins à la reprise (en particulier ceux liés à la disponibilité de la
main-d'oeuvre) ; Identifier leurs implications sur les besoins en emploi et en compétences de court-terme et de façon plus prospective lorsque cela est possible, ainsi que sur les besoins de formation et d'accompagnement à la gestion des compétences lors de la reprise de l'activité ; Orienter le diagnostic, principalement, sur les emplois dits " principaux » avec une attention particulière sur les publics fragilisés (jeunes, séniors, demandeurs d'emploi) ;Définir de manière plus précise les enjeux écologiques et numériques du diagnostic en lien
avec le baromètre emploi-formation ; Identifier la possibilité de construire des passerelles intra-branches et vers d'autres branches professionnelles (par exemple métier du social et médico-social).Il est nécessaire de réinterroger les constats posés par le rapport de branche et son volet prospectif
à l'aune de la crise. Les partenaires sociaux souhaitent identifier des leviers sur le volet de l'emploi
et des compétences pour accompagner les acteurs de la branche. En d'autres termes, l'enjeu est de mieux cerner les compétences qui ont émergées durant la crise pour sécuriser les parcours professionnels de demainLes enjeux de ce diagnostic-action sont multiples pour la branche ÉCLAT. En termes de méthode, il
s'agira de prendre appui sur les enseignements du volet prospectif du rapport de branche 2020 et deles réinterroger à l'aune de la crise sanitaire. Au premier point, les partenaires sociaux souhaitent
disposer d'une analyse ciblant précisément l"impact de la crise sur l'activité économique, sur les
effectifs en emploi en s'appuyant et en les comparant aux données déjà existantes à ce sujet.Il sera alors nécessaire de faire un état des lieux de l'emploi, par typologies d'activité de la branche
2 et de métiers, en fonction de l'implantation des structures (milieu urbain, semi -urbain, rural). L'impact de la crise en termes d'emplois devra être assorti d'une estimation sur les perspectives de reprise et des besoins en recrutement éventuels pour une reprise de leurs activités.Il s'agira également de situer les résultats du diagnostic dans la poursuite d'une démarche prospective
amorcée dans le rapport de branche de 2020 en matière d'emplois et de compétences. En effet, au-
delà de données quantitatives, il conviendra d"analyser plus qualitativement ce que modifieintrinsèquement la crise sanitaire en termes de besoins en compétences. Ainsi, le rapport de branche
2020 a dévoilé des pistes émergentes qui devront être potentiellement repensées au regard des
résultats du diagnostic.Le rapport de branche pointe quatre facteurs d'évolution (évolutions institutionnelles, évolutions de
la demande, innovations technologiques et structuration de l'offre). Sur la base d'hypothèses d'évolution, il a permis d'affiner un scenario central. 2Onze secteurs d'activité sont définis dans le rapport de branche 2020 regroupés selon six orientations (loisirs
éducatifs, culturels, sportifs /
éducation et animation / citoyenneté / accueil et hébergement / formation / gestion d'équipement socio-culturels) 8 Les points d'accord suivants sur les grands facteurs d'évolution dans la branche sont ressortis : Transformation du modèle de financement : moins de financements publics, avec d'une part le passage à une logique de commande publique (Mise en oeuvre de délégations de services publics et de marchés publics) et d'autre part une transformation de la mécanique de subventionnement avec une suppression progressive des subventions de fonctionnement etun développement des appels à projets créant de l'instabilité ; mais pas de certitude sur le
passage à un financement majoritairement privé.L'élargissement du périmètre d'action des interlocuteurs publics mettrait en difficulté les
petites structures. La demande publique resterait dynamique et les projets nécessiteraient l'association de plusieurs acteurs. La dimension environnementale deviendrait incontournable au sein de l'ensemble des activités. La logique de consommation serait plus ponctuelle, mais dans le maintien d'une " expérience humaine ».Les modalités de coopération évolueraient vers un approfondissement des relations existantes
et dans une moindre mesure, par leur élargissement. Le numérique se diffuserait au sein des fonctions transverses et par de nouveaux outils hors du coeur d'activité.La durée de l'impact de la crise
sanitaire sur la branche reste incertaine :La reprise serait lente (pour les ménages comme les collectivités), mais l'optimisme se maintient sur la demande à moyen terme.
Le dispositif d'activité partielle devrait continuer à être sollicité et des cessations d'activités
pourraient se produire. Le télétravail devrait se pérenniser pour les fonctions transverses.
Les mesures sanitaires actuelles (masques, distanciation...) et les restrictions de jauge notamment devraient transformer durablement les attentes des publics accueillis dans nos entreprises.Le coeur de métier resterait cependant en face-à-face avec le public et le télétravail ne devrait
pas s'y pérenniser. Pour donner suite à ces hypothèses, il ressortirait des besoins importants en renforcement des compétences-emplois :Pour les métiers de l'animation :
Répondre à l'évolution des comportements du public : promouvoir son activité, identifier les leviers de fidélisation de publics plus volatiles, intégrer les apports des outils numériques à sa
pratique. Développer l'activité proposée et/ou intervenir auprès de publics plus variés.Participer activement à la réponse et la gestion de projet, émergence du métier d'" animateur-
gestionnaire » 3 S'adapter aux exigences croissantes en termes de sécurité des publics, notamment liée à l'aspect sanitaire. 3 Terme issu de l'atelier prospectif organisé dans le cadre du rapport de branche 2020. 9 Pour les métiers de direction et d'administration :S'adapter aux nouvelles modalités de la relation avec les collectivités publiques : professionnaliser les réponses aux appels à projet et les techniques de pilotage de projet,
mobiliser de nouveaux relais de financement... Elargir et approfondir les relations partenariales au niveau local et/ou national, accompagner les équipes dans la mutualisation de certaines activités et ressources. Faire évoluer les activités exercées pour s'adapter aux évolutions de la demande et du contexte concurrentiel. Professionnaliser les pratiques de GRH : structuration des pratiques de recrutement et de montée en compétences des salariés en poste, amélioration des conditions d'emploi...Pour les métiers du support technique :
Répondre à des contraintes plus fortes en matière d'hygiène et de sécurité.Suivre la tendance à la personnalisation et diversification de l'offre, s'adapter à des processus
de mutualisation des équipements.Ce rapport 2020 ne prenant que très partiellement en compte les impacts de la crise sanitaire, il est
impératif de disposer de données fiables pour réinterroger et mettre en regard ces premiers constats avec les évolutions nées de la crise :En quoi ces constats sont-ils confortés ? En quoi ces évolutions sont-elles amenées à devenir
durables ? Quels sont les déterminants de la reprise ? Sur quels aspects les partenaires sociaux doivent faire porter la priorité ? Quelles actions doivent-ils engager prioritairement pour soutenir le renforcement des compétences nécessaires à la sortie de criseEn résumé, au regard
de ce diagnostic-action, la branche souhaite affiner ses stratégies de sortie decrise et ainsi relancer l'emploi et l'économie de son secteur en prenant en compte les transformations
structurelles liées à la crise sanitaire. Ce premier travail permettra, le cas échéant, de réorienter nos politiques de formation vers desmétiers en développement ou dont l'activité doit être maintenue sous conditions de changement.
Pour répondre aux enjeux énoncés ci-dessus, la branche ÉCLAT attend que les livrables comportent
une analyse permettant de mesurer les conséquences de la crise sanitaire sur l'activité économique
des entreprises de la branche. Cette analyse devra aborder les points suivants : - Un état des lieux permettant de dresser un bilan de la situation actuelle ; - L'identification des capacités restantes des entreprises ; - La détermination des leviers à activer pour faire repartir l'activité.Cette analyse devra s'attacher :
- à identifier les impacts de la transition numérique sur les activités et prendre en considération de
façon systématique les impacts associés au développement durable.- à orienter le diagnostic, principalement, sur les emplois dits " principaux » avec une attention
particulière sur les publics fragilisés (jeunes, séniors, demandeurs d'emploi).- à identifier la possibilité et l'opportunité de construire des passerelles intra-branches et vers d'autres
branches professionnelles (par exemple métiers du social et médico-social). 10Il devra comporter un
volet propositionnel : un plan d"actions très opérationnel et inscrit dans le temps (un an maximum) devra être proposé pour répondre au diagnostic de situation posé. Ce plan d'actions devra préciser les dispositifs emploi -formation à mobiliser, les thématiques et formats àsoutenir en priorité, les modalités préconisées et un plan de déploiement. Il devra permettre à la
CPNEF de s'engager
immédiatement dans la programmation d'actions très opérationnelles en soutien des entreprises de la branche ÉCLAT.Plus précisément, ce plan d'actions pourra notamment comprendre des actions venant enrichir l'offre
de services de la branche ÉCLAT tels que le catalogue de formations clés en main, des projets d'actions
collectives nationales et territoriales ou encore des prestations RH à destination des entreprises. Des
sujets comme la maîtrise du numérique, la digitalisation des pratiques, l'évolution des modalités
pédagogiques ou encore le renforcement des fonctions transverses (communication, marketing,développement, partenariats, gestion de projets...) pourraient bénéficier d'un investissement
spécifique, ciblé et beaucoup plus massif qu'il ne l'a été jusqu'à présent. Toutes ces pistes restant à
confirmer et approfondir grâce au diagnostic-action.Le plan d'actions viendra alors en quelque sorte prolonger le " plan de reprise » mis en place par la
branche, de juin 2020 à juin 2021, et ce, en tirant profit de son premier bilan.5. MÉTHODOLOGIE
Concernant la méthodologie à employer pour mener ce diagnostic-action, la CPNEF attendra despropositions du prestataire tout en priorisant le principe d'une étude à la fois quantitative et
qualitative qui intègrera les différentes étapes suivantes : - Analyse documentaire et des résultats d'enquêtes déjà réalisées, - Entretiens semi-directifs avec des personnes ressources (CPNEF, OPCO, etc.),- Enquête quantitative auprès des structures (adhérents branche ÉCLAT à Uniformation),
- Focus group avec des représentants de structures (adhérents branche ÉCLAT à Uniformation et / ou
Hexopée)
- Restitution des livrables6. ORGANISATION DU PROJET
1/ C omité de pilotage paritaire (COPIL) :Un comité de pilotage est constitué pour sélectionner le prestataire, orienter les travaux du prestataire
en fonction des résultats et valider les livrables à l'issue de chacune des phases (livrables intermédiaires et finaux). Le prestataire retenu rencontrera le comité de pilotage au cours d'au moins 2 réunions programmées (lancement, restitution). Sous la présidence conjointe de la DGEFP, de la CPNEF et d'Uniformation, le comité de pilotage sera composé : des interlocuteurs identifiés au sein de la DGEFP, 11 de membres désignés par les organisations syndicales représentatives dans la branche, de manière paritaire, des interlocuteurs identifiés au sein d'Uniformation.Un comité technique opérationnel (COTECH) émanant du comité de pilotage assure le suivi régulier de
l'étude en lien avec le prestataire.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] Programme Compétitions et Tests ENF Avenirs (nageurs nés en 2003 et après) Saison 2011/2012
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