[PDF] Les enfants de familles pauvres en Ile-de-France





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Rapport

Enfin l'ADIL 92 a accompagné la mise en œuvre du plan de relance en les familles résidant dans les Hauts-de-Seine ayant au moins un enfant né ou à ...



REGLEMENT DEPARTEMENTAL D?AIDE SOCIALE

par publication des informations en ligne à moins que les documents ne soient choix et le cas échéant d'aider la famille ayant en charge l'enfant à ...



Ctrad-Oct2017-R N°13.indd

Thème 1 : Les allocataires des Caisses d'allocations familiales (Caf) p.4 L'Allocation de logement à caractère social (Als) s'adresse à ceux qui ne ...



Concertation Grand âge et autonomie

des solidarités du quotidien et un cadre de vie ne parvenant pas à rompre l'isolement. PARTIE 2 - LES PROPOSITIONS POUR CHANGER DE MODÈLE. 61. 1.



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Le «prêt logement 92 » : un dispositif local réorienté en direction des familles enfant né ou à naître le prêt leur ait désormais ouvert.



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position familiale : enfant né enfant à naître… attestation de la Caisse d'allocations familiales des Hauts de Seine de moins de trois mois (Caf 92) ...



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Les enfants de familles pauvres en Ile-de-France

Enfants de 0 à 17 ans vivant dans une famille allocataire à bas revenus (2). Taux de pauvreté des enfants (%). Paris. 363 600. 80 400. 221. Hauts-de-Seine.



RDAS version finale5

Le Département des Hauts-de-Seine en matière d'aide sociale exonère de l'obligation alimentaire les petits-enfants envers leurs grands-parents.

Les enfants de familles pauvres en Ile-de-France Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France D ans la quasi-totalité des Etats de l'Union européenne, les enfants sont nettement plus nom-

breux que les adultes à être concernés par la pauvreté. En France en 2009, 18 % des enfants de

moins de 18 ans vivent dans une famille pauvre. La question de la pauvreté est d'autant plus

cruciale que les enfants sont des personnes en devenir, qui se construisent au sein de l'espace social et

familial.

Des études menées à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, ont montré la

vulnérabilité des enfants de familles pauvres et son impact sur leur développement cognitif, leurs résul

tats scolaires ainsi que sur leuravenir professionnel. Un rapport du Conseil de l'emploi, des revenus et

de la cohésion sociale (CERC) d'avril 2004 soulignait deux aspects particuliers de la pauvreté des en

fants : il s'agit, d'abord, d'une pauvreté subie et, de plus, la pauvreté éprouvée dans l'enfance accroît

les risques de la connaître à l'âge adulte. Or, il n'existe jusqu'à présent que peu d'analyses régionales

sur ce sujet.

Les Caf d'Ile-de-France représentées par la Cellule technique de réflexion et d'aide à la décision en

Ile-de-France (CTRAD), la Mission d'information sur la pauvreté et l'exclusion sociale (MIPES), la

Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) ainsi que l'Insee

Ile-de-France ont donc décidé de réaliser un travail commun centré sur la pauvreté des enfants dans

cette région. Combien d'enfants vivent au sein d'une famille pauvre ? Existe-t-il des poches de pauvreté

au sein du territoire francilien ? Quelles sont les caractéristiques socio-démographiques des enfants et

quelles sont leurs conditions de logement ? Les différentes parties de ce dossier cherchent à répondre à

ces questions à travers une approche quantitative de la pauvreté monétaire des familles franciliennes.

Ce travail s'inscrit également dans une réflexionplus vaste associant d'autres régions : la région

Provence-Alpes-Côte d'Azur avec les travaux du Dispositif régional d'observation sociale (DROS), la

région Rhône-Alpes avec ceux de la Mission régionale d'information sur l'exclusion ; et d'autres appro

ches(approchesqualitativessousformed'entretiens)menées parleConseilRégionalenIle-de-France. 1

Les enfants de familles pauvres

en Ile-de-France

Sylvie Marchand

La directrice régionale

de l'Insee d'Ile-de-FranceChristian Moutier

Le directeur

de la Caf du Val-de-Marne

Avant-propos

Gilles Grenier

Le directeur régional

de la Jeunesse,des Sports et de la Cohésion Sociale

Les enfants de familles pauvres en Ile-de-France

Synthèse

Les enfants de familles pauvres

577 000 enfants vivent dans des familles pauvres en Ile-de-France

Approche territoriale

Différents profils de familles pauvres selon le nombre d'enfants et l'activité des parents

Les conditions de logement

Huit enfants de familles pauvres sur dix vivent dans un logement surpeuplé

Définitions

Bibliographie

Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France 2

Sommaire

3 4 10 16 20 23
Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France I

l existe trois approches de la pauvreté : l'approche par les conditions de vie, l'approche monétaire et celle de la pauvreté

subjective issue du recueil de l'opinion ou du sentiment des personnes. L'approche de la pauvreté retenue dans cette

étude estlapauvreté monétaire.Ainsi,une familleestconsidérée comme pauvre lorsquesonrevenumensuelestinférieur

à 60 % du niveau de vie médian (seuil de bas revenus) soit un revenu proche de 950 euros par unité de consommation (UC)

par mois en 2009.

Le premier chapitre mobilise les fichiers desallocataires des Caf. En 2009, un enfant francilien sur cinq vit dans une famille

pauvre. Ces enfants vivent plus fréquemment dans des familles connaissant la précarité dans leur activité professionnelle,

c'est-à-dire le chômage, les emplois sous-qualifiés et mal rémunérés, les temps partiels contraints et les contrats précaires. Ils

vivent ainsi cinq fois moins souvent que l'ensemble des enfants d'allocatairesavec deux parents actifs occupés. De ce fait, leurs

parents ont souvent recours aux minima sociaux tels que le Rsa. Un tiers de ces enfants en situation de pauvreté vit dans des

familles percevant le Rsa. Ils sont majoritairement couverts par la partie socle seul du Rsa permettant d'accéder à un revenu

minimum de subsistance (66 %). Toutefois, ils sont 23 % à être couverts par le " Rsa activité » seul, qui s'adresse aux travail-

leurs pauvres, et 11 % par le " Rsa socle et activité ». Même lorsqu'ils sont actifs, les parents pauvres seraient plus concernés

par des conditions de travail précaires comme le temps partiel contraint, le sous-emploi ou les contrats précaires...Par ailleurs, les

enfants des familles monoparentales, avec au mieux une seule source de revenus, et ceux des familles très nombreuses, ayant

des charges familiales importantes, sont plus exposés à la pauvreté. Ces enfants sont, à partir de 16 ans, plus souvent déscola

risés et inactifs que les autres enfants.

Le deuxième chapitre présente, à partir de la même source, la répartition spatiale des familles pauvres en Ile-de-France. Un

nombre restreint de communes, situées essentiellement en Seine-Saint-Denis, héberge une part très importante des

enfants des familles pauvres d'Ile-de-France. Dix communesaccueillent un enfant francilien sur dix et presque deux fois

plus d'enfants en situation de pauvreté. La mise en regard de la composition familiale, de l'activité des parents et des

aides perçues dans les familles allocataires à bas revenus permet de distinguer six groupes de familles pauvres dont les

profils sociodémographiques diffèrent. Cesdifférents profils traduisent l'inégale répartition de la pauvreté sur le territoire

régional.

Dans le dernier chapitre, les conditions de logement des enfants de familles pauvres sont décrites à partir de l'enquête natio

nale logement réaliséepar l'Insee en 2006. Plus de la moitié des enfants des familles pauvres vit dans un logement HLM.

Le rôle d'accueil des familles pauvres par le parc HLM semble se développer. Le taux de pauvreté de ces familles y est passé

de 29 % à 32 % entre 1996 et 2006. Cependant, en raison de l'insuffisance des places en logements HLM, le parc locatif

privéaccueille deplusenplusles enfants des famillespauvres:25%yviventen2006contre23%en1996.Le taux de

pauvreté des enfants dans ce parc a crû de 4 points, passant de 24 % à 28 %. Les aides au logement permettent, dans un

contexte de hausse du coût du logement, de réduire le poids decette dépense dans le revenu des familles (- 3 points entre

1996 et 2006). Près de huit enfants defamilles pauvres sur dix vivent ainsi dans un logement surpeuplé. Les enfants de fa-

milles pauvres disposent de 9m²de moins en moyenne que les autres enfants. De plus, la moitié des enfants de familles pau-

vres vivent dans un logement de mauvaise qualité. C'est 6 points de plus qu'en 2002. 3

Synthèse

A u 31 décembre 2009, 296 000 familles allocataires d'Ile-de-

France ayant au moins un en

fant de moins de 18 ans à charge vivent en dessous du seuil des bas revenus, c'est-à-dire avec moins de 942 euros par unité de consommation par mois (Définitions en page 20). Elles repré- sentent un quart des familles allocatai- res des caisses d'allocations familiales.

Parmi les 2 638 000 enfants franciliens

âgés de moins de 18 ans, 577 000 vi-

vent dans une famille pauvre. Ils repré- sentent plus de deux enfants de moins de 18 ans sur dix (22 %).

En Seine-Saint-Denis,

près de quatre enfants sur dix vivent dans une famille pauvre

La petite couronne concentre une plus

grande part d'enfants en situation de pauvreté que l'ensemble de la région :

26 % des enfants vivent dans une fa

mille allocataire à bas revenus en petite couronne. En particulier, 37 % des en fants de Seine-Saint-Denis sont en situa tion de pauvreté. Cette proportion est troisfoismoinsélevée dans les Yvelines où les enfants sont les moins exposés

à la pauvreté. Après la Seine-Saint-

Denis, ce sont les départements du

Val-d'Oise et du Val-de-Marne qui

affichent les plus forts taux de pau vreté (24 et 23 %).

La pauvreté économique touche plus

les enfants des familles allocataires dontau moins l'un des parents (le responsable de dossier pour le versement des pres tations) est de nationalité étrangère.

Parmi les 577 000 enfants franciliens

vivant dans une famille pauvre,

231 000 ont au moins un parent de

nationalité étrangère, soit 40 % d'entre eux. Cette proportion est de 20 % pour l'ensemble des enfants des familles allocataires.

Pour la quasi-totalité de ces enfants de

familles pauvres (neuf sur dix), le pa- rent n'est pas originaire de l'Union européenne (UE). Ces familles qui ont souvent des charges de famille impor tantes et de faibles revenus d'activité se concentrent à Paris où 45 % des enfants de familles pauvres ont desorigines hors UE et en Seine-Saint-

Denis avec 43 % (contre 37 % en Ile-

de-France).

Une inactivité plus forte

parmi les parents allocataires

à bas revenus

Les enfants des familles allocataires

pauvres ont plus souvent des parents confrontés à des problèmes d'insertion professionnelle ou inactifs ou au chô- mage, éventuellement de longue durée. La faiblesse de leurs revenus d'activité ou leur absence expliquent ainsi leur situation plus défavorable :

9 % des enfants des familles allocatai

res pauvres vivent au sein de familles composées de deux actifs ayant un Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France En 2009, 577 000 enfants vivent dans des foyers allocataires disposant de moins de 942 euros par unité de consommation par mois. Ces enfants représentent plus d'un enfant francilien sur cinq. Ils vivent souvent dans des familles monoparentales et nombreuses (quatre enfants ou plus). Leurs parents sont davantage exposés

à des difficultés professionnelles (chômage, précarité, inactivité...) et ont donc

plus souvent recours au Revenu de solidarité active (Rsa). Les enfants de familles pauvres ont, par ailleurs, des risques de devenir des adultes pauvres. A partir de 16 ans, ils sont plus souvent déscolarisés et inactifs que les autres enfants. Danie Chemineau et Adeline Stawinski, Caf d'Ile-de-France-Ctrad

577 000 enfants vivent

dans des familles pauvres en Ile-de-France 4

Les enfants de familles pauvres

Le taux de pauvreté des enfants est le plus élevé en Seine-Saint-Denis

Enfantsde 0 à 17 ans (1)Enfants de 0 à 17 ans vivantdans une famille allocataireà bas revenus (2)Taux de pauvretédes enfants (%)

Paris

363 600 80 400 22,1

Hauts-de-Seine343 200 56 500 16,5

Seine-Saint-Denis381 300 143 000 37,5

Val-de-Marne294 600 68 900 23,4

Petite couronne1 019 100 268 400 26,3

Seine-et-Marne324 300 59 000 18,2

Yvelines345 200 45 300 13,1

Essonne291 900 54 200 18,6

Val-d'Oise293 700 70 000 23,8

Grande couronne1 255 100 228 500 18,2

Ile-de-France2 637 800 577 300 21,9

Sources : (1) Insee, recensement de la population 2007 ; (2) Caf d'Ile-de-France au 31 décembre 2009

emploi. Cette proportion est cinq fois moins importante que pour l'ensemble des enfants allocataires (44 %).

L'inactivité touche plus fréquemment

les parents des enfants en situation de pauvreté : ainsi, 10 % des enfants pau vres vivent au sein d'un couple compo sé de deux inactifs contre 4 % pour l'ensemble des enfants d'allocataires.

De même, ils vivent plus fréquemment

dans une famille monoparentale dont le parent est inactif que l'ensemble des enfantsd'allocataires(20%contre6%).

Ces taux d'inactivité sont particulière

ment élevés en Seine-Saint-Denis où

14%desenfantspauvres vivent auseind'un couple avec deux inactifs et 22 %

au sein d'une famille monoparentale dont le parent est inactif.

Les enfants des familles à faibles res-

sources vivent deux fois plus souvent dans un foyer où l'un au moins des pa rentsestauchômage(16%contre8%).

Ayant de faibles revenus d'activité, les

familles allocataires pauvres sont plus souvent bénéficiaires du Revenu de so lidarité active (Rsa).

Parmi les enfants vivant dans une fa

mille allocataire à bas revenus, plus d'un tiers est dans une famille perce vant le Rsa (37 %). C'est trois fois plusque pour l'ensemble des enfants d'allo- cataires (10 %).

Ces enfants vivent dans des familles

percevant majoritairement la partie socle seul du Rsa permettant d'accéder à un revenu minimum de subsistance (66 %) . Ils sont 23 % à être couverts par le

Rsa activité seul qui s'adresse aux tra

vailleurs ayant de faibles revenus d'acti vitéet11%parleRsasocleetactivité.

Lorsqu'ils occupent un emploi, les pa

rents pauvres sont plus concernés par des conditions de travail précaires comme le temps partiel contraint, le sous-emploi ou les contrats précaires... expliquant ainsi le recours au Rsa. Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France 5

577 000 enfants vivent dans des familles pauvres en Ile-de-France

Des parents allocataires à bas revenus plus confrontés à des difficultés d'insertion professionnelle

Répartition des enfants de familles d'allocataires selon la situation professionnelle du ou des parent(s) (en %)

05101520253035404550

2 actifs

occupés1 actif occupé et 1 chômeur2 chômeurs 1 chômeur et 1 inactif2 inactifs Actif occupé Chômeur

MonoparentsInactif

Enfants de familles d'allocataires à bas revenusEnsemble des enfants de familles d'allocatairesCouples1 actif occupé

et 1 inactif Source : Caf d'Ile-de-France au 31 décembre 2009 Des familles percevant en majorité le revenu minimum de subsistance (partie socle seul du Rsa) Répartition des enfants de familles pauvres selon le type de Rsa perçu

ParisHauts-de-SeineSeine-Saint-DenisVal-de-MarnePetitecouronneSeine-et-MarneYvelines Essonne Val-d'OiseGrandecouronneIle-de-

France

Nombre d'enfants

30 70021 200 61 000 25 700107 90020 800 14 100 18 700 22 50076 100214 700

dont (en %) :

Rsa socle seul6359 67 696666 63 65 686666

Rsa socle + activité1412 10 111112 11 11 111111

Rsa activité seul2329 23 202322 26 24 212323

Source : Caf d'Ile-de-France au 31 décembre 2009

L'inactivité se reproduit

chez les jeunes issus de familles allocataires

à bas revenus

Les 59 000 enfants de 16 à 17 ans vi-

vant dans une famille allocataire à bas revenus sont moins fréquemment sco- larisés que les autres enfants d'alloca -taires du même âge : 78 % de ces en- fantssontétudiants ouscolarisés contre

87 % pour l'ensemble des enfants d'al-

locataires, soit 9 points d'écart.

Ils sont aussi plus souvent en situation

d'exclusion d'un système de formation, scolaire, universitaire ou professionnel.

18 % des enfants pauvres sont ainsi

sans activité, c'est-à-dire ni salarié niétudiant ou scolarisé, contre 8 % de l'ensemble des enfants d'allocataires.

Ce sont ainsi 11 000 jeunes Franciliens

qui cumulent les difficultés : vivre dans un foyer allocataire à bas revenus et être privés de préparation à l'entrée dans lavie professionnelle.En Essonne, dans le Val-d'Oise et en Seine-Saint-

Denis, un jeune sur cinq est hors du

système scolaire ou de la vie profes sionnelle.

Les enfants des familles

allocataires pauvres vivent plus souvent dans des familles monoparentales et de grande taille

Quatre enfants de familles pauvres sur

dix vivent avec un seul parent contre

21 % pour l'ensemble des enfants d'al-

locataires. Les enfants des familles allocataires pauvres vivent ainsi plus fréquemment dans une famille mono- parentale. De ce fait, les charges fami- liales (logement, santé, éducation, loisirs...) sont supportées par un seul parent. Insee Ile-de-France 2011Regards sur... les enfants de familles pauvres en Ile-de-France 6

Les enfants de familles pauvres

Les jeunes de familles allocataires pauvres sont plus touchés par l'inactivité et la déscolarisation

Jeunes de 16-17 ans vivant dans un foyer

allocataire à bas revenus (en %) 7818
3 1

Ensemble des jeunes de 16-17 ans

vivant dans un foyer allocataire (en %) 878
3 2 Etudiant ou scolariséSans activitéSalarié ou apprentiInfirme Source : Caf d'Ile-de-France au 31 décembre 2009 Plus de quatre enfants de familles pauvres sur dix vivent avec un seul parent Répartition des enfants de familles allocataires selon leur situation familiale

ParisHauts-de-SeineSeine-Saint-DenisVal-de-MarnePetitecouronneSeine-et-MarneYvelines Essonne Val-d'OiseGrandecouronneIle-de-

France

Ensemble des enfants vivant dans une famille allocataire

Enfants vivant dans une

famille monoparentale

70 10057 600 90 900 60 500209 00054 800 46 500 49 800 52 500203 600482 700

En %2219 26 232319 16 19 201821

Enfants vivant au sein

d'un couple242 900241 700 265 000 203 900710 600234 300 250 700 209 900 214 400909 3001 862 800

En %7881 74 777781 84 81 808279

Ensemble des enfants313 000 299 300 355 900 264 400 919 600 289 100 297 200 259 700 266 900 1 112 9002 345 500

Enfants vivant dans une famille allocataire à bas revenus

Enfants vivant dans une

famille monoparentale

35 90025 500 55 500 30 400111 40027 500 19 600 23 800 26 80097 700245 000

En %4545 39 444147 43 44 384342

Enfants vivant au sein

d'un couple44 50030 900 87 500 38 600157 00031 500 25 600 30 400 43 300130 800332 300

En %5555 61 565953 57 56 625758

Ensemble des enfants80 400 56 400 143 000 69 000 268 400 59 000 45 200 54 200 70 100 228 500577 300 Source : Caf d'Ile-de-France au 31 décembre 2009

Cette proportion d'enfants de moins de

18 ans vivant dans une famille pauvre

monoparentale oscille entre 38 % dans le Val-d'Oise et 47 % en Seine-et-

Marne.

Les familles allocataires pauvres ont

plus souvent un seul enfant ou quatre enfants ou plus que l'ensemble des familles allocataires . Cette plus grande exposition à la pauvreté de fa milles d'un enfant et de quatre enfants ou plus s'explique, en partie, par les modalités d'attribution des prestations familiales et sociales. En effet, les famil -les d'un seul enfant ne peuvent perce- voir sans conditions de ressources que des prestations très ciblées (allocation de soutien familial, prestations liées à la garde pour les petits enfants). Pour des familles d'un seul enfant ayant des revenus tout juste supérieurs au seuil retenu pour bénéficier des prestations sous conditions de ressources, les aides sont ainsi très limitées. Elles permettent moins à ces familles de petite taille de sortir de la pauvreté que pour les famil les de plus grande taille. Les allocations familiales proprement dites sont ver sées sans conditions de ressources aux familles à partir de deux enfants de moins de 20 ans.

Les enfants de familles allocataires de

deux enfants, les plus nombreux, sont les moins touchés par la faiblesse des revenus de leur famille : ils ne repré sentent que trois enfants de familles pauvres sur dix contre plus de quatre enfants sur dix. Le risque de pauvretés'accroît avec le nombre d'enfants à charge. En particulier, un quart des en fants pauvres vit dans des familles de quatre enfants ou plus alors qu'ils ne représentent que 14 % de l'ensemble des enfants. Le fait que le complément familial versé à partir de trois enfants aux familles de ressources modestes ne varie pas selon la taille de la famille ex pliqueenpartielafaiblessedesrevenus des familles très nombreuses de quatre enfants ou plus.

Un accès aux modes de garde

plus difficile pour les enfants en bas âgequotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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