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Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 1 Aude Bertrand

Lemay (remis le 29 décembre 2012). Introduction .......................................................................................................... 1

La place des documents audiovisuels parmi les archives ..................................... 3

Une définition difficile ..................................................................................... 3

Le traitement des archives audiovisuelles ........................................................ 4

Les principes de conception ............................................................................. 6

Les rubriques .................................................................................................... 7

Identification des supports ........................................................................... 7

Acquisition, sélection et évaluation ............................................................. 8

Classification, indexation et description ...................................................... 9

Diffusion et communication ....................................................................... 12

Cadre législatif et réglementaire ................................................................ 14

Glossaires ................................................................................................... 15

Bibliographie synthétique

15

Organismes de référence ............................................................................ 16

Conclusion ......................................................................................................... 17

Annexe : Boîte à outils pour la gestion des archives audiovisuelles .................. 18

Identification des supports ............................................................................. 18

Acquisition, sélection et évaluation ............................................................... 18

Classification, indexation et description ........................................................ 19

Diffusion et communication ........................................................................... 25

Cadre législatif et règlementaire .................................................................... 26

Glossaires ....................................................................................................... 27

Bibliographie synthétique .............................................................................. 28

Organismes de référence ................................................................................ 28

Introduction

archivistes. Précédemment, les archives audiovisuelles avaient déjà suscité

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 2 audiovisuelles sont délaissées, au profit de ces nouveaux questionnements liés

documentaires traditionnelles, car les coûts et le matériel requis pour la préservation étaient beaucoup plus importants que pour les documents imprimés. Même les organismes de référence ne documentent pas tous les aspects du informations et des références semblait nécessaire. Le public visé est avant tout un archiviste trouvant des documents audiovisuels dans ses fonds. Bien que les description ou la législation. Les langues des documents sont limitées au La boîte à outils comporte 10 catégories au total : x Identification des supports x Acquisition, sélection et évaluation x Classification, indexation et description x Diffusion et communication x Cadre normatif, législatif et règlementaire x Glossaires x Bibliographie synthétique x Organismes de référence Dans un premier temps, la définition des archives audiovisuelles doit être aborderons leurs spécificités qui impliquent un traitement différent des archives textuelles ou iconographiques. Puis la conception de la boîte à outils sera diverses catégories seront explicitées ainsi que les critères qui ont présidé au choix des références.

1 Voir notamment Schüller, Dietrich, Audiovisual Research Collections and

their Preservation, European Commission on Preservation and Access, 2008. . (Consultée le 21 novembre 2012) ; Dominique Plante, Les archives de Télé- Québec, conférence dans le cadre du cours ARV 3051 Préservation des archives, EBSI, Université de Montréal, 16 octobre 2012. 2 Schüller, p. 4. Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 3 La place des documents audiovisuels parmi les archives soit employé depuis le XVIII e siècle pour qualifier les lanternes magiques, il

XPLOLVMPLRQ GH O

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ou du son seul, que l'association des deux (quelles qu'en soient les modalités); enfin, il peut qualifier une modalité particulière de cette association (comme dans l'expression " contrepoint audiovisuel »).4 Cette ambigüité se retrouve dans toutes les définitions des archives audiovisuelles, y compris la question de la différenciation entre image fixe et ou non. Ainsi, certains auteurs ou organismes conçoivent les archives audiovisuelles comme contenant des images animées seulement. Le cas des mouvement » et le chapitre 8 " Documents sonores ».5 Cependant les rédacteurs of Sound and Audiovisual Archives (IASA) fait la distinction dans son nom même. Bibliothèque et Archives nationale du Québec (BAnQ) distinguent les archives sonores des archives audiovisuelles dans la présentation de ses fonds exclut de fait la télévision, comme production impure vis-à-vis du cinéma. BAnQ fait allusion aux films seulement pour les archives audiovisuelles. Enfin, sous prétexte que le terme recouvre tout le visuel. Une première définition de comme suit :

3 Delavaud, Gilles, " +LVPRULTXH GX PHUPH ெMXGLRYLVXHO´ », In De la création à

Archimages, 2010. numerique.inp fr/index.php/actes de colloque/archimages/de la creation a l e xposition les impermanences de l oeuvre audiovisuelle/historique du terme audiovisuel>. (Consultée le 20 novembre 2012).

4 Ibid, p. 2. 5 Conseil canadien des archives, Règles de Description des Documents

(Consultée le 17 octobre 2012). . (Consultée le

25 octobre 2012).

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 4

1. Les enregistrements visuels (avec ou sans bande-son), indépendamment de leur

les projections fixes, les microfilms, les diapositives, les bandes magnétiques, les télé-enregistrements, les vidéogrammes (bandes vidéo, vidéodisques), les disques laser à lecture à lecture optique; a) destinés à être écran, soit par tout autre moyen; b) destinés à être mis à la disposition du public.

2. Les enregistrements sonores, indépendamment de leur support physique et du

lecture optique; a) destinés à être reçus par le public par la radiodiffusion ou par tout autre moyen; b) destinés à être mis à la disposition du public.7 La seconde définition, formulée par Ray Edmondson en 1998 pour FRQVPLPXHQP GHV GRŃXPHQPV MXGLRYLVXHOV OHV °XYUHV ŃRPSUHQMQP GHV LPMJHV HPCRX des sons reproductibles réunis sur un support matériel, dont: x l'enregistrement, la transmission, la perception et la compréhension exigent le recours à un dispositif technique, x le contenu visuel présente une durée linéaire, x le but est de communiquer ce contenu et non d'utiliser la technique à G

MXPUHV ILQV PLVH HQ °XYUH.8

Cette définition inclut les images animées, les sons, et a l'avantage de bien distinguer la photographie, les microfilms et les diapositives qui ne présentent pas de durée linéaire. Dietrich Schüller la reprend dans son étude générale de

2008.9 Finalement, la majorité des organismes et des auteurs précisent leurs

privilégient le cinéma (FIAF), les images en mouvement de manière générale (AMIA), le son (ARSC), la télévision (FIAT-IFTA) sans utiliser le terme " audiovisuel ». depuis quelques années.

Le traitement des archives audiovisuelles

longtemps, les archives audiovisuelles étaient incluses dans les autres

7 Cité dans : Jacques Guyot et Thierry Rolland, Les archives audiovisuelles :

histoire, culture, politique, Paris, Armand Colin, 2011, p. 20.

8 Ray Edmondson, Une philosophie de l'archivistique audiovisuelle, Paris,

UNESCO, 2004, p. 5.

9 Schüller, Op. Cit.

10 Françoise Hiraux, sous la dir. de, Les archives audiovisuelles : politiques et

pratiques dans la société de l'information, Louvain-la-Neuve , Academia-

Bruylant, 2009, p. 5.

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 5 les causes de cette situation. Dietrich Schüller explique le développement qui commença à archiver des documents audiovisuels, car ils étaient essentiels au travail. Il pouvait donc créer une masse importante de documents malgré le prix des fournitures que Dietrich Schüller souligne : " Sound recording and sound archiving was demanding and expensive. »11 Jacques Guyot et Thierry Rolland insistent plutôt sur les caractéristiques matérielles qui font des archives audiovisuelles des documents très différents des archives traditionnelles imprimées. Le traitement de ces " productions inclassables au regard des normes existantes [du point de vue des premiers archivistes confrontés à leur existence] »12 diffère totalement : Cela touche à la fois à la variété des principes technologiques, présidant à la supports de ces productions souvent fragiles, la complexité des machines, le divertissement et donc de moindre valeur, la difficulté des chercheurs à les généralisé la création de documents audiovisuels14 accroissant ce sentiment audiovisuelles et les autres. Ainsi que le remarque Bruno Bachimont15, les archives audiovisuelles et les archivages numériques partagent des caractéristiques communes dont la dépendance envers la technologie pour être remarque que les débats autour du numérique concerne avant tout les documents textuels. On pourrait argumenter que les données numériques transcendent les leur qualité ± et les coûts les distinguent encore une fois : " A general problem, however, are costs and logistic prerequisites for the organization of audiovisual preservation, which are more demanding than those for books and other print documents. »16

11 Schüller, p. 4.

12 Jacques Guyot et Thierry Rolland, Les archives audiovisuelles : histoire,

culture, politique, Paris, Armand Colin, 2011, p. 18.

13 Ibid.

14 Schüller, p. 4 ; Peter Stockinger, Le document audiovisuel : procédures de

description et d'exploitation, Paris, Hermès-Lavoisier, 2003, p. 9.

15 Bruno Bachimont, " L'archive numérique : entre authenticité et

interprétabilité », In Archives, vol. 32, no 1, 2000-2001, p. 3-15. bachimont.pdf>. (Consultée le 5 février 2013)

16 Schüller, p. 7.

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 6

Les principes de conception

concerne le type de documents, la recherche n'est pas restrictive. Articles, ouvrages ou encore ressources en ligne ont été acceptés. L'archiviste usager de la boîte à outils doit avoir des informations facilement consultables et très précises. Il y a peu d'ouvrages spécialisés sur le traitement des archives audiovisuelles. Ils sont souvent généralistes ou analysent le concept d'audiovisuel. Comme l'utilisateur de la boîte à outils ne doit pas y trouver des références à acheter, mais dont il peut faire usage tout de suite, les ressources nombreuses selon les sujets. À ce propos, nous partageons le point de vue de manquent : La question se pose de savoir si les archives audiovisuelles ressortissent, toutes mesure des documents textuels ? Oui sans doute, mais dans un environnement

éprouvés.

Les articles de la profession apparaissent aussi dans la boîte à outils, car ils renferment des informations très précises ou des études de cas pouvant servir de d'expériences qui peuvent être enrichissantes : réalisations, problèmes rencontrés, solutions entre autres. Ces ressources ne sont certes pas toujours en ligne ou encore gratuites. Néanmoins, il est possible que la majorité des archivistes ait accès à la littérature professionnelle d'une manière ou d'une autre : soit par abonnement, soit par des bases de données, soit par un réseau de Quant aux monographies, elles iront essentiellement dans la bibliographie synthétique de la boîte à outils et seront intégrées aux rubriques si leurs sujets les rendent incontournables sur un point. Les rubriques contiennent autant que possible des ressources précises. Des informations et des ressources. Mais les bases des fonctions archivistiques ne et non modifiables. Par exemple, le catalogage n'est pas sujet à de grands changements. Les principes restent les mêmes. Il est donc possible de renvoyer précisément aux règles de catalogage émises par les institutions nationales et internationales. Il en va de même pour les mesures de conservation. En revanche, la diffusion demande une actualisation, car les outils changent ainsi que les exemples de communication et de mise à disposition. Il est possible que de nouvelles applications informatiques soient créées à l'avenir par exemple. Les

17 Hiraux, p. 6.

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 7 informations. Par ailleurs, les documents techniques ou pragmatiques sont rares. Il y a des références qui abordent plusieurs points des archives audiovisuelles. Aussi, ces dernières seront reportées dans toutes les catégories dont elles traitent. Il ne s'agit pas de surcharger la boîte à outils, mais de permettre à l'archiviste de naviguer dans une seule catégorie s'il le souhaite et de ne pas craindre de manquer une source d'information. Seuls les points traités en profondeur sont relevés dans les références. Parfois, certains auteurs ne citent une fonction

Les rubriques

Identification des supports

La première rubrique a été pensée pour combler le besoin le plus pressant de l'archiviste. La difficulté de traitement des archives audiovisuelles réside en partie dans la multiplicité des supports. Tout d'abord, un support peut se retrouver sous plusieurs formats. En outre, certains contiennent tant des signaux analogiques que numériques. Par exemple, les CD se ressemblent, mais leurs fabricants et leurs générations de conception influencent grandement leur durée de vie entre autres. La cassette vidéo est un exemple encore plus frappant puisqu'elle peut contenir des signaux analogiques comme numériques. Cela a un impact sur le travail de l'archiviste qui doit identifier le bon appareil pour pouvoir les lire et les bonnes conditions pour les conserver. De plus, un support peut s'adapter à tous types de contenu. Ainsi les bandes magnétiques sont utilisées aussi bien pour les enregistrements sonores que pour les images animées (cassettes audio et cassettes vidéo par exemple). Que dire des supports optiques dont les données peuvent être multiples et de différents genres (texte, images, son)? Il est par conséquent important de pouvoir identifier le type de chaque support pour pouvoir le lire grâce au bon appareil et découvrir ainsi le contenu. Étant donné le lien évident entre la conservation des supports et leur identification, les deux catégories auraient pu être regroupées. Les ressources traitant d'identification proposent d'ailleurs toujours des mesures de conservation. Mais cette dernière fait partie de la préservation qui inclut les politiques de risques, les plans d'urgence. Cela aurait représenté trop d'informations, et surtout des informations très spécifiques, pour un archiviste qui tente d'abord de comprendre ce qu'il a dans ses fonds et collections. C'est pourquoi la préservation a été mise à part. Memoriav. Le premier (Texas Commission on the Arts 2004) a été retenu, car il présente les formats vidéos accompagnés d'images. Il ne s'agit pas d'un historique des formats tel que l'on en trouve souvent dans les articles ou les sites Web. Le guide a été conçu pour la recherche par nom de format ou par type de support (bobine ou cassette). Les nombreuses illustrations donnent un aperçu des caractéristiques physiques et les explications permettent de savoir à quelle époque le support fut utilisé, pourquoi il a été mis en vente et quelles sont ses dimensions. Toutes ces précisions peuvent aider à l'identification ainsi qu'à la

2006) : elles font appel à de nombreuses images et sont donc très pédagogiques.

Moins précis et avec des images plus illustratives que démonstratives, le site Web des archives de Radio-Canada n'en reste pas moins une référence Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 8 pertinente (Radio-Canada 2012). La visite accessible depuis la rubrique " apprendre » est conçue pour le grand public, mais les informations y sont nombreuses et très utiles. En ce qui concerne les supports, elle permet de saisir leur histoire et donc de repérer l'âge des documents ou leur période de production. Les quelques images présentes peuvent aider à l'identification. L'intérêt réside surtout dans le regroupement du son et des images animées en un même site Internet. Enfin, les recommandations de l'International Federation of Library Associations contiennent à la fin du document une liste indicative, mais assez fournie des supports audiovisuels (IFLA 2004). À défaut d'images et d'historique, l'archiviste peut avoir un rapide résumé de ce qui existe et commencer ainsi son identification.

Acquisition, sélection et évaluation

Ces trois tâches sont reliées, car il faut évaluer pour sélectionner et acquérir.

La boîte à outils a été conçue pour un archiviste découvrant des documents

audiovisuels dans ses fonds. Il ne souhaite pas forcément acquérir ces documents : ceux-ci sont déjà présents. Toutefois, la boîte doit aussi servir à ceux qui souhaiteraient accroître le nombre de leurs archives audiovisuelles. En outre, il est possible que l'archiviste, une fois traités les documents découverts, ait l'intention de compléter ses fonds ou collections par quelques acquisitions. Par ailleurs, les archives audiovisuelles nécessitent un tri particulier, car leur masse est grande et les coûts de conservation sont élevés.18 En outre, les archivistes audiovisuels sont souvent à cheval entre les secteurs marchand et non marchand.19 Lorsque leurs organismes sont des producteurs, la rentabilisation des activités est souvent une nécessité. Il faut alors réduire au maximum les coûts et cela passe par une sélection sévère des archives à conserver. des cas présentés concernent l'analogique comme le numérique. D'ailleurs, les développer toutes les références ici. Mais le travail universitaire de Karine Bourget (Bourget 2009) a été retenu, car plusieurs critères d'évaluation, pouvant aider l'archiviste, y sont énoncés. Le développement de la méthodologie utilisée est peut-être inutile pour l'usager de la boîte à outils, mais il s'agit d'une bonne synthèse de la littérature professionnelle et des usages d'un professionnel des archives de télévision. L'article de Louise de Chevigny est particulièrement complet sur les choix que l'archiviste doit faire au quotidien pour sélectionner (Chevigny 2009). Son propos est plus ancré dans le quotidien des archives et présente des situations pragmatiques. Il s'agit là d'un exemple de sélection pour la radio et la télévision, mais il peut servir pour toutes les images animées. L'auteur aborde la question des droits sur le document qui est centrale en matière d'évaluation. Le chapitre 1 des procédures de BAnQ (2005) est le seul à être Les deux références de Sam Kula (2003; 2005-2006) peuvent sembler redondantes, mais elles se complètent et entrent dans des considérations financières intéressantes dont l'archiviste peut avoir besoin tant pour s'aider que pour justifier ses choix de sélection. Par ailleurs, l'étude réalisée pour l'UNESCO en 1983 n'a pas été retenue, car elle faisait un historique des archives

18 Dominique Plante, Les archives de Télé-Québec, conférence dans le cadre du

cours ARV 3051 Préservation des archives, EBSI, Université de Montréal, 16 octobre 2012.

19 Ray Edmondson, Philosophie et principes de l'archivistique audiovisuelle,

Paris, UNESCO, 2004, p. 16.

Bertrand Aude ± SCI 6111 ± Travail de recherche ± Automne 2012 9 audiovisuelles et un bilan de leur sélection à travers le monde, sans pour autant donner des critères ou des méthodes. En revanche, son équivalent pour les archives sonores, rédigé par Helen Harrison (1987), expose les critères de la BBC. C'est l'un des rares documents se consacrant au son. Aussi, malgré sa parution ancienne et parce que les critères ne varient pas beaucoup, nous l'avons inclus dans la rubrique. La référence à Michael Taft vient compléter les documents traitant du son et offre un point de vue plus récent (Taft 2004). Enfin, il faut mettre à part l'ouvrage dirigé par Helen Harrison ² Audiovisual Archives a Practical Reader ², car il s'agit d'un manuel à propos des archives audiovisuelles (Harrison 1997). Bien qu'ancien, il est toujours d'actualité pour la sélection des documents. Il en présente tous les aspects théoriques et pratiques selon le type de documents.

Classification, indexation et description

Les trois activités ont été rassemblées pour former la 3e rubrique de la boîte à outils, encore une fois à cause de l'interaction entre elles. Par exemple, la classification peut fournir l'ossature d'un instrument de recherche. La description développe ce que l'indexation condense en quelques termes. Il existe très peu de documents à ce sujet. La plupart traitent uniquement de l'audiovisuel numérique. La classification n'est presque pas abordée, au profit de la description et de l'indexation : il est possible que l'audiovisuel ne nécessite par un traitement particulier dans un plan de classification. Pourtant, dans la plupart des plans de classification, il est difficilement intégré et se retrouve bien souvent dans une classe à part. Nous avons donc mis un ouvrage traitant des archives photographiques, car il est recommandé par les spécialistes de l'audiovisuel : certains principes du chapitre sur la classification s'appliquent en effet aux images animées. Il aborde notamment le problème de la complexité à intégrer des documents autres que textuel dans le plan. Enfin, la classification semble s'éloigner du modèle archivistique, car le catalogage lui est préféré. Il n'est pas question de plan hiérarchique, mais de notices de catalogue dans les références consultées. D'ailleurs Marielle Cartier utilisait les RCCA 2 pour cataloguer en

1994 : il est vrai que le chapitre des RDDA sur les documents audiovisuels est

paru plus tard que les premiers (Cartier 1994). Les RDDA sont la référence de base pour la description au Canada : il était normal de les retrouver là (CCA 2008). Nous y avons rajouté les règles de catalogage de la FIAF, conçue pour les images animées. Elles intègrent la description à niveaux, facilitant ainsi la classification (FIAF 1994). En effet, le volume 1 présente les règles tandis que le 2e les précise au niveau de la série. Pour ce qui est des archives sonores, il existe les règles de l'IASA : elles décrivent les archives sonores et dans un second temps les médias audiovisuels reliés (IASA 1999). Quant à l'IFLA, il fallait mentionner l'incontournable document de sa section audiovisuel et multimédia qui offre une liste de règles de catalogages, description et indexation selon les pays (IFLA 2004). Mis à part les règles des États-Unis, cela ne sera peut-être pas utile à l'archiviste canadien, mais cela pourra être utilisé par des professionnels d'autres pays. Le guide de préservation de la National Film Preservation Foundation a l'avantage de fairequotesdbs_dbs15.pdfusesText_21

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