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THEORIE G?NARALE DES FONCTIONS MOYENNE-PARIODIQUES. PAR LAURENT SCHWARTZ. (Received October 15 1946). TABLE DES MATIERES. Pages. Table des matibres .
Ramanujan J.
44, no3 (2017), 641-701;
Corrig.51, no1 (2020), 243-244.
Moyennes eectives de fonctions
multiplicatives complexesGerald Tenenbaum
Abstract.We establish eective mean-value estimates for a wide class of multiplicative arithmetic functions, thereby providing (essentially optimal) quantitative versions of Wirsing's classical estimates and extending those of Halasz. Several applications are derived, including: estimates for the dierence of mean-values of so-called pretentious functions, local laws for the distribution of prime factors in an arbitrary set, and weighted distribution of additive functions. Keywords.Quantitative estimates, multiplicative functions, eective mean-value theorems, weighted distribution of additive functions.2010 AMS Classication.Primary 11N56, Secondary 11K65, 11N37, 11N60, 11N64.
Sommaire
1Introduction et enonce des resultats:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::1
3Preuve du Theoreme 1.1:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::10
3.1 Lemme de Gallagher::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::10
3.2 Reduction au cas exponentiellement multiplicatif::::::::::::::::::::::::::::::11
3.3 Preuve dans le cas exponentiellement multiplicatif::::::::::::::::::::::::::::12
4Preuve du Theoreme 1.2:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::16
4.1 Lemmes:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::16
4.2 Preuve dans le cas exponentiellement multiplicatif:::::::::::::::::::::::::::::21
4.3 Completion de l'argument:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::28
5Preuve du Theoreme 1.3:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::29
5.1 Inegalite de Turan-Kubilius ponderee::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::29
5.2 Completion de l'argument:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::30
6Preuve du Theoreme 1.4:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::34
7Preuves des corollaires:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::35
7.1 Preuve du Corollaire 2.1:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::35
7.2 Preuve du Corollaire 2.4:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::36
7.3 Preuve du Corollaire 2.5:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::38
7.4 Preuve du Corollaire 2.6:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::40
1. Introduction et enonce des resultats
Les estimations de valeurs moyennes de fonctions multiplicatives constituent un outil pri- vilegie de la theorie probabiliste des nombres. Elles permettent notamment d'apprehender la repartition des fonctions additives sur lesNpremiers entiers via leurs fonctions caracteristiques et, partant, d'obtenir des theoremes de convergence avec contr^ole de l'approximation. Les deux succes historiques de la theorie sont respectivement dus a Wirsing [35] et Halasz [13]. Designons parM(A;B) la classe des fonctions multiplicatives veriant (11) maxpjf(p)j6A;X p;>2jf(p)jlogpp 6B: Ici et dans la suite, nous reservons la lettreppour designer un nombre premier. Dans son remarquable article [35], Wirsing etablit notamment que, sir2M(A;B),r>0, et s'il existe% >0 tel que (12)X p6xr(p)logpp %logx(x! 1); alors toute fonction multiplicative reelleftelle quejfj6rverie, lorsquex! 1, (13)M(x;f) :=X n6xf(n) =e %(%)Y pP >0f(p)=pP >0r(p)=p+o(1)xlogxY pX p6xr(p)p
ou le produit inni est considere comme nul lorsqu'il diverge. (1)Ici et dans la suite, nous notons la constante d'Euler. Nous incluons ici quelques corrections mineures relativement a la version publiee.1. Le second produit est en fait ni.
2Gerald Tenenbaum
Le casr=1(la fonction constante egale a 1),%= 1, conrme une celebre conjecture d'Erd}os selon laquelle une fonction multiplicative reelle a valeurs dans [1;1] possede necessairement une valeur moyenne. Dans [13], Halasz a elucide le comportement asymptotique des fonctions multiplicatives complexesfa valeurs dans le disque unite. Son resultat principal etablit une dichotomie : soit il existe2Rtel que (14)X p1(3)2. Un resultat qualitatif anterieur, de m^eme nature mais valide sous des hypotheses plus fortes, est d^u
a Levin & Timofeev [24].3. Voir egalement [30] pour des variantes relatives a des sommes ponderees.
Moyennes eectives de fonctions multiplicatives complexes3 Lorsque lesf(p) sont connes a une ellipse de diametre 2 strictement incluse dans le disque unite, Hall & Tenenbaum [19] etablissent la majoration eectiveM(x;f)xexpn
KX p6x1T()2:=X
k2Zjkj6T1k2+ 1max=1+
jkj61=2jevf(s;x)j2( >0; T>1): Dans tout ce travail, nous denissons implicitement les parties reelle et imaginaire d'un nombre complexespar la formules=+i.Nous posons encore
(111)Z(y;f) :=X p6yf(p)p (26y6x): Theoreme 1.1.SoientA >0; B >0. Sous les hypothesesx>3,f;r2M1(x;A;B),jfj6r, etT>1, nous avons uniformement (112)M(x;f)xlogx Z11=logxH
T() d+eZ(x;r)pT +eZ(x;r)logx+eZ(x;r)log2xT De plus, pour toutc >0xe, et sous l'hypothese supplementaire (113)Z(x;r)Z(y;r)>cloglogxlogy +O(1) (26y6x); le dernier terme dans l'accolade de(112)peut ^etre omis.4Gerald Tenenbaum
Le resultat suivant fournit une version eective des formules asymptotiques (17) et (18). Conformement a une remarque eectuee plus haut, nous nous restreignons, sans perte degeneralite, au cas= 0.Etant donnee une fonction arithmetique multiplicative complexef, nous posonswf:= 1 si
fest reelle, etwf:=12 dans le cas general.Theoreme 1.2.Soient
(114)a2]0;12 ];b2[a;1[; A>2b; B >0; x>1; %=%x2[2b;A];p:=%A ; := 1sinpp ;h:=1bmin(1;%)bPour tout"="x2]1=plogx;12
], les assertions suivantes relatives aux fonctions multiplicatives f,rtelles quejfj6rsont veriees.Sous les hypotheses
X p6xr(p)6xf(p)p
+O "eZ(x;f) ou l'on a pose:=wf1: La constante implicite dans(118)depend au plus deA,B,a,b, et des constantes implicites de(116)et(117). Remarques.(i) Le Theoreme 1.2 generalise bien le theoreme de Wirsing. (ii) On ah= 1, des que%>1. (iii) L'hypothese (116) est trivialement impliquee par la condition (119)X x "066(logx)=logpf(p)p
1: Sous cette condition generiquement veriee, la formule (118) devient (122)M(x;f) =1 +O(")e %x(%)logxY pX p6xf(p)p
Moyennes eectives de fonctions multiplicatives complexes5 L'hypothese (117) represente une contrainte signicative pour la repartition des valeursr(p). Nous pouvons la remplacer par une minoration en moyenne sur de petits intervalles.Nous posons
(123)0=0(b;A) := 1sin(2b=A)2b=A; 0(b) =0(b;A) :=13 b0:Theoreme 1.3.Soient
a2]0;14 ];b2[a;12 [; A>2b; B >0; :=0(b;A); x>2;1=plogx < "612 Supposons que les fonctions multiplicativesf,r, telles quer2M0(x;2A;B),jfj6r, verient les conditions(115),(116)avech:= (1b)=b,(119)avech= 1, et (124)X y6xf(p)=pP
p6xr(p)=p+Ox"eZ(x;r)cZ(x;jfjf)logx
ou:=wf1, etc:=b=A. La constante implicite de(125)depend au plus deA,B,aetb. Remarques.(i) Le recent et tres elegant article d'Elliott [8], nalise simultanement au present travail, fournit une condition susante pour la validite de (17) dans laquelle l'hypothese (16) est remplacee par une minoration en moyenne de m^eme nature que (124). (ii) Les Theoremes 1.2 et 1.3 precisent le theoreme 2.6 de l'article [25], apparu en ligne posterieurement a la diusion du present travail sur le reseau. Il est possible de supprimer la condition (119) au prix d'un renforcement des hypotheses sur les nombresr(p). Theoreme 1.4.Dans les hypotheses du Theoreme 1.3, la formule asymptotique(125)persis- te sans la condition(119)avech= 1si l'hypothese(124)est remplacee parminx"Nous fournissons les details aux6.
Les methodes developpees dans le present travail reposent principalement sur l'approche de Halasz [13], assortie de ranements introduits dans [28] et [33]. La preuve du Theoreme 1.3 fait usage d'une version ponderee de l'inegalite de Turan{Kubilius (Lemme 5.1) et d'arguments de convolution des fonctions arithmetiques. Ainsi que l'attestent les formules asymptotiques obtenues aux Corollaires 2.4 et 2.5, les termes d'erreur eectifs des Theoremes 1.2, 1.3 et 1.4 sont essentiellement optimaux sous les hypotheses eectuees. Notation.Dans tout ce travail, nous employons la notation de Vinogradovfgpour signier qu'il existe une constanteCtelle quejfj6Cjgjdans le domaine indique. Nous attirons l'attention du lecteur sur le fait que, selon une pratique largement repandue, nous etendons l'usage de cette notation au cas de quantites complexes.2. Applications
Nous enoncons ici, de facon non exhaustive, quelques applications des resultats presentes plus haut. La premiere est une consequence simpliee du Theoreme 1.1 analogue a une majoration de Halasz [16] valable pour les fonctions de module au plus 1, et dont une version optimale est etablie au cor. III.4.12 de [33]. Lorsquer2M0(x;A;B) etfest une fonction multiplicative telle quejfj6r, nous posons (21)mf(y;T) := minjj6TX p6yr(p)6Gerald Tenenbaum
Corollaire 2.1.SoientA >0; B >0,b>0. Sous les conditionsx>3,f;r2M1(x;A;B), jfj6r,T>1, et (22)X y6xf(p)p
+O axeZ(x;f)+eZ(x;f)(logx)b ou l'on a posea:=wfmin(1;%)=f5min(1;%)g,b:=wfmin(1;%)=6. Remarque.Sous la condition (121), nous deduisons de (28) que l'on peut remplacer le terme d'erreur de (25) parOax+ 1=(logx)b.Lorsquefest reelle et%= 1, nous avons donca=14
,b=16 . Cela precise un resultat, mentionne plus haut, de Indlekofer [20], qui obtient dans ce casa=136 par une methode reposant sur une technique de convolution des fonctions arithmetiques. Dans le m^eme esprit, nous pouvons enoncer le resultat suivant. Nous notonsP+(n) le plus grand facteur premier d'un entiern>1 avec la conventionP+(1) = 1 et rappelons la notation0(b) denie en (123).
Moyennes eectives de fonctions multiplicatives complexes7 Corollaire 2.3.Soientx>2,rune fonction multiplicative positive ou nulle satisfaisant aux hypotheses du Theoreme 1.3 etf,gdeux fonctions multiplicatives telles quejfj26r;jgj26r. Supposons que, pour une fonctionxtendant vers 0 lorsquex! 1et telle quexplogx1, les majorations (29)X p6xr(p)h(p)p 6380blog1
x ;X p6xr(p)h(p)p logp6xlogx; ou0est deni en(123), aient lieu pourh=jfj2,h=jgj2eth=1:=0(b),h:= (1b)=b,:=12
1. Nous appliquons ensuite ce resultat aux couplesr;fg
etr;fg (respectivement (r;jfj2), (r;jgj2)) en negligeant la contribution impliquant le parametrec. Le casr=1du Corollaire 2.3 releve de la theorie des fonctionshhsimulatricesii(pretentiousen anglais) telle que developpee depuis quelques annees par Granville, Soundararajan et d'autres auteurs | voir par exemple [4], [12], [23]. Sifetgsont des fonctions multiplicatives a valeurs dans le disque unite et si (29) est satisfaite avecr=1pourh=jfj2,jgj2etM(x;jfj2) +M(x;jgj2)xeD2(x;f;g)+O(1)(x! 1);
ouD2(x;f;g) :=1 +OjmE(x)jE(x)+1pE(x)o
:4. Cette hypothese est en particulier impliquee, pour une valeur convenable dex, par la convergence des trois seriesP pf11(z2C;jzj<2);
ett(x;E) :=pflogE(x)g=E(x): Corollaire 2.4.SoientE[1;x]un ensemble de nombres premiers tel quelimx!1E(x) =quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] Moyennes Mathématiques
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