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Universite Paris-Dauphine
DUMI2E
Annee 2014-2015
ALGEBRE LINEAIRE 1
Denis Pasquignon
Ce polycopie reprend en grande partie celui ecrit par Yannick Viossat pour l'annee univer- sitaire 2010-2011 sur ce m^eme cours. 2Table des matieres
1 Elements de logique
71.1 Les propositions
71.1.1 Equivalence logique
71.1.2 Negation
81.1.3 Sens de "et", "ou"
81.1.4 Implication
91.2 Les quanticateurs \pour tout" et \il existe"
101.2.1 Denitions
101.2.2 Enonces avec plusieurs quanticateurs
111.2.3 Negation
111.3 Quelques formes de raisonnement
121.3.1 Par contre-exemple
121.3.2 Par contraposee
121.3.3 Par l'absurde
121.3.4 Par recurrence
132 Un peu de theorie des ensembles
152.1 Denitions
152.2 Union et intersection de deux ensembles
162.3 Dierence de deux parties, complementaire d'une partie
172.4 Produit cartesien
192.5 Union et intersection d'un nombre quelconque d'ensembles
202.6 Partitions d'un ensemble
212.6.1 Denition
212.6.2 Relations binaires
213 Applications
233.1 Generalites
233.2 Antecedents, image directe, image reciproque
253.3 Applications injectives, surjectives, bijectives
273.4 Application reciproque d'une application bijective
283.5 Prolongements et restrictions
304 Ensembles nis, ensembles denombrables
314.1 Ensembles nis
314.2 Ensembles denombrables
333
4TABLE DES MATIERES
5 Les nombres complexes
375.1 Denitions elementaires
375.2 Conjugue d'un nombre complexe
395.3 Module d'un nombre complexe
395.4 Argument d'un nombre complexe
415.5 Racinesniemes d'un nombre complexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
5.6 Equation du second degre dansCI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45
5.7 Interpretation geometrique des nombres complexes
456 Les nombres entiers et les nombres rationnels
476.1 Le principe de recurrence
476.2 La division euclidienne
496.3 Le ppcm d'une famille d'entiers
506.4 Le pgcd d'une famille d'entiers
516.5 Nombres premiers entre eux
546.6 Nombres premiers
576.7 Decomposition d'un entier en facteurs premiers
587 Les polyn^omes
617.1 Denitions et vocabulaire
617.2 Division euclidienne
637.3 Le ppcm d'un famille de polyn^omes
647.4 Le pgcd d'une famille de polyn^omes
657.5 Polyn^omes premiers entre eux
687.6 Polyn^omes premiers
717.7 Decomposition d'un polyn^ome en facteurs premiers
717.8 Racine d'un polyn^ome
727.9 Derivee d'un polyn^ome et formule de Taylor
757.10 Multiplicite d'une racine
777.11 Applications aux fractions rationnelles
788 Matrices81
8.1 Denitions et terminologie
818.1.1 Denitions et notations
818.1.2 Matrices particulieres
818.2 Operations sur les matrices
838.2.1 Egalite de deux matrices
838.2.2 Somme de deux matrices deMn;p. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83
8.2.3 Multiplication d'une matrice deMn;ppar un scalaire. . . . . . . . . . . 84
8.2.4 Produit de deux matrices
858.2.5 Transposee d'une matrice
898.3 Les matrices carrees
908.3.1 Quelques matrices carrees particulieres
908.3.2 Operations dansMn. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91
8.3.3 Puissances d'une matrice carree
918.3.4 Matrices inversibles
93TABLE DES MATI
ERES59 Systemes lineaires
959.1 Denitions et ecriture matricielle
959.2 Systemes faciles a resoudre
969.2.1 Systemes triangulaires
969.2.2 Systemes echelonnes
979.3 Operations elementaires sur les lignes
989.3.1 Denition et propriete
989.3.2 Disposition pratique des calculs
999.4 Methode de Gauss
1009.4.1 Expose de la methode
1009.4.2 Reduite de Gauss d'une matrice A
1019.4.3 Exemples
1019.4.4 Choix des pivots
1039.4.5 Cas general : resolution du systeme
1059.4.6 Solutions d'un systeme lineaire quelconque
1069.5 Matrices et systemes lineaires
1079.5.1 Interpretation matricielle des operations elementaires
1079.5.2 Calcul de l'inverse d'une matrice par la methode du pivot
1096TABLE DES MATIERES
Notations
Dans toute le polycopie, nous utiliserons les notations suivantes : |INdesigne l'ensemble des entiers naturels,INl'ensemble des entiers naturels non nuls, |ZZdesigne l'ensemble des entiers relatifs,ZZl'ensemble des entiers relatifs non nuls, |Qdesigne l'ensemble des rationnels,Ql'ensemble des rationnels non nuls, |IRdesigne l'ensemble des reels,IRl'ensemble des reels non nuls, |CIdesigne l'ensemble des nombres complexes,CIl'ensemble des nombres complexes non nuls, |IR[X] designe l'ensemble des polyn^omes a coecients reels, |CI[X] designe l'ensemble des polyn^omes a coecients complexes. Si zest un nombre complexe,Re(z) designe sa partie reelle tandis queIm(z) designe sa partie imaginaire. Quelques lettres grecques frequemment utilisees en mathematiques :MinusculeMajuscule alphaA b^etaB gamma delta epsilonE zetaZ etaN theta kappaK lambda muM nuN xi pi rh^oR sigma tauT phi khiX psi omega!Chapitre 1
Elements de logique
Le lecteur pourra consulter egalement le chapitre "S'exprimer en mathematiques" dans le cours d'Algebre 1ere annee de D. Liret et F. Martinais, chez Dunod.1.1 Les propositions
Une proposition est unenonce mathematique complet qui est soit vrai soit faux. Par exemple, "2310" est une proposition fausse; "Dans tout triangle rectangle, le carre de l'hypothenuse
est egal a la somme des carres des deux autres cites" est une proposition vraie. Un axiome est une proposition dont on admet qu'elle est vraie. Un theoreme est une proposition dont on demontre qu'elle est vraie, a l'aide des axiomes, des theoremes deja demontres, et des regles de logique que nous allons etudier. A partir de propositions existantes et d'expression comme "non", "et", "ou", "implique",..., on peut former de nouvelles propositions. Dans la suite, les lettres P, Q, R designent des propositions.1.1.1 Equivalence logique
Denition 1.1.1Les propositions P et Q sont equivalentes si elles sont vraies simultanement et fausses simultanement et on note P,Q:On dit que deux propositions equivalentes sont deux propositions ayant les m^emes valeurs de verite. Pour prouver que P et Q sont equivalentes, on construit un tableau appele table de verite dans lequel on fait appara^tre les dierentes valeurs de verite possibles pour le couple (P, Q) (Vrai et Vrai, Vrai et Faux, ...) et, en correspondance, les valeurs de verite de la proposition P,Q. Ainsi, la table de verite de l'equivalence logiqueP,Qest :PQP,QVVV VFF FVF FFV 78CHAPITRE 1. ELEMENTS DE LOGIQUE
La premiere ligne de ce tableau signie que si les propositions P et Q sont vraies, la pro- position P,Q est vraie. La deuxieme ligne signie que si P est vraie et Q fausse alors la proposition P,Q est fausse.Exemple 1.1.2Pour tout reelx,
x24, jxj 2, 2x2:
1.1.2 Negation
Denition 1.1.3La proposition "non P", appelee negation de P, veut dire : "P est fausse". La proposition "non P" est fausse si P est vraie, et vraie si P est fausse.La table de verite de non P estPnon P
VF FVProposition 1.1.4Soit P une proposition, on a
P,non(nonP):preuve :Il est clair que P et non(non P) ont les m^emes valeurs de verite.Exemple 1.1.5Soitxun reel, la negation dex >3estx3.
1.1.3 Sens de "et", "ou"
Denition 1.1.6"P et Q" veut dire : les propositions P et Q sont toutes les deux vraies. \P ou Q" veut dire : au moins l'une des propositions P et Q est vraie. Les tables de verite de "et" et du "ou" :PQP et QP ou Q VVVV VFFV FVFV FFFF A noter : en mathematiques, \P ou Q" ne veut pas dire \soit P, soit Q" (comme dans \fro- mage ou dessert" ) mais \soit P, soit Q, soit les deux" . On dit que le \ou" est inclusif. On peut combiner plusieurs de ces expressions. Par exemple, la proposition "(non P) ou Q" veut dire : "non P est vraie ou Q est vraie", c'est a dire : "P est fausse ou Q est vraie". Elle1.1. LES PROPOSITIONS9
est vraie dans les trois cas suivants : "P fausse, Q fausse", "P fausse, Q vraie" et "P vraie, Q vraie". Elle est fausse dans le quatrieme et dernier cas possible : "P vraie, Q fausse". On prouve avec des tables de verite les propositions suivantes :Proposition 1.1.7
Lois de Morgan Soit P et Q deux propositions, on a non(P ouQ),(nonP etnonQ) etnon(P etQ),(nonP ounonQ):Proposition 1.1.8comm utativite,asso ciativiteet distributivit eSoit P, Q et R trois
propositions, on a (P et Q) ,(Q et P) (P ou Q) ,(Q ou P) ((P et Q) et R) ,(P et (Q et R)) ((P ou Q) ou R) ,(P ou (Q ou R)) ((P et Q) ou R) ,((P ou R) et (Q ou R))((P ou Q) et R) ,((P et R) ou (Q et R))Remarque 1.1.9En general,la place des parentheses est importante. Par exemple, "(non P)
ou Q" ne veut pas dire la m^eme chose que "non (P ou Q)" : si P et Q sont toutes les deux vraies, la premiere proposition est vraie, mais la seconde est fausse.Exemple 1.1.10SoitPun polyn^ome,
non(P(0) = 0ou P(1) = 0),P(0)6= 0et P(1)6= 0:1.1.4 Implication
Denition 1.1.11Soit P et Q deux propositions, la proposition P implique Q ,notee P)Q, est denie par sa table de veritePQP)QVVV VFF FVV FFVProposition 1.1.12Soit P une proposition, on a
non(P)Q),(P et non Q):preuve :P)Q est fausse dans l'unique cas ou P est vraie et Q fausse c'est-a-dire P est vraie et
non Q vraie.10CHAPITRE 1. ELEMENTS DE LOGIQUEAvec des tables de verite, on prouve la proposition suivante :
Proposition 1.1.13Soit P, Q et R trois propositions, on a1.transitivite de l'implication
((P)Q)et(Q)R)),(P)R):2.equivalence
((P)Q)et(Q)P)),(P,Q):3.contraposee
(P)Q),(nonQ)nonP):1.2 Les quanticateurs \pour tout" et \il existe"1.2.1 Denitions
Pour dire que pour n'importe quel reelxon ax2+x+ 10, on ecrit : "Pour toutxdans IR, on ax2+x+ 10" (au lieu de \pour toutxdansIR", on peut dire : \pour tout reelx", "pour toutxappartenant aIR", \quelque soitxdansIR", ou encore "pour tout elementxde IR"). Dans les formules, et uniquement dans les formules, "pour tout" se note "8", et "xest dansIR" se note "x2IR". La proposition precedente s'ecrit :8x2IR; x2+x+ 10
Apres8, la virgule se lit \on a" ou ne se lit pas. Pour dire qu'il y a au moins un reelxtel quex2+x+ 10, on ecrit : "Il existexdans IRtel quex2+x+ 10" (ou simplement : "Il existexdansIR,x2+x+ 10"). Dans les formules, "il existe" se note "9". La proposition precedente s'ecrit :9x2IR; x2+x+ 10
Apres9, la virgule se lit "tel que".
Plus generalement, soitEun ensemble etP(x) un enonce qui, pour toute valeur donnee a xdansEest soit vrai soit faux.1.2. LES QUANTIFICATEURS \POUR TOUT" ET \IL EXISTE"11
Denition 1.2.1On a
L apr oposition:
Pour tous les elementsxdeE, la propositionP(x)est vraies'ecrit en abrege :8x2E; P(x):
L apr oposition:
il existe au moins un elementxdeEtel que la propositionP(x)est vraie s'ecrit en abrege :9x2E; P(x):
L apr oposition:
il existe un et un seul elementxde E tel que la propositionP(x)est vraie s'ecrit en abrege :9!x2E; P(x):
8s'appelle le quanticateur universel et9s'appelle le quanticateur existentiel.1.2.2 Enonces avec plusieurs quanticateurs
Importance de l'ordre: dans un enonce comprenant plusieurs quanticateurs, l'ordre dans lequel ils interviennent est important. Considerons les deux propositions suivantes : P1 : \Pour tout reelx, il existe un entier naturelntel quexn". P2 : \Il existe un entier naturelntel que, pour tout reelx,xn" La premiere proposition est vraie : pour n'importe quel reel donne, on peut trouver un entier naturel qui est plus grand que ce reel. En revanche, la seconde proposition est fausse : il n'existe pas d'entier naturel qui soit plus grand que tous les reels (si je xe un entier natureln, il y aura toujours des reelsxtels quex > n, par exemplex=n+1). Le probleme vient du fait que dans la premiere proposition,npeut dependre dex, alors que dans la deuxieme proposition, lenne depend pas dex.1.2.3 Negation
Proposition 1.2.2On a
L an egationde "Pour tout elementxdeE,P(x)est vraie" est : "Il existe un elementx deEtel queP(x)est fausse" soit non(8x2E; P(x)),(9x2E; non(P(x))): L an egationde "Il exi steun elementxdeEtel queP(x)est vraie" est "Pour tout elementxdeE,P(x)est fausse" soitnon(9x2E; P(x)),(8x2E; non(P(x))):Pour former la negation d'une proposition comportant plusieurs quanticateurs, il sut
d'appliquer les regles precedentes plusieurs fois de suite. En pratique, cela revient a appliquer la regle suivante : pour former la negation d'une proposition comportant un ou plusieurs quanti- cateurs, on inverse les quanticateurs et on nie la conclusion. Inverser les quanticateurs veut dire changer les "pour tout" en "il existe" et les "il existe" en "pour tout". Si la proposition est ecrite de maniere formelle (avec9,8, etc.), on change les8en9, les9en8, et on nie la conclusion.12CHAPITRE 1. ELEMENTS DE LOGIQUE
Exemple 1.2.3soit P la proposition suivante (qui arme l'existence du quotient et du reste dans la division euclidienne d'un entier naturel par un entier naturel non nul; la division euclidienne est celle qu'on vous a apprise en primaire) :8a2IN;8b2IN;9q2IN;9r2IN;(a=bq+retr < b)
Celle de non P est :
9a2IN;9b2IN;8q2IN;8r2IN;non(a=bq+retr < b)
ce qui donne nalement9a2IN;9b2IN;8q2IN;8r2IN;(a6=bq+rourb)
1.3 Quelques formes de raisonnement
1.3.1 Par contre-exemple
On utilise un contre-exemple pour inrmer une propriete presentee comme generale. Par exemple soitPla proposition8(x;y)2IR+;px+y=px+py:
Cette proposition est fausse puisque pourx= 4 ety= 9,px+py= 5 etpx+y=p13:1.3.2 Par contraposee
Soient P et Q deux propositions. Pour montrer la proposition \P)Q", il sut de montrer \(Non Q))(Non P)" : en eet les propositions \P)Q" et \(Non Q))(Non P)" sont equivalentes. Ce type de raisonnement est frequemment utilise lorsquePetQsont des propositions complexes. Illustrons-le ici par un exemple elementaire. Si P=\le sol est sec" et Q=\il n'a pas plu". Dire que \P)Q" peut se demontrer en disant que siNon Q(c'est-a-dire, \s'il a plu"), alorsNon P(c'est-a-dire \le sol est mouille"). Un autre exemple, soitxun reel xe, on considere la proposition (8 >0;jxj< ))x= 0: On notePla proposition8 >0;jxj< etQla propositionx= 0. La negation dePest9 >0;jxj et la negation deQestx6= 0. La contraposee deP)Qest
x6= 0)(9 >0;jxj ): Or sixest non nul,jxjest strictement positif. On pose=jxj, ce reelest strictement positif et on a bien l'inegalite doncnon Qest vraie. La contraposee est vraie doncP)Qest vraie.1.3.3 Par l'absurde
Pour montrer une proposition P, on suppose que P est fausse, et on cherche a aboutir a une contradiction (d'un point de vue raisonnement, on utilise ici le fait que les propositions \Non(Non P)" et \P" sont equivalentes).1.3. QUELQUES FORMES DE RAISONNEMENT13
Par exemple, pour montrer la proposition P= \il y a une innite de nombre premiers", on peut raisonner par l'absurde en supposant Non P= \il y en a qu'un nombre ni de nombres premiers". Soit alorsple plus grand nombre premier. Denissonsqcomme etant le nombre q=p!+1 = 12:::p+1. Alors il est facile de voir que tout nombre premierrdivisantq est strictement plus grand quep. Comme il existe toujours un tel nombre premierr, on abouti a une contradiction.1.3.4 Par recurrence
On se sert du raisonnement par recurrence pour montrer qu'une famille de propositions P(n), indexee par des entiers naturelsn2IN, est vraie pour tout entiern. Le principe est de montrer pour un entiern0 1.Initialisation : P(n0) est vraie,
2. H eredite: Soit un en tiernn0, on suppose que siP(n) est vraie (hypothese de recurrence), alorsP(n+ 1) est vraie egalement. Si l'on arrive a montrer que (1) et (2) sont vraies, alors la methode de recurrence permet d'armer queP(n) est vrai pour tout entiernn0. Exemple 1.3.1on veut montrer que la sommeSndesnpremiers entiers naturels est egale an(n+ 1)=2. AppelonsP(n)cette proposition. Il est clair que P(1) est vraie, puisqueS1=1 = 1(1 + 1)=2. Supposons que P(n) soit vrai pour un certainn1(hypothese de recurrence),
et montrons que P(n+1) l'est aussi. CommeSn+1=Sn+ (n+ 1), on a, par hypothese de recurrence, S n+1=Sn+ (n+ 1) =n(n+ 1)2 + (n+ 1) =n(n+ 1) + 2(n+ 1)2 =(n+ 1)((n+ 1) + 1)2 Donc P(n+1) est vrai. Par recurrence on en deduit que P(n) est vrai pour toutn, c'est-a-dire queSn=n(n+1)2 pour toutn2IN. Exemple 1.3.2Dans cet exemple, nous montrons que l'heredite ne sut pas c'est-a-dire on peut avoirP(n)impliqueP(n+ 1)vrai pour tout entiernet pourtantP(n)est fausse. Onquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34[PDF] Intégrabilité
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