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que soit le niveau de développement de chaque Etat Membre. Ces droits forces armées et de la police des garanties prévues par la présente convention.





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LES CONVENTIONS

FONDAMENTALES

DE L'ORGANISATION

INTERNATIONALE

DU TRAVAIL

de promotion

Les conventions fondamentales

de l'Organisation internationale du Travail

Bureau international

du TravailProgramme focal de promotion de la Déclaration

Les conventions fondamentales

de l'Organisation internationale du Travail

ISBN 92-2-212761-7

Première édition 2002

Deuxième impression 2003

Les désignations utilisées dans les publications du BIT, qui sont conformes à la pratique des

Nations Unies, et la présentation des données qui y figurent, n'impliquent de la part du Bureau

international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays, zone ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses frontières.

Les articles, études et autres textes signés n'engagent que leurs auteurs, et leur publication ne

signifie pas que le Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprimées. La mention ou la non-mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou pro-

cédé commercial n'implique de la part du Bureau international du Travail aucune appréciation

favorable ou défavorable. Les publications du BIT peuvent être obtenues dans les principales librairies et auprès des bureaux locaux de du BIT dans de nombreux pays ou directement en s'adressant au Bureau international du Travail, service des publications CH 1211 Genève 22, Suisse. Les catalogues et les listes des nouvelles publications sont disponibles gracieusement à l'adresse ci-dessus.

Photocomposé en SuisseWEI

Imprimé au DanemarkPHO

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

La liberté d'association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Convention sur la liberté syndicale et la protection

du droit syndical, 1948 (nº 87) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Convention sur le droit d'organisation et

de négociation collective, 1949 (nº 98) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

L'élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire . . . . . . . 23

Convention sur le travail forcé, 1930 (nº 29) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Convention sur l'abolition du travail forcé, 1957 (nº 105) . . . . . . . . . . . . . . . 38 L'abolition effective du travail des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Convention sur l'âge minimum, 1973 (nº 138) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Convention sur les pires formes de travail des enfants, 1999 (nº 182) . . . . . 55 L'élimination de la discrimination en matière d'emploi

et de profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

Convention sur l'égalité de rémunération, 1951 (nº 100) . . . . . . . . . . . . . . . 63

Convention concernant la discrimination (emploi et profession),

1958 (nº 111) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

La déclaration de l'oit relative aux principes

et droits fondamentaux au travail et son suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 5

TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE

Le Conseil d'administration du Bureau international du Travail a identifié huit conventions comme fondamentales pour les droits humains au travail, quel que soit le niveau de développement de chaque Etat Membre. Ces droits sont une condition nécessaire à tous les autres;ils procurent une plate-forme à partir de laquelle les travailleurs peuvent s'efforcer d'améliorer leurs condi- tions de travail individuelles et collectives. La Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail, adoptée en juin 1998, souligne ce jeu de principes fondamentaux du travail acceptés par la communauté internationale. La Déclaration recouvre quatre aspects principaux pour l'établissement d'un "plancher» social dans le monde du travail: La liberté d'association et la reconnaissance effective du droit de négo- ciation collective; L'élimination de toute forme de travail forcé et obligatoire;

L'abolition effective du travail des enfants;

L'élimination de la discrimination en matière d'emploi et de profession. Contenus dans la Constitution de l'OIT, ces principes et droits ont été exprimés et développés sous forme de droits et d'obligations spécifiques dans des conventions reconnues comme fondamentales à l'intérieur et à l'extérieur de l'Organisation. 7 Les conventions de l'OIT ci-dessous ont été reconnues fondamentales, et sont parfois appelées "normes fondamentales du travail»: La convention (nº 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948; La convention (nº 98) sur le droit d'organisation et de négociation col- lective, 1949; La convention (nº 29) sur le travail forcé, 1930; La convention (nº 105) sur l'abolition du travail forcé, 1957; La convention (nº 138) sur l'âge minimum, 1973; La convention (nº 182) sur les pires formes de travail des enfants,1999; La convention (nº 100) sur l'égalité de rémunération, 1951; La convention (nº 111) concernant la discrimination (emploi et pro- fession), 1958. En raison du nombre accru de pays ayant ratifié la plupart de ces instru- ments, le BIT a publié cette brochure comme un recueil de référence conte- nant le texte de ces conventions fondamentales accompagnées de la

Déclaration.

La Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail concerne tous les Etats Membres de l'OIT,qu'ils aient ou non ratifié les conventions pertinentes. Pour en savoir plus sur ses origines, ses carac- téristiques et les initiatives pratiques mises en oeuvre concernant la "Décla- ration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et son suivi», contacter:

Programme focal de promotion de la Déclaration

Bureau international du Travail

4,route des Morillons

CH-1211 Genève,Suisse

Tél:+41 22 799 63 29

Télécopie:+41 22 799 65 61

declaration@ilo.org www.ilo.org/declaration 8 Les conventions fondamentales de l'Organisation internationale du Travail

LA LIBERTÉ D'ASSOCIATION

ET LA RECONNAISSANCE EFFECTIVE

DU DROIT DE NÉGOCIATION COLLECTIVE

Tous les travailleurs et tous les employeurs ont le droit de constituer des organisations de leur choix pour défendre et promouvoir leurs intérêts pro- fessionnels, de même qu'ils ont le droit de s'affilier librement à de telles organisations. Ce droit fondamental est indissociable de la liberté d'ex- pression et il est le fondement d'une représentation démocratique et d'une bonne gouvernance. Chacun doit pouvoir exercer son droit d'influer sur les questions qui ont des répercussions directes sur son travail: sa voix doit être entendue et prise en compte. La liberté d'association signifie que les travailleurs et les employeurs peuvent constituer des organisations de leur choix, adhérer à de telles orga- nisations et les gérer sans ingérence de l'Etat ou de qui que ce soit. Ils doi- vent bien sûr respecter la législation nationale - mais celle-ci doit aussi respecter les principes de la liberté d'association. Ces principes s'appliquent à tous les secteurs d'activité et à toutes les catégories de travailleurs. Etant libres de gérer à leur guise leurs activités, les organisations de tra- vailleurs et d'employeurs peuvent déterminer de façon indépendante com- ment elles souhaitent promouvoir et défendre leurs intérêts professionnels, qu'il s'agisse de leurs stratégies à long terme ou des décisions à prendre dans des circonstances spécifiques, par exemple le recours à la grève ou au lock-out. Elles peuvent s'affilier librement à des organisations internationales et coopérer avec elles en vue de promouvoir leurs intérêts mutuels. En cas d'échec des négociations collectives,une grève peut être déclen- chée. Le souci d'assurer la sécurité de la population et le bon fonctionne- 9 ment de l'Etat peut conduire à refuser le droit de grève à certaines caté- gories limitées de travailleurs. La négociation collective volontaire est un processus par lequel les employeurs - ou leurs organisations - et les syndicats ou, faute de syndi- cats, des représentants librement désignés par les travailleurs traitent de leurs relations,notamment des conditions d'emploi et de travail.Cette négo- ciation de bonne foi vise à aboutir à des conventions collectives mutuelle- ment acceptables. Le processus de négociation collective couvre aussi la phase qui précède les négociations proprement dites - partage des infor- mations, consultations, évaluations communes - ainsi que la mise en oeuvre des conventions collectives. En cas d'échec des négociations, les parties inté- ressées peuvent avoir recours à des procédures de règlement des conflits allant de la conciliation à l'arbitrage, en passant par la médiation. La réalisa- tion dans la pratique du principe de la liberté d'association et du droit de négociation collective nécessite, entre autres choses: une base juridique qui garantisse que ces droits sont respectés; un cadre institutionnel favorable - bipartite, tripartite ou autre; l'absence de discrimination à l'égard des personnes qui souhaitent exercer leur droit de faire entendre leur voix; la volonté des organisations d'employeurs et des organisations de tra- vailleurs de coopérer entre elles pour régler les problèmes et relever les défis. 10 Les conventions fondamentales de l'Organisation internationale du Travail La Conférence générale de l'Organisation internationale du Travail, Convoquée à San Francisco par le Conseil d'administration du Bureau international du Travail, et s'y étant réunie le 17 juin

1948, en sa trente et unième session,

Après avoir décidé d'adopter sous forme d'une convention diverses propositions relatives à la liberté syndicale et la protection du droit syndical,question qui constitue le septième point à l'ordre du jour de la session, Considérant que le Préambule de la Constitution de l'Organisation internationale du Travail énonce, parmi les moyens suscepti- bles d'améliorer la condition des travailleurs et d'assurer la paix, "l'affirmation du principe de la liberté syndicale», Considérant que la Déclaration de Philadelphie a proclamé de nou- veau que "la liberté d'expression et d'association est une condi- tion indispensable d'un progrès soutenu», Considérant que la Conférence internationale du Travail, à sa tren- tième session, a adopté à l'unanimité les principes qui doivent être à la base de la réglementation internationale, Considérant que l'Assemblée générale des Nations Unies, à sa deuxième session, a fait siens ces principes et a invité l'Organi- sation internationale du Travail à poursuivre tous ses efforts afin qu'il soit possible d'adopter une ou plusieurs conventions inter- nationales, adopte, ce neuvième jour de juillet mil neuf cent quarante-huit, la convention ci-après,qui sera dénommée Convention sur la liberté syn- dicale et la protection du droit syndical, 1948: 11 Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (nº 87) adoptée le 9 juillet 1948 entrée en vigueur le 4 juillet 1950

PARTIE I. LIBERTÉ SYNDICALE

Article 1

Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail pour lequel la présente convention est en vigueur s'engage à donner effet aux dispositions suivantes.

Article 2

Les travailleurs et les employeurs, sans distinction d'aucune sorte, ont le droit,sans autorisation préalable,de constituer des organisations de leur choix, ainsi que celui de s'affilier à ces organisations, à la seule condition de se conformer aux statuts de ces dernières.

Article 3

1. Les organisations de travailleurs et d'employeurs ont le droit d'é-

laborer leurs statuts et règlements administratifs,d'élire librement leurs représentants, d'organiser leur gestion et leur activité, et de formuler leur programme d'action.

2. Les autorités publiques doivent s'abstenir de toute intervention

de nature à limiter ce droit ou à en entraver l'exercice légal.

Article 4

Les organisations de travailleurs et d'employeurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative.

Article 5

Les organisations de travailleurs et d'employeurs ont le droit de cons- tituer des fédérations et des confédérations ainsi que celui de s'y affilier, et toute organisation, fédération ou confédération a le droit de s'affilier à des organisations internationales de travailleurs et d'employeurs.

Article 6

Les dispositions des articles 2, 3 et 4 ci-dessus s'appliquent aux fédérations et aux confédérations des organisations de travailleurs et d'employeurs.

Article 7

L'acquisition de la personnalité juridique par les organisations de travailleurs et d'employeurs, leurs fédérations et confédérations, ne 12 Les conventions fondamentales de l'Organisation internationale du Travail peut être subordonnée à des conditions de nature à mettre en cause l'application des dispositions des articles 2, 3 et 4 ci-dessus.

Article 8

1. Dans l'exercice des droits qui leur sont reconnus par la présente

convention, les travailleurs, les employeurs et leurs organisations respectives sont tenus, à l'instar des autres personnes ou collectivités organisées, de respecter la légalité.

2. La législation nationale ne devra porter atteinte ni être appliquée

de manière à porter atteinte aux garanties prévues par la présente convention.

Article 9

1. La mesure dans laquelle les garanties prévues par la présente

convention s'appliqueront aux forces armées et à la police sera déter- minée par la législation nationale.

2. Conformément aux principes établis par le paragraphe 8 de

l'article 19 de la Constitution de l'Organisation internationale du Tra- vail, la ratification de cette convention par un Membre ne devra pas être considérée comme affectant toute loi, toute sentence, toute cou- tume ou tout accord déjà existants qui accordent aux membres des forces armées et de la police des garanties prévues par la présente convention.

Article 10

Dans la présente convention,le terme "organisation» signifie toute organisation de travailleurs ou d'employeurs ayant pour but de pro- mouvoir et de défendre les intérêts des travailleurs ou des employeurs.

PARTIE II. PROTECTION DU DROIT SYNDICAL

Article 11

Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail pour lequel la présente convention est en vigueur s'engage à prendre toutes mesures nécessaires et appropriées en vue d'assurer aux travailleurs et aux employeurs le libre exercice du droit syndical. 13 Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (nº 87)

PARTIE III. MESURES DIVERSES

Article 12

1. En ce qui concerne les territoires mentionnés par l'article 35 de

la Constitution de l'Organisation internationale de Travail telle qu'elle a été amendée par l'Instrument d'amendement à la Constitution de l'Organisation internationale du Travail, 1946, à l'exclusion des terri- toires visés par les paragraphes 4 et 5 dudit article ainsi amendé, tout Membre de l'Organisation qui ratifie la présente convention doit com- muniquer au Directeur général du Bureau international du Travail, en même temps que sa ratification, ou dans le plus bref délai possible après sa ratification, une déclaration faisant connaître: a)les territoires pour lesquels il s'engage à ce que les dispositions de la convention soient appliquées sans modification; b)les territoires pour lesquels il s'engage à ce que les dispositions de la convention soient appliquées avec des modifications, et en quoi consistent lesdites modifications; c)les territoires auxquels la convention est inapplicable et, dans ces cas, les raisons pour lesquelles elle est inapplicable; d)les territoires pour lesquels il réserve sa décision.

2. Les engagements mentionnés aux alinéas a)et b)du premier

paragraphe du présent article seront réputés parties intégrantes de la ratification et porteront des effets identiques.

3. Tout Membre pourra renoncer par une nouvelle déclaration à

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