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CORDIER C. (1,2,3), SAILLEY M. (1,2,3), COURTONNE J.-Y. (4), DUFLOT B. (1), CADUDAL F. (2), PERROT C.

(3), BRION A. (5), BAUMONT R. (6) (1) IFIP - Institut du porc 35651 Le Rheu Cedex, (2) ITAVI 75012 Paris, (4) INRIA

Grenoble, STEEP 38330 Montbonnot, (5) SNIA 75007 Paris, (6) Université Clermont Auvergne, INRAE, Vetagro Sup, UMR

Herbivores 63122 Saint-Genès-Champanelle

RESUME

importée, limitant la deviennent parfois marché pour certaines productions animales. Il est ainsi

flux de matières premières (grains, coproduits et fourrages) dans le système alimentaire français depuis les

(a du

une méthodologie permettant une segmentation détaillée des consommations de matières premières par filière

animale. Une méthode de réconciliation des flux avec optimisation sous contraintes a été utilisée pour mettre en

cohérence les différentes sources de données disponibles. Ainsi, 2015, le total des utilisations animales

de matières premières concentrées a été évalué autour de 34 Mt standardisées à 85% de matière sèche et celles

de fourrages entre 70 et 72,5 Mt de matière sèche (pertes et refus déduits). Les bovins laitiers et mixtes ont été les

deuxièmes utilisateurs de matières premières concentrées (24%), derrière les filières volailles (34%), et devant les

porcs (23%) et les bovins à viande (12%). : 36% pour les

bovins laitiers et mixtes contre 44% pour les volailles et 6% pour les porcs. Ces résultats permettent de fixer des

repères précis sur Quantify raw material flows used in animal feed in France and segment consumptions by animal sector

CORDIER C. (1,2,3), SAILLEY M. (1,2,3), COURTONNE J.-Y. (4), DUFLOT B. (1), CADUDAL F. (2), PERROT C.

(3), BRION A. (5), BAUMONT R. (6) (1) IFIP, French Institute for pig and pork industry, 35651

75012 Paris

SUMMARY

Societal expectations linked to the feeding of farm animals (without GMOs, without imported deforestation, less

competition with food cropsare appearing more and more as an access condition to the

market for some animal products. It appeared necessary to have a complete overview of the flows of feed materials

(grains, by-products and forages) through the French feed supply chain, from resources to different ways of use

(human consumption, animal feed, export, energy, etc.). GIS Avenir Elevages mobilized a network of experts with

the aim of constructing a methodology to detail the segmentation of feed material consumption by animal sector. A

method of data reconciliation with constraint optimization was used to bring the different available data sources into

coherence. Thus, for the year 2015, the total grains and by-products used by the animal feed sector was evaluated

around 34 Mt standardized to 85% dry matter while those of forages was evaluated between 70 and 72.5 Mt of 100%

dry matter (losses and refusals deducted). Dairy and mixed cattle were the second consumers of feed grains and by-

products (24%), after poultry (34%) and before pigs (23%) and beef cattle (12%). Dairy and mixed cattle consumed

36% of the volume of soybean meal available in France, after poultry (44%), and before pigs (6%). These results

give precise indicators on feed use, its sustainability, the importance of livestock in the consumption of by-products

from the food industry, and self-sufficiency in protein of the French livestock sector.

INTRODUCTION

Afin de tracer le parcours des grains, coproduits et fourrages au travers des différents maillons des filières agricoles, le GIS Avenir Elevages et ses partenaires ont développé une méthode pour identifier et quantifier les flux de matières premières (MP) utilisées en alimentation animale (hors " qui consomme quoi ? ». construire la mét des données par optimisation sous contraintes. Cette méthode, ainsi que les sources multiples de données mises en cohérence, seront présentées dans une première partie. Les principaux résultats obtenus sur les flux de fourrages, de matières premières concentrées et de protéines seront ensuite exposés. Ils permettront une comparaison des volumes de MP utilisés par les différentes filières animales françaises. Une attention particulière sera portée sur les résultats quantifiant ces travaux ainsi que l seront discutées. Ces pistes révèlent notamment la nécessité une approche plus précise sur les taux de protéines des fourrages et sur la composition des rations des herbivores, particulièrement sur la répartition des matières premières dans chaque sous-catégorie (ex : blé, maïs, orge dans la catégorie " céréales »), ainsi que sur les nuances qui subsistent dans

1. MATERIEL ET METHODES

1.1.

17 filières végétales (incluant les coproduits générés à chaque

étape de transform

en alimentation animale, telles que les aliments vitaminiques -produits une catégorie intitulée " autres MP ». Les aliments

Les 17

filières végétales " concentrées » étudiées ont été les filières blé tendre, orge, maïs, blé dur, triticale, avoine, seigle, sorgho, pois, fèves, lin, lupin, soja, colza, tournesol, coproduits betteraviers, luzerne déshydratée. Les fourrages ont été divisés en quatre catégories segmentées selon les utilisations des bovins laitiers et mixtes (L&M), bovins à viande (BV), ovins laitiers (OL), ovins à viande (OV), caprins (Ca), porcs (P), volailles de chair (VC), volailles de ponte (VP), palmipèdes gras (PG), équins (Eq) et lapins (L). L regroupement des bovins laitiers et mixtes en une seule et bovines utilisées par Devun et al. (2012) pour décrire

à partir du dispositif de fermes de

référence INOSYS- des rations mobilisées en ovins-caprins : Bossis et al, 2015 ; Jousseins et al, 2014). Ainsi, la dénomination de " bovins laitiers et mixtes » représente ents sur les exploitations ayant des vaches laitières, UGB dont on

Ils incluent ainsi les

bovins à viande (vaches allaitantes, engraissement) présents dans les exploitations dites mixtes (bovins laitiers et viande). Chaque étape du projet a été examinée et discutée avec des experts des différentes filières (végétales, animales, nutrition)

1.2. DE MULTIPLES NATURES

Pour quantifier les flux, il a été nécessaire de recenser les données disponibles pour décrire les filières associées à chaque MP, de sa production à ses débouchés, ainsi que des données sur les besoins animaux (cheptels, rations). Les sources de données utilisées ont été multiples : Agreste, FranceAgriMer, Interprofessions, Instituts techniques, douanes, littérature scientifique et technique, bases de données du Céréopa, Eurostat, BDNI, majorité des statistiques collectées . Cependant, certains coefficients techniques peu variables (taux de transformation , taux de protéine,

1.3. LA METHODE DE RECONCILIATION AVEC

OPTIMISATION SOUS CONTRAINTES

Les données ont ensuite été réconciliées par une méthode (Courtonne et al., 2015). Pour ce faire, les informations collectées ont été agrégées et organisées dans une matrice présentant les emplois et les ressources pour chaque maillon des filières. plusieurs formes : - Des valeurs numériques, associées à un coefficient laissant au modèle la possibilité . Ces coefficients ont été fixés (1%, après analyse de la fiabilité des différentes sources de données disponibles. Par exemple, une comme fiable et donc associée à un coefficient réduitconsidérée comme moins fiable (par exemple, les consommations de céréales à la ferme sont estimées à dans les bilans ) a été associée à un coefficient - Des intervalles min/max encadrant la valeur possible du flux. - Des coefficients permettant de calculer un autre flux. Ensuite, les données ont été réconciliées en deux étapes. La première a consisté à quantifier les flux au sein de chaque filière végétale (production, import, export, maillons de transformation, génération de coproduits, utilisations finales) animale. La seconde étape a consisté à mettre en cohérence besoins des animaux de chaque filière afin de segmenter les utilisations de chacune des MP étudiées. Cette méthode a abouti à deux types de résultats issus de processus distincts : une " valeur centrale » du flux obtenue du modèle et un intervalle min/max obtenu par simulation de

Monte-Carlo encadrant la valeur du flux.

2. RESULTATS : QUANTIFICATION DES FLUX

Les flux de fourrages ont été exprimés en tonnes de matière sèche (t MS). Afin de pouvoir comparer les résultats et concentrées (coproduits principalement), les résultats ont été ramenés en tonnage de matière sèche à 85% (MS85) pour les MP concentrées. Ce taux de matière sèche correspond à celui des grains de céréales. Les résultats sont associés à des intervalles de valeurs prenant en compte les incertitudes.

2.1. LES UTILISATIONS DE FOURRAGES

2015, la réconciliation des données a permis

production française de fourrages (hors paille) entre 80,5 et 87,8 Mt MS, et celle de paille entre 17 et 18,8 Mt MS. La majorité de la paille est utilisée en litière. Les volumes de fourrages consommés par les herbivores ont été estimés entre 70,0 et 72,5 Mt MS. Les fourrages non consommés correspondent aux pertes de conservation et de distribution, aux refus et aux non prélèvements par les animaux. La consommation fourragère globale des herbivores était segmentée comme suit : conservée, Les bovins étaient de loin les premiers utilisateurs de fourrages en France en 2015 (89% des consommations fourragères). ar les bovins laitiers et mixtes (Figure 1) tandis que les bovins à conservée. La seconde espèce consommatrice de fourrages était les équins, avec 5% des volumes totaux. Figure 1 : Volumes de fourrages consommés par les filières françaises en 2015 (Mt MS), données réconciliées.

2.2. LES MATIERES PREMIERES CONCENTREES DANS

LE FRANÇAISE

des MP concentrées Pour 2015, la réconciliation des données a permis dévaluer le gisement en MP concentrée - défini comme la somme de la production nationale et des importation - entre 95,5 et 97 Mt MS85. Une large partie des MP concentrées étaient exportées (44 à 47,5 Mt MS85), principalement sous forme de grains de céréales, mais aussi de coproduits. Parmi les 49,5 à 52,5 Mt MS85 utilisées sur le marché intérieur, les deux étapes de réconciliation des données ont permis destimer que 34 Mt

33,330,4

3,52,81,00,70

10 20 30
40

BL&MBVEqOVOLCa

Millions t MS

Ensilage de maïs

Herbe conservée

Herbe pâturée

Autres fourrages

Le restant

(10,3 à 11,6 Mt MS85) dont la production de semences, petfood », de fertilisants ainsi que les pertes. Parmi les 34 Mt MS85 consommées par les animaux, 62% du bétail (FAB) et 38% étaient directement utilisés à la ferme nts à la ferme). Les MP utilisées en FAF ont été divisées en deux catégories : les MP intra-consommées (IC), produites à la ferme pour la céréales sous forme de grains, et les MP utilisées en " direct élevage » (DE), achetées pour être consommées à la ferme (15%), qui sont notamment les tourteaux et coproduits de principales (Tableau 1) : les céréales sous forme de grains (56%), les tourteaux (23%) et les CP céréaliers (9% : sons,

2.2.1. Segmentation par filière animale : les bovins en

tête des consommations En 2015, comme le montre le Tableau 1, les bovins (laitiers, mixtes et à viande) étaient les premiers consommateurs de MP concentrées (37% des utilisations animales), suivis par les filières avicoles (34% pour la somme des volailles de chair, de ponte et des palmipèdes gras) et par les porcins (23%). Les deux premières filières consommatrices de céréales étaient les volailles et les porcs. Les bovins laitiers et mixtes étaient les premiers consommateurs de coproduits céréaliers (49%), suivis des porcs (21%). Les tourteaux étaient utilisés en premier lieu par les bovins laitiers et mixtes et par les volailles. Le tourteau de soja représentait 49% du total des tourteaux consommés en France en 2015 (les 51% restants étant majoritairement composés de tourteau de colza et de tourteau de tournesol). Les filières volailles étaient les premières consommatrices de tourteau de soja (44% du total), suivis par les bovins laitiers et mixtes (36%), les bovins à viande (8%) et les porcins (6%)

2.2. CONSOMMATIONS DEVAGE

FRANÇAIS

Les résultats en matières azotées totales (MAT) sont issus de la conversion des résultats de la réconciliation avec le taux protéique associé de chaque MP selon les références des

Tables INRA (2018).

totale de protéines (MP concentrées et fourrages) parquotesdbs_dbs48.pdfusesText_48
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