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ocean-climate.org

et de la sensibilité du climat (Rose et al. 2014 ; Rose existe en Nouvelle-Calédonie plus de 400 espèces ... large (www.fao.org/ fishery/eaf-net).



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Projet de loi de finances pour 2014

25 sept. 2013 Article 25 : Affectation de nouvelles ressources dynamiques aux régions en substitution de la dotation générale de.

FICHES SCIENTIFIQUES

ocean-climate.org outreach@ocean-climate.org

POUR PLUS D'INFORMATIONS, CONTACTER

Françoise Gaill

Anaïs Deprez, Emilie Etienne, Gauthier Carle

Corinne Bussi-Copin, Institut Océanographique, Fondation Albert I er , Prince de Monaco

Elsa Godet

OCÉAN ET CLIMAT, 2019 - ̌ www.ocean-climate.org, 130 pages.

La Plateforme

Océan et Climat

Couvrant 71 % de la surface du globe, l'océan mondial est un écosystème complexe qui fournit des services essentiels au maintien de la vie sur la Terre. Plus de

30 % du CO

2

émis chaque année par les humains

dans l'atmosphère est absorbé par l'océan et il est également le premier fournisseur net d'oxygène de la planète, jouant un rôle tout aussi important que les forêts. L'océan constitue donc le principal poumon de la planète et se trouve au coeur de la machine climatique planétaire. Si l'océan continue à limiter le réchauffement clima- tique global, depuis plusieurs décennies, la pression anthropique, principalement les émissions de CO 2 , la surexploitation des ressources et les pollutions, ont dégradé les écosystèmes marins. L'océan voit donc son rôle de régulateur du climat perturbé. Il est donc urgent de maintenir la qualité fonctionnelle des éco- systèmes marins et de restaurer ceux qui se dégradent. La Plateforme Océan et Climat (POC) est née d'une alliance entre des organisations non gouvernementales et des instituts de recherche et regroupe plus de 70 titutions de recherche, etc. dont l'objectif est de valoriser enjeux océan-climat auprès des décideurs politiques et du grand public. Forte de son expertise, la POC vient en appui des déci- tion dans la réalisation des politiques publiques. La POC répond également à une nécessité aussi bien exprimée tants du secteur privé et de la société civile : l'existence autour duquel les acteurs de l'océan et du climat peuvent l'enjeu de la protection des écosystèmes marins et la lutte contre le changement climatique.

Table des matières

Avant-propos

Sabrina Speich

Laurent Bopp, Chris Bowler, Lionel Guidi, Éric Karsenti, Colomban de Vargas

Nadine Le Bris

Denis Allemand

Leïla Ezzat .

Gilles Bœuf .

Philippe Cury .

Didier Gascuel .

Marc Metian .

Emmanuelle Quillérou, Mathilde Jacquot, Annie Cudennec, Denis Bailly, Anne Choquet, Laure Zakrewski .

Virginie Duvat, Alexandre Magnan, Jean-Pierre Gattuso . Guigone Camus, Christine Causse, Daria Mokhnacheva .

Bleuenn Guilloux .

Avant-propos

Françoise Gaill

L'océan est une composante essentielle du climat maintes fois prouvé : sans l'océan, nos émissions de gaz à effet de serre auraient déstabilisé bien davantage la machine climatique. C'est un régulateur essentiel donc, mais constamment menacé par les activités humaines et les conséquences du changement cli- matique global. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, l'océan couvre 71 % de la surface de la planète, représente 97 % de son volume habitable, contient 97 % de l'eau sur Terre, absorbe 90 % de la chaleur et 30 % du CO 2 addi- tionnels introduits par l'Homme, fournit des moyens de subsistance pour une vaste part de la population mondiale, et produit quantité de substances pharma- cologiques. Ses écosystèmes valent plus que le PIB des États-Unis ! Les menaces qui pèsent sur lui (et les communautés qui en dépendent) sont tout aussi co- désoxygénation, montée du niveau de la mer... Pourtant, malgré les menaces qu'il subit, malgré sa préséance dans l'inertie du climat, les efforts inter- nationaux pour atténuer et s'adapter au changement climatique ont délaissé l'océan. Pendant plus de 20 ans, l'océan n'a même pas été mentionné dans les textes additionnels de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Alarmés par ce constat, les quelque 70 membres de la Plateforme Océan et Climat (institutions publiques, ONG, universités, etc.) ont décidé de porter la voix de l'océan dans les négociations climatiques de la COP21. Pour eux, l'Accord de Paris a marqué une étape importante, un succès primordial, pour la prise en compte des thématiques " océan et climat ». Pour la première fois depuis la CCNUCC, l'Accord de Paris de décembre

2015 mentionne explicitement l'océan dans

son préambule. De plus, le Groupe d'experts intergou- vernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié un Rapport spécial sur "

» en sep-

tembre

2019 : le premier rapport du GIEC consacré

à l'Océan.

L'Océan est donc rentré de plain-pied dans les négo- ciations climatiques ! Ces accomplissements sont le fruit d'un long travail de plaidoyer de la Plateforme

Océan et Climat et de ses membres.

Mais le combat pour l'océan ne s'arrête pas là. Ce n'est plus seulement aux processus diplomatiques (qui doivent encore mieux intégrer l'océan) de se mobiliser. La société civile marine doit prendre part à l'Agenda de l'Action, proposer des alternatives, remonter et supporter des initiatives, faire circuler les bonnes pra- tiques et partager les connaissances. La Plateforme s'inscrit déjà dans cette démarche. Mais avant tout, il faut mieux comprendre l'océan. Ce milieu si vaste, si étendu, si divers, contient une biodiversité inexplorée et foisonnante. Les fonds marins constituent la dernière . Des mécanismes physiques et biologiques sont encore politiques publiques doivent se mobiliser pour com- bler la carence en connaissances sur les liens entre océan et climat. L'année dernière, forte de son assise ce second tome. Ce livret se veut plus inclusif et plus ouvert. Les sciences humaines sont le deuxième pilier fondamental pour connaître l'océan et les problématiques socio-écono- miques qui y sont liées, cette publication fait côtoyer les sciences " dures » et les sciences " humaines ». Ces nationale sur les stratégies d'adaptation, les lacunes qui persistent, les comportements de tout un chacun, et constituer une base pour la compréhension des enjeux humains et des solutions. Nous appelons de nos vœux une plus grande intégration des sciences dures

» et "

humaines (le changement climatique), la recherche doit être transdisciplinaire et holistique. réduire les échelles, comprendre les phénomènes lo- caux et globaux, étudier la surface et les profondeurs, la haute mer et la côte, la biodiversité et les humains. Le potentiel d'investigation est immense. Mais c'est absolument nécessaire. L'océan est notre " assurance tous risques

» et il est plus que temps de le protéger !

Dans la continuité des articles publiés par la POC pour la COP21, cet ensemble d'articles reprend un certain nombre d'éléments clefs du rapport spécial du GIEC sur " l'Océan et la Cryosphère dans le contexte du changement climatique

» (septembre 2019), et apporte

de nouveaux éléments publiés suite à la parution de ce rapport. Une mise en perspective des dernières clefs de notre époque et de participer à la mise en

œuvre de l'action.

OCÉAN

: RÉSERVOIR DE CHALEUR

ET SOURCE D'EAU

La Terre est la seule planète connue où l'eau est pré- sente sous ses trois formes (liquide, gazeuse, solide) et notamment sous forme liquide dans l'océan. Du propriétés radiatives, et des changements de phase, cette présence est en bonne part responsable de la douceur du climat de notre planète ainsi que des apports d'eau sur les continents nécessaires au dé- veloppement et au maintien de la vie terrestre. L'océan, très mince couche d'eau salée, intègre plus et il agit comme son thermostat : il réchauffe l'atmos- phère et lui cède de l'eau pour former des nuages et distribuer les précipitations (pluie, neige) dans le monde. C'est l'élément essentiel du système clima- tique puisqu'il digère et atténue les changements en cours dus aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre : il absorbe presque tout l'excès de chaleur (94 % : Cheng et al., 2019) et un quart du CO 2 (Le Quéré et al., 2018) produit par l'homme. Sans lui, le réchauffement de l'atmosphère observé depuis le début du e siècle serait beaucoup plus intense. Le climat de notre planète est régi de manière im- portante par l'océan qui en est le principal régula- teur grâce à sa capacité à absorber intégralement tout type de rayonnement incident à sa surface et à ses échanges radiatifs, mécaniques et gazeux continuels avec l'atmosphère. Ces échanges et leurs conséquences sont au cœur du système climatique. L'océan reçoit de la chaleur du rayonnement élec- tromagnétique solaire, donc principalement dans les régions tropicales, mais échange aussi fortement en surface avec l'atmosphère, à toutes les latitudes d'énergie résultant de l'augmentation de la concentration atmosphérique de s gaz à effet de serre due aux activités humaines) que les continents (2 %), la glace (2 %) et l'atmosphère (2 %) (Figure 1 ;

Bindoff et al., 2007 ; Rhein et al., 2013 ; Cheng et al., 2019). Il a ainsi un effet modérateur sur le climat et

ses changements. Toutefois, l'absorption par l'océan de l'excès de chaleur induit pa r l'augmentation

du contenu atmosphérique des gaz à effet de serre provoque un réchauffement des eaux marines,

ce qui a des conséquences sur les propriétés et la dynamique de l'océan, sur son volume, sur ses

échanges avec l'atmosphère (notamment le cycle des précipitations et les événements extrêmes)

et sur les habitats des écosystèmes marins. Pendant longtemps, les discussions sur le changement climatique n'ont pas pris les océans en compte. Ceci tout simpleme nt parce que l'on en savait très

peu à leur sujet. Cependant, notre capacité de comprendre et d'anticiper l'évolution du climat

L'océan,

réservoir de chaleur

Sabrina Speich

où il n'est pas englacé. L'océan n'est pas statique et les courants océaniques redistribuent l'excès de chaleur reçu aux tropiques vers les plus hautes lati- tudes, mais aussi vers l'océan profond, en particulier par l'intermédiaire de transferts aux hautes latitudes dans des régions où les eaux de surface deviennent plus denses et plongent, principalement sous l'effet de fortes pertes de chaleur. Il réagit aussi dynamique- ment à des changements des conditions climatiques (vents, ensoleillement...). Le temps de ces transferts et de ces redistributions est très variable, et va de la saison à l'année dans les régions tropicales, à la dé- cennie dans les couches de surface, et même jusqu'à plusieurs centaines d'années, voire des milliers d'an- nées dans les couches profondes. Atmosphère et océan n'échangent pas uniquement de la chaleur, mais aussi de l'eau, sous forme d'évapo- ration et de précipitations (pluie, neige). Les océans stockent 97 %, (1 338 000 000 km 3 ) de la quantité 3 ) les conti- nents en contiennent 2,4 % et l'atmosphère moins de manence dans un cycle, appelé cycle hydrologique. cycle l'eau pénètre dans l'atmosphère par évapora- tion depuis l'océan (qui fournit 90 % de cette eau) et les continents. La vapeur d'eau monte, forme desquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
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