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Les contrats audiovisuels et cinématographiques

La France se préoccupe des cinématographies étrangères notamment de l'émergence en Afrique sub-saharienne de nouvelles.



Les contrats audiovisuels et cinématographiques

- le titre provisoire ou définitif du film (en France les titres des œuvres cinématographiques sont déposés au RPCA4 ; en cas de changement de titre cela 



Laction audiovisuelle

du cinéma français à l'étranger (85 millions) n'ont nommés et un contrat d'objectifs et de performance va entrer en vigueur. L'AEF détient aujourd'hui.



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Centre National de la Cinématographie (France). CIFAP. Centre International de Formation à l'Audiovisuel et de Production (France).



ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE

4 juin 2018 cinématographique en tenant compte des règles de l'industrie cinématographique en vigueur en France et au Danemark et dans le respect de ...



Accords de coproduction internationale _____

21 oct. 2020 Accord de coproduction cinématographique et audiovisuelle entre le ... Accord cinématographique entre la France et la Finlande .



AFOC –Objectif Afrique

9 juin 2017 contrat de 97 M ZAR (875 K EUR) pour des études de faisabilité ... Le salon africain des contenus audiovisuels s'est tenu du 30 mai au 1er ...



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confier pour les pays de la ZSP la mise en œuvre des contrats de “ la sous-direction du cinéma et de la coopération audiovisuelle ;.



Deuxième rapport Du Conseil stratégique franCo-mexiCain

16 juil. 2015 audiovisuelles. Au sujet de la coopération audiovisuelle entre la France et le Mexique le Centre national du cinéma et de l'image.



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19 août 2004 pant à la fois aux préparatifs de l'UNESCO et à ceux de la France par l'orga- ... communication audiovisuelle des infrastructures de ...

DIRECTIONGÉNÉRALE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT

SOUTENIR LE CINÉMA

DES PAYS DU SUD

Évaluation rétrospective de la coopération française dans la Zone de Solidarité Prioritaire (1991 - 2001)

Avril 2003

Frédéric Lefebvre-Naré,

Olivier Barlet,

Lucie Pothin,

Paulin Yameogo

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

1 Les commentaires et analyses développés dans ce rapport n'engagent que ses auteurs et ne constituent pas une position officielle. Tous droits d'adaptation, de traduction et de reproduction par tous procédés, y compris la photocopie et le microfilm, réservés pour tous les pays. Illustration de couverture : affiche du film "Bye bye Africa"de Mahamet-Saleh Haroun, distribution "Les histoires Weba"

ISSN : 1249-4844 - IBSN : 2-11-094-154-5

2

Établi sur une commande du ministère français des Affaires étrangères, issu d'un travail

d'équipe avec Olivier Barlet, rédacteur en chef d'Afr icultures, et avec Paulin Yameogo de l'Agence Nouvel Horizon à Ouagadougou, le présent rapport d'évaluation n'engage cependant que le cabinet evalua, responsable de l'étude L'équipe mobilisée pour cette évaluation remercie les personnes qui, en France ou au Sud, se sont mobilisées pour la démarche d'évaluation. Ils assument la responsabilité des imperfections qui subsistent dans ce rapport comme du caractère subjectif de leurs

appréciations. Ils espèrent que la démarche d'évaluation aura contribué de façon fructueuse

à une meilleure coopération entre partenaires du secteur du cinéma au Nord et au Sud. 3 4

SOMMAIRE

Table des sigles......................................................................................11

SYNTHÈSE DES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS........13

1 Bilan chiffré de l'aide française ........................................................13

2 Impact de l'aide sur la professionnalisation du secteur

cinéma dans les pays de la ZSP........................................................15

2.1 La formation aux techniques audiovisuelles,à l'écriture,à la production,

l'existence de mécanismes de retour - financiers notamment - liés au succès des films, sont des conditions de développement

et de professionnalisation du cinéma ......................................................................15

2.2 Menée sur place et appliquée, la formation semble avoir des effets

durables sur la production..........................................................................................16

Orientations prospectives sur la formation......................................................................................................18

2.3 Le cinéma de la ZSP a vécu les années 90 presque sans lien

avec le public du Sud. La redistribution des cartes sur les marchés de l'image pourrait aider à retrouver un lien nécessaire

au développement de cette cinématographie........................................................19

Orientations prospectives sur la diffusion........................................................................................................23

2.4 Similaire aux aides de l'UE et de l'AIF, l'aide française à la production

se distingue par une moindre lisibilité; son atout potentiel, le réseau

de présence française au Sud, n'est pas ou peu utilisé. ......................................26

Orientations prospectives sur la production....................................................................................................29

1. INTRODUCTION ................................................................................37

1.1 Champ de l'évaluation ..................................................................37

1.2 Méthodologie de l'évaluation........................................................38

5

2. LE DISPOSITIF DE COOPÉRATION FRANÇAIS

EN MATIÈRE DE CINÉMA..................................................................39

2.1 Le dispositif institutionnel ............................................................39

2.1.1 Le MAE ........................................................................................................................39

2.1.2 Le CNC........................................................................................................................40

2.1.3 Les multilatéraux........................................................................................................41

2.1.4 Les autres sources de financement ......................................................................45

2.2 Volume et affectation de l'aide française ....................................45

2.2.1 Vue d'ensemble (1991-2001) ..................................................................................45

2.2.2 Les financements gérés en direct par le MAE au titre du FSP

(engagements de mai 1998 à mai 2002) ..............................................................49

2.2.3 ADC-Sud : financements sur la ligne 393 du CNC

(engagements de 1996 à 2001)..............................................................................54

2.2.4 ADC-Sud : financements sur la ligne 394 du CNC

(engagements de 1996 à 2001)..............................................................................55

2.2.5 Le Fonds Sud Cinéma (engagements de 1991 à 2001) ....................................57

2.2.6 L'accueil de stagiaires en France (de 1994 à 2001) ..........................................60

2.3 La logique actuelle de la coopération en matière de cinéma ....61

2.3.1 À la fin des années 90 est annoncée la transition vers une "nouvelle

logique» qu'il est prévu d'appuyer sur l'évaluation..........................................61

2.3.2 La coopération française en matière de cinéma répond,selon ses parties

prenantes,à trois motivations :culturelle,diplomatique et de développement......62

2.3.3 La relation a évolué au cours des années 90 entre cinéastes et financeurs ....64

3.AIDE FRANÇAISE ET PROFESSIONNALISATION

DU SECTEUR DANS LES PAYS DE LA ZSP....................................69

3.1 Qu'est-ce qui favorise la création d'oeuvres (en quantité

et/ou en qualité) par les milieux professionnels nationaux ? ....70

3.1.1 Il existe dans la plupart des pays des milieux professionnels

où toutes les professions techniques sont représentées ................................70 6

3.1.2 Les réalisations au format vidéo apparaissent désormais

comme des préalables à la réalisation pour le cinéma ....................................72

3.1.3 L'existence de producteurs joue un rôle important en permettant

la gestion des flux financiers et des contraintes logistiques............................75

3.1.4 L'engagement des États et TV nationales a pu susciter

la création d'oeuvres ................................................................................................77

3.1.5 La présence de matériel de tournage et de montage,

qu'il soit privé ou mis à disposition par la télévision,

est un facteur sensible, mais non suffisant ..........................................................78

3.1.6 Le financement de longs métrages au budget de plusieurs MF

vient de l'extérieur, et paye leurs coûts extérieurs ..........................................80

3.1.7 L'existence d'un marché national peut susciter une production,

si l'organisation de ce marché permet des retours financiers

pour la production....................................................................................................83

3.2 Menée sur place et appliquée, la formation semble

avoir des effets durables sur la production..................................85

3.2.1 Les formations existantes au Sud semblent rencontrer le succès

et bien s'articuler avec les milieux professionnels ............................................85

3.2.2 Il existe un marché solvable pour la formation au cinéma

et/ou à l'audiovisuel ..................................................................................................88

3.2.3 La dimension "inter-États» est problématique

pour les formations courtes au Sud......................................................................88

3.2.4 La formation crée une image durable de qualité technique

pour le pays d'accueil, et peut-être structure un milieu professionnel........89

3.2.5 La formation en France se justifie dans une autre logique,

de rapprochement culturel entre pays ................................................................90

3.2.6 Le soutien à l'écriture est jugé comme nécessaire par tous les bailleurs ......92

3.2.7 La méthode actuelle d'achat de prestations par le bailleur,

pourra-t-elle laisser place à une logique de jumelage ?....................................93

3.3 Quels "retours» sur une oeuvre terminée ? ..............................95

3.3.1 Les films étant financés sur subventions, les réalisateurs et producteurs

sont assez peu motivés pour la réussite de leur diffusion..............................95

3.3.2 La sortie en salles au Nord procure des recettes minimes

pour la quasi-totalité des films : la diffusion en festivals ou sur une chaîne de télévision ont un impact bien supérieur......................96 7

3.3.3 La billetterie des salles au Sud procure des recettes appréciées

mais minimes et exigeantes ..................................................................................100

3.3.4 Les supports "vidéo» permettent de toucher un public bien plus large,

mais remontent difficilement de l'argent ou même de l'information

vers les producteurs et réalisateurs ..................................................................106

3.3.5 Le cinéma continue à permettre un succès d'image,

dans de nombreux pays ........................................................................................109

3.3.6 Le succès obtenu n'assure pas l'obtention de nouveaux financements

de bailleurs................................................................................................................110

3.4 Comment l'aide à la diffusion peut-elle toucher le Sud ?........112

3.4.1 L'aide française à la diffusion ne vise pas prioritairement le Sud ................112

3.4.2 Les films sont pauvres en copies ........................................................................114

3.4.3 La bande-son passe mal les frontières : miser sur la qualité du son,

puis aider au doublage, aiderait l'exportation ..................................................114

3.4.4 On peut faire une promotion efficace au Sud :

affiches, presse, radio, bandes-annonces...........................................................115

3.4.5 La diffusion internationale à travers TV5, CFI, Canal+ Horizons,

apporte à quelques films par an un financement modeste, mais demandé, en attendant une concurrence nouvelle................................116

3.4.6 Les 5 dernières années ont été marquées par nombre d'études,

et de projets pilotes,à la recherche du partenaire idéal au Sud ................120

3.4.7 Des mécanismes concurrentiels sur la diffusion TV ne sont pas

encore en place, mais se rapprochent : la couverture médiatique des sorties pourrait alors jouer un rôle déterminant....................................123

3.5 Sur quels critères les bailleurs fondent-ils,

selon les candidats, l'octroi de leurs aides à la production ? ..124

3.5.1 Les mécanismes de parrainage semblent importants ....................................124

3.5.2 L'accès direct à Paris semble indispensable ......................................................125

3.5.3 Les critères sont inconnus des candidats..........................................................126

3.6 L'aide française a-t-elle plus ou moins de valeur que celles

d'autres provenances ? ................................................................126

3.6.1 Le résultat essentiel de toutes les aides des bailleurs

est l'existence de films en 35 mm ......................................................................126

8

3.6.2 De plus en plus proche, dans son fonctionnement, des aides de l'AIF

et de l'UE, l'aide française à la production se distingue surtout

par sa moindre lisibilité..........................................................................................130

3.6.3 Il a longtemps existé à Paris des structures d'accompagnement et

de soutien aux cinéastes,relais vers l'aide française,mais elles ont disparu.......133

3.6.4 Le réseau de présence française (SCAC, CCF)

a apporté peu de valeur ajoutée sur l'aide au cinéma ..................................135

3.6.5 C'est sur les productions à plus faible budget, et sur les sujets

"hors production», que le réseau de présence française au Sud

peut avoir le maximum de valeur ajoutée ........................................................136

ANNEXES ..............................................................................................139

1 Compléments..................................................................................................................140

1.1 Le rôle du producteur du Nord dans les films du Sud (témoignages)............................140

1.2 La diffusion en salles au Burkina Faso......................................................................................141

1.3 La démarche de l'UEMOA..........................................................................................................146

2 Le modèle nigérian de la home videoest-il exportable ?......................................147

2.1 Un contexte de développement lié à l'environnement

économique et politique.............................................................................................................147

2.2 Une activité rentable mais qui s'épuise ..................................................................................147

2.3 La rencontre cinéma-vidéo n'a pas eu lieu ............................................................................148

2.4 Le désir de cinéma demeure ....................................................................................................148

2.5 Certaines personnalités émergent dans l'autosuffisance ....................................................149

2.6 Le secteur de la vidéo a une vraie force économique........................................................150

2.7 Le modèle de la

home videonigériane n'est pas exportable..............................................150

2.8 Mais le modèle nigérian a des atouts indéniables à méditer..............................................151

2.9 Des besoins tous azimuts ..........................................................................................................152

2.10 Du celluloïd au numérique ......................................................................................................153

2.11 Le piratage reste une difficulté à surmonter ......................................................................153

2.12 La coopération pourrait s'exercer à différents niveaux....................................................154

3 Synthèse de la situation au Cameroun ....................................................................155

3.1 Production au Cameroun ..........................................................................................................155

3.2 Diffusion au Cameroun ..............................................................................................................155

3.3 Formation et milieu professionnel............................................................................................156

9

4 Questionnaire de synthèse diffusé sur la liste Afrique-cinéma ..........................157

5 Personnes rencontrées dans le cadre de cette étude..........................................159

5.1 En France........................................................................................................................................159

5.2 Sur place dans les pays du Sud..................................................................................................160

6 Films cités dans cette évaluation................................................................................162

7 Présentation des évaluateurs......................................................................................163

TITRES PARUS DANS LA SÉRIE "ÉVALUATIONS"..........................................................164

10

TABLE DES SIGLES

ACP Afrique - Caraïbes - Pacifique

ADC Sud Aide au Développement des Cinémas du Sud

AfD Agence française de Développement

AIF Agence Intergouvernementale de la Francophonie (ex-ACCT)

AT Assistant Technique / Assistance Technique

DCN Direction du Cinéma (Burkina)

DGCID Direction Générale de la Coopération Internationale et du

Développement

CAN Coupe d'Afrique des Nations (football)

CCF Centre Culturel Français

CEMAC Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale

CFI Canal France International

COE Centro Orientamento Educativo (Italie)

CNC Centre National de la Cinématographie (France) CIFAP Centre International de Formation à l'Audiovisuel et de Production (France) CIRTEF Conseil International des Radios-Télévisions d'Expression Française

CRTV Cameroon Radio Television

DAEI Direction des Affaires Européennes et Internationales du CNC DATC Direction de l'Audiovisuel Extérieur et des Techniques de Communication FAC Fonds d'Aide et de Coopération (devenu FSP) FAS Fonds d'Action sociale (devenu FASILD : Fonds d'action sociale pour l'intégration et la lutte contre les discriminations)

FAVI Fonds Audiovisuel International (France)

FED Fonds Européen de Développement (Union Européenne) FEMISÉcole Nationale Supérieure des Métiers de l'Image et du Son (France) FEPACI Fédération Panafricaine des Cinéastes FESPACO Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou

FSP Fonds de Solidarité Prioritaire (ex-FAC)

GRET Groupe de Recherche et d'Échanges Technologiques

IAD Institut des Arts de Diffusion (Belgique)

INA Institut National de l'Audiovisuel (France)

INAFEC Institut Africain d'Etudes Cinématographiques (Bukina) INIS Institut National de l'Image et du Son (Québec, Canada)

IPAN Independent Producers Association of Nigeria

kFF Milliers de francs français

MAE Ministère des Affaires Etrangères

11

MAT Mission d'Assistance Technique

MFF Millions de francs français (1

?= 6,55957 FF)

MMC Multi Média Center (Yaoundé)

NAFTI National Film and Television Institute (Ghana) NANTAP National Association of Nigerian Theater Arts Practitioners

NFC Nigerian Film Corporation

NFI National Film Institute (Nigeria)

NFVSA National Film,Video & Sound Archive (Nigeria) NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication OIF Organisation Intergouvernementale de la Francophonie

OMC Organisation Mondiale du Commerce

PIN/PIR Programme Indicatif National / Régional PROFIS Programme de Formation Image et Son (Burkina) MCAC/ SCAC Mission / Service de Coopération et d'Action Culturelle

MFCFA Millions de francs CFA

SAFF Festival du Film d'Afrique Australe de Harare (Zimbabwe) SONACIB Société Nationale d'Exploitation et de Distribution

Cinématographiques du Burkina

TNB Télévision Nationale du Burkina

TV Télévision

UE Union Européenne

UEMOA Union Économique et Monétaire des États d'Afrique de l'Ouest UNECS Union Nationale des Exploitants de Cinéma du Sénégal

ZDF Zweites Deutsches Fernsehen

ZSP Zone de Solidarité Prioritaire

12

SYNTHÈSE DES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

La présente évaluation rétrospective, demandée par le ministère français des Affaires

étrangères (DGCID), porte sur l'ensemble de la coopération française en matière de cinéma

à destination des pays de la Zone de Solidarité Prioritaire (ZSP), y compris l'action du Centre

national de la cinématographie (CNC),établissement public sous l'autorité du ministère de

la Culture et de la Communication. Elle prend également en compte l'intervention des autres bailleurs, dont les principaux sont l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) et l'Union européenne à travers le Fonds européen de Développement (FED).

Les cas de trois pays de la ZSP - Burkina Faso, Cameroun, Nigéria - ont été étudiés sur place

par les évaluateurs. De nombreux autres entretiens avec des intervenants du Nord et du Sud ont été réalisés à l'occasion de festivals ou d'autres déplacements. L'évaluation traite essentiellement de deux sujets.

Tout d'abord, elle dresse

un bilan chiffré de l'aide françaisesur la période étudiée (1991-2001) et de sa destination. En second lieu, elle s'interroge sur l'impact de l'aide française en termes de professionnalisa- tion du secteur cinéma dans les pays de la ZSP 1 ; sur les raisons des éventuelles limites quant

à cet impact ; sur les mécanismes qui,à en juger par les expériences passées (de la coopéra-

tion française, ou d'autres expériences), permettraient un impact accru.

1 Bilan chiffré de l'aide française

Les financements français destinés au cinéma des pays de la ZSPreprésentent en moyenne

18 MFF par an pendant la période d'étude (1991-2001).

La délimitation de ce montant ne peut être qu'approximative,à la mesure de la distinction entre

cinéma "français» et "étranger». Par exemple, ce chiffre ne prend pas en compte l'avance

sur recettes du CNC, destinée à des films en langue française, qui peuvent être tournés par des

réalisateurs du Sud. Après une baisse en 1996-1997, ce financement atteint son plus haut niveau depuis 1999, alors même que les financements multilatéraux montent également en puissance :

AIF depuis 1993, UE / FED depuis 2000

. La mise en place par le MAE, en 2002, d'un nouveau financement destiné aux productions "audiovisuelles», le Fonds Sud Télévision, n'est pas associée à une réduction de l'aide au secteur cinéma. Constituée à 88% par un soutien financierà la production de films, essentiellement dépensée en France (en totalité pour le Fonds Sud,à plus de 60% pour le FSP), dépourvue d'assistance technique tout au long de la période 2 ,cette aide contraste nettement avec de nombreux autres secteurs de la coopération 13 1

Le commanditaire a centré l'évaluation sur cette question ; ce qui ne préjuge pas de la hiérarchie des objectifs effectivement poursuivis par

la coopération française au long de la période étudiée. 2

Si l'on met à part le soutien ponctuel à des associations qui, comme Atria ou Écrans Nord-Sud, réalisaient, surtout auprès de professionnels

résidants en France, une sorte d'assistance technique. Les points d'application de l'aide sont de plus en plus diversifiés, depuis le milieu de la décennie et particulièrement depuis 1999 . Ainsi, sur la période récente 1999-2001, les aides

à la production et à la post-production représentent "seulement» 77% du total, le reste se

répartissant en :quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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