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Loi n°92-597 du 1
er juillet 1992, publiée au Journal Officiel du 2 juillet 1992THÈSE
En vue de l'obtention du
DOCTORAT DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE
Délivré par l'Université Toulouse Capitole École doctorale : Sciences Juridiques et PolitiquesPrésentée et soutenue par
DIAKITE Moussa
le 5 décembre 2016 L'arbitrage institutionnel Ohada, instrument émergent de sécurisation juridique et judiciaire des activités économiques en AfriqueDiscipline : Droit
Spécialité : Droit Privé et Sciences CriminellesUnité de recherche : CDA (EA 780)
Directeur de thèse : Monsieur Gérard JAZOTTES, Professeur des Universités, UniversitéToulouse 1 Capitole
JURY Rapporteurs Monsieur Pascal RUBELIN, Maître de conférences, Université de Poitiers Monsieur Lionel MINIATO, Maître de conférences, Centre Universitaire JeanFrançois-Champollion d'Albi
Suffragants Monsieur Gérard JAZOTTES, Professeur des Universités, UniversitéToulouse 1 Capitole
Monsieur Olivier STAES, Maître de conférences, Université Toulouse 1Capitole
1 2 3Remerciements
Je tiens
JAZOTTES,
rencontrées. Je tiens à lui exprimer toute ma gratitude. les établissements s. Je remercie tout particulièrement mes parents et grands-parents pour leur soutien indéfectible tout au long de ces années de recherche. onnaissance et tout mon amour à ma compagne Céline HODARA et à ses parents pour leur soutien et réconfort. 4 5SOMMAIRE
Principales abréviations ...................................................................................................... 7
Introduction générale ............................................................................................................. 11
Afrique..................................................................................................................................... 29
Chapitre I ....................................................................... 29 Chapitre II ............................................... 54 Chapitre III : ........................................... 71Conclusion de la partie préliminaire .................................................................................. 112
Première partie xigence de liberté dans la résolution desconflits ................................................................................................................................... 115
Titre I
justice équitable ........................................................................................................ 117
Chapitre I ............................................................ 119Conclusion du chapitre I ................................................................................................ 166
Chapitre II ............................................ 169Conclusion du chapitre II ............................................................................................... 208
Conclusion du titre I ........................................................................................................... 210
Titre II .................................................................. 213Chapitre I ..... 215
Conclusion du chapitre I ................................................................................................ 232
....... 233Conclusion du chapitre II ............................................................................................... 253
Conclusion du titre II .......................................................................................................... 255
Conclusion de la première partie ........................................................................................ 257
Deuxième
conflits ................................................................................................................................... 259
Titre I : La sécurité dans le déroulement de la procédure arbitrale .................................... 261
Chapitre I
dans le déroulement de la procédure arbitrale ................................................................ 263
Conclusion du chapitre I ................................................................................................ 280
Chapitre II ...................................... 281Conclusion du chapitre II ............................................................................................... 314
Conclusion du titre I ........................................................................................................... 315
6Titre II .................... 317
Chapitre I ......... 319
Conclusion du chapitre I ................................................................................................ 357
Chapitre II : Les voies de recours contre la sentence arbitrale ....................................... 359
Conclusion du chapitre II ............................................................................................... 374
Conclusion du titre II .......................................................................................................... 375
Conclusion de la deuxième partie ....................................................................................... 376
Conclusion générale ............................................................................................................. 377
Bibliographie......................................................................................................................... 383
Table des matières .............................................................................................................. 401
7Principales abréviations
ACP/CEE Afrique-Caraïbes-Pacifique/Communauté économique européenne A.E.F. Afrique Equatoriale FrançaiseA.O.F. Afrique Occidentale Française
Aff. Affaire (s)
Al. Alinéa (s)
Art. Article (s)
A.U. /D.A.
A.U./D.S.C-G.I.E. Acte Uniforme sur le droit des sociétés commerciales et le groupement A.U. /D.C.G. Acte Uniforme sur le droit commercial général A.U. /P.C. Acte Uniforme sur les procédures collectives A.U./R.C.V.E. Acte Uniforme sur le recouvrement des créances et les voies A.M.G.I. Agence Multilatérale de Garantie des InvestissementsA.F.A. As
B.I.C.C. Cour de cassation
B.U. Bibliothèque Universitaire
Bull. Bulletin
Bull. Civ. Bulletin des arrêts de la Cour de cassation française, chambre civile c. ContreC. Code
C.A.C.N.I.Q.
C.A.G.
Cass. Cassation
C.E.D.E.A.O.
C.C.I. Chambre de commerce Internationale
C.C.I.A.D. Chambre de commerce, de Dakar
C.C.J.A. Cour commune de jbitrage
C. civ. Code civil
C.P.C.C. Code de procédure civile et commercialeCf. Confer
8Cie. Compagnie C.I.R.D.I. Centre international pour le règlement des différends relatifs aux
investissementsCiv. Civil (e)
C.N.U.D.C.I. Commission des Nations Unies pour le droit commercial internationalColl. Collection
Comp. Comparé
Comm. Commentaire
Conclu. Conclusion
Dec. Décision
Direct. Direction
Doc. Document
Ed. Edition
E.P.I.C. Etablissements publics à caractère industriel et commercialFasc. Fascicule
G.L.N. Groupement pour le développement de la lecture numériqueGaz. Pal. Gazette du palais
I.B.A. International Bar Association I.C.D.R. The International center for dispute resolution I.C.S.I.D. International Centre for Settlement of Investment Disputes J.C.P. Juris-classeur Périodique (la semaine Juridique), édition générale J.D.I. Journal du droit internationalJud. Judiciaire
L.C.I.A. London Court of international arbitration M.A.R.C. Mode alternatif de règlement des conflitsObs. Observations
O.C.A.M. Organisation commune Africaine et MalgacheOhada frique du droit des affaires
Op. cit. Opere citato
Ord. Ordonnance
Ord. Réf. Ordonnance de référé
P. Page
Préc. Précité /ée/és/ées
P.U.A.
9 Publ. Publication P.U.F. Presse Universitaire de France R.A.R.A.S.J.
R.B.D. Revue Burkinabé de droit R.D.A.I. Revue de droit des affaires internationalesRép. République
Rev. Arb.
Rev. Cmr. Arb.
R.J.D.A. Revue de jurisprudence de droit des affaires s. Suivant /e/s/esSect. Section
Somm. Sommaire
Spéc. Spécialement
Sté. Société
T. Tome
Tb. Tribunal
T.B.S. Tribunal fédéral suisseT.G.I. Tribunal de grande instance
T.P.I. Tribunal de première instance
Trad. Traduction
U.M.A. Union du Maghreb ArabeU.M.O.A. Union Monétaire Ouest Africaine
Vol. : Volume
10Introduction générale
11Introduction générale
tiers, nommé arbitre, choisi par les parties, devient le mode par excellence de règlement desdifférends relatifs aux transactions dans le commerce international. Son développement
opérateurs économiques internationaux de se soustraire aux contraintes de la justice de droit commun. est un moyen pour les opérateurs éconoprennent dans leurs activités. En effet, investir est en soi prendre des risques pour développer
les relations entre les Etats. En effet, de nos jours, les relations internationales sont
influencées par la mondialisation, ou planétarisation des échanges, qui se manifeste par la ques, vestiges de souverainetés jadis ô signification politique. immenses ensembles économiques qui consacrent, presqueEtats parties, vise souvent à promouvoir "
le développement économique e marchés plus attractifs et les entreprises nationales ou communautaires plus compétitives » 1. ce que l qui ont choisi une communauté de vie sur un espace communautaire soumis aux mêmesrèglementions juridiques. Cette situation conduit tout de même à une libéralisation totale et à
à une concurrence à outrance vue par certains comme un danger pourintégrée, délaissant des marchés nationaux ou régionaux isolés au profit de marchés mondiaux
naissants. Les producteurs sont soumis à une concurrence intense, les frontières nationales et deviennent moins nombreux et perdent leur impact protectionniste ne économie mondiale1 A. MOULOUL, " intégration juridique des Etats dadoption du droit des
environnement juridique des affaires », Actes de la " Première Conférence internintégration régionale et le droit de la S.A.D.C. », Université E. MONDLANE du Mozambique, Maputo du 23 au 25 avril 2008.Introduction générale
12 instant pas atteinte sauf aux États-économique »
2. Ce phénomène fait que le droit international des investissements dans
" le cadre de ces évolutions qui accélèrent considèrablement le processus de mondialisation
des relations économiques »3. , le vocable mondialisation est utilisé pour
désigner es, financiers et échelle du monde. Ainsi, les anglo-saxons emploient ce vocable pour designer laglobalisation économique, et la définissent comme " un processus visant à la fois la création
hé libre au plan mondial et la subordination de toute activité économique à une logique financière » 4. " un processus décisionnel et une relation directe entre sseurs et récipiendaires des investissements » 5implique par conséquent un réel souci de pérenniser les rapports contractuels entre pays
indépendants et firmes internationales. Ainsi la sphère juridico-économique des différentes
sous la houlette des faits etdes comportements de ces différents acteurs majeurs. Ce processus a pour conséquence
des pressions permanentes sur les décideurs politiques, , dans qui uniformise les besoins et les potentialités économie nationale de bénéficier du développement et de la croissance mondiale »6. Quant
aux entreprises, aux prises avec leur logique première de profit commercial, elles obéissentbien évidement à un réel souci de compétitivité. Leur quête de rentabilité et de compétitivité
alors activités. monde. Ce nouveau contexte économique exige forcément de nouvelles formes de régulation juridiques dans la mesure où " il ne peut y avoir mondialisation des échanges économiques2 T. WÄLDE, " Nouveaux horizons pour le droit international des investissements dans le contexte de la
», I.H.E.I. Paris, Université Paris Assas, Ed. PEDONE, 2004, p. 12.3 Idem.
4 C. MORAND, " Le droit saisi par la mondialisation : définitions, enjeux et transformations », dans E. LOQUIN
et C. KESSEDJIAN, " La mondialisation du droit », Ed. Litec, Dijon, 2000, p. 81.5 C. R. ZORILA, " s privés étrangers », Th. 2007,
p. 5.6 H. DEVILLE, " es économiques : Politiques commerciales et économiques », éd.
Academica, Bruylant, Bruxelles, 2003, p. 17.
Introduction générale
13»7. universalisation du droit
passe inévitablement ques sous forme de traités ou de conventions. Le continent africain ne saurait rester en dehors de ce processus. C laquelle des organisations ont été créées8, avec comme objectifs de réaliser, dans un premier
ique aux niveaux sous régional et régional, et dans un second temps, Communauté Economique Africaine (C.E.A.) (U.A.), qui pourront contribuer à idique sur le plan continental. Les traités fondateurs de quelques rares Communautés Economiques Régionales ont prévu et lancé les premiers instrume dans la grande majorité des cas connu les succès escomptés. Cet échec est sans doute dû judiciaire et la balkanisation juridique qui prévaut sur le continent africain. cas le constat auquel est arrivée la mission qui a été mise en en octobre 1991 pour diagnostiquer les difficultés du continent Africain à attirer les capitaux étrangers. vice-président de la Cour Internationale de Justice, était composée de sept membres et avait pour rôle de y apporter des solutions. La mission n à conclure que la fuite des capitaux était juridique et judiciaire qui caractérisait le milieu des affaires . Ce constat es auteurs. Des spécialistes tels que Martin KIRSCH, en analysant la réglementation applicableau droit des sociétés dans les pays africains de la Zone Franc, ont ainsi pu écrire que " le
constat unanime de la situation [...] pouvait se résumer par la formule suivante : insécurité
juridique et judiciaire » 9. par la vétusté des textes juridiques en vigueur. L ntcorrespondent manifestement plus à la situation économique et aux réalités des marchés
légiférant sans tenir compte de la législation des Etats de ses sous-régions7 R. M. FRISON, " Mondialisation économique et mondialisation juridique », Le Monde, Déc. 1996.
8 : Union du Maghreb Arabe, la C.E.D.E.A.O.
; ; leG.E.P.G.L. : Groupement Economique des Pays des Grands Lacs et la C.E.M.A.C. : Communauté Economique
: le : la Communauté de DAustrale etc.
9 M. KIRSCH, " Historique de », Revu. Penant n° spécial Ohada n° 827 mai - août 1998, p. 129.
Introduction générale
14 justiciables, notamment pour les professionnels, de connaître lestextes juridiques applicables, ceux-ci sont de plus difficilement cernés par les acteurs
des textes juridiques en vigueur, textes héritéscolonisateur. En accédant à la souveraineté internationale, la plupart des anniennes colonies
fédérées dans les grands ensembles A.O.F. (Afrique Occidentale Française)10 et A.E.F.
(Afrique Equatoriale Française) 11 ont continué à appliquer les textes français en arguant de la
règle de spécialité législative12 ou de la continuité juridique. Il faut dire que juste après les
Etats africains était de continuer à fonctionner dans tous lesEtat, de sorte que la rénovation de a
pas été ressentie comme constituant une urgence. De ce fait, la vie économique enAfrique a continué à être régie par le Code de commerce français de 1807, par la loi française
de 1867 sur les sociétés anonymes (S.A.), celle de 1889 relative à la faillite, celle de 1925 sur
les sociétés anonymes à responsabilité limitée (S.A.R.L.) etc. Au finalinsécurité juridique,
définie par Philippe TIGER comme étant " être partie, et son impuissance à infléchir le cours de la justice dans l besoin était » 13 découle quant à elle de la dégradation de la façon dont est rendue la justice, tant en . En Afrique,générale, les opérateurs économiques ont coutume de dénoncer une situation qui leur est
préjudiciable et qui est caractérisée notamment par la coexistence de textes contradictoires, la
lenteur des imprévisibilité des tribunaux, la corruption des systèmes judiciaires et exécution des décisions insécurité judiciaire est en réalité la de justice,notamment en matière économique et financière, mais aussi de la modicité des moyens
humains et matériels dont sont généralement dotées les juridictions. 10la Haute Volta actuel Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal. Dakar était la capitale
11 -Chari actuel Centrafrique, du Tchad, du Moyen-Congo actuel Congo
et du Gabon. Brazzaville en était la capitale administrative. Les territoires de cette fédération étaient également
membres de la Communauté avant les indépendances de 1960.12 G. KENFACK-DOUAJNI, " », Thèse, Paris 1, 2005, p. 8.
13 P. TIGER, " Le droit des affaires en Afrique, Ohada », Coll. Que sais-je ?, Ed. P.U.F., nov. 1999, p.2.
Introduction générale
15 Cette situation a perduré plusieurs décennies après les indépendances malgré certains Etats de textes juridiques plus ou moins modernes, même si la plupart arbitrage. L cependant pas permis de déterminer effectivement et avec précision quelstextes étaient applicables aux entreprises et dans le milieu des affaires. Ce mimétisme
juridique débouchait inexorablement sur un manque de transparence quand rendre une décision aux justiciables. Cet également par uneapplication imprévisible des textes par les magistrats, générant ainsi une jurisprudence
instable, du moins aléatoire Les justiciables étaient ainsi, dans leur grande majorité, perdus dans cette jungle juridique, d justice était fortement méconnu dans ces pays. Cjudiciaire " se manifeste de façons très diverses : décisions contestables, décisions en délibéré
depuis plusieurs années, exécutions impossibles, négligences diverses, méconnaissance des
règles de déontologie, accueil des moyens dilatoires les plus évidents et renvois à répétition
qui finissent par décourage »14. Deux conséquencesimmédiates peuvent être identifiées : une jurisprudence instable et aléatoire, et des difficultés
Cet état de fait juridique et judiciaire a eu
comme résultantes une profonde perte de confiance dans le système judiciaire des Etats
africains et subséquemment la réticence des investisseurs.Dans la mesure où "
nécessaires pour instaurer de façon durable la confiance des investisseurs nationaux ou
internationaux, développer un secteur privé dynamique et promouvoir les échanges commerciaux » 15 " durables sans un cadre juridique propice aux investissements »16 une
osait.Il est indéniable que la balkanisation juridique, au même titre que les insécurités
judiciaire et juridique, constituait une entrave réelle au développement économique.
tèmes14 P. TIGER, " Le droit des affaires en Afrique, Ohada », op. cit, p. 24.
15 Di droit harmonisé, organisé à Niamey le 09 juin 1998.16 A. MOULOUL, " Ohada) »,
article publié par le site, http://studia.law.ubbcluj.ro.Introduction générale
16judiciaires dans les pays africains étaient donc considérées comme nécessaires pour restaurer la confiance des investisseurs, faciliter les échanges entre les pays et développer un secteur privé performant.
Plusieurs raisons militaient donc en faveur
qualité de président de la mission ayant diagnostiqué les maux des économies africaines
observe que " ne peut être que commun »17, et que ue au fait
qu "ne sont pas abrogés. Il en résulte des chevauchements et les opérateurs économiques restent
rtitude de la règle de droit applicable ; cette insécurité juridique est un très sérieux
»18. expose alors son constat en ces termes :
" En effet, tout leinsécurité judiciaire, due notamment à la formation insuffisamment spécialisée des magistrats,
judiciaires et à »19. La mission multiples consultations et au vu desituation déplorable décrite plus haut, a ainsi produit un rapport de mission. Ce rapport
suggérait une mise en placeadapté à la situation économique des pays de la zone franc et appliqué avec diligence par une
juridiction supranationale statuant en dernier ressort 20.L , constitue un pilier du
processus de croissance et de développement économiques. Car, si des Etats décident, à un
de promouvoir leur développement économique, avec des répercussions positives sur le
relèvement du niveau de vie des habitants de la région. La marche vers un droit régional -tend utilement la marche vers la croissance économique.17 les 19 et 20 avril 1993.
18 Idem.
19 Idem.
20 F. ONANA ETOUNDI, " La révision du Traité Ohada de Port Louis », revu. Fr. arb. , recueil Penant n°spécial
Afrique, Oct. - déc. 2008, p. 396.
Introduction générale
17Afrique traduit la prise de conscience des Etats africains que la disparité des législations est
un obstacle pour l africains voient également dans ce cadre juridique harmonisé un moyen de rapprochement des vecOn peut néanmoins
redouter des contradictions dans les divers domaines du droit à harmoniser, tant la frontièreentre les matières est mince et tant les conflits de compétence peuvent naître entre les
harmonisées. é politique des Etats africains à dialectique permanente entre droit et économie que juridiques en Afrique pourra atteindre les objectifs escomptés, et que les groupes régionaux pourront mieux assurer leur cohérence et leur homogénéité. roits et des pratiques du droit. Cette exigence constitue, pour des pays en développement comme les nôtres, sécurité juridique et judiciaire indispensable pour drainer des flux importants . I , mais africains francophones. Elle . Dès lors, t inéluctable.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39[PDF] Aurore HERIN-MARSAIS Sage-femme diplômée d état Faculté de médecine d Angers Juin 2012
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