UNIVERSITE OMAR BONGO DE LIBREVILLE COURS DE DROIT
La place des associations et organisations de consommateurs dans le règlement des litiges. Page 5. 5. Première partie : Le droit de la concurrence. La
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(Ecole Polytechnique de Libreville Faculté de Droit et Sciences Politiques
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11 juil. 2018 Etienne NSIE Agrégé des Facultés de Droit
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21 août 2017 c'est-à-dire la formation initiale et continue des magistrats à l'Ecole Nationale de. Magistrature et à l'Université Omar Bongo ...
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1989 : Obtention du diplôme de Maîtrise en Droit Option Droit Privé à l'Université Omar BONGO de Libreville. FORMATION COMPLEMENTAIRE :.
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SOMMAIRE
PageIntroductionÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ 3
I. INTEGRITE DES INSTITUTIONS DE LA JUSTICE PENALEÈÈ.......................... 4 a. La transparence et la responsabilit du recrutement la retraite des agents publics des institutions de justice pnaleÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ 4 b. Les procdures de slection et de formation des membres des institutions de justice pnaleÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ. 4 c. Les critres pour la mandature et lÓlection un mandat public de membres des institutions de justice pnaleÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ 5 d. La promotion des codes de conduite dans les institutions de justicepnale ÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ.. 6
II EDUCATION A LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES ECOLES ET LES UNIVERSITESÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ 7 a. Le projet de mise en place de modules dans les universits et grandescoles suprieuresÈÈÈÈÈÈÈ ÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ 7
b. Les outils et mthodes dÓenseignement novateurs en coursdÓlaborationÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ.. 8
INTRODUCTION.
Le Gabon a ratifi la Convention des Nations Unies contre la Corruption le 13 septembre2004. A ce titre, il sÓefforce appliquer les dispositions de celle-ci, notamment, en matire de
prvention de la corruption.Conformment la note dÓorientation du Secrtariat de lÓOffice des Nations Unies contre la
Drogue et le Crime(ONUDC), rfrence AE CU 2017/96/DTA/CEB du 10/04/2017 Ç sur les informations que les Etats parties pourraient fournir en prvision de la tenue de la huitime runion intersessions du Groupe de Travail sur la Prvention de la Corruption, du 19 au 23 aot 2017, Vienne, le Gabon expose sur les points retenus ci-aprs : • LÓintgrit des institutions de justice pnale (art. 7, 8 et 11) ;• LÓducation la lutte contre la corruption dans les coles et les universits (art. 13,
par. 1 c). Ces deux thmes correspondent aux chantiers essentiels lancs depuis un an par le Gabon, ausortir de son examen par le Laos et la Sierra Lone relatif lÓapplication des chapitres III et
IV de la Convention des Nations Unies contre la Corruption. En effet, le Gabon a rcrit son code pnal pour intgrer certaines dispositions relatives : • aux infractions de blanchiment des capitaux, du financement du terrorisme et dÓenrichissement illicite ;• la protection des tmoins, experts et des personnes dnonant les actes de
corruption ; • la coopration internationale ; • au Code OHADA.Il est galement insr dans les juridictions de lÓordre judiciaire des juridictions spciales.
Cette nouveaut permet au Gabon de se doter dÓun tribunal spcial charg de la dlinquance
conomique et financire dnomm : AE Tribunal spcial Ç et dÓune cour dÓappel spciale. En
consquence, lÓinitiative de la spcialisation de magistrats en la matire se fait lÓamont,
cÓest--dire la formation initiale et continue des magistrats lÓEcole Nationale de
Magistrature et lÓUniversit Omar Bongo, dj en pleine mutation. Un projet de loi portant
lutte contre la corruption est dans le circuit, en perspective de la restructuration, du
renforcement de lÓefficacit et lÓindpendance des membres de la Commission Nationale de Lutte contre lÓEnrichissement Illicite qui devient : Commission Nationale de Lutte contre laCorruption.
I - INTEGRITE DES INSTITUTIONS DE LA JUSTICE PENALE a) La transparence et la responsabilit du recrutement la retraite des agents publics des institutions de justice pnale :Au Gabon, lÓautorit judiciaire est exerce par le Conseil Suprieur de la Magistrature. Il
veille la bonne administration de la justice et statue de ce fait sur les nominations, les affectations, les avancements et la discipline des magistrats. La Cour judiciaire est la plushaute juridiction de lÓEtat en matire civile, commerciale, sociale et pnale1. Ainsi, la justice
pnale est rendue dans les cours dÓappel et tribunaux de lÓordre judiciaire. Le magistrat de
cette juridiction qui veille lÓapplication de la loi et la protection des liberts individuelles,
rend la justice au nom du peuple. Il nÓest soumis, dans lÓexercice de ses fonctions, quÓ
lÓautorit de la loi.2 La mobilit du personnel de la Cour judiciaire se fait par nomination, affectation, mutation oupromotion prononces chaque fin dÓanne judiciaire par le Conseil Suprieur de la
Magistrature. Au cours de la carrire dÓun magistrat, il bnficie des nominations sur dcision
du Conseil Suprieur de la Magistrature qui dtermine le grade, la classe, lÓchelon et les
exercer dans les tribunaux et ceux du premier grade dans les cours dÓappel. Les magistrats dugrade hors hirarchie exercent dans les cours judiciaires ou en qualit de conseiller du
Ministre. Le changement de spcialit ne sÓapplique pas au corps des magistrats.Toutefois, pour les ncessits de service, et sur dcision du Conseil Suprieur de la
niveau infrieur, tout en conservant les avantages attachs son grade. Les fonctions exerces
par les magistrats de chaque grade sont dfinis par le dcret de nomination. Le magistrat endtachement continue bnficier de lÓavancement dÓchelon. LÓavancement normal et
automatique se fait en respectant le nombre dÓannes dÓanciennet de chaque grade, mis part
les nominations des magistrats de grade hors catgorie. Il est attribu par sa hirarchie, chaque
anne, tout magistrat en activit la Cour judiciaire, une note chiffre suivie dÓune
apprciation gnrale exprimant sa valeur professionnelle, communique au Conseil
Suprieur de la Magistrature. Il est mis la retraite lÓge de soixante cinq ans. b) Les procdures de slection et de formation des membres des institutions de justice pnale :LÓindpendance du magistrat gabonais signifie, certes, quÓil doit dcider en toute me et
conscience, mais il doit avoir des connaissances juridiques toujours ncessaires et primordiales. Ces connaissances sont acquises essentiellement lors de sa formation initiale.Les lves magistrats stagiaires intgrs dans le corps des magistrats pour servir dans lÓordre
judiciaire sont titulaires de la matrise(Master) en droit et diplms de lÓEcole Nationale de la
Magistrature ou de tout autre tablissement spcialis quivalent agr par lÓEtat. Le concours
est le mode exclusif dÓadmission lÓEcole Nationale de Magistrature. Toutefois, le statut particulier des magistrats permet lÓintgration directement dans le corps des magistrats et la nomination aux diffrentes fonctions de ce corps des :• avocats titulaires de la matrise en droit et ayant au moins dix ans dÓexercice dans leur
profession ;• greffiers titulaires de la matrise en droit et ayant au moins dix ans dÓexercice dans leur
fonction. Le nombre de magistrats nomms dans ce cas ne peut dpasser le cinquime des vacances constates.3Aprs deux ans de formation lÓEcole Nationale de Magistrature, lÓlve magistrat diplm
titularis lors de son stage de douze mois renouvelable une fois. Au terme dudit stage, il estsoit titularis, soit licenci, soit astreint une nouvelle priode de stage. Au cours de son
licenciement, conformment aux dispositions du statut gnral des fonctionnaires. La formation et le perfectionnement professionnel des magistrats de la Cour judiciaire sontassurs au moyen des sminaires et des stages professionnels la charge de lÓEtat ou de tout
autre organisme national ou international. La transparence en la matire exige une plus grande diffusion chaque anne des annonces de sminaires et des possibilits de stagesprofessionnels. La dsignation dÓun magistrat prendre part un stage est, en principe,
subordonne la note chiffre qui lui est attribue chaque anne. Au niveau national, les magistrats de la Cour judiciaire participent aux diffrents ateliers de formation sur le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme, lÓenrichissementillicite et la corruption. Toutefois, il nÓy a pas encore de spcialisation de magistrats dans ces
matires dans les tribunaux et cours dÓappel judiciaire.c) Les critres pour la mandature et lÓlection un mandat public de membres des
institutions de la justice pnale :magistrats de grade hors hirarchie des groupes suprieurs (6 et 7) comme membres des
institutions, avec la possibilit, selon les cas, dÓavoir un mandat renouvelable ou non
renouvelable ( la Commission Nationale de Lutte contre lÓEnrichissement Illicite4, lÓAgenceNationale dÓInvestigation Financire, lÓAgence Judiciaire de lÓEtat, la Commission Electorale
Nationale Autonome et Permanente5, etc.).
d) La promotion des codes de conduite dans les institutions de justice pnale : Comme tout agent public, le magistrat de la Cour judiciaire gabonaise est soumis aux dispositions de la loi n 14/2005 du 8 aot 2005 portant Code dontologique de la FonctionPublique. Il sÓagit pour lui de respecter les devoirs rglements lui dictant la manire de se
comporter dans lÓexercice de ses fonctions. Ces rgles de bonne conduite professionnelle
apparaissent comme un outil de prvention contre la corruption.6 Le magistrat de la Cour
judiciaire doit en consquence avoir dans sa conscience les valeurs thiques dÓgalit, de
neutralit et dÓintgrit.7 Ces valeurs sont constamment rappeles au cours des rentres
judiciaires, des crmonies de prestation de serment des lves magistrats, des sminaires et
rencontres internes dans les tribunaux et cours dÓappel judiciaire.Les procdures, rgles et rglements sur le signalement dÓactes de corruption aux autorits
comptentes et des mcanismes de protection des personnes qui communiquent des informations sont contenus dans les textes en cours dÓadoption, notamment le projet de loispciale sur la lutte contre la corruption, le nouveau code pnal et celui de procdures pnales.
Ces textes imposent aux agents publics la ncessit dÓadopter les comportements de rejet des
conseil de discipline conformment aux dispositions du statut des magistrats. 8En attendant la mise en Íuvre des textes en cours dÓadoption, la socit civile organise et la
presse sont, bien des gards, cot de la justice pnale, complmentaires dans la promotion
Cour judiciaire, comme la justice gabonaise en gnral, a non seulement besoin des mdias pour sÓassurer que le peuple, son mandant, en reste convaincu, mais galement la voie royale dÓorganisation de campagnes mdiatiques pour une justice exempte de corruption au servicedu peuple. Toutefois, la justice se mfie de ces deux acteurs qui mettent trs souvent en cause
lÓindpendance de la justice et ont tendance se substituer elle. 9 II - EDUCATION A LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES ECOLESET LES UNIVERSITES
a) Le projet de mise en place de modules dans les universits et grandes coles suprieures : Le Gabon, Etat partie la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC), acoparrain avec le Prou une rsolution qui vise AE lutter contre la corruption par le biais de
lÓducation Ç, lors de la sixime Confrence des Etats parties cette Convention, tenue en
novembre 2013 au Panama. Sur la base de cette rsolution, le Gabon a sollicit et obtenu lÓappui de lÓOffice des Nations Unies contre la Drogue et le Crime(ONUDC) pour lancer dansles grandes coles et universits, les AE initiatives acadmiques de lutte contre la corruption Ç.
LÓobjectif est dÓappuyer et promouvoir lÓducation contre la corruption dans les institutions
acadmiques. Il sÓagit dÓun projet pilote de lÓenseignement sur lÓintgrit qui sera, terme,
imparti tous les chelons du systme ducatif (Primaire, Secondaire et Universitaire). CÓest
ainsi que : - un Expert du Secrtariat de lÓONUDC, Monsieur OLAORE, est venu prsenter au monde universitaire gabonais, dans lÓamphi de lÓENSET, le programme modle multidisciplinaire de lÓOffice des Nations Unies contre la Drogue et le Crime pour tous les tudiants et les dpartements universitaires. - trois enseignants gabonais dont deux totalement pris en charge par lÓONUDC, ont pris part au forum de formation des Experts Acadmique son sige Vienne. Les Experts Acadmiques formateurs des formateurs ont, leur tour, en trois jours, partagavec les enseignants de lÓEcole Normale Suprieure, de lÓEcole Nationale dÓAdministration,
de la Facult de droit et sciences conomiques, les bases de cet enseignement au profit de lajeunesse universitaire, future lite de notre pays. En effet, le cours quÓils vont donner, doit
tenter de combler une grave lacune dÓducation et de formation en fusionnant le champ
thorique de la lutte contre la corruption avec lÓexprience concrte des pratiques de la lutte
contre la corruption de notre pays. La porte de ce cours qui reflte le caractre global de la
CNUCC, inclut tous les fronts cls de la lutte contre la corruption, y compris la prvention, lÓincrimination, la coopration internationale et le recouvrement des avoirs. b) Les outils et mthodes dÓenseignement novateurs en cours dÓlaboration :Les outils et mthodes dÓenseignement ont t prsents aux enseignants pour mettre un
accent sur les mesures de prvention et de bonne gouvernance que les organes du secteurpublic et du secteur priv peuvent appliquer afin de rduire les risques de corruption. Puis, il
leur a t montr la manire de traiter les principaux dlits de corruption viss par la CNUCC
pour permettre aux tudiants de rflchir la manire dont nos gouvernants qui sÓappuient sur
le systme juridique et les politiques publiques existants, peuvent mettre en Íuvre les
dispositions tablies par la Convention cet gard.Dans cette perspective, les enseignants forms se sont engags laborer un cours dont la
finalit est de donner aux tudiants une bonne comprhension de la corruption comme une menace mondiale et la Convention des Nations Unies contre la Corruption comme unerponse mondiale, en termes de riposte par la prvention et lÓincrimination de la corruption.
En phase avec ce projet, lÓquipe projet mne des dmarches pour avoir des financements et
une assistance technique soutenue en vue de : la corruption prennent leur essor ; faon de dvelopper et dÓenseigner les cours contre la corruption.Toutefois, la facult de droit et des sciences conomiques, traditionnellement, intgre les
problmatiques relatives la corruption dans le cours de droit pnal des affaires dispens au
niveau master. Le droit pnal des affaires est la matire qui traite des infractions spcifiques
aux affaires ou aux activits en entreprise. Le droit OHADA (Organisation pourlÓharmonisation en Afrique du droit des affaires) est en la source principale. A ct des
infractions spcifiques au droit des socits (dlit dÓabus de biens sociaux), il y a des
particuliers dans le domaine des affaires, sont tudies dans le cadre du droit pnal des
affaires. CÓest le cas du dlit de corruption. Le cours de droit pnal des affaires est dispens en
master recherche droit priv fondamental, droit judiciaire et juriste conseil des entreprises et des organisations. LÓeffectif moyen de chaque master est de 80 tudiants. Le volume horaire est de 20 heures.Les problmatiques relatives la corruption tant abordes de manire globale et parfois sans
diffrenciation, celles-ci nÓimpactent pas durablement les tudiants. DÓo le projet de cration
dÓun master professionnel en criminalit conomique par les autorits dcanales qui traiterait
de ces questions de manire diffrencie.Le projet de cration dÓun master professionnel en criminalit conomique est toujours en
chantier. CÓest un master spcialis ouvert aux tudiants et aux professionnels du secteur
priv et du secteur public.Les difficults rencontres pour lÓouverture dÓune telle formation sont essentiellement dÓordre
budgtaire. En effet, lÓuniversit Omar Bongo fait face des contraintes budgtaires dues la
rduction de la subvention de lÓEtat. Dans ce contexte, lÓouverture de nouvelles formationsnÓest pas lÓordre du jour. A titre dÓexemple, certaines formations nÓont pas ouverte cette
anne faute de financement. En outre, le peu dÓenseignants spcialiss sur les questions
relatives la criminalit conomiques au Gabon conduira ncessairement faire venir des
intervenants trangers.CÓest pourquoi, une assistance technique est ncessaire et pourrait se traduire par la prise en
charge des billets dÓavion, lÓhbergement et une partie des honoraires des intervenants.quotesdbs_dbs28.pdfusesText_34[PDF] Droit de la consommation - Cours UNJF
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