Polynômes et racines
Considérons le cas d'un polynôme de degré 4. On écrit a4x4. + a3x3 + a2x2 + a1x + a0 On peut alors trouver les ?i en fonction des coefficients ai.
Second degré : Résumé de cours et méthodes 1 Définitions : 2
Calcul du discriminant : ? = b2 ?4ac = (2)2 ?4(1)(?3) = 16. Le discriminant est strictement positif donc le trinôme admet deux racines réelles qui sont en
RÉSOLUTION DÉQUATIONS À LAIDE DEXCEL
les racines de la fonction. 2 3 4 c'est-à-dire de résoudre l'équation 2 3 4 0. ... Or
Chapitre 3 - Racines dun polynôme
Pour A = X3 + X et a = 1 on obtient : X3 + X = 2 + 4(X1) + 3(X1)2 + (X1)3. Exercice 3.1 Trouver un polynôme A 2 R[X] de degré inférieur ou égal `a trois ...
Cours de mathématiques - Exo7
On continue avec un théorème fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes. » On termine avec les fractions rationnelles
Polynômes
Trouver le polynôme P de degré inférieur ou égal à 3 tel que : P(0) = 1 et P(1) = 0 et P(?1) Pour les racines montrer que P(x) = 2cos(narccos(x/2)). 4 ...
Exercices de mathématiques - Exo7
Trouver le polynôme P de degré inférieur ou égal à 3 tel que : P(0) = 1 et P(1) = 0 et P(?1) Pour les racines montrer que P(x) = 2cos(narccos(x/2)). 4 ...
SECOND DEGRE (Partie 2)
Une solution de cette équation s'appelle une racine du trinôme ax2 + bx + c . Exemple : L'équation 3x2 ? 6x ? 2 = 0 est une équation du second degré.
Polynômes
fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes. » On termine avec les fractions rationnelles : une fraction rationnelle est
Chapitre 12 : Polynômes
07?/02?/2014 après en avoir trouvé une racine évidente. ... Exemple : Pour un polynôme de degré 4 ayant pour racines a b
![Chapitre 12 : Polynômes Chapitre 12 : Polynômes](https://pdfprof.com/Listes/24/218429-24polynomes.pdf.pdf.jpg)
Chapitre 12 : Polynômes
PTSI B Lycée Eiffel
7 février 2014
Monsieur et Madame Ôme ont une fille, comment s"appelle-t-elle?Il faut vraiment que je donne la réponse?
Il s"embrouillait dans les polynômes, se disculpa le professeur de mathématiques, et quand un élève s"embrouille dans les polynômes, que peut-on faire?Antonio Lobo Antunes.
Introduction
Avant de s"attaquer vraiment à l"algèbre linéaire, ce chapître servira d"introduction par l"exemple
aux concepts plus généraux développés ensuite dans toute leur généralité sur les espaces vectoriels.
Les polynômes constituent en effet un excellent exemple d"objet mathématique formel, mais aveclequel on peut faire des calculs, par le biais d"opérations simples comme la somme, le produit ou la
composition. C"est ce genre de notions (opérations " utiles » sur un ensemble) que nous essaierons de
généraliser ensuite. Ce chapître sera également l"occasion de croiser pour la première fois une formule
d"importance capitale en analyse, et que nous retrouverons sous d"autres formes à plusieurs reprises
ensuite : la formule de Taylor.Objectifs du chapitre :
savoir factoriser ou effectuer une division euclidienne sur des polynômes à coefficients réels ou
complexes. comprendre ce que signifie la formule de Taylor d"un point de vue analytique.1 L"ensembleK[X]
Dans toute ce chapître,Kdésigne soit l"ensembleRdes nombres réels ou l"ensembleCdesnombres complexes. Pour les plus curieux, toute la construction effectuée ici peut être généralisée à
un corpsKquelconque, c"est-à-dire à un ensemble munis de deux opérations de somme et de produit
" sympathiques » (associatives, commutatives, distributibe l"une par rapport à l"autre, admettant
chacune un élément neutre et telles que tout élément ait un opposé et un inverse, sauf0en ce qui
concerne l"inverse). 1Définition 1.Unpolynôme à coefficients dansKest un objet mathématique formel s"écrivant
P=k=nX
k=0akXk, où(a0;a1;:::;an)2Kn+1, etXest une indéterminée destinée à être remplacée par
n"importe quel objet pour lequel le calcul dePpeut avoir un sens (donc en gros des éléments qu"on
sait élever à une certaine puissance et multiplier par des éléments deK, par exemple des matrices,
des suites ou des fonctions). Définition 2.On noteK[X]l"ensemble de tous les polynômes à coefficients dansK.Définition 3.SoitP=k=nX
k=0a kXkun polynôme, avecan6= 0. Les nombresaksont appeléscoef- ficientsdu polynômeP, l"entierndegrédeP(souvent notéd°(P)), le coefficient correspondant a nest lecoefficient dominantdeP. Si ce coefficient est égal à1, on dit quePest un polynôme unitaire. Remarque1.Par convention, le polynôme nul a pour degré1. C"est relativement cohérent avec les propriétés énoncées ci-dessous.Définition 4.SoientP=nX
k=0a kXketQ=pX k=0b pXpdeux polynômes dansK[X], leursommeest le polynômeP+Q=max(n;p)X k=0(ak+bk)Xk. Proposition 1.Cette somme de polynômes est associative ((P+Q)+R=P+(Q+R)), commutative (P+Q=Q+P), admet pour élément neutre le polynôme nul (noté0) dont tous les coefficients sont nuls, et tout polynômeP=nX k=0a kXkadmet un opposé notéPdéfini parP=nX k=0(ak)Xk, et vérifiantP+ (P) = 0.Démonstration.L"associativité découle trivialement de celle de l"addition des réels (ou des complexes)
en regardant ce qui se passe degré par degré. De même, la commutativité est évidente. À vrai dire,
le reste aussi!Définition 5.SoientP=nX k=0a kXketQ=pX k=0b pXpdeux polynômes dansK[X], leurproduitest le polynômePQ=n+pX k=0 kX i=0a ibki! X k. Proposition 2.Ce produit de polynômes est associatif, commutatif, admet pour élément neutre le polynôme constant1. De plus, le produit est distributif par rapport à la somme :P(Q+R) =PQ+PR.
Démonstration.Ces résultats sont nettement moins évidents à prouver que pour la somme. La com-
mutativité s"obtient assez facilement en effectuant le changement d"indicej=kidans la sommeintérieure de la définition du produit. La distributivité est également assez facile en découpant sim-
plement la somme définissantP(Q+R)en deux morceaux. Le fait que1soit élément neutre estfacile. Par contre, l"associativité est franchement pénible, puisqu"il faut des triples sommes pour dé-
crire le produitP(QR). Contentons-nous d"écrire son coefficient de degrék(en notantai,bjetcp les coefficients respectifs des polynômesP,QetR) : il vautpX i=0a ikiX j=0b jckij. On peut l"écrire plus simplement sous la forme X i+j+p=ka ibjck. Cette formule est complètement symétrique par rapport 2aux trois polynômes, on obtiendra exactement la même pour(PQ)R, ce qui prouve l"associativité
du produit.Remarque2.Les propriétés énoncées pour la somme de polynômes et pour le cas particulier du
produit que sont les produits de polynômes par des constantes font deK[X]ce qu"on appelle unespace vectoriel surK. Vous aurez bien sûr droit à une définition complète (et affreuse) dans un
chapître ultérieur, mais l"idée est là : un produit par des constantes et une addition qui vérifient
quelques propriétés élémentaires naturelles. Proposition 3.SoientPetQdeux polynômes, alorsd°(P+Q)6max(d°(P);d°(Q)), etd°(PQ) = d°(P) +d°(Q).Démonstration.Cela découle immédiatement des définitions données des deux opérations. L"inagalité
peut être stricte pour le degré de la somme, dans le cas oùPetQsont de même degré mais ont
un coefficient dominant opposé. Par contre, c"est toujours une égalité pour le produit, le coefficient
dominant du produit étant le produit des coefficients dominants dePetQ.Remarque3.Les seuls éléments inversibles deK[X]sont les polynômes constants (non nuls).
Définition 6.Pour tout entiern2N, on noteKn[X]l"ensemble des polynômes de degré inférieur
ou égal àn. Remarque4.Ces ensemblesKn[X]sont stables par somme (contrairement à l"ensemble des poly-nômes de degré exactementn), ce qui est une des conditions pour en faire des sous-espaces vectoriels
deK[X].Définition 7.SoitP=nX
k=0a kXketQdeux polynômes, lepolynôme composédePetQest le polynômePQ=nX k=0a kQk. Exemple :SiP=X2+ 1etQ= 2X+ 3, alorsPQ= (2X+ 3)2+ 1 = 4X2+ 12X+ 10, alors queQP= 2(X2+ 1) + 3 = 2X2+ 5. Proposition 4.SiPetQsont deux polynômes,d°(PQ) =d°(P)d°(Q).Démonstration.En effet,PQ=nX
k=0a k(pX i=0b iXi)k, dont le terme dominant vaut (si on développe tout brutalement à coups de formules du binôme de Newton)anbnpXin.2 Arithmétique dansK[X].2.1 Division euclidienne.
Définition 8.Un polynômePestdivisiblepar un polynômeQs"il existe un troisième polonôme
Atel queP=AR.
Remarque5.Cette relation n"est pas une relation d"ordre surK[X], elle est réflexive et transitivemais pas antisymétrique. Deux polynômes qui se divisent l"un l"autre sont simplement égaux à une
constante multiplicative près. Dans ce cas, on dit que les deux polynômes sontassociés.Théorème 1.Division euclidienne dansK[X].
SoientA;B2K[X]2, alors il existe un unique couple(Q;R)2K[X]2tel queA=BQ+Ret d°(R)< d°(B). Le polynômeQest appeléquotientde la division deAparB, et le polynômeR restede cette même division. 3Démonstration.La preuve de l"existence de la division peut se faire par récurrence sur le degré
deA, le polynômeBrestant fixé. L"existencce est triviale sid°(A)< d°(B)puisqu"on peut écrire
A= 0B+A, ce qui sert d"initialisation. Supposons désormais l"existence de la division prouvée pour
tout polynôme de degrén, et choisissonsAun polynôme de degrén+ 1. NotonsanXn+1son terme dominant, etbpXpcelui deB, alorsC=Aanb pXn+1pBest un polynôme de degrén(en effet,on a soustrait àAun polynôme de même degré et de même coefficient dominant. Par hypothèse de
récurrence, il existe donc des polynômesQetRtels queC=BQ+R, avecd°(R)< d°(B). Mais alorsA= Q+anb pXn+1p B+R, et commeRn"a pas changé de degré, on vient d"écrire une division euclidienne deAparB. Pour l"unicité, on suppose évidemment qu"il y a deux couples possibles :BQ+R=BQ0+R0, alorsB(QQ0) =RR0, avec par hypothèse et règles de calculs sur le degré d"une somme d°(RR0)< d°(B). Or,d°(B(QQ0))>d°(B), sauf siQQ0= 0, soitQ=Q0. On en déduit queRR0= 0, donc les deux couples sont égaux.Exemple :Pour effectuer en pratique une division euclidienne de polynômes, on procède comme
pour les entiers, par exemple pour diviserX43X3+ 5X2+X3parX22X+ 1: X43X3+ 5X2+X3X
22X+ 1(X42X3+X2)X
2X+ 2quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3[PDF] Trouver les registres de 'et si c'était vrais' de marc Lévy !
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