[PDF] Chapitre 12 : Polynômes 07?/02?/2014 après





Previous PDF Next PDF



Polynômes et racines

Considérons le cas d'un polynôme de degré 4. On écrit a4x4. + a3x3 + a2x2 + a1x + a0 On peut alors trouver les ?i en fonction des coefficients ai.



Second degré : Résumé de cours et méthodes 1 Définitions : 2

Calcul du discriminant : ? = b2 ?4ac = (2)2 ?4(1)(?3) = 16. Le discriminant est strictement positif donc le trinôme admet deux racines réelles qui sont en 



RÉSOLUTION DÉQUATIONS À LAIDE DEXCEL

les racines de la fonction. 2 3 4 c'est-à-dire de résoudre l'équation 2 3 4 0. ... Or



Chapitre 3 - Racines dun polynôme

Pour A = X3 + X et a = 1 on obtient : X3 + X = 2 + 4(X1) + 3(X1)2 + (X1)3. Exercice 3.1 Trouver un polynôme A 2 R[X] de degré inférieur ou égal `a trois ...



Cours de mathématiques - Exo7

On continue avec un théorème fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes. » On termine avec les fractions rationnelles 



Polynômes

Trouver le polynôme P de degré inférieur ou égal à 3 tel que : P(0) = 1 et P(1) = 0 et P(?1) Pour les racines montrer que P(x) = 2cos(narccos(x/2)). 4 ...



Exercices de mathématiques - Exo7

Trouver le polynôme P de degré inférieur ou égal à 3 tel que : P(0) = 1 et P(1) = 0 et P(?1) Pour les racines montrer que P(x) = 2cos(narccos(x/2)). 4 ...



SECOND DEGRE (Partie 2)

Une solution de cette équation s'appelle une racine du trinôme ax2 + bx + c . Exemple : L'équation 3x2 ? 6x ? 2 = 0 est une équation du second degré.



Polynômes

fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes. » On termine avec les fractions rationnelles : une fraction rationnelle est 



Chapitre 12 : Polynômes

07?/02?/2014 après en avoir trouvé une racine évidente. ... Exemple : Pour un polynôme de degré 4 ayant pour racines a b

Chapitre 12 : Polynômes

Chapitre 12 : Polynômes

PTSI B Lycée Eiffel

7 février 2014

Monsieur et Madame Ôme ont une fille, comment s"appelle-t-elle?

Il faut vraiment que je donne la réponse?

Il s"embrouillait dans les polynômes, se disculpa le professeur de mathématiques, et quand un élève s"embrouille dans les polynômes, que peut-on faire?

Antonio Lobo Antunes.

Introduction

Avant de s"attaquer vraiment à l"algèbre linéaire, ce chapître servira d"introduction par l"exemple

aux concepts plus généraux développés ensuite dans toute leur généralité sur les espaces vectoriels.

Les polynômes constituent en effet un excellent exemple d"objet mathématique formel, mais avec

lequel on peut faire des calculs, par le biais d"opérations simples comme la somme, le produit ou la

composition. C"est ce genre de notions (opérations " utiles » sur un ensemble) que nous essaierons de

généraliser ensuite. Ce chapître sera également l"occasion de croiser pour la première fois une formule

d"importance capitale en analyse, et que nous retrouverons sous d"autres formes à plusieurs reprises

ensuite : la formule de Taylor.

Objectifs du chapitre :

savoir factoriser ou effectuer une division euclidienne sur des polynômes à coefficients réels ou

complexes. comprendre ce que signifie la formule de Taylor d"un point de vue analytique.

1 L"ensembleK[X]

Dans toute ce chapître,Kdésigne soit l"ensembleRdes nombres réels ou l"ensembleCdes

nombres complexes. Pour les plus curieux, toute la construction effectuée ici peut être généralisée à

un corpsKquelconque, c"est-à-dire à un ensemble munis de deux opérations de somme et de produit

" sympathiques » (associatives, commutatives, distributibe l"une par rapport à l"autre, admettant

chacune un élément neutre et telles que tout élément ait un opposé et un inverse, sauf0en ce qui

concerne l"inverse). 1

Définition 1.Unpolynôme à coefficients dansKest un objet mathématique formel s"écrivant

P=k=nX

k=0a

kXk, où(a0;a1;:::;an)2Kn+1, etXest une indéterminée destinée à être remplacée par

n"importe quel objet pour lequel le calcul dePpeut avoir un sens (donc en gros des éléments qu"on

sait élever à une certaine puissance et multiplier par des éléments deK, par exemple des matrices,

des suites ou des fonctions). Définition 2.On noteK[X]l"ensemble de tous les polynômes à coefficients dansK.

Définition 3.SoitP=k=nX

k=0a kXkun polynôme, avecan6= 0. Les nombresaksont appeléscoef- ficientsdu polynômeP, l"entierndegrédeP(souvent notéd°(P)), le coefficient correspondant a nest lecoefficient dominantdeP. Si ce coefficient est égal à1, on dit quePest un polynôme unitaire. Remarque1.Par convention, le polynôme nul a pour degré1. C"est relativement cohérent avec les propriétés énoncées ci-dessous.

Définition 4.SoientP=nX

k=0a kXketQ=pX k=0b pXpdeux polynômes dansK[X], leursommeest le polynômeP+Q=max(n;p)X k=0(ak+bk)Xk. Proposition 1.Cette somme de polynômes est associative ((P+Q)+R=P+(Q+R)), commutative (P+Q=Q+P), admet pour élément neutre le polynôme nul (noté0) dont tous les coefficients sont nuls, et tout polynômeP=nX k=0a kXkadmet un opposé notéPdéfini parP=nX k=0(ak)Xk, et vérifiantP+ (P) = 0.

Démonstration.L"associativité découle trivialement de celle de l"addition des réels (ou des complexes)

en regardant ce qui se passe degré par degré. De même, la commutativité est évidente. À vrai dire,

le reste aussi!Définition 5.SoientP=nX k=0a kXketQ=pX k=0b pXpdeux polynômes dansK[X], leurproduitest le polynômePQ=n+pX k=0 kX i=0a ibki! X k. Proposition 2.Ce produit de polynômes est associatif, commutatif, admet pour élément neutre le polynôme constant1. De plus, le produit est distributif par rapport à la somme :P(Q+R) =

PQ+PR.

Démonstration.Ces résultats sont nettement moins évidents à prouver que pour la somme. La com-

mutativité s"obtient assez facilement en effectuant le changement d"indicej=kidans la somme

intérieure de la définition du produit. La distributivité est également assez facile en découpant sim-

plement la somme définissantP(Q+R)en deux morceaux. Le fait que1soit élément neutre est

facile. Par contre, l"associativité est franchement pénible, puisqu"il faut des triples sommes pour dé-

crire le produitP(QR). Contentons-nous d"écrire son coefficient de degrék(en notantai,bjetcp les coefficients respectifs des polynômesP,QetR) : il vautpX i=0a ikiX j=0b jckij. On peut l"écrire plus simplement sous la forme X i+j+p=ka ibjck. Cette formule est complètement symétrique par rapport 2

aux trois polynômes, on obtiendra exactement la même pour(PQ)R, ce qui prouve l"associativité

du produit.Remarque2.Les propriétés énoncées pour la somme de polynômes et pour le cas particulier du

produit que sont les produits de polynômes par des constantes font deK[X]ce qu"on appelle un

espace vectoriel surK. Vous aurez bien sûr droit à une définition complète (et affreuse) dans un

chapître ultérieur, mais l"idée est là : un produit par des constantes et une addition qui vérifient

quelques propriétés élémentaires naturelles. Proposition 3.SoientPetQdeux polynômes, alorsd°(P+Q)6max(d°(P);d°(Q)), etd°(PQ) = d°(P) +d°(Q).

Démonstration.Cela découle immédiatement des définitions données des deux opérations. L"inagalité

peut être stricte pour le degré de la somme, dans le cas oùPetQsont de même degré mais ont

un coefficient dominant opposé. Par contre, c"est toujours une égalité pour le produit, le coefficient

dominant du produit étant le produit des coefficients dominants dePetQ.Remarque3.Les seuls éléments inversibles deK[X]sont les polynômes constants (non nuls).

Définition 6.Pour tout entiern2N, on noteKn[X]l"ensemble des polynômes de degré inférieur

ou égal àn. Remarque4.Ces ensemblesKn[X]sont stables par somme (contrairement à l"ensemble des poly-

nômes de degré exactementn), ce qui est une des conditions pour en faire des sous-espaces vectoriels

deK[X].

Définition 7.SoitP=nX

k=0a kXketQdeux polynômes, lepolynôme composédePetQest le polynômePQ=nX k=0a kQk. Exemple :SiP=X2+ 1etQ= 2X+ 3, alorsPQ= (2X+ 3)2+ 1 = 4X2+ 12X+ 10, alors queQP= 2(X2+ 1) + 3 = 2X2+ 5. Proposition 4.SiPetQsont deux polynômes,d°(PQ) =d°(P)d°(Q).

Démonstration.En effet,PQ=nX

k=0a k(pX i=0b iXi)k, dont le terme dominant vaut (si on développe tout brutalement à coups de formules du binôme de Newton)anbnpXin.2 Arithmétique dansK[X].

2.1 Division euclidienne.

Définition 8.Un polynômePestdivisiblepar un polynômeQs"il existe un troisième polonôme

Atel queP=AR.

Remarque5.Cette relation n"est pas une relation d"ordre surK[X], elle est réflexive et transitive

mais pas antisymétrique. Deux polynômes qui se divisent l"un l"autre sont simplement égaux à une

constante multiplicative près. Dans ce cas, on dit que les deux polynômes sontassociés.

Théorème 1.Division euclidienne dansK[X].

SoientA;B2K[X]2, alors il existe un unique couple(Q;R)2K[X]2tel queA=BQ+Ret d°(R)< d°(B). Le polynômeQest appeléquotientde la division deAparB, et le polynômeR restede cette même division. 3

Démonstration.La preuve de l"existence de la division peut se faire par récurrence sur le degré

deA, le polynômeBrestant fixé. L"existencce est triviale sid°(A)< d°(B)puisqu"on peut écrire

A= 0B+A, ce qui sert d"initialisation. Supposons désormais l"existence de la division prouvée pour

tout polynôme de degrén, et choisissonsAun polynôme de degrén+ 1. NotonsanXn+1son terme dominant, etbpXpcelui deB, alorsC=Aanb pXn+1pBest un polynôme de degrén(en effet,

on a soustrait àAun polynôme de même degré et de même coefficient dominant. Par hypothèse de

récurrence, il existe donc des polynômesQetRtels queC=BQ+R, avecd°(R)< d°(B). Mais alorsA= Q+anb pXn+1p B+R, et commeRn"a pas changé de degré, on vient d"écrire une division euclidienne deAparB. Pour l"unicité, on suppose évidemment qu"il y a deux couples possibles :BQ+R=BQ0+R0, alorsB(QQ0) =RR0, avec par hypothèse et règles de calculs sur le degré d"une somme d°(RR0)< d°(B). Or,d°(B(QQ0))>d°(B), sauf siQQ0= 0, soitQ=Q0. On en déduit que

RR0= 0, donc les deux couples sont égaux.Exemple :Pour effectuer en pratique une division euclidienne de polynômes, on procède comme

pour les entiers, par exemple pour diviserX43X3+ 5X2+X3parX22X+ 1: X

43X3+ 5X2+X3X

22X+ 1(X42X3+X2)X

2X+ 2quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3
[PDF] Trouver les réels a, b et c pour qu'il y ait égalité

[PDF] Trouver les registres de 'et si c'était vrais' de marc Lévy !

[PDF] Trouver les sens de "peine "dans les différentes strophes

[PDF] trouver les sens de ce poeme

[PDF] Trouver les sous parties

[PDF] Trouver les thèmes présents dans Cyrano de Bergerac

[PDF] Trouver les trois axes de lectures

[PDF] trouver les valeur des abscisse

[PDF] trouver les valeurs

[PDF] Trouver les valeurs dans un triangle en fonction de x

[PDF] Trouver les valeurs manquantes

[PDF] Trouver les verbes manquants

[PDF] trouver les zéros d'une fonction de degré 3

[PDF] trouver les zéros d'une fonction de degré 4

[PDF] trouver les zéros d'une fonction en ligne