[PDF] Séries rationnelles et matrices génériques non commutatives





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Séries rationnelles et matrices génériques non commutatives

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL�

SÉRIES RATIONNELLES ET MATRICES GÉNÉRIQUES�

NON COMMUTATIVES�

THÈSE�

PRÉSENTÉE�

COMME EXIGENCE PARTIELLE�

DU DOCTORAT EN MATHÉMATIQUES�

PAR�

SYLVAIN LAVALLÉE�

JUILLET 2009�

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL�

Service des bibliothèques�

Avertissement

La diffusion de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que "conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

À Jeanne

REMERCIEMENTS�

Je tiens à remercier mon directeur, le professeur Christophe Reutenauer, qui, dans un premier temps a accepté de me diriger et ce, sans me connaître. Sa patience et sa confiance à mon égard sont tout simplement exceptionnelles. Il a toujours su trouver la façon de me motiver malgré les nombreuses difficultés rencontrées. Son expérience et sa notoriété furent pour moi des atouts indispensables à l'obtention de ce diplôme. Finalement, je le remercie pour son support financier. Je tiens à remercier Nathalie de m'avoir soutenue tout au long de cette quête; merci pour tes petits lunchs et surtout à ta patience, ta compréhension et tes sacrifices

étant donné mes absences fréquentes.

Merci à Mélanie

et Jean-François qUi m'ont offert le gîte et le support moral pendant ces belles années.

Un gros merci à l'équipe du

LACIM pour leur dynamisme et leur côté humain, en particulier à Lise, sans oublier Manon.

Merci à

ma mère Thérèse, à ma soeur Nathalie, à Jacinthe, Paul, Michaël et Paméla pour tout ce que vous avez fait pour moi.

Merci à mes amis Benoit,

Mathieu, Mathieu, Mélanie et Caroline qui ont toujours

été'

là quand venait le temps de relaxer

TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES FIGURES. VI

RÉSUMÉ ..... V1Il

CHAPITRE l

INTRODUCTION 1

LANGAGES ET SÉRIES FORMELLES 6

1.1

Langages ... 6

1.2 Séries formelles 7

1.3 Séries

rationnelles en une variable. la

1.4 Séries N-rationnelles 11

CHAPITRE II

POLYNÔMES

DE CLIQUES DE GRAPHES PONDÉRÉS ...... 14

2.1 Polynômes de cliques et polynômes caractéristiques 15

2.2 l\Jlonoïdes

partiellement commutatifs libres. 17

2.3 Th<':orème

de Kim, Ormes et Roush .... 20

CHAPITRE III

POLYNÔMES

DE CLIQUES GÉNÉRALISÉS 31

3.1 Polynômes de cliques généralisés . 31

3.2 Théorème dp. Boylp. et Handp.lman 34

CHAPITRE IV

N-RATIONALITÉ DE CERTAINES SÉRIES. 41

4.1 N-rationalit<': des séries de la forme (1 -ax +bxk)-l 41

4.2 N-rationalit<,: des séries de la forme (1 -ax +bx

2 +cx 3 )-J LJ9

CHAPITRE V

FONCTION ZÊTA D'UN AUTOMATE 63

5.1 nang stable dans les automates finis non ambigus. 63

5.2 Fonction zêta d'un automate 67

5.3 Apériodicit<':.

71
v

5.4 Relation nulle . 73

5.5 Nil-simplicitp . 75

5.6 Applications aux codes. 76

5.7 Exemples . . . . . . . . 82

5.8 Fonction

zêta et systèmes dynamiques 85

CHAPITRE VI

iVIATIUCES GÉNÉIUQUES NON CO"tVIMUTATIVES STOCHASTIQUES 89

6.1 Corpslibres. . . . . . . . . . . . . 89

6.2 rvlatrices génériques stochastiques. 92

6.3 Existence des

éléments et identités dans le corps libre stochastique 95 6.4

Chemins. 96

CONCLUSION 118

ANNEXE A

NOTATIONS 121

RÉFÉRENCES 124

LISTE DES FIGURES

2.1 Graphe simple. . ... 15

2.2 Graphe simple pondéré. 16

2.3 Graphe orient.é D. .. 19

2.4 Graphe des circuits C. 19

25 Graphe simple. . ... 20

2.6 Graphe des commutations. 25

2.7 Graphe complémentaire. . 25

2.8 Graphe de Cartier-Foata. 25

2.9 Graphe orienté obtenu par le procédé de linéarisation. 26

3.1 Graphe simple pondéré. 32

3.2

Graphe orienté pondéré. 33

3.3

Graphe des 33

34 Gra.phe orienté pondéré obtenu par Je procédé de linéarisa.tion. 36

4.1 k k

Graphique oe p(x) = x-ax-1 +b, k pair.� 47

4.2 k k Graphique oe p(x) = x-ax-1 + b, k impair.� 47 3

4.3� Graphiqu€ de p(x) = x-ax

2 + bx +c lorsque a 2

2': 3b. 50

3

44 Graphique oe p(x) = x-ax

2 + bx + C, Où a 2 2 : 3b et c 2':o.. 56 VII

5.1 Un automate. 69

5.2 Un automate. 70

5.3 Les automates Al et A

70�

5.4 L'automate il pétales du c:ode X = {a, ab, bb}. 77�

5.5 Automate complet reconnaissant le sous-monoïde X· = {aa, ab, b}* 83

5.6 L'automate reconnaissant le sous-mono'ide X* = {aa, ab, aab, abb, bb}*. 84

6.1 L'automate associé à M . 111�

6.2 L'automate reconnaissant le langage Pl' 112�

RÉSUMÉ

Dans ce travail, nous nous intéressons aux séries rationnelJes et aux matrices gé nériques non commutatives. Dans le premier chapitre, on étudiera les polynômes de cliques du graphe pondéré. Soit C un graphe simple non orienté (sans boucles), on lui associe la somme des monômes (-l)i CiXi où Ci est le nombre de sous-graphes complets (cliques) sur i sommets. En pondérant les sommets par des entiers non négatifs, on définit les polynômes de cliques du graphe pondéré C comme étant la somme des monômes (_1)11:1 1 xcleg(B), où B est un sous-graphe complet de C. On va montrer que J'ensemble de tels polynômes coïncide avec l'ensemble des polynômes réciproques des polynômes caractéristiques de matrices

à coefficients entiers non négatifs.

Au chapi tre 2, on va généraliser ce polynôme une fois de plus en pondérant les sommets du graphe simple par des monômes de la forme exx d , où ex est un réel positif

et d, un entier non négatif. On va lui associer le polynôme de cliques généralisé comme

la somme (_l)IBI (nSEB exsx ds ), où B est un sous-ensemble commut;üif de Cet s est un sommet de B. On va montrer que l'ensemble de ces polynômes coïncide exactement

avec l'ensemble des polynômes réciproques des polynômes caractéristiques à. coefficients

réels non négatifs. Le troisième chapitre porte sur la N-rationalité de certaines classes de séries. Tout d'abord, on va établir les conditions nécessaires et suffisantes nous permettant de décider de la N-rationalité d'une série de la forme (1 -ax +bxk)-l, où a E N, b E :2:, Je 2 . Pal' Ja suite, on fera de même pour les séries de la forme (1 -ax + bx 2 + cx 3 )-1, où a E N et b, cE :2:. Au Chapitre 4, on étudiera les propriétés des fonctions zêta associées aux auto mates et aux codes. On va montrer que le nombre de chemins bi-infinis dans A dont la période est n est égal au rang stable d'un certain mot non vide w; i.e. le rang de w7l pour un n suffisamment grand. Par ailleurs, on montrera plusieurs propriétés de cette

série telles la N-rationalité, l'apériodic:ité ou la divergence. Étant donné que plusieurs de

ces résultats sont valides pour des automates non ambigus, ceux-ci s'appliqueront aux

codes. On y présenteri't les propriétés de la fonction zêta des codes complets, des codes

purs, c1es codes circulaires et des codes bifixes. Le chapi tre [) portera sur les matrices génériques stochastiques, i.e. les matrices à variables non commutatives soumises aux conditions stochastiques (somme des éléments de chaque ligne vaut 1). Il est bien connu dans la littérature que toute matrice stochas tique a 1 comme valeur propre dont le vecteur propre à droi te associé est t (l, ... , 1). IX Mais qu'en est-il du vecteur propre à gauche associé à cette même valeur propre? Dans le cas commutatif, on montrera que ce vecteur de la matrice j\;j est le vecteur ligne des mineurs principaux M -In. Dans le cas non-commutatif, on montrera que les éléments de ce vecteur sont les inverses des dérivations des codes reconnus par l'automate dont Nf est la matrice associée, p.valués dans un corps libre.

Mots clés: Séries rationnelles, codes à longueurs variables, fonct.ion 7,êti'l., automate,

corps libre, matrices génériques, polynômes de cliques.

INTRODUCTION

Les séries formelles sont ut.ilisées dans plusieurs branches des mat.hématiques incluant. la

combinat.oire algébrique et. énumérative. Les séries rationnelles en variables non commu tatives comport.ent plusieurs propriétés similaires

à celles des langages rationnels. Cit.ons

pa.!' exemple le t.héorème fondamental de Schützenberger qui est. l'analogie du théorème

cle Kleene, (Kleene, 1956). On peut consulter (Salomaa et Soittola, 1978), (Berstel et. Reutenauer, 1984) ou (Berstel et Reut.enauer, 2008b). Parmi ces séries, on retrouve les séries rationnelles à coefficients entiers non négatifs

di tes les séries N-rationnelles. On verra que ces séries sont complètement caractérisées

par les théorèmes de Berstel (Berstel, 1971) et Soittola (Soittola, 1976). Dans (Gessel,

2003),

on trouve llne façon combinatoire d'obtenir une telle série, notamment la théo rie des monoïdes partiellement. commutatifs libres de Cartier-Foata (Cartier et Foata,

1969). Dans (Barcucci et a!., 2001), on

retrouvEO un algorithmEO nous permettant de déci der si une série est N-rationnellEO. Finalement, C. Ischan, 2008), a implémenté l'algorithme décrit dans la preuvEO du théorème de Soittola.

Ce package, RLangGFun (Maple), est disponible sur

à l'adresse http / jwww.risc.uni

1 im. aU:éltlreseélrch j combi natjsoftwarejD LangGFun 1. L'importance de ces séries vient en partie clu fait que les séries N-rationnelles sont pré

cisément les séries génératrices des langages rationnels ((Berstel et Reutenauer, 2008b),

Lemme 2.1.4, (Salomaa et Soittola, 1978), Cor.

II. 5.4).

La première partie de

ce travail portera sur l'études de certaines classes de séries N rationnelles. Tout d'abord, on caractérisera lEOs de la forme (det(l -xlvI))-l, où

)\1 est une matrice à coefficients entiers non négat.ifs. Ces séries sont l''i-rat.ionnelles étant

clonné qu'eJles coïncident avec les séries génératrices des mono'ides gradués pélrtiellement

2 c:ommutal:ifs libres. On montrera que les polynômes det(1 -xM) coïnc:ident avec: les polynômes de diques pondérés.

Par la suite,

on étudiera les séries de la forme (det(l-xiVI))-l, où LV! est une matrice à coefficients réels non négatifs. On montrera que les polynômes de la forme det(1 -xM) coïncident avec les polynômes de cliques généralisés.

Ensuite,

on s'intéresse aux conditions nécessaire et suffisante permettant de décider de la N-rationalité des séries de la forme (1 -ax + bxk)-l, où a E N, b E Z, k 2 et (1 -ax + bx 2 + CX:3)-l, où a E N et b, cE Z.

Finalement,

on étudiera les propriétés de la fonction zêta d'un automate. Ceux-ci étant valides pour des automates non ambigus, on pourra les appliquer aux codes. La seconde partie porte sur les matrices génériques stochastiques, des matrices dont les entrées sont des variables non commutatives dont la somme des éléments de chaque ligne vaut

1. Il est connu dans la littérature que toute matrice stochastique a le vecteur propre

PL droite /(1, ... , 1) associé à la valeur propre 1. On s'intéressera au vecteur propre il gauche associé à 1, tout d'abord dans le cas commutatif et par la suite, dans le cas non commutatif. Dans ce dernier cas, on aura recours cl la théorie des corps libres (au sens de Cohn) puisque les entrées de ](l, matrice; des expressions rationnelles, seront plongées dans un c:arps libre.

Ce trâwlil est divisé comme suit.

Au Chapitre 1, on fera une introduction il. la théorie des et des séries rationnelles en variables non commutatives (voir (Eilenberg,

1974), (Salomaa

et Soittola, 1978) ou (Berstel et Reutenauer, 1984)). Au Chapitre 2, on définira le polynôme de cliques. On va généraliser oe polynôme Ilne première fois en pondérant les sommets du graphe simple non orienté C par des monômes de la forme xd, où dEN. Afin de simplifier l'éc:riture, on va étiqueter les sommets de C par d. On va lui associer le polynôme de cliques du graphe pondéré défini c:omme la somme des monômes (_I)IBI Xdeg(B), où B est un sous-graphe complet du graphe simple pondéré. On va montrer que l'ensemble de tels polynômes coïncide avec l'ensemble des 3 polynômes réciproques des polynômes caractéristiques de matrices il coefficients entiers non négatifs. L'inclusion d'un sens nécessite la théorie des mono·ides partiellement com mutatifs, introduite par Cartier et Foata (Cartier et Foata, 1969), où on utilisera la constfIJction du graphe des circuits. Cette construction n'étant pitS surjective, pour mon trer l'inclusion dans l'autre sens, on vit devoir utiliser un théorème de Kim, Ormes et Roush (Kim, Ormes et Iloush, 2000) établissant les conditions nécessaire et suffisante pour qu'un ensemble de nombres complexes soit le spectre d'une matrice il coefficients entiers non négatifs. Entre autres, on va utiliser un résultat de Lalonde (Lalonde, 1995) pour montrer que le polynôme de cliques pondéré satisfasse l'une des conditions de ce théorème. Au Chapi tre 3, on va généraliser une fois de plus le polynôme de cliques en pondérant les sommets par des monômes de la forme Ct x d, où Ct est un réel posi tif et d, un en tier non négatif. On va lui associer le polynôme défini comme la somme des monômes (_1)IBI (TIsEB CtsX ds ), où B est un sous-ensemble commutatif du graphe et s est un sommet de B. Ces polynômes seront appelés polynômes de cliques généralisés. On va montrer que l'ensemble de ces polynômes coïncide exactement avec l'ensemble des po lynômes réciproques des polynômes caractéristiques de matrices il coefficients réels non négatifs. L'idée de la preuve est exactement la méme que la démonstration du théorème principitl du Chapitre 2 à l'exception qu'on va utiliser le théorème spectml de Boyle et Handelman (Boyle et Handelman, 1991) (au lieu du théorème de Kim, Ormes et Roush) afin de montrer l'inclusion dans j'autre sens. Afin de montrer que le polynôme de cliques généralisé vérifie l'une des conditions du théorème spectral, on va utiliser un résultat provenant de la théorie des empilements de Viennot (Viennot, 1986). Au Chapi tre 4, on va s'intéresser aux candi tians nécessaire et suffisante permettant de décider si une série de la forme (1-ax+bx k )-I, où a EN, b E Z, k 2: 2 est N-rationnelle. La motivation de ce problème provient du fait que (1 -ax + bx 2)-1 est N-rationnelle si et seulement si a 2

2: 4b. Cette condition est reliée il la théorie des graphes extrémaux;

en effet, iVIantel (voir (Bollobas, 1998)) a démontré qu'il existe un graphe simple non orienté ayant a sommets et b arêtes sans trianglp. si et seulement si 4b ::; a 2. On va 4 démontrer qu'une telle série est N-rationnelle si et seulement si kkb :::; (k -l)k-l a k La condition nécessaire se base sur le nombre de racines réelles du polynôme réciproque k k du dénominateur, x -aX -1 + b. La condition suffisante se démontre directement pRr calculs. Par la suite, on fera de même pour les séries de la forme (1 -ax +bx 2 +cx 3 )-l, 2 où a E N et b, c E Z. On va séparer ce problème en deux parties: a 3b et a 2 < 3b. Dans le premier cas, on a que le polynôme réciproque du dénominateur p(x) possède un maximum et lin minimum locaux. Par la suite, on applique les Théorêmes de Berstel et Soittola selon le nombre de racines réelles de ce polynôme. Dans le second cas, on a qlle p(x) est strictement croissant sur tout son domaine. Ce ras se restreint IIniquement ft la situation où b > 0et c < O. En effet, si b < 0, la condition 3b > a 2 n'est jamais satisfaite 3quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36
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