Formulaire de déclaration de la TVA.pdf
Déclaration Mensuelle. Recette de : ……………….. (Inter) Préfectorale de ... Opérations faites en suspension de la TVA (art 94 du CGI) ... Modèle ADC100F-10E.
COMPTABILITE GENERALE - ETAPE 19 : LA DECLARATION DE TVA
ETAPE 19 : LA DECLARATION DE TVA. 1. CALCUL DE LA TVA DUE A L'ÉTAT. Au cours de son exploitation l'entreprise facture la TVA sur ses ventes et paie la TVA
Guide sur le guichet unique TVA
1 juil. 2021 des obligations en matière de TVA prévues par le régime d'importation (par exemple le dépôt de la déclaration de TVA
Annexe 4 - Exemple de régularisations
18 déc. 2020 Or au titre du mois de mai la déclaration mentionne : - ventes et prestations de services : 50 000 € en base et 10 000 € en taxe due ;. - TVA ...
taxe sur la valeur ajoutée
QUELQUES EXEMPLES SUR LA DÉCLARATION. ET LE PAIEMENT DE LA TVA. Opération. Exemple chiffré. Constatation d'un montant de TVA collectée.
Rapport Déclaration TVA normalisée bon modèle.
sur la valeur ajoutée en ce qui concerne une déclaration de TVA normalisée. (COM (2013) 721). Par M. François MARC
Comment remplir sa déclaration TVA au Luxembourg
sa déclaration de TVA luxembourgeoise des opérations portant sur des biens. par une autre entreprise (détaillant par exemple) : Vente de marchandises.
Cahier des charges du mode EDI du téléservice Simpl-IS de la
xml version= »1.0 » encoding= »iso-8859-1 »?> Suivie de la balise identifiant le type de déclaration exemple <Liasse> pour la liasse fiscale et <
Notice - TVA à limportation
1 jan. 2022 directement sur la déclaration de TVA est désormais obligatoire pour tout ... Exemple : doivent être déclarées ici les AIC en entrée de ...
la désignation dun représentant
5 avr. 2022 Pour déclarer et payer la TVA due dans chacun des États membres de ... respecte pas les règles d'utilisation du dispositif (par exemple s'il.
[PDF] Formulaire de déclaration de la TVApdf - eRegulations
Déclaration Mensuelle Recette de : (Inter) Préfectorale de Opérations faites en suspension de la TVA (art 94 du CGI) Modèle ADC100F-10E
[PDF] TVA-Mensuelle-ADC100F-16Epdf
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE Déclaration Mensuelle Article 110 du Code Général des Impôts (CGI) Modèle n°: ADC100F-16E DRI DP ou DIP de :
[PDF] TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE Déclaration Mensuelle - FITACOM
Opérations situées hors champ d'application de la TVA Opérations faites en suspension de la TVA (article 94 du CGI) Modèle n°: ADC100F-15E
[PDF] Déclaration de la TVA - Imprimé n° 3310-CA3 + notice - Amue
La déduction est effectuée sur la déclaration déposée au titre du mois (ou du trimestre) au cours duquel est interve- nue l'exigibilité de la taxe Par exemple
[PDF] DECLARATION DEXISTENCE (1)
Régime TVA (4) Permanente Sur option à l'IS à la TVA Encaissement Saisonnière Option pour l'imposition forfaitaire à l'IS (2) Débit Périodique
[PDF] TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
Opérations situées hors du champ d'application de la TVA (1) cf ligne 120 de la déclaration de Chiffre d'affaires modèle n° ADC080F (Déclaration
[PDF] Déclaration périodique à la TVA
DÉCLARATION À LA TVA Période : Mois Trimestre Demande de restitution (Case à cocher par une croix) Demande de formulaires de paiement
[PDF] Rapport Déclaration TVA normalisée bon modèle - Sénat
entreprises une déclaration normalisée de TVA La proposition de la Commission vise à substituer aux déclarations nationales une déclaration normalisée
[PDF] T V A et Traitements comptables Objectif(s)
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE - T V A et Traitements comptables Exemple de codification de comptes Déclaration de TVA (modèle 3310 CA3)
Comment rédiger une déclaration de TVA ?
La déclaration de TVA s'effectue obligatoirement en ligne. Pour cela, il faut se rendre sur le site des impôts et se connecter à son espace professionnel, ou commencer par en créer un pour ceux qui n'en poss?nt pas encore. Ensuite, l'interface permet d'accéder à la déclaration de TVA.Comment se fait la déclaration de TVA au Maroc ?
Les personnes assujetties à la TVA au Maroc doivent souscrire une déclaration. En effet, cette déclaration doit être déposée : Trimestriellement, si le chiffre d'affaires est inférieur à 1 million de dirhams. Mensuellement, si le chiffre d'affaires est supérieur à 1 million de dirhams.Comment déclarer la TVA entreprise ?
Pour faire une déclaration de TVA en ligne, le dirigeant ou bien le cabinet comptable qu'il a choisi doit se rendre sur le site de l'administration fiscale. Les responsables doivent s'authentifier pour accéder au compte de l'entreprise. Ils découvriront le formulaire à remplir dans la rubrique « Compte fiscal ».- Le formulaire n° 3517-S-SD est destiné à récapituler les taxes sur le chiffre d'affaires (TVA et taxes assimilées) dues au titre de l'exercice par les entreprises relevant du régime simplifié d'imposition.
![[PDF] Rapport Déclaration TVA normalisée bon modèle - Sénat [PDF] Rapport Déclaration TVA normalisée bon modèle - Sénat](https://pdfprof.com/Listes/17/22805-17l13-2431.pdf.pdf.jpg)
SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014
Enregistré à la Présidence du Sénat le 18 décembre 2013RAPPORT
FAIT dans lneonmdni llquuq sneounrqsdsiounèvtnuapnmdncp c uqéq sneonpxu maéq snoap cxosso,n cpxuoséxondans lneonmdni llquuq sneoundrrdqpounoap cxossou,nosndccmqidéq sneonm'dpéqimon Uùnoctiesneanbjfmolosé,nuapnmdni sr plqéxndancpqsiqconeonuagu qeqdpqéxneonmdncp c uqéq sneoneqpoiéqêonl eqrqdsénmdneqpoiéqêonE11COvvEOM(npomdéqêondanSOSMAIRnE.IILTneonMXURn
uapn mdnVXJRLÉ X(.LM)Rn osn ion 2aqn i siopson ason:)EJXÉXMN.T eoPÔC T.ÉIXJNS)Rn
èM03 èE1vùtnUEvtD
Par M. François MARC,
Sénateur
ET TEXTE DE LA COMMISSION
(1) Cette commission est composée de : M. Philippe Marini, président ; M. François Marc, rapporteur général ; Mme Michèle André, première vice-présidente ; Mme Marie-France Beaufils, MM. Jean-Pierre Caffet, Yvon Collin, Jean-Claude
Frécon, Mmes Fabienne Keller, Frédérique Espagnac, MM. Albéric de Montgolfier, Aymeri de Montesquiou, Roland du Luart,
vice-présidents ; MM. Philippe Dallier, Jean Germain, Claude Haut, François Trucy, secrétaires ; MM. Philippe Adnot, Jean
Arthuis, Claude Belot, Michel Berson, Éric Bocquet, Yannick Botrel, Joël Bourdin, Christian Bourquin, Serge Dassault, Vincent
Delahaye, Francis Delattre, Mme Marie-Hélène Des Esgaulx, MM. Éric Doligé, Philippe Dominati, Jean-Paul Emorine, André
Ferrand, François Fortassin, Thierry Foucaud, Yann Gaillard, Charles Guené, Edmond Hervé, Pierre Jarlier, Roger Karoutchi, Yves
Krattinger, Dominique de Legge, Marc Massion, Gérard Miquel, Georges Patient, François Patriat, Jean-Vincent Placé, François
Rebsamen, Jean-Marc Todeschini, Richard Yung.
: (2013-2014) c - 3 -S O M M A I R E
Pages I. LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE (TVA) : UN IMPÔT AU CENTRE DESRÉFLEXIONS À L'ÉCHELLE EUROPÉENNE .................................................................. 7
A. UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AU COURS DE LA PÉRIODE RÉCENTE .............. 7B. COMMENT FAIRE DE LA TVA UN IMPÔT D'AVENIR ?................................................ 7
II. LA PROPOSITION RELATIVE À UNE DÉCLARATION NORMALISÉE DETVA ...................................................................................................................................... 8
A. LES OBJECTIFS POURSUIVIS ............................................................................................. 8
B. LE CONTENU DE LA PROPOSITION DE DIRECTIVE .................................................... 9
III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES ...................................... 9A. UN PRINCIPE LOUABLE DE SIMPLIFICATION ............................................................. 9
B. L'INTRODUCTION DE FACTEURS DE RIGIDITÉ ............................................................ 10
C. LES LIMITES DU DISPOSITIF PROPOSÉ ........................................................................... 11
D. LE NON RESPECT DU PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ ..................................................... 12
PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE ADOPTÉE PAR LACOMMISSION ......................................................................................................................... 15
EXAMEN EN COMMISSION ................................................................................................. 17
- 5 - M esdames, Messieurs, A l'initiative de notre collègue Yannick Botrel, la commission des affaires européennes a adopté, le 3 décembre 2013, une proposition de résolution européenne (PPRE) relative à la proposition de directive1 tendant
à rendre obligatoire, pour l'ensemble des Etats membres et de leurs entreprises, une déclaration normalisée de TVA. La proposition de la Commission vise à substituer aux déclarations nationales une déclaration normalisée, applicable dans tous les Etats membres, et à s'assurer que toutes les entreprises de l'Union européenne (UE) fournissent les mêmes informations de base dans les mêmes délais. En matière de TVA, les entreprises collectent le produit de la taxe et peuvent, s'il y a lieu, déduire le montant de la TVA ayant grevé leurs consommations intermédiaires. Pour ce faire, elles remplissent des déclarations de TVA périodiques. Ces déclarations contiennent les informations nécessaires pour le paiement et le contrôle de la TVA. Ces opérations peuvent se révéler complexes, notamment dans le cas où les déclarations sont déposées dans plusieurs Etats membres différents. La lourdeur de ce mécanisme peut alors avoir des répercussions préjudiciables sur le développement des échanges intracommunautaires, la charge administrative pesant sur les acteurs économiques et la fiabilité des données des administrations responsables de la collecte de l'impôt. Dans ces conditions, l'idée d'une déclaration de TVA normalisée renvoie à l'ambition de surmonter ces difficultés. Elle correspond également à une avancée, certes modeste, sur la voie de l'harmonisation des systèmes fiscaux au sein de l'UE. Pour autant, la PPRE précitée souligne les limites de cette démarche et le non-respect du principe de subsidiarité, entendu au sens de l'article 5 du traité sur l'Union européenne (TUE). Cet article dispose en effet que " A.UNE TNE AIO.PUTNE RCPE UTE LT ÈSTUDE É.NE ATE N.E BIOÉMDTUBTE TFB CNPSTVE Ô'UPIUE PUDTLSPTUDENTC TOTUDENPVETDEA.UNE .EOTNCLTEI?VE TNEIsiTBDPmNEATE Ô.BDPIUETUSPN.pMTEUTEÉTCSTUDE É.NE lDLTE .DDTPUDNE ATE O.UPÈLTE NCmmPN.UDTE É.LE TNE eD.DNE OTOsLTNVE D.UDE .CE
fEcatEnurfobEéufEmPU. àE - 6 - DÉCLARATION NORMALISÉE DE TVA niveau central qu'au niveau régional et local, mais peuvent l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, au niveau de l'Union ». - 7 - I. LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE (TVA) : UN IMPÔT AU CENTREDES RÉFLEXIONS À L'ÉCHELLE EUROPÉENNE
A. UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AU COURS DE LA PÉRIODERÉCENTE
Au cours des dernières années, la Commission européenne a mené une réflexion particulièrement active sur le système de TVA en vigueur au sein de l'UE, ses spécificités, ses limites et son devenir. Le 1 er décembre 2010, la Commission a adopté un Livre vert sur l'avenir de la TVA1. Dans ce document elle invitait l'ensemble des parties
prenantes à porter un regard critique sur tous les aspects du système de TVA de l'UE. En retour, elle a obtenu plus de 1 700 contributions émanant des entreprises, des universitaires, des citoyens et des autorités fiscales. Ce bon taux de retour, comme l'analyse du contenu des contributions, ont amené la Commission européenne à estimer nécessaire l'approfondissement du débat. Le 6 décembre 2012, la Commission a rendu public une communication sur l'avenir de la TVA, " Vers un système de TVA plus simple, plus robuste et plus efficace, adapté au marché unique »2. Cette communication
représente à ce jour le socle de la réflexion de la Commission en matière de TVA, dans un contexte d'accélération de la mondialisation, d'intensification de la concurrence, d'évolution rapide du progrès technique et de développement du commerce électronique, ainsi que d'efforts d'assainissement des finances publiques des Etats membres. A la suite de la publication de ce document de synthèse, la Commission européenne a lancé une consultation en vue d'un réexamen de la législation existante sur les taux réduits de TVA. Cette consultation s'est déroulée du 8 octobre 2012 au 4 janvier 2013. B. COMMENT FAIRE DE LA TVA UN IMPÔT D'AVENIR ? Dans sa communication du 6 décembre 2012, la Commission européenne dégage les principales lignes directrices pouvant inspirer, selon elle, une évolution du système de TVA au sein de l'UE. La Commission identifie trois caractéristiques essentielles pour le futur système de TVA. Tout d'abord, le système doit être " simple » : " l'assujetti qui opère àl'échelle de l'UE devrait être soumis à un ensemble unique de règles claires et
simples en matière de TVA ». La Commission envisage ainsi un " code européen1 COM(2011) 695, document de travail des services de la Commission, SEC(2010).
2 COM(2011) 851.
- 8 - DÉCLARATION NORMALISÉE DE TVAS RAISAb1g », fixant des règles adaptées aux modèles d'entreprise modernes et des obligations normalisées. Par ailleurs, le système doit être >AE11jCOCEl EMl (E2M0EA?. Dans cette perspective, la Commission estime que " IuLOÉUE X)ÉLEOA ÔXORA SMMLRÉÉRA ÔL.(EMLÉLEOA:ISUHLRPASLOMLATXRAISA.LMRAROAéXJURA XA(ULO)L(RA RAIuL.(EMLÉLEOASXAÉSXNAOEU.SIPA(RU.RÉÉUSLROÉA RAH:O:URUA SJSOÉSHRA RAUR)RÉÉRMAmA.ELO URA)ExÉPAEXPASXÉURA
(EMMLFLILÉ:PA RAU: XLURAIRAÉSXNAOEU.SIAMSOMALO)L RO)RAMXUAIRMAUR)RÉÉRM ». Elle souligne
que " ÉEXÉRA :UEHSÉLEOAmA)RMA(ULO)L(RMA RJUSLÉAlÉURAUSÉLEOORIIRARÉA :'LOLRA RA.SOLVURA
XOL'EU.R ».
Enfin, le système doit être >A03)2bMElEMljfgE0f7O)êEl.lêOl10O2VEA?. Dans ce but, la Commission préconise une modernisation des méthodes de collecte et de contrôle de la TVA en s'appuyant, notamment, sur " XOA:),SOHRAÔLO'EU.SÉLEOMA LOÉROML'L:PA SXÉE.SÉLM:A RÉA US(L RA ROÉURA IRMA S .LOLMÉUSÉLEOMA 'LM)SIRMA
OSÉLEOSIRM ».
O PEAVTUVU. R UFATIPER ÈIAiALFIA?D'PETER UFAFUTNEP .DIIARÈE
da r vlmcy ueoxvlimnqvno,ovl Par la proposition de directive précitée tendant à rendre obligatoire, pour l'ensemble des Etats membres et de leurs entreprises, une déclaration normalisée de TVA, la Commission européenne souhaite effacubcA "rbA c[fartbA JA leA éa»flbynu[A obtA af[ceunartA obA o[éleceunar de la TVA.La Commission européenne précise que " )RÉÉRA )E.(IRNLÉ:A RMÉA IRA U:MXIÉSÉA RMA
L'':UROÉRMA LO'EU.SÉLEOMA mA 'EXUOLUPA RA ISA OEOj,SU.EOLMSÉLEOA RMA :'LOLÉLEOMPA XA .SOTXRA uEULROÉSÉLEOMA )E..XORMA S((UE(UL:RMPA RMA LJRUHRO)RMA RMA UVHIRMA RÉA(UE): XURMA RA :(fÉARÉA RA)EUUR)ÉLEOARÉA RAISAO:)RMMLÉ:A uXÉLILMRUAISAISOHXRA XA(SàMA
)EO)RUO: ». La Commission européenne souligne que " IRMAROÉUR(ULMRMAMRA(ISLHOROÉA RA(IXMAROA(IXMAMEXJROÉA RAISA L''L)XIÉ:AmAURM(R)ÉRUAIRMAUVHIRMA RAb1gAIEUMTXuRIIRMARNRU)ROÉAIRXUMAS)ÉLJLÉ:MA SOMAIuCOLEOvArRISAJSXÉA(SUÉL)XILVUR.ROÉA(EXUAIRAC3ffE0CEl
RMÉAXOA(SUÉL)XILRUARÉATXRAIRA(URMÉSÉSLURA-A'EXUOLMMRXUA ELÉAMuL..SÉUL)XIRUAmAISAb1gPA
:)ISURUAISAÉSNRAEXAISA(SàRUA SOMAIuaÉSÉA.R.FURA XA)ILROÉ ». Au total, o"A fanruA obA à"bA obA lmbrucbfcntb, l'instauration d'une déclaration normalisée de TVA vise à : - lutter contre l'augmentation des charges administratives pesant sur les entreprises ; - contribuer à la précision des déclarations de TVA ; - favoriser le respect des délais de dépôt ; - lever les entraves aux échanges transfrontières. - 9 - La mesure est également sous-tendue par un objectif de rendement budgétaire. En effet, la Commission européenne rappelle qu'" unassainissement budgétaire propice à la croissance est l'une des cinq priorités de
l'examen annuel de la croissance 2013 ». Dans ces conditions, le levier fiscal représenté par la TVA constitue un enjeu majeur : " étant donné que la TVA représente environ 21 % des recettes fiscales nationales, et que 12 % des recettes de TVA ne sont jamais perçues, un système de TVA plus étanche à la fraude est nécessaire ». Selon la Commission européenne, une déclaration normalisée de TVA peut contribuer à l'objectif ainsi fixé, dans la mesure où " l'échange d'informations en temps opportun entre les Etats membres est un élément clé pour réduire la fraude et améliorer le respect des règles ».B. LE CONTENU DE LA PROPOSITION DE DIRECTIVE
La proposition précitée de directive se fixe cinq objectifs principaux :1) permettre à toutes les entreprises de fournir des informations
normalisées à chaque Etat dans un format commun, afin que les données de la déclaration de TVA soient identiques pour l'ensemble des Etats membres. Au total, la déclaration comporterait vingt-six champs d'informations, dont seulement cinq seraient obligatoires. Les Etats membres pourraient dispenser les entreprises des vingt-et-un autres. Dans certains cas particuliers, les Etats membres pourraient exiger des informations allant au-delà de ces vingt-six champs d'informations normalisées ;2) la périodicité des déclarations serait uniformisée et le paiement
de la TVA interviendrait à l'échéance de dépôt de la déclaration de TVA, ce qui signifie que le paiement par acomptes serait supprimé ;3) les délais de dépôt seraient harmonisés. La date limite de dépôt
ne pourrait pas excéder deux mois à compter de la fin de chaque période imposable ;4) les procédures de correction des déclarations de TVA seraient
identiques ;5) une norme commune de transmission électronique des
déclarations de TVA serait mise en oeuvre au niveau communautaire. III.LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES
A. UN PRINCIPE LOUABLE DE SIMPLIFICATION
A l'appui de sa proposition, la Commission européenne rappelle que " la réduction de la "paperasserie» pour les [petites et moyennes entreprises] - 10 - DÉCLARATION NORMALISÉE DE TVAS L :AVE TUE .ÉÉ PB.DPIUE ACE ÉLPUBPÉTE ACE 8E 9TUNTLE .CFE 9teE A".sILAE :E ACE 8E ;O. E3f(à1OM(2(O0. Aujourd'hui, celles-ci peuvent en effet déposer une
déclaration annuelle de TVA sur laquelle s'imputent les acomptes versés au cours de la période d'imposition. La proposition de directive risquerait, au contraire, de se traduire par un alourdissement des charges administratives supportées par ces entreprises. - 11 - Au total, en dépit de ses intentions louables, le texte proposé par la Commission européenne se traduit par certains reculs sur des éléments de souplesse importants dont bénéficient actuellement les entreprises assujetties à la TVA en France.C. LES LIMITES DU DISPOSITIF PROPOSÉ
Parmi les objectifs poursuivis, la Commission européenne se fixe celui du rendement grâce à des moyens plus efficaces de lutte contre la fraude à la TVA. Là encore, votre commission des finances souscrit pleinement à cet objectif. Votre rapporteur général avait d'ailleurs, en tant que rapporteur pour avis du projet de loi de lutte contre la fraude et la grande délinquance économique et financière, déposé un amendement permettant de mieux contrôler la réalité de l'activité des entreprises après l'attribution d'un numéro de TVA. Plus récemment, le rapport d'information d'Albéric de Montgolfier et Philippe Dallier, " Les douanes face au commerce en ligne : une fraude fiscale importante et ignorée »1, a mis en évidence le fait que les droits et taxes à
l'importation, et notamment la TVA, ne sont pas recouvrés à leur juste niveau. Pour autant, le dispositif proposé par la Commission européenne n'offre pas toutes les garanties nécessaires à une lutte plus efficace contre la fraude et pourrait même ouvrir de nouvelles brèches. En effet, en France, la déclaration de TVA telle qu'elle existe aujourd'hui contient plus de vingt-six champs à renseigner ; au surplus, la définition actuelle des champs en France est souvent plus précise que celle choisie par la Commission européenne. Certes, aux termes de la présente proposition de directive, les Etats membres pourront exiger des informations complémentaires. Cependant, cette faculté sera strictement encadrée : elle ne vaudra que pour certains territoires et certains régimes particuliers. En outre, la liste de ces informations complémentaires serait fixée par la procédure de comitologie, et donc contrôlée par la seule Commission européenne. La déclaration normalisée de TVA imaginée par la Commission européenne risque donc de se traduire par une perte d'information préjudiciable à l'action des services fiscaux nationaux. La conséquence pourrait en être une moindre efficacité dans la lutte contre la fraude à la TVA. Enfin, la proposition de directive de la Commission européenne implique de s'assurer que les normes d'échanges des données informatisées1 Sénat, rapport d'information n° 93 (2013-2014).
- 12 - DÉCLARATION NORMALISÉE DE TVAS q ui seraient définies au niveau communautaire ne remettent pas en cause les modes de transmission d'ores et déjà adoptés, soit la norme dite " Echange de données informatisées pour l'administration, le commerce et le transport » (EDIFACT), élaborée par la Commission économique pour l'Europe des Nations unies comme une norme universelle de transfert de données. A ce stade, cette compatibilité n'est pas garantie.D. LE NON RESPECT DU PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ
En application de l'article 5 du TUE, " dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l'Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les Etats membres, tant au niveau central qu'au niveau régional et local, mais peuvent l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, au niveau de l'Union ». En d'autres termes, pour que le principe de subsidiarité s'applique, l'intervention de l'Union doit apporter une plus- value indiscutable. Or, étant donné les éléments d'analyse exposés ci-dessus, il apparaît à votre commission des finances qu'en l'espèce, la plus-value apportée par l'intervention de l'Union demeure incertaine. Votre commission des finances rejoint ainsi les conclusions formulées par Yannick Botrel, au nom de la commission des affaires européennes : - l'harmonisation reste limitée ; - la capacité d'adaptation aux situations nationales se trouve réduite ; - le contrôle risque d'être rendu plus difficile dans un domaine où la fraude est importante ; - la situation spécifique des petites entreprises n'est pas suffisamment prise en compte. Votre commission des finances vous propose donc d'adopter sans modification la PPRE relative à la proposition de directive COM (2013) 721 final tendant à rendre obligatoire pour l'ensemble des Etats membres et de leurs entreprises une déclaration normalisée de TVA. - 13 - Au cours de sa réunion du mercredi 18 décembre 2013, présidée par Mme Michèle André, vice-présidente, la commission des finances a examiné le rapport de M. François Marc sur la proposition de résolution n° 206 (2012-2013), présentée par M. Yannick Botrel, au nom de la commission des affaires européennes, sur la conformité au principe de subsidiarité de la proposition de déclaration normalisée de TVA (COM (2013) 721). Elle a adopté sans modification cette proposition de résolution européenne. PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE ADOPTÉE PAR LA COMMISSION - 15 - PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE ADOPTÉEPAR LA COMMISSION
La proposition de directive COM (2013) 721 tendant à rendre obligatoire pour l"ensemble des États membres et de leurs entreprises une déclaration normalisée de TVA poursuit, dans un but d"harmonisation fiscale, les objectifs suivants : - permettre à toutes les entreprises de fournir des informations normalisées à chaque État dans un format commun ; - rendre uniforme sur l"ensemble du territoire de l"Union européenne la périodicité des déclarations et imposer le paiement de la TVA à l"échéance de dépôt de la déclaration ; - harmoniser les délais de dépôt ; - rendre identiques les procédures de correction des déclarations de TVA ; - établir une norme commune de transmission électronique des déclarations de TVA.Vu l"article 88-6 de la Constitution,
Le Sénat fait les observations suivantes :
- en France, l"actuelle déclaration de TVA contient plus de champs à renseigner que ceux de la déclaration normalisée proposée par la Commission et cette normalisation risque de priver les services fiscaux d"informations nécessaires au contrôle et à la lutte contre la fraude ; - la proposition supprime la possibilité laissée aux États membres de choisir une autre date de paiement que celle établie par la règle générale selon laquelle le paiement de la TVA intervient au moment du dépôt de la déclaration de TVA ; - la proposition supprime le paiement par acompte et exige que la déclaration soit déposée au plus tard à la fin du mois suivant la période imposable alors que les délais de dépôt en France peuvent atteindre cinq mois ; - 16 - DÉCLARATION NORMALISÉE DE TVAS - la proposition ne prend pas en compte la situation des petites entreprises soumises à un régime simplifié d"imposition qui peuvent déposer une déclaration annuelle de TVA sur laquelle s"imputent les acomptes versés au cours de la période d"imposition et ce faisant, elle alourdit leurs charges administratives ; - la proposition ne précise pas si la norme commune de transmission électronique ne risque pas de remettre en cause les modes de transmission existant et s"appuyant sur la norme (EDIFACT) comme norme universelle de transfert de données ; - la normalisation proposée laissera subsister, de toute manière, des disparités entre les États membres, vu le nombre élevé de champs optionnels dans la déclaration ; Rappelant que, en application de l"article 5 du traité sur l"Union européenne, une intervention de l"Union n"est justifiée que si elle apporte une plus-value indiscutable, le Sénat estime donc que la proposition de directive ne respecte pas, en l"état, le principe de subsidiarité. TVTVTVTVSSSS TJ TJTJTJSSSS
TÉTÉTÉ
TÉSSSS
T( T(T(T(SSSS
- 17 -EXAMEN EN COMMISSION
Réunie le mardi 18 décembre 2013, sous la présidence de Mme Michèle André, vice-présidente, la commission a procédé, en application de l'article 73 octies du Règlement du Sénat, à l'examen du rapport de M. François Marc, rapporteur, et à l'élaboration du texte de la commission sur la proposition de résolution européenne contenue dans le rapport n° 206 (2013 2014) de M. Yannick Botrel, adoptée par la commission des affaires européennes, portant avis motivé sur la conformité au principe de subsidiarité de la proposition de directive modifiant la directive2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée en ce
qui concerne une déclaration de TVA normalisée (COM (2013) 721). Puis la commission procède, en application de l'article 73 octies du Règlement du Sénat, à l'examen du rapport de M. François Marc, rapporteur, et à l'élaboration du texte de la commission sur la proposition de résolution européenne contenue dans le rapport n° 206 (2013 2014) de M. Yannick Botrel, adoptée par la commission des affaires européennes, portant avis motivé sur la conformité au principe de subsidiarité de la proposition de directive modifiant la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne une déclaration de TVAquotesdbs_dbs28.pdfusesText_34[PDF] calcul de la covariance
[PDF] formule variance proba
[PDF] qu'est ce que l'influx nerveux
[PDF] transmission influx nerveux
[PDF] influx nerveux pdf
[PDF] influx nerveux potentiel d'action
[PDF] propagation de l'influx nerveux dans le neurone
[PDF] transmission de l'influx nerveux au niveau de la synapse
[PDF] calcul profondeur moho
[PDF] onde pmp definition
[PDF] forme indéterminée infini moins infini
[PDF] longueur masse durée 6ème exercices
[PDF] comment calculer moyenne fst tanger
[PDF] fst marrakech seuil 2017