[PDF] Géométrie affine 8 nov. 2011 2.5





Previous PDF Next PDF



GÉOMÉTRIE AFFINE

Repères affines et coordonnées. 50. 4. Compléments sous forme d'exercices. 50. Corrigés : APPLICATIONS AFFINES. 50. 2. Applications affines : Exemples. 50. 3 



Exercices de mathématiques - Exo7

5.1 240.00 - Exercices de géométrie affine. Exercice 7415 Questions de cours On pose alors m= pm et M =Mp. • Montrer que p divise m . • En déduire une ...



Exercices de mathématiques - Exo7

affine dans le plan et dans l'espace. 914. 205 240.01 Sous-espaces affines. 940 ... Géométrie projective. 1133. 264 315.00 Géométrie et trigonométrie hyperbolique.



Géométrie affine - exercices dapplication- indications de réponses

Géométrie affine - exercices d'application- indications de réponses. 1. (a) Je propose deux rédactions possibles : • D est définie comme intersection de deux 



Géométrie Géométrie

Cours et exercices corrigés. Licence 1 288 pages. Analyse. Fonctions de SOLUTIONS DES EXERCICES SUR LES APPLICATIONS AFFINES. 205. Soit و E Imp + Imp'. On ...



Geometrie-Affine-et-Euclidienne.pdf

Exercice corrigé 1.1.1. Démontrer que l'ensemble E des points du plan de Mp(M) + Lp(u). = s(M)+2Lp(u) − u. = s(M) + (2Lp − IdE)(u). où Lp est la ...



Exercices sur la géométrie affine

du segment [AM] tel que : MB = MP. 1°) Déterminer la nature du triangle BMP. 2°) En utilisant la rotation de centre B qui transforme A en C démontrer que 



Cours de G´eom´etrie Affine et Euclidienne pour la Licence de

N.B. Dans tous les exercices de ce paragraphe E désigne un espace affine de dimension finie sur LADEGAILLERIE





GÉOMÉTRIE AFFINE

Compléments sous forme d'exercices. 50. Corrigés : APPLICATIONS AFFINES. 50. 2. Applications affines : Exemples. 50. 3. Applications affines : Propriétés.



Géométrie affine

8 nov. 2011 2.2 Exercices . ... 2.5 Corrigé du devoir . ... 3.7 Le théorème fondamental de la géométrie affine . . . . . . . . . . . . . 67.



Géométrie

Bruno Aebischer. Géométrie. Géométrie affine géométrie euclidienne. & introduction à la géométrie projective. Cours & exercices corrigés. LICENCE 3.



Géométrie affine - exercices dapplication- indications de réponses

Géométrie affine - exercices d'application- indications de réponses D est définie comme intersection de deux plans affines d'équations respectivement.



Géométrie analytique (affine ou euclidienne)

Déter- miner la distance de (D) à (D ) puis la perpendiculaire commune à ces deux droites. 2. Page 3. Correction ?. [005515]. Exercice 



Exercices de mathématiques - Exo7

203 229.99 Autre. 851. 204 240.00 Géométrie affine dans le plan et dans l'espace. 853. 205 240.01 Sous-espaces affines. 878. 206 240.02 Applications affines.



Exo7 - Exercices de Michel Quercia

87 Espaces complets. 300. 88 Fonctions vectorielles. 301. XI Géométrie. 302. 89 Sous-espaces affines. 302. 90 Applications affines. 304. 91 Barycentres.



Exercices de Colles de Sup

Les chapitres à partir de "Géométrie affine" soit sont hors-programme soit ont disparu du programme de MPSI en 2013. Table des matières. 1 Ensembles et 





Polycopié dexercices et examens résolus: Mécaniques des

Calcul vectoriel-Torseurs. Cinématique du solide

Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne

Géométrie affine

Jean-Marc Decauwert

La géométrie affine est l"étude des propriétés géométriques qui sont conservées par

toute transformation affine, comme l"alignement, le parallélisme, les milieux, et plus généralement les rapports de mesures algébriques pour des points alignés. Le cadre naturel en est un espace affine, généralisation en dimension quelconque du plan et de

l"espace que vous avez déjà étudiés. Ses éléments sont des points et un espace vectoriel

lui est attaché, qui permet d"associer à tout couple de points un vecteur. La notion de barycentre, issue de la mécanique, y joue un rôle essentiel, analogue à celui que joue la notion de combinaison linéaire dans un espace vectoriel. Nous étudierons ensuite les applications affines : ce sont celles qui conservent les barycentres. Leur importance vient de ce que la quasi-totalité des transformations géométriques que vous avez pu

rencontrer, en particulier les isométries et plus généralement les similitudes, sont affines.

Mais l"étude des notions spécifiquement euclidiennes, comme celles de distances et d"angles, sera abordée dans un autre chapitre.

Table des matières

1 Cours 2

1.1 Espace affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2 Barycentres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.3 Sous-espaces affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

1.4 Repérage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

1.5 Convexité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

1.6 Applications affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

1.7 Le groupe affine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

1.8 Homothéties et translations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

1.9 Projections, symétries, affinités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

2 Entraînement 35

2.1 Vrai ou faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

2.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

2.3 QCM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

2.4 Devoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

2.5 Corrigé du devoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

3 Compléments 58

3.1 Notations de Grassmann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

3.2 Courbes de Bézier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

8 novembre 2011

Maths en LigneGéométrie affineUJF Grenoble3.3 Perspective centrale et géométrie projective . . . . . . . . . . . . . . . . 60

3.4 Desargues dans le plan et dans l"espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

3.5 Birapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

3.6 La formule d"Euler pour les polyèdres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

3.7 Le théorème fondamental de la géométrie affine . . . . . . . . . . . . . 67

1 Maths en LigneGéométrie affineUJF Grenoble1 Cours

1.1 Espace affine

Une fois qu"on a choisi un repère, le plan s"identifie àR2(resp. l"espace àR3), autrement dit à un espace vectoriel de dimension 2 (resp. 3) surRmuni d"une base particulière (la base canonique deR2ouR3). On pourrait donc se contenter de faire de la géométrie dansR2ou dansR3. Mais cette identification repose sur le choix d"un repère et il est souvent plus agréable et plus clair de raisonner de manière intrinsèque. De plus, se fixer un repère une fois pour toutes n"est souvent pas la meilleure solution : il est

préférable, même quand on calcule en coordonnées, d"avoir la liberté de choisir un repère

bien adapté au problème posé. De fait, le cadre naturel pour faire de la géométrie serait

un espace homogène, dont tous les points jouent le même rôle, ce qui n"est pas le cas dans un espace vectoriel, où le vecteur nul joue un rôle particulier et tient naturellement lieu d"origine. Moralement, un espace affine n"est rien d"autre que cela : un espace vectoriel dont on a oublié où se trouve l"origine. Cette définition est naturellement beaucoup trop vague pour être utilisable telle quelle. Nous allons commencer par lui donner un sens précis. Nous verrons alors que tout espace vectoriel est naturellement muni d"une structure d"espace affine et que, inversement, tout espace affine s"identifie à un espace vectoriel dès qu"on y choisit une origine (mais cette identification dépend du choix de l"origine). Mathématiquement, la définition est la suivante :

Définition 1.Soit-→Eun espace vectoriel sur un corpsK. Unespace affine de direction-→Eest un ensemble non videEmuni d"une application(M,N)?-→--→MNdeE×Edans-→Evérifiant :

1. pour tout triplet(M,N,P)de points deE:

--→MN+--→NP=--→MP(relation de Chasles);

2. pour tout pointOdeE, l"applicationM?-→--→OMdeEdans-→Eest bijective.

Les éléments deEs"appellent despoints, ceux de-→Edesvecteurs. On appelledimensionde l"espace affineEla dimension de l"espace vectoriel-→E. Dans le cadre de la géométrie élémentaire usuelle, le corps de base est toujours le corpsRdes nombres réels. On supposera donc toujours dans ce qui suit queK=R (cette hypothèse sera même indispensable dès qu"on abordera les notions de convexité), mais la plupart des résultats restent vrais siKest le corps des nombres complexes ou même un corps fini. Exemple fondamental.Tout espace vectoriel-→Eest muni d"une structure naturelle d"espace affine sur lui-même. Il suffit de prendre dans la définitionE=-→Eet de définir l"application deE×E dans-→Epar(?u,?v)?→?v-?u. 2 Maths en LigneGéométrie affineUJF GrenoblePlus généralement, l"image -→F+?v={?u+?v|?u?-→F}d"un sous-espace vectoriel-→F d"un espace vectoriel-→Epar une translation de vecteur?v?-→Eest un espace affine de direction-→F. Il suffit ici aussi de considérer l"application(?u1+?v,?u2+?v)?→?u2-?u1. Réciproquement, le choix d"une origine permet de munir un espace affine d"une structure d"espace vectoriel : siOest l"origine, il suffit d"identifier un pointMdeE et le vecteur--→OM. Maisattention: cette structure dépend du choix de l"origine; on ne peut définir la somme de deux points d"un espace affine sans se référer explicitement à

une origine, c"est pourquoi on n"additionnera jamais des points.Figure1 - L"addition dépend de l"origine.

Exemples en algèbre et en analyse

La structure d"espace affine ne se rencontre pas qu"en géométrie : elle intervient de manière naturelle dans tous les problèmes linéaires. L"ensemble des solutions d"un sytème linéaire avec second membre en constitue l"exemple type : ce n"est pas un es- pace vectoriel, mais c"est un espace affine de direction l"espace vectoriel des solutions

du système homogène associé. De même l"ensemble des solutions d"une équation diffé-

rentielle linéaire avec second membre constitue un espace affine de direction l"espace vectoriel des solutions du système homogène associé, l"ensemble des suites vérifiant une relation de récurrence du typeun+1=aun+bconstitue un espace affine de direction l"espace vectoriel des suites vérifiant la relation de récurrenceun+1=aun, l"ensemble des fonctionsfd"une variable réelle vérifiantf(0) = 1est un espace affine de direction l"espace vectoriel des fonctions nulles en 0. Ce dernier exemple est un espace affine de dimension infinie. Nous ne nous intéres- serons ici qu"à des espaces affinesde dimension finie(principalement 2 ou 3).Dans toute la suite de ce chapitre,espace affinesignifiera donc toujoursespace affine de dimension finie. Définition 2.On appelledroite(resp.plan)affinetout espace affine de dimension 1 (resp. 2). 3

Maths en LigneGéométrie affineUJF GrenobleOn emploiera parfois le termeespace(sans autre qualificatif) pour désigner un

espace affine de dimension 3, comme dans l"expressiongéométrie dans l"espace.

Conséquences immédiates de la définition

Proposition 1.Pour tous pointsM,N,OdeE, on a :

1.--→MN=?0si et seulement siM=N;

2.--→NM=---→MN;

3.--→MN=--→ON---→OM.

Démonstration: 1) En faisantN=Mdans la relation de Chasles, on voit que--→MM+--→MP=--→MPpour tout pointP, d"où--→MM=?0. Réciproquement, si--→MN=?0,

il résulte de la relation--→MN=--→MMet de l"injectivité de l"applicationN?→--→MNque

N=M.

2) En faisantP=Mdans la relation de Chasles, on obtient

--→MN+--→NM=--→MM=?0 d"où --→NM=---→MN.

3) Par la relation de Chasles et la propriété précédente

--→MN=--→MO+--→ON=--→ON---→OM .

Translations

SoitEun espace affine de direction-→E. Pour tout pointMdeE, l"application N?→--→MNest une bijection deEsur-→E. Pour tout vecteur?ude-→E, il existe donc un pointNdeEet un seul tel que--→MN=?u. Notation 1.Pour tout pointMdeEet tout vecteur?ude-→E, on noteM+?ul"unique pointNdeEvérifiant--→MN=?u. Avec cette notation, la relation de Chasles s"écrit sous la forme suivante : pour tout pointMet tout couple(?u,?v)de vecteurs, on a : (M+?u) +?v=M+ (?u+?v).

En effet, en posantN=M+?uetP=N+?v, on a--→MN=?u,--→NP=?vet--→MP=--→MN+--→NP=?u+?v.

Définition 3.SoitEun espace affine de direction-→E. Pour tout vecteur?ude-→E, on appelletranslationde vecteur?u, et on notet?u, l"application deEdansEqui à tout pointMassocie le pointM+?u. 4

Maths en LigneGéométrie affineUJF GrenobleProposition 2.L"ensembleTdes translations d"un espace affineEest un sous-groupe

du groupe des permutations deEet l"application?u?→t?uest un isomorphisme du groupe additif de-→EsurT. Démonstration: La translation de vecteur nul est l"identité, qui appartient donc àT.

La relation de Chasles implique, comme on l"a vu

t ?v◦t?u=t?u+?vpour tout couple(?u,?v)de vecteurs.(?) La composée de deux translations est donc une translation, et toute translationt?u admet une application réciproque, qui est la translationt-?u. Il en résulte que toute translation est bijective et queTest un sous-groupe du groupe des permutations deE (applications bijectives deEsurE). La relation(?)montre que l"application?u?→t?uest un morphisme du groupe additif de-→EsurT. Ce morphisme est surjectif par définition deTet il est injectif car son noyau est réduit à ?0: la translationt?uest l"identité si et seulement si?u=?0. Remarque :la proposition précédente montre que le groupe additif(-→E,+)opère sur l"ensembleEau moyen des translations; cette opération est transitive et fidèle.

Bipoints, équipollence

En géométrie élémentaire classique, on commence par introduire les points et on définit ensuite les vecteurs à partir des points. On suit donc la démarche inverse de la nôtre. Dans ce cadre, les vecteurs sont introduits de la manière suivante. On appellebipoint un couple de deux points, i.e. un élément du produit cartésienE×E, oùEest le plan ou l"espace. On dit que deux bipoints(A,B)et(C,D)sontéquipollentssi le quadrilatère ABDCest un parallélogramme, i.e. si les bipoints(A,D)et(B,C)ont même milieu.

On verra plus loin que cette condition équivaut à la relation-→AB=--→CD, qui signifie que

c"est la même translation qui transformeAenBetCenD. On montre alors que la

relation d"équipollence est une relation d"équivalence surE×Eet on définit l"ensemble-→Edes vecteurs comme l"ensemble quotient deE×Epar cette relation d"équivalence.

Dans notre approche, il est immédiat que la relationRdéfinie sur l"ensembleE×E par(A,B)R(C,D)si et seulement si-→AB=--→CDest une relation d"équivalence et que l"ensemble quotient deE×Epar cette relation d"équivalence est en bijection avec-→E: à la classe d"équivalence d"un bipoint(A,B), on associe le vecteur-→AB.

1.2 Barycentres

La notion de barycentre est essentielle en géométrie affine. Elle joue un rôle identique à celui que tient la notion de combinaison linéaire en algèbre linéaire. 5

Maths en LigneGéométrie affineUJF GrenobleDéfinition 4.Unsystème de points pondérésd"un espace affineEest une famille

finie(Ai,λi)i=1,...,nde couples(Ai,λi), où, pour touti,Aiest un élément deEetλiun réel. Lepoids totaldu système est le réeln? i=1λi. À tout système de points pondérés deE, on associe une fonction?fdeEdans-→E, appeléefonction vectorielle de Leibnizdu système, par : f(M) =n i=1λ i--→MAi. Proposition 3.Soit(Ai,λi)i=1,...,nun sytème de points pondérés d"un espace affineE.

1. Si le poids total du système est nul, la fonction vectorielle de Leibniz associée est

constante.

2. Si le poids total du système n"est pas nul, la fonction vectorielle de Leibniz associée

est une bijection deEsur-→E. En particulier, il existe un point deEet un seul où cette fonction s"annule. Démonstration: SoitOun point fixé deE. On a pour tout pointMdeE: f(M) =n? i=1λ i--→MAi=n? i=1λ i(--→MO+--→OAi) =? n? i=1λ i?--→MO+?f(O).

Il en résulte que si

n? i=1λi= 0, alors?f(M) =?f(O)pour tout pointMdeE. Sinon, pour tout vecteur?ude-→E, il existe un unique pointMdeEvérifiant?f(M) =?u, ce point

étant défini par--→OM=1n

i=1λi? ?f(O)-?u?. Définition 5.Soit(Ai,λi)i=1,...,nun système de points pondérés d"un espace affineE de poids total non nul : n? i=1λi?= 0. On appellebarycentrede ce système l"unique point

GdeEvérifiantn?

i=1λi--→GAi=?0. Le barycentre d"un système de points pondérés n"est donc défini que si le poids total du système n"est pas nul.

Propriétés du barycentre

Proposition 4.1. Le barycentre ne dépend pas de l"ordre des points.

2.Homogénéité :le barycentre d"un système de points pondérés ne change pas lorsque

l"on multiplie tous les poids par un même réel non nul. 6

Maths en LigneGéométrie affineUJF Grenoble3.Associativité :le barycentre d"un système de points pondérés ne change pas lorsque

l"on remplace certains de ces points par leur barycentre affecté de la somme des coefficients correspondants (à condition naturellement que cette somme ne soit pas nulle).

4. SiGest le barycentre du système de points pondérés(Ai,λi)i=1,...,n, on a, pour

tout pointOdeE: OG=n i=1λi--→OAin i=1λi. Démonstration: Les deux premières propriétés sont évidentes. Pour démontrer la rer (en réordonnant éventuellement les points) le cas où les points que l"on regroupe sontA1,...,Apavec?p i=1λi?= 0. En notantHle barycentre du système pondéré i=1λi--→HAi=?0et p? i=1λ i?--→GH+n i=p+1λ i--→GAi=p i=1λ i(--→GAi+--→AiH) +n i=p+1λ i--→GAi n? i=1λ i--→GAi+p? i=1λ i--→AiH ?0-p i=1λ i--→HAi ?0 ce qui montre queGest le barycentre du système pondéré[(H,?p i=1λi),(Ap+1,λp+1),..., (An,λn)]. La dernière propriété provient de la relation n i=1λ i--→GAi=n i=1λ i(-→GO+--→OAi) =? n? i=1λ i?-→GO+n i=1λ i--→OAi=?0. Définition 6.On appelleisobarycentred"une famille finieA1, ...,Ande points deE le barycentre des points de cette famille affectés de poids tous égaux. En particulier, on appellemilieud"un couple de points l"isobarycentre de ces deux points. La notion de milieu est donc purement affine et ne fait pas appel à la notion de distance, ce qui n"empêche naturellement pas le milieuId"un couple(A,B)de points d"être caractérisé, en géométrie euclidienne, par la double égalitéIA=IB=AB/2. 7 Maths en LigneGéométrie affineUJF GrenobleNotations de Grassmann Si(Ai,λi)i=1,...,nest un système de points pondérés d"un espace affineEde poids total n? i=1λi= 1, le barycentreGde ce système vérifie-→OG=n? i=1λi--→OAipour tout point

OdeE. On le noteraG=n?

i=1λiAi.

On définit ainsi sans se référer à une origine un calcul sur les points qui satisfait aux

règles habituelles du calcul vectoriel. Par exemple, siGest l"isobarycentre des sommets d"un triangleABC, on peut écrire G=13 A+13 B+13 C=13 A+23 12 B+12 C? =13 A+23quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
[PDF] exercices corrigés géométrie dans lespace terminale s

[PDF] exercices corrigés gestion de projet pdf

[PDF] exercices corrigés gradient divergence rotationnel pdf

[PDF] exercices corrigés histogramme image

[PDF] exercices corrigés homothétie et rotation

[PDF] exercices corrigés homothétie et rotation pdf

[PDF] exercices corrigés hydraulique en charge

[PDF] exercices corrigés hydraulique urbaine

[PDF] exercices corriges integrale et primitives pdf

[PDF] exercices corrigés integration numerique pdf

[PDF] exercices corrigés isométries affines

[PDF] exercices corrigés isotopes

[PDF] exercices corrigés lentilles convergentes et divergentes pdf

[PDF] exercices corrigés les équations de maxwell en électromagnetisme pdf

[PDF] exercices corrigés les limites usuelles