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Rappels sur les suites - Algorithme - Lycée dAdultes

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d) On peut aussi dé?nir une suite par une assertion explicite sans pour autant être capable de préciser la valeur d’un terme quelconque Par exemple la suite (dn)qui au rang n >1 associe dn la n ième décimale du nombre ? =3141 592 : d1 =1 d2 =4 d3 =1 d4 =5 d5 =9 d6 =2 1 3 Variation ou monotonie d’une suite



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être capable de préciser la valeur d’un terme quelconque Par exemple la suite (dn)qui au rang n >1 associe dn la n ième décimale du nombre ? =3141 592 : d1 =1 d2 =4 d3 =1 d4 =5 d5 =9 d6 =2 1 1 Le développement décimal de ? ouvre le champ à de nombreuses questions notamment



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Rappels sur les suites Algorithme Généralités sur les suites EXERCICE 1 La suite (un)est telle que : u0 =1 et pour tout n un+1 =3un ?1 1) Calculer à la main u1 u2 u3 Exprimer un+2 en fonction de un 2) Écrire un algorithme en pseudo code puis une fonction u(n) en Python don-nant le terme un n étant donné Donner alors les



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DERNIÈRE IMPRESSION LE11 juillet 2021 à 10:07

Rappels de probabilité

Succession d"épreuves indépendantes.

Loi binomiale

Table des matières

1 Rappels sur les probabilités2

1.1 Définitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2 Loi de probabilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.3 Loi équiprobable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.4 Variable aléatoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.5 Probabilité conditionnelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.6 Probabilités totales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.7 Événements indépendants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Successions d"épreuves indépendantes7

2.1 Univers associé à une succession d"épreuves indépendantes. . . . 7

2.2 Probabilité d"une succession d"épreuves indépendantes. . . . . . . 7

2.3 Épreuve, loi et schéma de Bernoulli. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.4 Loi binomiale de paramètresnetp. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.5 Vérification par l"expérience de la loi binomiale. . . . . . . . . . . . 9

2.6 Représentation de la loi binomiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

2.7 Espérance, variance et écart type. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

2.8 Problèmes de seuil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

PAUL MILAN1TERMINALE MATHS SPÉ

1 RAPPELS SUR LES PROBABILITÉS

1 Rappels sur les probabilités

1.1 Définitions

Définition 1 :Espace de calcul de probabilités discrètes Expérience aléatoire :Protocole précis qui vérifie les conditions suivantes : non prévisible, d"issues possibles connues et renouvelable dans des condi- tions identiques. À partir d"une expérience aléatoire, on définit l"espace probabilisé par : L"universΩ:Ensemble(discretet fini)des issues possibles:Ω={e1,e2,...,en} Les parties deΩ, notéP(Ω). les éléments deP(Ω)sont appeléévénements. Les événementsélémentairessont les singletons deP(Ω)

L"événementcontrairede A, noté

A est le complémentaire de A dansΩ.

Deux événements A et B sontincompatiblessi A∩B=∅. L"événement certain estΩet l"événement impossible est l"ensemble vide,∅. Une loi de probabilitép: fonction définie deP(Ω)dans[0 ; 1]. qui vérifie les conditions suivantes :

•masse unitaire:p(Ω) =1

•additivité: si A et B sont incompatibles alorsp(A?B) =p(A) +p(B)

Exemples :

1) On lance un dé cubique :Ω={1,2,3,4,5,6}

•Soit les événements : A "obtenir un nombre impair» et B "obtenir un 6».

A={1,3,5}et

A={2,4,6}.

B={6}est un événement élémentaire.

A et B sont incompatibles, car A∩B=∅, et doncp(A?B) =p(A) +p(B).

2) On tire successivement, sans remise, deux boules d"une urne qui en contient 6 :

•Ω={(bi,bj),i,j?[[1,6]]eti?=j}. Il y a 6×5=30 issues

3) On distribue 5 cartes à jouer d"un jeu de 32 :

•Ωpossède (tirages simultanés)?32

5? =201 376 éléments.

4) Dans lycée, on choisit un lycéen au hasard et l"on relève sonsexe et sa classe.

1.2 Loi de probabilité

Théorème 1 :Soitpune loi de probabilité, on a alors :

•p(e1) +p(e2) +···+p(en) =n∑

i=1p(ei) =1•p(∅) =0 Pour tous événements A et B, on a les relations : •p(A) =1-P(A)•p(A?B) =p(A) +p(B)-p(A∩B)

PAUL MILAN2TERMINALE MATHS SPÉ

1.3 LOI ÉQUIPROBABLE

Exemples :

1) On lance un dé truqué. Après un relevé statistique, on a pu déterminer que les

probabilités d"apparition de chaque face sont telles que : p(1) =p(2) =p(3) =p(4) =p(5)etp(6) =3p(1) Déterminer la loi de probabilitép.?p(1)+p(2)+p(3)+p(4)+p(5)+p(6) =1 p(6) =3p(1)??8p(1) =1 p(6) =3p(1)??????p(1) =1 8 p(6) =3 8

On obtient la loi de probabilité :

ei123456 p(ei)181818181838

2) On donne :p(A) =0,3 ,p(A?B) =0,7 etp(A∩B) =0,2. Calculerp(B)

p(A?B) =p(A) +p(B)-p(A∩B)?p(B) =p(A?B)-p(A) +p(A∩B) p(B) =0,7-0,3+0,2=0,6 d"oùp(

B) =1-p(B) =1-0,6=0,4

1.3 Loi équiprobable

Théorème 2 :Une loi de probabilité est équiprobable si chaque événement élémentaire a la même probabilité d"apparition.

Si|Ω|=nalors pour touti?[[1,n]],p(ei) =1

n. et pour tout événement A on a :p(A) =|A| |Ω|=nombre de cas favorablesnombre de cas possibles. Remarque :Lorsque la loi de probabilité est équiprobable, le calcul de la proba- bilité d"un événement revient à un problème de dénombrement. Exemple :Une urne contient 6 boules : 4 rouges (numérotées de 1 à 4) et 2 bleues (numérotées 5 et 6). On tire simultanément et au hasard deux boules de l"urne et on note sa couleur. Calculer la probabilité des événements suivants : R " tirer deux boules rouges » et C " tirer deux boules de même couleur ». ?Il est important, afin de se placer dans un cas d"équiprobabilité, de numéroter les boules et que ces boules soient indiscernables au toucher. En effet selon qu"elle rouge ou bleue, une boule n"a pas la même probabilité d"apparition. C"est un tirage simultané donc des combinaisons d"où :p(R) =? 4 2? ?62? =615=25 Si on appelle B "obtenir deux boule bleues » :p(B) =1 ?62? =115 p(C) =p(R?B) =p(R) +p(B) =2

5+115=715(R et B incompatibles)

PAUL MILAN3TERMINALE MATHS SPÉ

1 RAPPELS SUR LES PROBABILITÉS

1.4 Variable aléatoire

Définition 2 :Unevariable aléatoireXest une fonction deΩdansR, qui à chaque issueeiassocie un réelxi.

Une loi de probabilitépdeXest une fonction deR

dans[0;1]quiàxiassocielaprobabilitép(X=xi) =pi L"espérance mathématiquedeXest le réel noté E(X) définie par :

E(X) =n∑

i=1p ixi=p1x1+p2x2+···+pnxn R p(ei)p(X=xi) 0 1X e ixi Lavarianceet l"écart-typedeXsont les réels notés V(X)etσ(X)définies par :

V(X) =n∑

i=1p ix2i-E2(X)etσ(X) =? V(X) Remarque :L"espérance mathématique correspond à une moyenne des va- leursxi, pondérées par les probabilités de la loipdéfinie surX. SiXreprésente le gain pour un jeu, E(X)représente le gain moyen que peut espérer le joueur.

Pour le joueur :

E(X)>0 : jeu favorable, E(X)<0 : jeu défavorable, E(X) =0 : jeu équitable. Exemple :La cible, d"un jeu de fléchettes, est constituée de disques de rayons de 5, 10 et 20 cm. Un joueur atteint toujours la cible et on admet que la proba- bilité qu"il atteigne une zone est proportionnelle à son aire. Lorsqu"il atteint la zone rouge, il gagne 15e, la couronne bleue 7eet perd 5epour la zone verte. SoitXla variable aléatoire qui indique le gain du joueur. 157-5

•La loi de probabilité deX.

Calcul des aires de la cible et des trois zones en cm 2: Cible :SZone rouge :SrZone bleue :SbZone verte :Sv π×202=400ππ×52=25ππ×(102-52) =75ππ×(202-102) =300π

On obtient les probabilités suivantes :

p(X=15) =25π

400π=116p(X=5)=75π400π=316p(X=-5) =300π400π=34

D"où la loi de probabilité deX:

xi-5715

P(X=xi)3

4 3 16 1 16

•Espérance mathématique deX: gain moyen.

E(X) =-5×3

PAUL MILAN4TERMINALE MATHS SPÉ

1.5 PROBABILITÉ CONDITIONNELLE

E(X)<0, défavorable au joueur. Le joueur perd en moyenne 1,5e. •Variance et l"écart type deX: dispersion du gain

V(X) = (-5)2×3

4+72×316+152×116-?

-32? 2 =300+147+225-3616=1594

V(X) =39,75 ainsiσ(X) =⎷

39,75≈6,30 écarts moyens de gain d"un joueur

1.5 Probabilité conditionnelle

Définition 3 :La probabilité de B sachant que A est réalisé, notéepA(B)vaut : p(A)?=0 etpA(B) =p(A∩B) p(A) Remarque :Proportion de la part hachurée de B dans A. p

A(B): part de B dans A

p

A(B) =Nbre d"éléments communs à A et B

Nbre d"éléments de A=p(A∩B)p(A)

AB Exemple :Dans un lycée 54 % des élèves sont des filles dont 72 % sont externes. De plus, 76 % des garçons sont externes. On choisit un élève au hasard.

On pose :

•F : " l"élève choisi est une fille»

•E : " l"élève choisi est externe »

On traduit les données à l"aide de probabilités : p(F) =0,54,pF(E) =0,72,p

F(E) =0,76F

0,54E 0,72 E0,28 F0,46 E0,76 E0,24 Pour remplir et utiliser un arbre, on a les propriétés suivantes : •Sur chaque branche de l"arbre, on écrit les probabilités correspondantes (atten- tion pas de pourcentage). •La somme des probabilités inscrites sur les branches issues d"un même noeud est égale à 1 (loi des noeuds). •Le produit des probabilités inscrites sur chaque branche d"un chemin donne la probabilité de l"intersection des événements placés sur ce chemin.

La probabilité d"avoir une fille externe :

p(F∩E) =p(F)×pF(E) =0,54×0,72=0,3888 •La probabilité d"un événement est la somme des probabilités deschemins qui aboutissent à cet événement. La probabilité d"avoir un élève externe : p(E) =p(F∩E) +p?

F∩E?=p(F)×pF(E) +p(F)×pF(E)

=0,54×0,72+0,46×0,76=0,7384

PAUL MILAN5TERMINALE MATHS SPÉ

1 RAPPELS SUR LES PROBABILITÉS

1.6 Probabilités totales

Définition 4 :Les parties A1, A2, ..., Anforme une partition de l"universΩ, si les événement A isont incompatibles deux à deux et si leur union est égale àΩ. Remarque :Le cas le plus fréquent est la partition A etA.

Théorème 3 :Probabilités totales

Soit A

1, A2, ..., Anune partition de l"universΩalors, pour tout événement B :

P(B) =P(A1∩B) +P(A2∩B) +···+P(An∩B) Exemple :Pour une partition deΩen : A1, A2et A3. p(B) =p(A1∩B) +p(A2∩B) +p(A3∩B) A1 A 2A 3 B

1.7 Événements indépendants

Définition 5 :Deux événements A et B sont indépendants si et seulement si : p(A∩B) =p(A)×p(B)oupA(B) =p(B) Remarque :A et B sont indépendants car, que A soit réalisé ou non, cela n"influe pas sur la probabilité de B :pA(B) =p(B). Exemple :Un appareil ménager peut présenter après sa fabrication deux types de défauts : un défaut d"apparence (A) et un défaut de fonctionnement(F). La probabilité que l"appareil présente un défaut d"apparence vaut0,02 et la pro- babilité que l"appareil présente au moins l"un des deux défauts vaut 0,069. On suppose que les deux types de défauts sont indépendants.

On choisit un des appareils.

Quelle est la probabilité que l"appareil présente le défaut F? On traduit l"énoncé en probabilités :p(A) =0,02 etp(A?F) =0,069. A et F indépendants, doncp(A∩F) =p(A)×p(F) p(A?F) =p(A) +p(F)-p(A∩F) =p(A) +p(F)-p(A)×p(F) =p(A) +p(F)[1-p(A)] p(F) =p(A?F)-p(A)

1-p(A)=0,069-0,021-0,02=0,0490,98=0,05

PAUL MILAN6TERMINALE MATHS SPÉ

2 Successions d"épreuves indépendantes2.1 Univers associé à une succession d"épreuves indépendantes

Définition 6 :Soit une succession denépreuves indépendantes dont les univers associés sont respectivementΩ1,Ω2, ...,Ωn. L"univers associéΩà cette succession denépreuves est le produit cartésien :

Ω=Ω1×Ω2× ··· ×Ωn

Remarque :Un élément de l"universΩest donc unn-upplet :(x1,x2,...,xn). Souvent, il s"agit de la même épreuve, d"universΩ1que l"on répètenfois de façon identique et indépendante :Ω=Ωn1, lesn-upplets sont alors desn-listes Exemple :On lance successivement un dé tétraédrique numéroté de 1 à 4 et un dé normal à 6 faces. Le résultat du premier dé n"a pas d"influence sur le résultat du deuxième dé donc les épreuves sont indépendantes. L"univers est donc :Ω={1,2,3,4} × {1,2,3,4,5,6} Le couple(3,5)est une issue possible contrairement à (5,3) qui est impossible.

2.2 Probabilité d"une succession d"épreuves indépendantes

Théorème 4 :Soit une succession denépreuvesindépendantesde lois de probabilitép1,p2, ...,pn. Soitx= (x1,x2,...,xn)une issue possible alors : p(x) =p1(x1)×p2(x2)× ··· ×pn(xn) Démonstration :Application de la probabilité denévénements indépendants. Remarque :Pournépreuves identiques, on a une seule loi de probabilitép1pour lesnexpériences d"où :p(x) =p1(x1)×p1(x2)× ··· ×p1(xn) Exemple :Dansl"exempleprécédent,laprobabilitédel"événementA={(3,5)}, avec des dés bien équilibrés :p(A) =p1(3)×p2(5) =1

4×16=124

?Si lesnépreuves ne sont pas indépendantes, la probabilité d"une issue sedé- termine à l"aide des probabilités conditionnelles.

2.3 Épreuve, loi et schéma de Bernoulli

Définition 7 :Épreuve de Bernoulli

Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire qui admet exactement deux issues : succès ou échec. Exemple :On lance un dé à 6 faces et l"on appelle succès " obtenir un six » et

échec le cas contraire.

PAUL MILAN7TERMINALE MATHS SPÉ

2 SUCCESSIONS D"ÉPREUVES INDÉPENDANTES

Théorème 5 :Loi de Bernoulli

1 pour un succès et 0 pour un échec. Soitpla probabilité de succès.

La loi de probabilité deXest appelée loi de Bernoulli :

Elle est notéeB(p).

xi01 p(X=xi)1-pp On a alors : E(X) =p, V(X) =p(1-p)etσ(X) =?p(1-p)

Démonstration :E(X) = (1-p)×0+p×1=p

V(X) = (1-p)×02+p×12-p2=p(1-p)d"oùσ(X) =? p(1-p)

Exemple :La loi de BernoulliB?1

6? de l"exemple précédent :

E(X) =1

6, V(X) =536etσ(X) =⎷

5 6 xi01

P(X=xi)5

6 1 6

Définition 8 :Schéma de Bernoulli

La répétition denépreuves de Bernoulli identiques et indépendantes est appelée schéma de Bernoulli d"ordrenet de paramètrep. Exemple :5 lancers successifs, identiques et indépendants, d"un dé à 6 faces en considérant comme succès "obtenir un six» est un schéma de Bernoulli d"ordre 5 et de paramètre1 6.

2.4 Loi binomiale de paramètresnetp

Théorème 6 :Loi binomiale

Dans un schéma de Bernoulli d"ordrenet de paramètrep, la loi de probabilité de la variableXqui à chaque issue associe le nombrekde succès est définie par : p(X=k) =?n k? p k(1-p)n-k On dit alors que la variable aléatoireXsuit une loi binomialeB(n,p)

Démonstration :Le coefficient?n

k? correspond au nombre de choix pour placerksuccès surnexpériences. Il s"agit du nombre de combinaisons àkélé- ments (ksuccès) dans un ensemble denéléments (nexpériences). Ensuite pour une combinaison donnée, on applique la formule de la probabilité d"une succession denépreuves indépendantes : p×p×...p? ksuccès×(1-p)×(1-p)× ··· ×(1-p)???? n-kéchecs

PAUL MILAN8TERMINALE MATHS SPÉ

2.5 VÉRIFICATION PAR L"EXPÉRIENCE DE LA LOI BINOMIALE

Exemple :On lance 10 fois de suite un dé cubique.

Quelle est la probabilité d"obtenir :

1)exactement3 fois un six?

2)au moins2 fois un six?

3)entre2 et 5 fois un six?

Contextualisation :On lance un dé cubique bien équilibré et on appelle succès " obtenir un six » de probabilité 1

6. On réitère 10 fois cette expérience de façon

identique et indépendante et l"on appelleXla v.a. donnant le nombre de succès.

Xsuit alors la loi binomialeB?

10,1 6?

1)p(X=3) =?10

3?? 1 6? 3?56? 7 ≈0,1550 calculatrice: binomFdp(10,1/6,3)

2)p(X?2) =p(X=2) +···+p(X=10) =1-p(X?1)≈0,515 5.

Calculatrice : Pour obtenir cette probabilité, on passe par la deuxième expres- sion oùp(X?1)correspond à la fonction de répartition de la loi binomiale : binomRép . On tape : 1-binomFRép(10 , 1/6 , 1)

3)p(2?X?5) =p(X=2)+···+p(X=5) =p(X?5)-p(X?1)≈0.5130.

Calculatrice : on tape binomFRép(10 , 1/6 , 5)-binomFRép(10 , 1/6 , 1)

2.5 Vérification par l"expérience de la loi binomiale

Si l"on cherche à vérifier par l"expérience ces probabilités,il est nécessaire d"effec-

tuer ces 10 lancers un grand nombre de fois, par exemple 10 000 fois. On a recours à une simulation avec algorithme. La fonctionrandomqui signifie " hasard » en anglais, permet de générer un nombre pseudo aléatoire dans l"intervalle]0 ; 1[. C"est l"une des premières fonctions informatiques créée au débutdes années 50. Pour générer un nombre entier entre 1 et 6, si- mulation d"un lancer de dé, on utilise la fonc- tion randint(1,6). dans le module random.

Pour vérifierp(X=x)pour 10 lancers de dé,

la fonction simbinom(x) en Python permet après 10 000 fois 10 lancers de dé, de donner la proportion oùX=xest réalisé.

On boucle deux fois, suripour les 10 000 ex-

périences et surjpour le 10 lancers de dé. fromrandomimport? defsimbinom(x) : k=0 foriin range(10000) : X=0 forjin range(10) : r=randint (1 ,6) ifr==6: X+=1 ifX==x : k+=1quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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