[PDF] « Quest-ce que la métaphysique ? »





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« Quest-ce que la métaphysique ? »

L'angoisse nous ôte la parole. Parce que l'étant dérive dans son ensemble et fait qu'ainsi le rien s'avance face à lui se tait tout 



Sartre - Quest-ce que la litterature.pdf

petit esprit m'appelle forte tête ce qui est évidemment pour lui la pire injure; un auteur qui eut métaphysique engagent l'artiste à trouver une langue.



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petit esprit m'appelle forte tête ce qui est évidemment pour lui la pire injure; un auteur qui eut métaphysique engagent l'artiste à trouver une langue.



Cahier de LHerne n° 45 : Heidegger

Qu'est-ce que la métaphysique? 1929 (traduction nouvelle). Chemins d'explication 19 3 7. Sur un vers de Morike



HEIDEGGER ÉTAIT-IL NAZI ? ANTISÉMITE ?

les titres qui en sont traduits en français (de Qu'est-ce que la métaphysique ? en passant par Acheminement vers la parole jusqu'au dernier paru Apports.



LAd-venant du Dernier dieu : Heidegger a la fin de lenvoi

sous quelque forme et de quelque manière que ce soit est interdite sauf accord à travers le « destin » qu'est « l'histoire de la métaphysique »



PKs

5 ???. 2014 ?. 5 NdPK : Voir Martin Heidegger « Qu'est-ce que la métaphysique ? » [1949]



de_la_grammatologie.pdf

encore signe : cette crise est aussi un symptôme. Elle indique comme malgré elle qu'une époque historico-métaphysique doit déterminer enfin comme langage la 



Heidegger.Martin.Quappelle-t-on.penser.pdf

Qu'appelle-t-on penser ? est au moins par sa seconde partie



Picasso qui ne triche pas est vivant jusque dans la mort APRES un

pileface.com. Article paru dans l'édition du 17 octobre 1996. Picasso qui ne triche pas est vivant jusque dans la mort. APRES un livre sur Bacon cet été 

" Qu"est-ce que la métaphysique ? » Martin Heidegger Conférence de 1929 " Qu"est-ce que la métaphysique ? » - La question donne à penser qu"on va parler sur la métaphysique. Nous y renoncerons. À la place, nous discuterons une question métaphysique déterminée. Par-là, nous nous transporterons immédiatement, semble-t-il, dans la métaphysique. Ainsi seulement nous lui offrirons la juste possibilité de se présenter elle-même. Notre propos débutera par le déploiement d"une interrogation métaphysique ; il tentera ensuite l"élaboration de la question et s"achèvera en lui donnant réponse.

Le déploiement d"une interrogation

métaphysique

Du point de vue du sens commun, la philosophie

est, selon Hegel, le " monde à l"envers ». Aussi ce qu"a de singulier notre point de départ demande-t- il un éclaircissement préalable. Celui-ci se dégage d"une double caractéristique de l"interrogation métaphysique. D"une part, toute question métaphysique embrasse toujours l"ensemble de la problématique de la métaphysique. Elle est, à chaque fois, l"ensemble de lui-même. Ensuite, toute question métaphysique ne peut être posée sans que le questionnant - comme tel - soit pris dans la question, c"est-à-dire mis en question. D"où nous tirons l"indication que l"interrogation métaphysique doit être formulée dans son ensemble et à partir de la situation essentielle de l"être-là questionnant. Nous questionnons pour nous, ici et maintenant. Notre être-là - dans la communauté des chercheurs, maîtres et étudiants - est déterminée par la science. Qu"en advient-il d"essentiel de nous-mêmes, au fond de l"être-là, dans la mesure où la science est devenue notre passion ?

Les domaines respectifs des sciences sont

nettement séparés les uns des autres. La manière dont chacun d"eux traite son objet est fondamentalement distincte. Cet éclatement en disciplines multiples ne doit plus aujourd"hui sa cohésion qu"à l"organisation technique en universités et facultés ; elle ne garde une signification que par la convergence pratique des buts poursuivis par les spécialistes. En revanche, l"enracinement des sciences dans leur fondement essentiel est bien mort.

Et pourtant, dans toutes les sciences quand nous

suivons en chacune sa visée la plus propre, nous nous rapportons à l"étant lui-même. Du seul point de vue des sciences, aucun domaine n"a préséance sur l"autre, ni la nature sur l"histoire, ni inversement. Aucune manière de traiter un objet ne l"emporte sur l"autre. La connaissance mathématique n"est pas plus rigoureuse que l"historique ou la philologique. Elle n"a que le caractère de l"" exactitude », laquelle ne se

confond pas avec la rigueur. Exiger de l"histoire l"exactitude serait trahir l"idée de la rigueur spécifique aux sciences de l"esprit. La relation au

monde qui gouverne toutes les sciences comme telles les porte à rechercher l"étant lui-même, pour en faire à chaque fois, selon son contenu qualitatif et son mode d"être, l"objet d"une exploration et d"une détermination qui le fonde en raison. Dans les sciences s"accomplit - selon l"idée - un mouvement de venue en la proximité vers l"essentiel de toutes choses. Cette relation mondaine signalée à l"étant lui- même est portée et conduite par une attitude librement choisie de l"existence humaine. Sans doute l"agir pré- ou extra-scientifique de l"homme se rapporte-t-il aussi à l"étant. Mais la science a son trait distinctif en ceci qu"elle donne, expressément et uniquement, d"une manière qui lui est propre, le premier et le dernier mot à la chose même. En une telle soumission à la chose, de l"interrogation, de la détermination et de la fondation en raison, s"accomplit un assujettissement, spécifiquement délimité, à l"étant lui-même, selon lequel c"est à celui-ci qu"il renvient de se manifester. Ce rôle subordonné de la recherche et de l"enseignement se déploie comme fondement de la possibilité d"un rôle directeur propre, quoique délimité, dans l"ensemble de l"existence humaine. La relation mondaine particulière de la science et l"attitude de l"homme qui la conduit ne sont assurément pleinement comprises que lorsque nous voyons et saisissons ce qui advient dans la relation mondaine soutenue de la sorte. L"homme - un étant parmi d"autres - " fait de la science ». Dans ce " faire de1... » n"advient rien de moins que l"irruption d"un étant, appelé homme, dans l"ensemble de l"étant, et cela de telle sorte que dans et par cette irruption l"étant s"ouvre en ce qu"il est et comment il est. L"irruption qui fait s"ouvrir aide, en sa manière, avant tout l"étant à s"atteindre lui-même.

Cette triple composante - relation mondaine,

attitude, irruption - fait, en son unité radicale, accéder à l"existence scientifique une simplicité et une acuité irradiantes de l"être " là ». Lorsque

nous faisons nôtre expressément le mode scientifique d"être " là » ainsi mis en lumière, alors nous devons dire : Ce à quoi va la relation mondaine est l"étant lui-même - et rien d"autre Ce dont toute attitude reçoit sa direction est l"étant

lui-même - et rien d"autre

Ce avec quoi advient, dans l"irruption, l"analyse

investigatrice est l"étant lui-même - et au-delà rien. Or il est remarquable qu"en la manière justement dont l"homme scientifique s"assure de ce qui lui est le plus propre, il parle d"un autre2. Ne doit être soumis à recherche que l"étant et autrement - rien ; l"étant seul et outre lui - rien ; l"étant sans plus et au-delà - rien. Qu"en est-il de ce rien ? Est-ce un hasard que tout naturellement nous parlions de la sorte ? N"est-ce là qu"une façon de parler - et rien d"autre ? Et pourquoi nous soucier de ce rien ? Si le rien est justement repoussé par la science et relégué comme le nul. Seulement, quand nous reléguons ainsi le rien, ne le concédons-nous pas justement ?

Mais pouvons-nous parler de concéder, quand

nous ne concédons rien ? Peut-être ce va-et-vient du propos est-il déjà le fait d"une vide querelle de mots. C"est bien le moment pour la science d"affirmer de nouveau, à l"encontre, son sérieux et la sobriété de sa démarche, à savoir qu"elle a uniquement affaire à l"étant. Le rien, que peut-il être d"autre, pour la science, qu"un monstre et une chimère ? Si la science a raison, ce seul point demeure solide : la science ne veut rien savoir du rien. C"est là, finalement, la conception scientifiquement rigoureuse du rien. Nous savons le rien en tant que, de lui, le rien, nous ne voulons rien savoir.

La science ne veut rien savoir du rien. Mais non

moins certain demeure ceci : que là où elle tente d"exprimer sa propre essence, elle appelle le rien à l"aide. Ce qu"elle rejette, elle y fait recours. Quelle essence discordante se dévoile donc ici ?

La méditation sur notre existence actuelle -

comme déterminée par la science - nous a introduits au coeur d"un conflit. À travers lui, une

interrogation s"est déjà déployée. La question requiert seulement d"être exprimée en termes propres : Qu"en est-il du rien ?

L"élaboration de la question L"élaboration de la question portant sur le rien doit nous mettre dans la situation à partir de laquelle la réponse à lui donner devient possible ou, au contraire, se déclare l"impossibilité de la réponse. Le rien est concédé. La science, avec une indifférence supérieure à son endroit, le relègue comme ce qu"" il n"y a pas ».

Nous tenterons pourtant de questionner sur le rien. Qu"est-ce que le rien ? La première approche de cette question a déjà quelque chose d"insolite. En questionnant ainsi, nous posons au préalable le rien comme quelque chose qui, de quelque manière, " est » - comme un étant. Or c"est justement de quoi il diffère du tout au tout.

Questionner sur le rien - ce qu"il est et comment

il est, le rien - inverse en son contraire ce sur quoi l"on questionne. La question s"ôte à elle- même son propre objet. En foi de quoi, toute réponse à cette question est, dès le départ, impossible. Car elle s"articule nécessairement en cette forme : le rien " est » ceci et cela. Question et réponse sont, au regard du rien, en elles-mêmes pareillement à contresens. Ainsi, nul besoin même du refus opposé par la science. La règle fondamentale et communément reçue de la pensée en général, le principe de contradiction à éviter, la " logique » universelle, réduisent cette question à néant. Car la pensée, qui est toujours essentiellement pensée de quelque chose, devrait, comme pensée du rien, contrevenir

à sa propre essence.

Comme il nous est donc interdit de faire du rien en général un objet, nous sommes déjà au bout de notre interrogation sur le rien - à supposer que, dans cette question, la " logique » soit plus haute instance, l"entendement le moyen et la pensée le chemin, pour saisir originellement le rien et décider de son possible dévoilement.

Mais serait-il permis de toucher à la souveraineté de la " logique » ? Se pourrait-il que l"entendement ne soit pas, dans cette question

portant sur le rien, réellement souverain ? Avec son aide, nous ne pouvons guère, d"une façon générale, que déterminer le rien et le poser tout au plus comme un problème qui se détruit lui-même. Car le rien est la négation de la totalité de l"étant, l"absolument non-étant... Mais parlant ainsi, nous rangeons le rien sous la détermination plus haute de ce qui est soumis à négation et, par là, de ce qui est nié. Or la négation est, selon la doctrine régnante et jamais contestée de la " logique », un acte spécifique de l"entendement. Comment, dès lors, pouvons nous prétendre, dans la question portant sur le rien et même dans celle de savoir s"il peut être questionné, congédier l"entendement ? Pourtant, ce que nous présupposons là est-il si assuré ? Le ne-pas, l"être-nié et ainsi la négation représentent-ils la détermination plus haute sous laquelle le rien, comme une espèce particulière de ce qui est nié, vient se ranger ? N"y a-t-il le rien que parce qu"il y a le ne-pas, c"est-à-dire la négation ? Ou est-ce l"inverse ? N"y a-t-il la négation et le ne-pas que parce qu"il y a le rien ? C"est ce qui n"est pas décidé, n"est pas même encore érigé expressément en question. Nous affirmons : le rien est plus originel que le ne-pas et la négation. Si cette thèse est fondée, alors la possibilité de la négation comme acte de l"entendement, et par-là l"entendement lui-même, dépendent en quelque façon du rien. Comment l"entendement pourrait-il donc prétendre décider de celui-ci ? L"apparent contresens des question et réponse concernant le rien ne repose-t-il finalement que sur un entêtement aveugle de l"entendement pris de vertige ?

Mais si nous ne nous laissons pas démonter par

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