« Quest-ce que la métaphysique ? »
L'angoisse nous ôte la parole. Parce que l'étant dérive dans son ensemble et fait qu'ainsi le rien s'avance face à lui se tait tout
Sartre - Quest-ce que la litterature.pdf
petit esprit m'appelle forte tête ce qui est évidemment pour lui la pire injure; un auteur qui eut métaphysique engagent l'artiste à trouver une langue.
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petit esprit m'appelle forte tête ce qui est évidemment pour lui la pire injure; un auteur qui eut métaphysique engagent l'artiste à trouver une langue.
Cahier de LHerne n° 45 : Heidegger
Qu'est-ce que la métaphysique? 1929 (traduction nouvelle). Chemins d'explication 19 3 7. Sur un vers de Morike
HEIDEGGER ÉTAIT-IL NAZI ? ANTISÉMITE ?
les titres qui en sont traduits en français (de Qu'est-ce que la métaphysique ? en passant par Acheminement vers la parole jusqu'au dernier paru Apports.
LAd-venant du Dernier dieu : Heidegger a la fin de lenvoi
sous quelque forme et de quelque manière que ce soit est interdite sauf accord à travers le « destin » qu'est « l'histoire de la métaphysique »
PKs
5 ???. 2014 ?. 5 NdPK : Voir Martin Heidegger « Qu'est-ce que la métaphysique ? » [1949]
de_la_grammatologie.pdf
encore signe : cette crise est aussi un symptôme. Elle indique comme malgré elle qu'une époque historico-métaphysique doit déterminer enfin comme langage la
Heidegger.Martin.Quappelle-t-on.penser.pdf
Qu'appelle-t-on penser ? est au moins par sa seconde partie
Picasso qui ne triche pas est vivant jusque dans la mort APRES un
pileface.com. Article paru dans l'édition du 17 octobre 1996. Picasso qui ne triche pas est vivant jusque dans la mort. APRES un livre sur Bacon cet été
![Cahier de LHerne n° 45 : Heidegger Cahier de LHerne n° 45 : Heidegger](https://pdfprof.com/Listes/16/24719-16cahier_de_lherne_n_45_heidegger.pdf.pdf.jpg)
L'Herne
Les Cahiers de l'Herne paraissent
sous la direction deCONSTANTIN TACOU
Tous droits de traduction, de reproduction
et d'adaptation réservés pour tous pays.O Éditions de l'Herne, 1983
41, rue de Verneuil, 75007 Paris
Martin
Heidegger
Ce cahier a été dirigé par
Michel Haar
Édité avec ie concours
du Centre National des Lettres bornmaire 11 15 20 2738
44
47
59
63
73
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98
1 O0 1 O6 116
119
120
Avant-propos
Chronologie
Michel Haar La biographie reléguée
Textes de Martin Heidegger
Le concept de temps, 1924
Seconde version de l'article R Phénoménologie », 1927Lettre à Husserl, 22 octobre 1927
Qu'est-ce que la métaphysique? 1929 (traduction nouvelle)Chemins d'explication, 19 3 7
Sur un vers de Morike, 1951
Principes de la pensée, 1958
Esquisses tirées de l'atelier, 1959
La provenance de l'art et la destination de la pensée, 1967 Entretien entre Richard Wisser et Martin Heidegger, 1969Sprache (Langue), 1972
Lettre au rectorat académique de 1 'Universitt? Albert-Ludwig, 1945 Neuf lettres à Roger Munier, comprenant un texte sur Rimbaud,1966 à 1976
Deux lettres à Jean-Michel Palmier, 1969 et 1972Passage du soir sur Reichenau, 1917
Vers de Holderlin choisis par Martin Heidegger et lus par son Ys sur sa tombe ouverteSouvenir
127 Walter Biemel Le profes:ieur, le penseur, 1 'ami
138 Hans-Georg Gadamer Le rayonnement de Heidegger,
avec un poème de Paul Celan (c Todtnauberg B entretien145 Ernst Jünger Le travailleur planétaire,
151 Roger Munier
Todtnauberg 1949
156 Carl Friedrich von Weizsacker Rencontres sur quatre décennies
161 Herbert Marcuse
Entretien
163 Herbert et Sophie Marcuse Lettres à leurs amis Beck
Histoire de la métaphysique
169 Hans-Georg Gadamer Heidegger et 1 'histoire
177 Jean-Luc Marion Du pareil au même
192 John Sallis
Au seuil de la métaphysique
200 David Farrell Krell HeideggerlNietzsche
21 1 Jean-François Courtine Phénoménologie et science de la philosophie
de l'êtreLa pensée de l'être
225 Jean Beaufret
En chemin avec Heidegger
239 Dominique Janicaud
A Jean Beaufret
242 Otto Poggeler
L'être comme événement
255 Jean-Louis Chrétien La réserve de l'être
269 Jean-Pierre Charcosset Chemin jhisant ...
278 Francis Wybrands
Le jeu et la parole appropritznt
L'époque de la technique
287 Jacques Taminiaux
L'essence vraie de la technique
292 Hubert L. Dreyfus De la technè à la technique
302 Marc Froment-Meurice L'art moderne et la technique
315 Michel Haar
Le tournant de la détresse
Politique
333354
369
379
389
403
419
43
1 443
449
453 Jean-Michel Palmier
Reiner Schürmann
Dominique Janicaud
Jean-Marie Vaysse
Henri Biraul
tJean Greisch
Jacques Derrida
Gérard Granel
Roger Munier
Daniel Charles
Gabriel Liiceanu
461 Jean Greisch
477 René Gonner
Heidegger et le national-
socialismeQue faire
à la fi de la
métaphysiqueFace à la domination. Heidegger,
le marxisme et1 'écologie
Heidegger et l'essence
de l'Université allemandeLa question de Dieu
Philosophie et théologie.
Heidegger et Pascal
Holderlin et le chemin vers
le sacréSignes et chemins
Geschlecht, dgérence sexuelle,
diférence ontologiqueLes fondements de la
linguistiqueL'eau d'oubli
L'Ereignis et le Tao
Journal d'un traducteur
Annexes
La Gesamtausgabe (Les oeuvres
complètes)Bibliographie
Remerciements
Nous tenons à remercier à la toute première place Monsieur Hermann Heideggerqui a encouragé et favorisé ce projet dans un esprit de compréhension et de libéralité.
Pour son aide amicale, nous remercions Monsieur le professeur Samuel Ijsseling,Directeur des Archives Husserl
à Louvain.
Notre reconnaissance particulière s'adresse ensuiteà Roger Munier, non seulement
pour ses importantes contributions à ce Cahier, mais pour le soutien actif et l'encou- ragement qu'il n'a cessé de nous apporter. Nous remercions en même temps très cordialement Dominique Janicaud, Jean-François Courtine et Jean-Louis Chrétien, qui nous ont aidé généreusement de leurs conseils et de leur savoir. Si cette tâche a puêtre entreprise et menée
à bien, c'est grâce à l'amitié de chacun d'entre eux, à leur confiance,à leur bienveillante et patiente attente.
A tous les collaborateurs du Cahier, et spécialement à Jean Greisch pour sa précieuse recension de la Gesanztausgabe ainsi qu'à René Gonner qui a bien voulu se charger de la Bibliographie, à Frédéric de Towarnicki et à ceux qui nous ont aimablement commu- niqué divers documents, notamment iconographiques, nous redisons nos vifs remer- ciements. Que Monsieur Constantin Tacou, qui a veillé avec efficacité, ferveur, et sérénité l'élaboration lente et cependant mouvementée de ce Cahier, trouve ici l'expression formelle de notre gratitude.Avant-propos
Michel Haar
A côté des textes et des lettres qu'il présente, ce volume réunit divers interprètes de Heidegger. Les uns sont ses commentateurs et ses porte-parole privilégiés, historiques, ou plutôt H destinaux : Jean Beaufret - dont nous saluons ici la sereine mémoire - qui a eu le talent rare, le bonheur, dans les deux sens du mot, de faire partager un dialogue de trente ans avec le penseur et l'a affaire )) même de la pensée; Henri Birault, qui a témoigné et témoigne, par tout l'art rigoureux et limpide de son enseignement et de ses écrits, d'une parenté exceptionnelle, d'une affinité élective avec u l'expérience de la pensée » ; Walter Biemel, impeccable exégète, étonnant pionnier de la traduction, qui publia dès1950 une étude décisive, écrite dans le français le plus pur, sur la
phénoménologie de l'être-au-monde; Otto Poggeler, en qui Heidegger a reconnu - il y a de cela vingt ans - son plus fidèle interprète dans sa langue natale. Les autres, philosophes et historiens de la philosophie pour la plupart, élèves ou non de ces initiateurs, s'avouant ou non heideggériens, traducteurs de Heidegger, écrivains et poètes comme Roger Munier, philosophes de renom comme Jacques Derrida ou Gérard Granel, suivent chacun un chemin bien distinct. Ils appartiennent aussi à des traditions, à des contextes, et, très extérieurement, à des pays différents,-en dehors de la France : la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Roumanie, les Etats-Unis. CeCahier n'est ni
national ni inversement mondial, comme l'est presque toute recherche aujourd'hui.Que possèdent-ils en commun
à travers leurs différences? Ils partaeent, sans faire toujours acte d'allégeance, la reconnaissance d'une dette, difficileà estimer, tant elle
est immense. (( Rien de ce que je tente n'aurait été possible sans l'ouverture des questions heideggériennes », reconnaît Jacques Derrida (Positions, p. 18), bien que dans tous sesécrits, il ait marqué, dit-il,
(( un écart )) par rapport à ces questions (ibid., p. 73). Nous devons tout à Heidegger. Dans ce (( tout >) se déclare un excès qui dépasse l'ordinaire gratitude. I1 n'y a pourtant ici aucune orthodoxie, aucun esprit de secte ou de chapelle. Notre dette n'implique pas davantage l'adhésionà un programme, à un parcours ou à un
style obligés. Nous sommes à l'école de Heidegger, mais il n'y a pas d'école heideg- gérienne. 11 Nous pourrions, il est vrai, analyser en termes de connaissances ce que nous avons appris de Heidegger, lu chez lui, ce que pour la première fois il nous a donnéà voir,
à la lumière de la question de l'être, sur l'être-au-monde, sur la temporalité, sur l'essence
de la métaphysique, sur les grands philosophes d'Anaximandreà Nietzsche, sur la
technique moderne, l'histoire, l'art, le sacré, le langage ... Mais infiniment plus précieux que des u thèses N, qu'un corps de doctrine (y en-a-t-il un d'ailleurs?), est le question- nement de Heidegger, sa manière, sa (( méthode ». C'est de celai que nous lui sommes reconnaissants, et qui est u tout )) pour nous : l'ouverture de sa méthode, le tracement même de son chemin. Impossible de caractériser ici hâtivement l'essence de ce ehemin. Ce Cahier tout entier s'y efforce lentement. Disons cependant que les différents u thèmes H qu'il aborde - histoire de la métaphysique, technique, politique, question de Dieu - dépendent du chemin, dont le secret unique, transparent, tientà ceci: il commence et se poursuit
par de vraies questions. Non pas des sujets ou des problèmes. Les vraies questions, celles qui nous interpellent au lieu d'être posées par nous, sont les questions les plus élémentaires et les plus radicales. Un tel retourà la racine des choses elles-mêmes, à
la racine des mots, déconcertera toujours, car il est aussi rare que simple. Heidegger a pourtant la réputation d'être un penseur dificile, voire hermétique.I1 n'est sûrement as hermétique, c'est-à-dire volontairement obscur. I1 considère plutôt
effet que signifient le u non cèlement », u l'être à découvert B quii caractérisent l'essence de la vérité? Ces expressions indiquent que toute clarté accomplit secrètement une occultation, un recouvrement. Cette occultation ne veut pas dire que (( quelque chose n nous soit effectivement caché, mais que la présence garde en son coeur même une face inaccessible, une dimension (( incontournable ». C'est en ce sens que u l'obscur est le séjour secret du clair ». L'obscurité est l'indice de lajnitude de la présence, le rappel de sa limite interne sans laquelle à chaque fois l'absolu nous serait dévoilé. que la vérité ou P a présence comportent une dimension inexpugnable d'obscurité. En La dificulté de lire Heidegger ne viendrait-elle pas d'ailleurs? Certes il a créé un nouveau vocabulaire, et même une nouvelle syntaxe. Mais ce n'est pas de façon arbitraire, c'est plutôt, comme il l'a expliqué, afin d'éviter autant que possible que les concepts traditionnels de la métaphysique ne servent à celle-ci de cheval de Troie. En réalité, la langue heideggérienne repose sur des mots simples et courants en allemand. L'obs- curité résulte donc partiellement d'un effet malheureux des traductions. Qu'il y ait eudes flottements, voire des contradictions, entre divers traducteurs, rien d'étonnant. L'histoire confuse et pleine de tribulations des traductions françaises de Heidegger,
depuis celle de Henry Corbin (1937), reste encore à écrire. Songeons qu'il n'existe toujours pas en France en 1983, bien plus d'un demi-siècle après sa publication, de traduction intégrale de Etre et Temps, dont seule la première moitié a été traduite par de Waelhens (Gallimard,1964). Mais osons dire que certains, fascinés par la langue-
mère ai: point de ne pouvoir se résoudre à la quitter, ont mis en circulation un jargon pour initiés, pesant et précieux, parsemé de médiévismes arbitraires et de calembours à usage privé. Comme le remarque Henri Birault dans son grand ouvrage @. 406) : u Extraire des mots souvent les plus simples de la langue allemande (das Gestell, das Ereignis) la sagesse qu'ils peuvent porter, au prix parfois des plus étranges reconductions ou dislocations, cela n'a rien à voir, avouons-le, avec la création en français de certains néologismes qui honnêtement ne veulent rien dire parce qu'ils ne donnent rien penser. B Soyons persuadés que cet ésotérisme artificiel n'est qu'une maladie infantile qui finira par guérir. Car, empressons-nous de le souligner, Heidegger dispose aussi fort heureusement d'excellents traducteurs. Et tout écrit u sur N ou à partir de lui, qui ne cède pas à la complaisance de l'ésotérisme, est une nouvelle et bonne traduction.Espérons que le présent volume contribuera
à l'effort, dont nous avons déjà de si
brillants exemples, vers une lecture plus libre et plus lucide. 12 Lire Heidegger, c'est relire autrement tout ce que nous lisons. Les questions les plus rebattues se changent en questions encore jamais entendues. Retraduisant, aus- cultant mot à mot le texte de la tradition, comme si le moindre de ses mots n'avaitjamais été écouté auparavant, la méthode heideggérienne repense le déjà pensé comme
jamais encore pensé. Elle découvre le non encore pensé dans le !,lus qu'ancien, l'inouï dans ce qui passe pour évident. Par un prodigieux élargissement, étonnement séculaire des philosophes se voit métamorphosé dans le pur émerveillement de la présence, leur soupçon dans la réponse à une revendication silencieuse de l'être sur l'homme. Le dépaysement heideggérien nous conduit toutà la fois sur place, loin en arrière
et en avant. I1 nous dérange, de là où nous croyons être, du séjour accoutumé, dans la familiarité des choses bien connues. I1 recule vers l'initial et l'originel, en deçà dupassé le plus vieux et de l'histoire elle-même. I1 avance vers l'avenir le plus éloigné,
annonçant une rupture, un tournant et la possibilité d'une u autre histoire n au-delà de la déconstruction de l'acquis et de l'achèvement technologique de la métaphysique, que nous endurons aujourd'hui.Les étiquettes habituelles ne conviennent pas
à cette démarche, si radicale qu'elle
n'est ni conservatrice ni révolutionnaire. Elle penseà la fois le même et le tout autre.
Elle conserve l'enchaînement didactique de l'exposé professoral, et simultanément laisse jouer le jeu aphoristique et poétique qui délie la langue. Elle se soumet au désert dela plus sombre détresse, et atteint des régions d'inaltérable sérénité. Elle sait analyser
sobrement la violence calculatrice de la Technique, et trouve aussi le ton pour célébrer avec réserve l'humble présence de la chose sur la terre face au ciel pour desN mortels ».
La dimension multiple que nous révèle Heidegger laisse-t-elle entrevoir la fin des dilemmes où nous piétinons? La fin non seulement des vieilles antinomies entre corps et âme, matière et esprit, objet et sujet - ainsi que de la ruse qui les réconcilie dialectiquement - mais des débats sans fin où nous oscillons entre optimisme et pes- simisme, théologie et athéisme, théorie et pratique, ordre et anarchie, philosophie et non-philosophie? Faut-il parler alors d'une (( espérance heideggérienne », comme on l'a fait avec une certaine condescendance? Si espérance il y a, elle ne nous laisse pas privés de ce regard critique sans lequel la pensée ne serait qu'une attente vague.Michel Haar
Chronologie
18891903
1903
1909
1909
1914
Naissance le 26 septembre de Martin Heidegger à Messkirch, pays de Bade. Ses parents sont Friedrich Heidegger, sacristain et maître tonnelier (1851- 1924)
et Johanna Heidegger, née Kempf (1858-1927), a tous deux de confes- sion catholique n (précision donnée dans le curriculum vitae joint à la thèse de doctorat de
1914). Une soeur, Mariele, meurt prématurément. Son frère
n unique n (cf. Dédicace d'Essais et Conférences), Fritz, qui sera peut-être le plus proche confident de sa pensée (il se charge aussi de dactylographier ses textes) lui survivra jusqu'en1980. - Enfance à Messkirch, où il fréquente
l'école communale. Études secondaires aux lycées de Constance, puis de Fribourg (à partir de 1906) : grec, latin, allemand.1907 : lecture décisive de la thèse de Franz Brentano De la SigniJication
multiple de l'étant chez Aristote (1862); le livre lui est donné par ConradGrober, ami de la famille et
futur archevêque de Fribourg.1908 : première lecture de Holderlin.
1909 : Abitur (Baccalauréat).
Études de théologie puis de philosophie et de sciencesà l'uiliversité de Fri-
bourg.1911 : après 4 semestres de théologie, décide de se consacrer entièrement à
la philosophie, continue cependant de suivre les cours de théologie de CarlBraig.
Depuis
1909 : lecture de Husserl (Recherches logiques) et de E. Lask. Sémi-
naires de Rickert.1910-1914 : découverte de Nietzsche, Kierkegaard, Dostoïevsky, Rilke, Trakl.
Approfondissement de Hegel et Schelling. Lecture de Dilthey.1913 : Promotion au doctorat en philosophie avec la dissertation : La Doctrine
du jugement dans le psychologisme. 15 19141915
1916
1917
1917
1919
1919
1922
1927
1928
Heidegger, réformé pour raisons de santé, poursuit ses études à Fribourg.
Thèse d'habilitation dédiée
à Rickert : Le Traité des catégories et de la signzfiation chez Duns Scot. Heidegger est nommé Privatdozent à l'université de Fribourg. Leçon inaugurale : u Le Concept de temps dans la science his- torique. Husserl étant nommé à Fribourg comme successeur de Rickert, Heidegger travaille en collaboration avec lui sans êtreà proprement parler son assistant.
Entre les deux philosophes vont se nouer, malgré l'incompréhension deHusserl, des relations amicales
et même affectueuses. Heidegger exprimera à plusieurs reprises l'admiration et le respect qu'il éprouve pour le maître, la fascination pour la méthode phénoménologique desRecherches logiques qu'il
étudie avec ses étudiants
u sous les yeux de Husserl, magnanime, mais au fond réprobateurN (Questions IV, p. 169).
Mariage avec Elfriede Petri, qui fut son étudiante.Mobilisé,
il est affecté au service météorologique de l'armée près de Verdun.I1 reprend son enseignement
à Fribourg. Naissance de son premier fils, Jorg.Naissance de son second fils, Hermann, en 1920.
En 1922, Heide gel- est nommé, très jeune (34 ans), professeur (Extraordi- existentiel et ontologique se lie harmonieusement avec une relecture radicale des grands textes et une réinterprétation de leurs mots directeurs, frappe comme révolutionnaire. Début d'une longue amitié et d'échanges avec le théologien Rudolf Bultmann (qui interprétera le Nouveau Testament à la lumière dequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35[PDF] QU 'EST CE QU 'UN ÊTRE VIVANT ?
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[PDF] Définition du handicap - Académie de Nancy-Metz
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