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    ?La distance d'un point à une droite correspond à la longueur du plus court segment séparant le point de la droite. Pour déterminer la distance qui sépare un point d'une droite, il faut déterminer la longueur du segment qui joint perpendiculairement le point à la droite.
  • Comment calculer la distance sur le plan ?

    Je retiens

    1Méthode Comment calculer la distance réelle ? Distance réelle = Distance sur le plan x Dénominateur de la fraction de l'échelle.2Remarque. Sur un plan ou une carte, la longueur est généralement exprimée en cm .3Exemple. 4Remarque.
  • Comment trouver une droite dans un plan ?

    Pour une droite dans le plan �� �� de coefficient directeur donné �� et d'ordonnée �� à l'origine �� , l'équation de la droite peut être écrite sous la forme « réduite » par �� = �� �� + �� .
  • ). La distance d'un point à une droite est tout simplement la valeur absolue de ce polynôme pour les coordonnées du point A. Dire qu'un point appartient à une droite (d) ssi ses coordonnées en vérifient l'équation, cela revient à affirmer que sa distance à (d) est nulle.
Géométrie du plan

Géométrie du plan

PTSI B Lycée Eiffel

2 octobre 2012

Qu"est-ce qu"un ours cartésien?

Un ours polaire ... après changement de coordonnées!

Introduction

Ce premier chapitre de géométrie sera consacré à rappeler les principales définitions et propriétés

relatives à la géométrie analytique dans le plan. Autrementdit, nous travaillerons toujours avec

des coordonnées. La plupart des notions ont déjà été vues au lycée, et nous avons abordé dans le

chapitre précédent leur interprétation en terme de nombrescomplexes. Nous ferons également un

bilan de tout ce qu"il y a à savoir sur les deux types d"objets gémétriques les plus simples et les plus

couramment utilisés dans le plan : les droites et les cercles.

Objectifs du chapitre :

maitrise de la géométrie vectorielle et analytique élémentaire.

capacité à calculer des équations d"objets simples et à déterminer des lignes de niveau

1 Repérage dans le plan

1.1 Rappels sur les vecteurs

Nous ne chercherons absolument pas à donner ici une définition de la notion de vecteur, qui

reviendrait à tenter la peu satisfaisante caractérisationd"un vecteur par les trois données que sont sa

direction, son sens et sa norme, comme vous avez pu le voir au lycée. Nous ferons nettement mieux

un peu plus tard dans l"année. Pour l"instant, contentons-nous de garder notre vision intuitive de ce

qu"est un vecteur : un objet mathématique caractérisant unetranslation, et concentrons-nous sur les

opérations que nous connaissons les concernant.

Définition 1.Soientuetvdeux vecteurs, ettettles translations correspondantes. Le vecteuru+vest le vecteur caractérisant la translationtt. Une autre façon de voir les choses en utilisant

des points : si les trois pointsA,BetCvérifientu=ABetv=BC, alorsu+v=AC(en effet,B=t(A)etC=t(B)doncC=tt(A)). C"est la fameuserelation de Chasles.

Proposition 1.L"addition vectorielle est associative et commutative. Elle admet un élément neutre,

le vecteur nul (correspondant à la translation identité) noté0, et tout vecteuruadmet un opposé

notéu. 1

Démonstration.L"associativité et la commutativité découlent de celle de l"opération de composition

sur les translations (la composition n"est en général pas commutative). Le vecteur nul est un élément

neutre puisquetid=idt=tquelle que soit la translationt, et l"existence d"un opposé découle

du fait que toute translation est bijective et admet une réciproque qui est également une translation.

Plus simplement, en notantu=AB, on constate en utlilisant la relation de Chasles queu+BA=AA=0.

Remarque1.Ces propriétés font de l"ensemble des vecteurs du plan, munide son addition, un groupe

commutatif. Remarque2.En termes de points, on auraAA=0, etBA=AB

Définition 2.À tout vecteuruet à tout réelλ, on peut associer un vecteurλu, de même direction

de même sens siλ >0et de sens opposé sinon, et de norme mutlipliée parλ. Ce produit est appelé

produit extérieurd"un vecteur par un nombre réel. Proposition 2.Le produit extérieur vérifie les propriétés suivantes :

Pour tout vecteuru,1u=u.

Pour tous réelsλetμ,(λμ)u=λ(μu). Pour tous vecteursuetvet pour tout réelλ,λ(u+v) =λu+λv. Pour tous réelsλetμet pour tout vecteuru,(λ+μ)u=λu+μv.

Démonstration.On ne démontrera pas ces propriétés faute d"avoir une définition suffisamment pra-

tique du produit extérieur. Cette démonstration ne présenterait de toute façon guère d"intérêt.

Définition 3.Les deux dernières propriétés énoncées ci-dessus constituent ladouble distributivité

du produit extérieur sur l"addition, vectorielle d"une part et réelle d"autre part. L"ensemble des

propriétés vérifiées par l"addition vectorielle et par le produit extérieur font de l"ensemble des vecteurs

du plan, muni de ces deux opérations, unespace vectoriel réel. Remarque3.Nous étudierons abondamment la notion d"espace vectoriel plus tard. On peut déjà

en donner d"autres exemples : l"ensemble de toutes les suites, celui de toutes les fonctions (munis à

chaque fois de la somme interne, et du produit extérieur par un réel). Définition 4.Un vecteur estunitaire(ounormé) s"il a une norme égale à1.

Définition 5.Deux vecteurs sontcolinéairess"ils forment un angle nul moduloπ, ou si l"un des

deux est nul. Ils sontorthogonauxs"ils forment un angle droit, c"est-à-dire un angle deπ

2modulo

1.2 Repères cartésiens

Définition 6.Unebasedu plan est la donnée d"un couple de vecteurs(i ,j)non colinéaires. Un repèredu plan est la donnée d"un triplet(O,i ,j), oùOest un point du plan et(i ,j)forment une base du plan. Le pointOest alors appeléoriginedu repère, et les droites passant parOet dirigées par les vecteursietjaxesdu repère, usuellement notés(Ox)et(Oy). Définition 7.Une base(i ,j)(et les repères correspondants) estorthogonalesi les vecteursi etjsont orthogonaux. Elle estorthonormalesi de plusi=j= 1. Un repère orthonormal estdirectsi(i ,j) =π 2

Théorème 1.Soit(i ,j)une base du plan. Tout vecteur du plan peut s"écrire de façon unique

sous la formeu=xi+yj, oùxetysont deux réels appeléscoordonnéesdu vecteurudans la base(i ,j). 2 Définition 8.Soit(O,i ,j)un repère du plan, etMun point du plan. Lescoordonnéesdu pointMsont les coordonnées du vecteurOMdans la base(i ,j). On notera ces coordonnées sous la formeM(x;y). i j M x y Dans ce repère, le pointMa pour coordonnées?23,2?

Remarque4.Cette dernière définition constitue en fait une identification entre l"ensemble des points

du plan, l"ensemble des vecteurs du plan, et l"ensemble2des couples de réels.

Méthode :Il existe évidemment énormément de repères dans le plan, et il faut être capable de passer

d"un repère à l"autre. Plutôt que de vous donner des formuleslourdes dans le cas général, je préfère

vous expliquer la méthode, les calculs étant faciles à refaire. Considérons donc un pointM, qui admet

pour coordonnées(x,y)dans un premier repère(O,i ,j), et dont on cherche à calculer les nouvelles

coordonnées(x,y)dans un second repère(O,i,j). Pour cela, il faudra bien entendu au préalable

avoir exprimé les vecteurs de la seconde base dans la première :i=ai+bj, etj=ci+dj. On écrit alorsOM=OO+OM=xOiyOj+xi+yj= (xxO)i+ (yyO)j. Comme par ailleurs on a par définitionOM=xi+yj=axi+bxj+cyi+dyj= (ax+cy)i+(bx+dy)j, on obtient les deux équationsxxO=ax+cyetyyO=bx+dy.

Reste un système à résoudre. Alternativement, on peut partir des coordonnées du pointOdans le

nouveau repère pour obtenir des formules donnantxetyen fonction dexety. Exemple :Considérons un premier repère(O,i ,j)et un second(O,i,j), oùOa pour co- ordonnées(1;2)dans l"ancien repère, eti=i+j, etj=i+ 3j. On considère le pointMayant pour coordonnée(3,3)dans le premier repère et on cherche ses coordonnées(x,y) dans le second. On écrit donc3i+ 3j=OM=OO+OM=i+ 2j+xi+yj= i+ 2j+x(i+j) +y(i+ 3j) = (1 +xy)i+ (2 +x+ 3y)j. Par identification, on a donc les deux équations4 =x+yet1 =x+3y. Une petit soustraction donne3 =2y, soit y =3

2, puisx= 4y=112. Les coordonnées cherchées sont donc?112,32?

Proposition 3.Soient(O,i ,j)et(O,i,j)deux repères orthonormaux directs, etθ= (i ,i), alors les coordonnées(x,y)d"un pointMdans le nouveau repère sont en relation avec celles de l"ancien, notées(x,y), via les formules :?xxO= cos(θ)xsin(θ)y yyO= sin(θ)x+ cos(θ)y

1.3 Répérage polaire

Le repérage polaire est une autre façon de décrire les pointsdu plan à l"aide de deux réels, qui

suppose un repère orthonormal direct déjà fixé. Si on veut se ramener aux notions vues dans le

3

chapitre précédent, le repérage cartésien (couple de coordonnées(x,y)) correspond à l"écriture d"un

nombre complexe sous forme algébriquez=a+ib, alors que le repérage polaire sera l"équivalent de

la forme exponentiellez=reiθ.

Définition 9.Soit(O,i ,j)un repère orthonormal direct, etθ. Lerepère polaireassocié au

réelθest le repère orthonormal direct(O,u(θ),v(θ)), oùu(θ) = cos(θ)i+ sin(θ)j, etv(θ) =

sin(θ)i+ cos(θ)j.

Remarque5.Les vecteurs de base du repère polaire associé à l"angleθsont parfois notésur(au lieu

de u(θ)) et uθ(au lieu de v(θ)). Le repère polaire associé à l"angleθcorrespond simplement à une rotation d"angleθdu repère orthonormal(O,i ,j). Définition 10.Soit(O,i ,j)un repère orthonormal direct, etMun point du plan distinct de l"origineOdu repère. Uncouple de coordonnées polairesdu pointMest un couple de réels (r,θ)tel queOM=ru(θ), où u(θ)est le premier vecteur de la base du repère polaire associé àθ. Un tel couple est unique siM=Osi on impose de plus la conditionr >0(l"angleθest alors unique

à2πprès), mais le couple(r,θ+π)est également un couple de coordonnées polaires du pointM.

Remarque6.On peut convenir que n"importe quel couple de la forme(0,θ)constitue un couple de coordonnées polaires de l"origineOdu repère.

0 1 2-1-2

012 -1 -2 M t Sur ce schéma (oùθest notét), le pointMa pour coordonnées cartésiennes(2,2)et pour coordonnées polaires?

2,π

4? ou?

2,3π4?

. En vert, le repère polaire associé à l"angleπ4 Proposition 4.Si un pointMadmet pour coordonnées cartésiennes(x,y), et pour coordonnées polaires(r,θ)dans un même repère, alorsx=rcos(θ)ety=rsin(θ). Dans l"autre sens,r=? x2+y2etθ= arctan?yx? conviennent (quand cela a un sens et plus ou moinsπpour avoir un angle dans le bon quart du cercle trigonométrique).

Démonstration.C"est quasi évident vue la définition des coordonnées polaires et du repère po-

laire associé àθ:OM=ru(θ) =r(cos(θ)i+ sin(θ)j) =rcos(θ)i+rsin(θ)j. Les formules

dans l"autre sens doivent évidemment vous rappeler des souvenirs, cela correspond naturellement

au calcul du module et de l"argument d"un nombre complexe. Elles découlent des précédentes :?

x2+y2=?r2(cos2(θ) + sin2(θ) =r, etarctan?yx? = arctan?rsin(θ)rcos(θ)? = arctan(tan(θ)) =θsi

2;π2?

Exemple :Les calculs de coordonnées polaires étant identiques à ceuxde forme exponentielle d"un

nombre complexe, vous en avez en fait déjà fait suffisamment dans le chapitre précédent. Par exemple,

4 un couple de coordonnées polaires du point(2,2)sera?

22;π4?

. Ce même point aura également pour coordonnées polaires? 2

2;3π4?

Remarque7.Nous étudierons un peu plus tard dans l"année des exemples decourbes définies dans

le plan par des équations polaires, c"est-à-dire des équations de la former=f(θ). Ces courbes sont

très différentes des courbes auxquelles vous êtes habitués dans le cadre d"équations cartésiennes du

typey=f(x). En voici deux exemples pour vous donner un petit avant-goût, d"abord le simple r=θqui donne une double spirale :

0 2 4 6 8 10-2-4-6-8-10

0246810

-2 -4 -6 -8 -10 -12 Et une fonction " trigonométrique »r= cos(θ)qui donne ici un simple cercle : 0 1 01 -1 5

2 Produit scalaire et déterminant2.1 Produit scalaireDéfinition 11.Soientuetvdeux vecteurs non nuls du plan, leproduit scalairede ces deux

vecteurs, noté u .v, est le réelu .v=u v cos(u ,v). Si l"un des deux vecteurs est nul, le produit scalaire est nul. Remarque8.Rappelons queu .u=u2. On peut ainsi développer des carrés scalaires de sommes ou de différence comme des identités remarquables, par exempleu+v2=u2+v2 +2 u .v.

Remarque9.On peut donner une interprétation géométrique du produit scalaire en termes de pro-

jection : siAB=uetAC=v, en notantHle projeté orthogonal deCsur la droite(AB), on peut écrireu .v= AB.AH(ABdésignant la mesure algébrique du segment[AB], qui est égale à

sa distance au signe près, deux segments de même direction mais de sens opposé ayant des mesures

algébriques de signe opposés). AB C HD u v u.v=-AB*AH det(u,v) Proposition 5.Deux vecteurs non nulsuetvsont orthogonaux si et seulement siu .v= 0.

Démonstration.C"est une conséquence immédiate de nos définitions : le produit scalaire est nul si et

seulement si le cosinus de l"angle formé par les deux vecteurs est nul, ce qui se produit si cet angle

est égal àπ

2[π], exactement la définition que nous avons donné pour l"orthogonalité.

Proposition 6.Propriétés du produit scalaire

Le produit scalaire est :

bilinéaire :u .(λv+μw) =λu .v+μu .wet(λu+μv).w=λu .w+μv .w. symétrique :u .v=v .u. défini positif :u .u?0, etu .u= 0u=0.

Démonstration.

La bilinéarité est pénible à vérifier avec notre définition duproduit scalaire, alors qu"elle est

très facile avec l"expression dans une base orthormée :x(λx+μx) +y(λy+μy) =λ(xx+

yy ) +μ(xx+yy)(la deuxième partie découle de la symétrie). Il suffit de constater quecos(v ,u) = cos(u ,v), ce qui découle de la parité du cosinus. C"est une conséquence immédiate du fait queu .u=u2. 6 Proposition 7.Siuetvont pour coordonnées respectives(x,y)et(x,y)dans un repère ortho- normal, alorsu .v=xx+yy. Démonstration.Soit(O,i ,j)le repère orthonormal dans lequel on connait nos coordonnées. No- tonsAetBles points tels queOA=uetOB=v, et notonsα= (i ,OA)etβ= (i ,OB).

On peut alors écrire

u .v=OAOBcos(OA,OB) =OAOBcos(βα) =OA OB(cos(β)cos(α) + sin(β)sin(α)). Or,x=OAcos(α),y=OAsin(α);x=OBcos(β)et y =OBsin(β). On obtient doncu .v=OAOB?x

OAxOB+yOAyOB?

=xx+yy. xy alpha x'y' beta OABij

2.2 Déterminant

Définition 12.Soientuetvdeux vecteurs du plan, leurdéterminantest le nombre réel det( u ,v) =uv=u v sin(u ,v).

Remarque10.Avec les mêmes notations que pour le produit scalaire, on peut interpréter le déter-

minant commedet(u ,v) =ABCH(au signe près). Plus intéressant, le déterminant représente l"aire algébrique du parallélogramme construit sur les vecteursuetv(aire du parallélogramme ABDCdans la figure tracée pour le produit scalaire). Proposition 8.Deux vecteursuetvsont colinéaires si et seulement sidet(u ,v) = 0.

Démonstration.Comme pour le déterminant, c"est une conséquence immédiatede nos définitions.

Proposition 9.Propriétés du déterminant

Le déterminant est :

bilinéaire :det(u ,λv+μw) =λdet(u ,v)+μdet(u ,w)etdet(λu+μv ,w) =λdet(u ,w)+

μdet(v ,w).

antisymétrique :det(u ,v) =det(v ,u).

Démonstration.La bilinéarité est à nouveau facile à prouver une fois connuel"expression en base

orthonormale, et l"antisymétrie découle de l"imparité du sinus. Proposition 10.Siuetvont pour coordonnées respectives(x,y)et(x,y)dans un repère orthonormal direct, alorsdet(u ,v) =xyxy.

Démonstration.En reprenant les notations de la démonstration effectuée dans le cas du produit

scalaire,det(u ,v) =OAOBsin(βα) =OAOB(cos(β)sin(α)sin(β)cos(α)) =

OAOB?y

OAxOBxOAyOB?

=xyxy. 7

Exemple :On peut calculer très rapidement des aires à l"aide du déterminant. Si on place dans un

repère orthonormal les pointsA(1,1),B(2,3)etC(4,6), l"aire du triangleABCest donnée par =1

2det(AB,AC) =12????

33

2 5????

=12(15 + 6) =212.

3 Droites et cercles

3.1 Équations de droites

Proposition 11.Équations cartésiennes de droite

Une équation du typeax+by+c= 0, oùa,betcsont trois réels tels que(a,b)= (0,0), est l"équation

cartésienne d"une droite. Réciproquement, toute droite duplan admet une équation de cette forme.

Remarque11.Une telle équation n"est pas unique, si on multiplie les trois coefficientsa,betcpar une même constante non nullek, on trouve une nouvelle équation de la même droite. Proposition 12.Toute droite(d)du plan admet une équation de la formexcos(θ) +ysin(θ) =p,

où(p,θ)représente un couple de coordonnées polaires du projeté orthogonalHde l"origineOdu

repère sur la droite(d). Une telle équation est appeléeéquation normalede la droite(d). Démonstration.En effet, un pointM(x,y)appartient à la droite(d)si et seulement siHM.OH=

0, c"est-à-dire si(xpcos(θ))pcos(θ) + (ypsin(θ))psin(θ) = 0, ce qui donne en développant

xpcos(θ) +ypsin(θ) =p2(cos2(θ) + sin2(θ)) =p2. Il suffit alors de tout diviser parppour obtenir

l"équation normale (on vérifie sans mal que l"équation restevalable sip= 0).

0 1 2 3 4-1

01234
-1 H t OH=p Remarque12.Pour passer d"une équation cartésienneax+by+c= 0à une équation normale, il suffit de diviser tous les coefficients par a2+b2. On obtient alors une équationax+by+c= 0, avec a2+b2= 1. On peut donc écrirea= cos(θ)etb= sin(θ)puisque le point(a,b)correspond

à un point du cercle trigonométrique.

Définition 13.Unvecteur directeurd"une droite(d)du plan est un vecteur colinéaire à tout vecteur de la formeAB, oùAetBsont deux points appartenant à la doite(d). Unvecteur normal à la droite(d)est un vecteur orthogonal à tout vecteur directeur de la droite(d). Remarque13.Si le vecteurude coordonnées(a,b)dans un repère orthonormal est un vecteur

directeur non nul de la droite(d), alorsv(b,a)est un vecteur normal à cette même droite, puisquev .n=ab+ba= 0.

8

Proposition 13.Soit(d)une droite du plan passant par le pointA(xA,yA)et admettant le vecteurn(a,b)pour vecteur normal, alors l"équationa(xxA)+b(yyA)est une équation cartésienne de

la droite(d). Démonstration.En effet, un pointM(x,y)appartient à la droite(d)si et seulement sin.AM= 0, soita(xxA) +b(yyA) = 0.

Exemple :On peut de même utiliser le déterminant pour obtenir une équation de droite à partir

d"un vecteur directeur. Soit(d)la droite passant parA(1,2)et de vecteur directeuru(3,4). Un pointM(x,y)appartient à la droite(d)si et seulement sidet(AM,u) = 0, soit4(x+1)+3(y2) = 0,

ce qui donne l"équation cartésienne4x+3y2 = 0. On procède de la même manière si la droite est

définie par deux de ses pointsAetB, le vecteurABétant alors un vecteur directeur de la droite.

Ces méthodes restent valables même si on ne se trouve pas dansun repère orthonormal, l"expression

xy

xycontinuant alors à caractériser la colinéarité des vecteurs de coordonnées(x,y)et(x,y).

Définition 14.La droite(d)passant par le pointA(xA,yA)et de vecteur directeuru(a,b)peut être décrite par lesystème d"équations paramétriques?x=xA+at y=yA+bt, oùt

Démonstration.En effet, un pointM(x,y)appartient à(d)si et seulement siAMest colinéaire àu, ce qu"on peut traduire par l"existence d"un réeltpour lequelAM=ku. Cela donne les deux

équationsxxA=taetyyA=tb, dont découlent les formules.

Proposition 14.Équations polaires de droite.

Soit(d)une droite du plan passant par l"origineOdu repère, elle admet une équation polaire de la

formeθ=θ0[π]. Si(d)ne passe pas parO, elle admet une équation de la former=p cos(θθ0), où(p,θ0)constitue un couple de coordonnées polaires du projeté orthogonal du pointOsur la droite(d).

Démonstration.Le premier cas est évident : si on considère un couple de coordonnées polaires(r,θ0)

d"un point de la droite distinct du pointO, un point quelconque du plan appartient à la droite si et

seulement s"il a un " argument » (pour parler en terme de nombres complexes) égal àθ0ouθ0+π. La

deuxième équation s"obtient très facilement à partir de l"équation normalexcos(θ0) +ysin(θ0) =p,

en remplaçantxetypar leurs équivalents polairesrcos(θ)etrsin(θ): on obtientr(cos(θ)cos(θ0)+

sin(θ)sin(θ0)) =p, soit en utilisant une formule d"addition trigonométriquercos(θθ0) =p.

Exemple :La droite d"équation cartésiennex+y4 = 0admet pour équation normale2 2x+ 2

2y= 22, donc pour équation polairer=22

cos(θπ4). Inversement, la droite d"équation polaire r=3 cos(θ+2π3)aura pour équation normale12x 3

2y= 3, et par exemple pour équation

cartésiennex+

3y+ 6 = 0.

Proposition 15.Distance d"un point à une droite. SoitM(xM,yM)un point du plan, et(d)une droite. La distance deMà la droite(d)peut être donnée par une des quatre formules suivantes : Siuest un vecteur directeur de(d), alorsd(M,d) =det(AM,u) u. Sinest un vecteur normal à(d), alorsd(M,d) =AM.n n. Si la droite a pour équation cartésienneax+by+c= 0, alorsd(M,d) =axM+byM+c a2+b2. 9 Si la droite a pour équation normalexcos(θ) +ysin(θ) =p, alorsd(M,d) =xMcos(θ) + y

Msin(θ)p.

Démonstration.

Il faut revenir à l"interprétation géométrique du déterminant :det(AM,u)=u MH, oùHest le projeté orthogonal du pointMsur la droite(d). La distanceMHétant égale à celle deMà(d), la formule en découle. C"est exactement comme ci-dessus, le produit scalaire avecun vecteur normal est (au signe près) égal àn MH.

Quitte à tout diviser par

a2+b2, on trouve une équation normale de la droite, et on se ramène au cas suivant.

Le vecteurn(cos(θ),sin(θ))est un vecteur normal à(d)normé, et le pointA(pcos(θ),psin(θ))

appartient à la droite, donc en reprenant la deuxième formule démontrée,d(M,d) =AM.n= xMcos(θ) +yMsin(θ)p. Exemple :SoitM(3,5)et(d)la droite d"équation cartésienne2x3y+ 1 = 0, alorsd(M,d) =

615 + 1

4 + 9=813.

3.2 Lignes de niveau

Définition 15.Soitfune application associant à tout pointMdu réel un nombre réelf(M) (autrement dit,f:2est en fait une fonction à deux variables), etk. Laligne de niveau kde la fonctionfest constituée de l"ensemble de tous les pointsMdu plan vérifiantf(M) =k.

Remarque14.Cette notion est très utilisée en dehors du domaine des mathématiques, par exemple

en cartographie (où on trace usuellement pour indiquer le relief des lignes de niveau de la fonction

altitude), ou en météorologie (lignes de niveau de pressionou de température). Exemple :Considérons, dans un repère orthonormal d"origineO, la fonction définie parf(M) = x

2+y2=OM2(carré de la distance à l"origine). Sik <0, la ligne de niveaukassociée àfest vide.

Sik?0, la ligne de niveaukassociée àfest un cercle de centreOet de rayon k. Ci-dessous, les lignes de niveau pourk=1,0,1,2,3,4. 10 Proposition 16.SoitAun point du plan etuun vecteur non nul, les lignes de niveau de l"appli-

cationfdéfinie parf(M) =u .AMsont des droites orthogonales àu. Plus précisément, la ligne

de niveaukest orthogonale àuet passe par le pointM0vérifiantAM0=ku u2. A M0M u

Sur ce schéma, en admettant queuest un vecteur normé, la droite rouge représente tous les points

Mpour lesquelsu .AM= 3.

Démonstration.Commençons par vérifier queM0appartient à la ligne de niveau :f(M0) =u .AM0=

u .ku u2=ku2u2=k. On peut ensuite utiliser la linéarité du produit scalaire pour décom- poser u .AM=u .AM0+uM0M=k+u .M0M. On en déduit quef(M) =ku .M0M= 0. Autrement dit,Mappartient à la droite orthogonale àupassant parM0. Exemple :SoientAetBdeux points distants du plan tels queAB= 4, on chercher à déterminer l"ensemble des pointsMdu plan pour lesquelsMA2MB2= 8. On peut utiliser le pointI, milieu du segment[AB], pour se ramener au cas étudié ci-dessus :MA2MB2= (MA+MB).(MAMB) =

2MI.BA. Les points recherchés sont donc ceux vérifiantAB.IM= 4, ils sont situés sur une droite

orthogonale à(AB), passant par le pointM0vérifiantIM0=4

16AB=14AB. Autrement dit,

l"ensemble recherché est la droite perpendiculaire à(AB)passant par le milieu du segment[IB] (on vérifie facilement que ce pointM0vérifie la condition imposée :MA= 3etMB= 1donc MA

2MB2= 91 = 8). On peut évidemment effectuer ce genre de calcul plus directement si l"on

travaille avec des coordonnées dans un repère orthonormal. Proposition 17.SoitAun point du plan etuun vecteur non nul, les lignes de niveau de l"appli-

cationfdéfinie parf(M) = det(u ,AM)sont des droites dirigées paru. Plus précisément, la ligne

de niveaukest parallèle àuet passe par la pointM0vérifiantAM0=kn u2, oùnest le vecteur de même norme que udirectement orthogonal àu. Démonstration.Le principe est le même que tout à l"heure :f(M0) = det(u ,AM0) = det?u ,kn u2? ku.n u2=k. On peut ensuite utiliser la linéarité du déterminant :det(u ,AM) = det(u ,AM0)+ det( u ,M0M) =k+ det(u ,M0M). On en déduit quef(M) =kdet(u ,M0M) = 0. Autrement dit,Mappartient à la droite parallèle àupassant parM0.

3.3 Équations de cercles

Définition 16.Équation cartésienne de cercle. 11 Dans un repère orthonormal, le cercle de centreA(a,b)et de rayonRadmet pouréquation carté- sienne(xa)2+(yb)2=R2. Réciproquement, toute équation de la formex2+y22ax2byc= 0 aveca2+b2+c?0est une équation de cercle de centreA(a,b)et de rayonR= c+a2+b2. Exemple :On peut factoriser l"équationx2+y2+8x2y+14 = 0sous la forme(x+4)2+(y1)2= 4, où on reconnait le cercle de centreA(4,1)et de rayon2. Proposition 18.Le cercle de diamètre[AB]admet pour équation(xxA)(xxB)+(yyA)(y y

B) = 0

Démonstration.Cela revient à dire qu"un pointMappartient au cercle de diamètre[AB]si et

seulement siMA.MB= 0, une propriété que vous connaissez bien depuis votre collège. Démontrons-

là à coup de propriétés du produit scalaire, en introduisantle pointI, milieu du segment[AB]et

donc centre du cercle de diamètre[AB]. On peut alors écrireMA.MB= (MI+IA)(MI+IB) = MI

2+MI.(IA+IB) +IA.IB. Or,IB=IA, doncMA.MB=MI2IA2. Le produit scalaire

est donc nul si et seulement siMI=IA, ce qui indique bien queMappartient au cercle de centre Iet de rayonIA, autrement dit au cercle de diamètre[AB].

Définition 17.Le cercle de centreA(a,b)et de rayonRpeut être décrit dans un repère orthonormal

par lesystème d"équations paramétriques?x=a+Rcos(t) y=b+Rsin(t), oùt]π,π](on peut aussi prendret, on parcourra simplement plusieurs fois le cercle). Remarque15.On reconnait, à une homothétie de rapportRet à une translation de vecteur de

coordonnées(a,b)près, le classique paramétrage du cercle trigonométrique :x= cos(θ)ety= sin(θ).

Proposition 19.Le cercle passant pour l"origineOdu repère, de centreAayant pour coordonnées

cartésiennes(a,b)et de rayonRadmet pour équation polairer= 2acos(θ) + 2bsin(θ). De façon

équivalente, son équation peut être mise sous la former= 2Rcos(θθ0), où(R,θ0)est un couple

de coordonnées polaires de son centreA. Démonstration.Si le cercle passe par l"origine, il a une équation de la formex2+y22ax2by= 0, soitx2+y2+ 2ax+ 2by. En remplaçantxetyparrcos(θ)etrsin(θ), on obtientr2= 2arcos(θ) +

2brsin(θ). Il suffit de diviser parrpour obtenir l"équation souhaitée, mais cela pose un problème pour

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