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Il était une fois un couple heureux

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AL AZMINA ALHADITA N° 13

Mohammed Khaïr-Eddine épistolier

enjeux poétiques, autobiographiques et littéraires dans

Lettres et poèmes à sa femme Zhor Jendi

Khalid Lyamlahy

Echos liminaires et liens épistolaires

Dans le paysage littéraire marocain, il y a

des ouvrages qui passent souvent inaperçus ou tombent malheureusement très vite dans l'oubli, et ce malgré leur valeur testimoniale et littéraire évidente. C'est bien le cas des Lettres et poèmes de Mohammed Khaïr-Eddine à sa femme Zhor Jendi, publiés en 2011 par les éditions Marsam avec une présentation et des notes détaillées de Bouazza Benachir. Pourquoi ce " legs épistolaire » 1) n'a pas eu la part qu'il mérite en termes de lectures, d'analyses et d'études critiques ? Faut-il y voir un écho du débat persistant autour de la littérarité de l'écriture épistolaire ou une énième négligence de la parole d'un monument littéraire dont on peut toujours dire que " jamais écrivain marocain n'a été aussi marginalisé» 2) ? Quelle que soit la réponse à cette question légitime, elle nous renverra sans doute à une question plus complexe, celle de la mémoire littéraire du pays et de la nécessité pressante de préserver, promouvoir et mettre en valeur les écrits épistolaires des auteurs marocains. Si, dans sa note introductive, Bouazza Benachir appelle de ses voeux " l'établissement et l'édition de la correspondance générale» 3) de Khaïr-Eddine, cet appel mériterait d'être non seulement pris en compte mais également prolongé à d'autres auteurs. L'écriture épistolaire marocaine est un genre qui gagnerait à être lu et étudié.

L'épistolier, nous dit Vincent Kaufmann,

est ce " chaînon manquant entre l'homme et l'oeuvre » 4) . Lire ou relire l'épistolaire revient

donc à réactiver un lien textuel et symbolique dans l'espace de la création littéraire, ou du

moins à éclairer le jeu des continuités et des discontinuités entre l'auteur, sa vie et son oeuvre. Dans la conclusion de son ouvrage consacré à la polyphonie des écrits khaïr- eddiniens, Abdellah Baïda invite à élargir le champ de l'étude car " une unité s'impose sur plusieurs plans entre la totalité de la production de Khaïr-Eddine». Lire les écrits épistolaires de l'auteur d'Agadir permettrait de rajouter une nouvelle dimension à cette unité et de perpétuer, par le truchement de la lettre, ce "dialogue avec les voix qui sillonnent [ses] textes». 6) lettre a constitué un support d'échange, intellectuelle et de consolidation poétique. Il récemment le cinquantenaire de sa création, a intégré régulièrement dans les pages de ses fascicules une rubrique intitulée " Extraits de correspondance». Comme un symbole, dans le numéro inaugural de la revue, c'est bien une lettre de Khaïr-Eddine, envoyée depuis son exil en banlieue parisienne, qui fait suite au célèbre prologue d'Abdellatif Laâbi. Dès les premiers mots de cette courte missive, la voix tonitruante de Khaïr-Eddine transforme déjà la lettre en lieu de projection de soi et de l'oeuvre à venir: "Il faut que je me sente assez dégoûtant et assez dégoûté pour continuer ma Nausée; il faut que celle-ci dépasse le domaine du noir» 7) . Par de-là la référence à son poème

Nausée noire, Khaïr-Eddine évoque la

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brutalité paradoxalement positive de l'exil, annonce le projet d'un roman et esquisse le programme d'une lutte culturelle et poétique courrier des lecteurs, la correspondance publiée dans la revue participe, comme le note l'auteur algérien Malek Alloula, d'un 8) et que prolongeront l'aventure littéraire de la revue et les expériences individuelles de ses membres respectifs.

Par-delà ces échos liminaires mais toujours

dans le sillage des auteurs de la génération

Eddine à sa femme Zhor tissent des liens

évidents avec la pratique épistolaire dans le champ littéraire marocain. En découvrant les missives inédites de Khaïr-Eddine, comment ne pas penser aux lettres d'Abdellatif Laâbi à sa femme Jocelyne, retraçant l'expérience douloureuse de la prison dans les Chroniques de la citadelle d'exil? 9)

Comment résister à la

tentation de relire les échanges épistolaires d'Abdelkebir Khatibi avec Jacques Hassoun dans Le Même livre 10) ou avec Ghita El

Khayat dans Correspondance ouverte?

11) De Khaïr-Eddine à Laâbi et Khatibi, la lettre s'impose comme une expérience d'écriture singulière, dotée de ses propres codes et ancrée dans le passage incertain de la sphère intime au domaine public. Qu'il s'agisse de lettres de témoignage et de résistance contre la logique de la réclusion ou de lettres d'échange, de dialogue et d'ouverture intellectuels, la est un leitmotiv partagé. Khatibi et Hassoun précisent qu'ils avaient projeté de publier leur

échange épistolaire uniquement

"s'il se révélait au bout de quelque temps, présenter quelque intérêt pour la lecture» 12) Plus tard, en préliminaire à sa correspondance avec Ghita El Khayat, Khatibi relève " l'enjeu symbolique qui s'engage dans ce passage de la lettre privée à la publication», articulé autour de la notion de l'aimance comme " lieu de passage et de tolérance» 13) . De son côté, et même s'il assume pleinement sa décision de publier ses lettres de prison, Laâbi explique la " ces missives n'étaient pas, du moins dans leur intention première, des textes littéraires» puisqu'" elles renvoient à un vécu daté et signé, ne devant rien à l'imagination, relevant de l'intime le plus strict, circonscrit dans un espace régi par la force brute» 14) . En lisant les lettres de Khaïr-Eddine à sa femme Zhor, on ne peut échapper à cette rencontre intimidante du vient se superposer celle de l'épistolier intime, déplaçant les points d'ancrage de l'écriture et brouillant lignes de lecture et d'interprétation.

Dans l'introduction de l'ouvrage, Bouazza

Benachir invite le lecteur non seulement à

interroger la façon dont Khaïr-Eddine "noue des liens avec sa propre pratique épistolaire les montrer, quelles répercussions les lectures de la correspondance ont sur la création, la vie comme oeuvre d'art, l'esthétique littéraire et éthique, la bio-politique» 15) dans l'univers de l'auteur. En répondant à cette invitation, mon projet dans la suite de ce travail consiste à explorer les enjeux poétiques, autobiographiques et littéraires des lettres de Khaïr-Eddine et de démontrer que c'est précisément dans le dialogue et l'interpénétration de ces trois dimensions que prend forme un mouvement transcendantal qui invite à élargir le domaine de l'épistolaire et repenser la lettre en tant que forme et création littéraire.

Poétique de la variation

Après la poésie, le roman, le théâtre ou encore la chronique, voici donc Khaïr-Eddine qui s'essaie à l'art de la lettre. Au départ, il n'y a rien de surprenant. Le poète nomade, l'homme des déchirements et des révoltes, le lecteur de Rimbaud et de Mallarmé ne pouvait ignorer le domaine de l'écriture épistolaire, lieu par excellence de l'échange mais également de la séparation, de la rupture et de la reconstruction de soi dans le rapport à l'autre. Un premier coup d'oeil au sommaire de Mohammed Khaïr-Eddine épistolier enjeux poétiques, autobiographiques et litté raires dans Lettres et poèmes à sa femme Zhor JendiKhalid Lyamlahy 15

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91 lettres adressées de Paris et du Maroc à

Zhor ; 8 lettres envoyées de Paris aux enfants

de Zhor ; 15 écrits poétiques suivi d'un texte d'analyse en annexe autour d'un poème de Mallarmé. D'emblée, le champ épistolaire de prolongement scriptural et autobiographique.

Le nomadisme de l'auteur se lit dans la

provenance variable des missives (Paris et sa banlieue mais aussi Casablanca, Rabat,

Marrakech, Agadir, Tanger et Essaouira)

alors que son attachement à la création annexés ou intégrés aux lettres. Dans cette lecture préliminaire de la correspondance, deux éléments fondamentaux méritent d'être relevés. D'une part, la matérialité riche des lettres suggère une écriture de la variation : cartes postales, notes rapides, textes longs ou fragments brefs sont souvent enrichis d'une panoplie de dessins, de gribouillis et d'illustrations. Khaïr-Eddine fait de la lettre un objet de création, un lieu d'expression par l'écrit et le dessin. Cette dimension matérielle se prolonge non seulement dans les peintures et les dessins de Khaïr-Eddine les copies des lettres originales dont certaines sont reproduites et intégrées tout au long du volume. De la graphie de l'auteur aux en-têtes de ses lettres, en passant par l'iconographie des timbres et des dessins improvisés, le lecteur assiste à la recréation matérielle de l'univers épistolaire de Khaïr-Eddine. Les dessins adressés à Zhor déplacent l'acte de l'écriture vers le champ artistique : "une belle estampe gravée sur cuivre» (p.60), "un » (p.96) que le poète-peintre renonce à vendre pour l'élever en offrande à Zhor. Avec Khaïr- Eddine, la lettre-objet devient une fenêtre sur le domaine de l'artiste-créateur, une incursion dans l'atelier où siègent ses modèles, comme en témoigne un portrait de Rimbaud (Lettre

41) ou une photo de Céline (Lettre 82) envoyés

à sa destinataire.

D'autre part, la variation qui caractérise

l'écriture épistolaire de Khaïr-Eddine semble se traduire jusque dans la pluralité des fonctions que remplit la correspondance : échanges intimes, déclarations d'amour,

partage de nouvelles, annonce d'événements et d'invitations, commentaires sur les projets littéraires en cours ou à venir, transmission de documents, demandes d'actions ou d'interventions particulières... L'univers épistolaire de Khaïr-Eddine est à l'image du poète : foisonnant, irréductible et éclaté.

Au rythme de ces lettres " fougueuses et

torturées, intraitables et attachantes» 16) , cet univers se construit dans la double énergie du déplacement géographique et de la variation scripturale. A Paris, les restaurants favoris (La

Coupole, Le Select Montparnasse), la chambre

provisoire, les Editions du Seuil, les hôtels de passage, l'aéroport d'Orly, la banlieue

Sud ; Au Maroc, Casablanca et son passage

Sumica, Taroudant et Agadir, Essaouira et

Tanger. L'homme des ruptures inscrit ses

aux déplacements géographiques incessants font écho les déchirements douloureux de la relation amoureuse.

Fragments d'une correspondance

amoureuse

Entre 1985 et 1995, l'écriture épistolaire

de Khaïr-Eddine donne à lire le portrait d'un artiste amoureux aux prises avec les brûlures de l'éloignement et de l'absence.

Dans ses Fragments d'un discours amoureux,

Roland Barthes a bien noté " la dialectique

particulière de la lettre d'amour, à la fois vide (codée) et expressive (chargée de l'envie de 17) . Avec Khaïr-Eddine, cette dialectique devient le siège d'une la première lettre écrite depuis Paris, Zhor revient dans le texte sous le thème du manque et des regrets : "Oui, tu me manques déjà et, déjà, je me redemande si je n'aurais pas dû voyager avec toi» (p.36). La destinataire des lettres se transforme progressivement en réactivé par le truchement de l'écriture. Dans certaines lettres, Zhor est une "pensée» au

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sens barthésien : Khaïr-Eddine n'a "rien» - ou alors peu de choses - à lui dire mais c'est bien à elle qu'il le dit. "Penser à Zhor» devient la constante de l'écriture épistolaire, "obsédante et très insistante» (p.57), une sorte de leitmotiv oscillant entre l'esprit de l'épistolier et son discours. Pour l'amoureux, nous dit Barthes, la lettre " n'a pas de valeur tactique : elle est elle n'est que la parole de la dévotion)». 18) Ces deux dimensions fondamentales (expressivité et dévotion) traversent les lettres de Khaïr-

Eddine à sa femme Zhor.

Clamant sa rage et sa souffrance dans les

phases d'éloignement et de rupture, l'épistolier projette ses sentiments dans le champ de l'être aimé : " En mon absence, je sais que tu souffres quoiqu'il en soit » (p.41). En amour aussi, Khaïr-Eddine est un coriace fragile ; il clame son attachement mais ne dissimule pas ses douleurs, défend ses positions mais laisse éclater sa peine. Zhor est cet " Oryx » (p.60) qui laboure les champs tiraillés de sa personne, " peut-être aussi [sa] raison d'être » (p.60) comme il l'écrit lui-même. Khaïr-Eddine veut l'aimer avec toute l'énergie houleuse dont il dispose, c'est-à-dire " plus tendrement que ne pourrait le faire un demi-dieu mythologique » (p.56). Au fur et à mesure des lettres, la dévotion amoureuse bascule dans l'excès et la colère. L'épistolier se montre menaçant, évoquant " des mesures extrêmes » (p.126) ou "une certaine discipline» (p.139), usant de sobriquets violents tels que " renégate» (p.123) ou " vamp sénile » (p.116) et n'hésitant pas à ironiser sur le silence de sa femme: " Les mots toi » (p.116). Pourtant, même au plus fort de sa colère, Khaïr-Eddine fait acte de résistance et élève toujours l'attachement à Zhor au- dessus de toute autre considération : " [...] en dépit de toutes les dissensions, je continue de penser à toi, car tu es vertueuse et je crois que nous aurons encore une nouvelle aurore en perspective » (p.81). Entre la douleur et la colère, Khaïr-Eddine reste un amoureux viscéral et convaincu, traitant la séparation de " vulgaire » (p.102), évoquant avec lyrisme la voix de sa bien-aimée, " douce comme les soieries du ciel » (p.118) et reconnaissant au toi seule » (p.143). " Comme désir », nous dit Roland Barthes, " la lettre d'amour attend sa réponse ; elle enjoint implicitement à l'autre de répondre, faute de quoi son image s'altère, devient autre» 19) . Les réponses de Zhor tardant à venir,

Khaïr-Eddine s'impatiente, se montre pressant

et agacé. L'image de la bien-aimée perd de sa consistance : " [...] depuis quelque temps, tu deviens une autre » (p.68), écrit l'épistolier désabusé. Au paroxysme de cette déchirure, Khaïr-Eddine voit dans sa situation " ce que Samuel Beckett appelait le pseudo-couple» (p.109). La notion de "pseudo-couple» 20) est utilisée par personnages éponymes dans Mercier et Camier : un duo séparé dont la relation dialogique est niée dans le texte, un couple fracturé dans son unité, soumis au malaise persistant et à la solitude fondamentale de l'individu. Les phases de silence de la destinataire annihilent la logique de l'échange épistolaire et renvoient Khaïr-Eddine à ses tiraillements intérieurs : "Je ne suis pour vous qu'un paysage, une idée de paysage... autrement dit un vieux rêve... (p.124). En même temps, et c'est là toute l'ambivalence de la lettre khaïr-eddinienne, la référence à Beckett ouvre le champ de la création littéraire, transforme les malheurs du couple en sujet d'écriture. En effet, Zhor est aussi la muse du poète, " celle qui [lui] inspire des textes miroitants » (p.56) et la seule qui l'a " compris en tant qu'homme et en tant qu'écrivain et créateur » (p.94). A la fois destinataire et source de l'écriture, Zhor qui auréole et réchauffe ma vieille peau» (p.56), écrit le poète inspiré. Entre les deux mouvements (déconstruction et reconstruction du lien épistolaire), la lettre de Khaïr-Eddine s'impose comme une métaphore du processus tiraillé entre l'amour et la création, entre l'attachement à sa muse et son désir de liberté. Mohammed Khaïr-Eddine épistolier enjeux poétiques, autobiographiques et litté raires dans Lettres et poèmes à sa femme Zhor Jendi 17

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Face à cette "Muse capricieuse, violente,

incroyablement meurtrière et cependant indispensable» (p.70), Khaïr-Eddine n'a pas d'autre choix que de continuer à écrire et à aimer. Miroir de ces deux mouvements conduits jusqu'au bout dans l'acharnement et le désarroi, la lettre s'apparente au lieu de la blessure incurable du poète amoureux : " Je suis déchiré entre Toi et cette oeuvre qui me hante encore » (p.84). Khaïr-Eddine tente de survivre entre le pouvoir de sa Muse et celui de l'oeuvre à venir. Amoureux blessé, il construit son espace épistolaire sur les sillons de ses blessures.

Le " Je » au miroir de la lettre

Dans les conclusions d'une thèse consacrée

à l'écriture épistolaire de Diderot, Benoît la visée est de l'ordre de la communication, mais d'une communication en perpétuel échange avec diverses formes de l'introspection» (2 1)

Dans la distance épistolaire, renforcée par

cette "double absence (de l'autre pour soi, de soi pour l'autre)» 22)
, la lettre devient nécessairement un lieu de dévoilement du sujet. Khaïr-Eddine n'échappe pas à cette règle nu toute la complexité de sa personne et de son caractère. Au fur et à mesure des lettres, le lecteur découvre les multiples facettes d'un homme aussi irréductible que son oeuvre.

La lettre devient le miroir d'un " je », d'une

intimité, d'une solitude et d'un projet de vie sociale retravaillés par l'exercice et la distancequotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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