Valeurs absolues. Partie entière. Inégalités
Exercice 2 *I Inégalité de BERNOULLI. Montrer que pour a réel positif et n entier naturel donnés
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom
6 oct. 2017 1 point. 1 pt. ROC. On donne l'inégalité de Bernoulli :soit a > 0∀n ∈ N
Exercice no 1. Exercice no 2.
indépendantes de loi de Bernoulli de paramètre p ∈ [01]
Inégalité de Bernoulli:
10 sept. 2022 12m ≥ 1 tn ✗ 0
Mathématiques Avancées
2 oct. 2014 1 Prouver l'inégalité de Bernoulli pour n = 1. 2 Prouver l'inégalité ... Application : Soit A une proposition à démontrer. 1 On fait l ...
Une définition de la fonction exponentielle dans lesprit des
an. = 1 − x. (n + x)(n + 1). =1+ y . L'inégalité de Bernoulli (qu'on utilise avec −1 ≤ y < 0 d'o`u l'utilité d'avoir toléré y < 0 dans ce lemme) donne alors
Montrons linégalité de Bernoulli : ∀n∈ ℕ ∀a ∈ ℝ+
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Linégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout
L'inégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout réel supérieur ou égal à 1− on a :.
ROC : Restitution organisées des connaissances
18 jui. 2014 (1 + na)(1 + a) ⩾ 1 + (n + 1)a. D'où. (1 + a)n+1. ⩾ 1 + (n + 1)a. P(n ... Pré-requis : Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en +∞.
1. Suites
(1 + na)(1 + a) ⩾ 1 + (n + 1)a. D'où. (1 + a)n+1. ⩾ 1 + (n + 1)a. P(n + 1) est Pré-requis : Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en +∞.
Terminale MS Inégalité de Bernoulli On se propose de justifier l
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. La fonction f n est définie sur [ 1 ; + ? [ par f n ( x ) = x n – n ( x – 1 ) – 1. 1. a. Etudier les variations de
Linégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout
L'inégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout réel supérieur ou égal à 1? on a : ( )1. 1 n.
Démonstrations exigibles au bac
(inégalité de Bernoulli). Soit a un réel positif. Montrer que : pour tout entier naturel n (1 + a)n ? 1 + na. Démonstration. Soit a
Valeurs absolues. Partie entière. Inégalités
Exercice 2 *I Inégalité de BERNOULLI. Montrer que pour a réel positif et n entier naturel donnés
DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME POUR LE BAC S
(inégalité de Bernoulli qui se démontre par récurrence). On suppose que q >1 alors on peut poser q = a +1 avec a > 0. ( ). 1. 1 n n q a na.
Capes Externe 2004 Corrigé de lépreuve 1 avec remarques et
12 avr. 2004 On a Pn (1) = 0 pour tout n ? 2 et il s'agit de montrer que Pn (x) ... l'inégalité de Bernoulli `a savoir : (1 ? a)n > 1 ? na pour a < 1 ...
LES SUITES (Partie 1)
3) Inégalité de Bernoulli. Soit un nombre réel a strictement positif. Pour tout entier naturel n on a : (1 + )A ?1+ . Démonstration au programme :.
Question de cours en terminale S Préambule I- Les suites
S2 Inégalité de Bernoulli. Pour tout n ? ? et pour tout a ? [0;+?[ (1+a)n ? 1+na. Une démonstration qui se fait par récurrence : Initialisation : pour n
ROC : Restitution organisées des connaissances
18 juin 2014 1. SUITES. 1.2 Inégalité de Bernoulli. Théorème 2 : ?a ? [0; +?] (1 + a)n. ? 1 + na. Démonstration : Par récurrence.
Le raisonnement par récurrence
12 mars 2017 5) Inégalité de Bernoulli : soit a ? R et a > 0 : ?n ? N (1 + a)n ? 1 + na. PAUL MILAN.
DERNIÈRE IMPRESSION LE18 juin 2014 à 9:22
ROC : Restitution organisées des
connaissances Les démonstrations suivantes sont à connaître. Les raisonnementsmis en oeuvre peuvent être demandés dans un contexte légèrement différent. En particulier en ce qui concerne les suites récurrentes. Bien lire les pré-requis dans les questions ROC, on peut demanderune autre dé- monstration que celle vue en cours.Table des matières
1 Suites2
1.1 Somme des termes d"une suite géométrique. . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Inégalité de Bernoulli. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Théorèmes de comparaison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Limite d"une suite géométrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Suite croissante non majorée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Analyse7
2.1 Unicité de la fonction exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Relation fonctionnelle de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Limites en l"infini de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.4 Limites de référence de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5 Logarithme du produit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6 Limites de la fonction logarithme en 0 et en l"infini. . . . . . . . . . 12
2.7 Croissance comparée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.8 Limites et dérivées des fonctions trigonométriques. . . . . . . . . . 14
2.9 Théorème fondamental de l"intégration. . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.10 Existence de primitives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3 Les nombres complexes17
3.1 Propriétés des modules. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.2 Propriétés des arguments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4 Probabilité. Statistique19
4.1 Indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.2 Loi exponentielle - loi sans mémoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.3 Expérance d"une loi exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.4 Loi normale - Probabilité d"intervalle centré en 0. . . . . . . . . . . 22
4.5 Intervalle de fluctuation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.6 Statistique - Intervalle de confiance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5 Géométrie dans l"espace25
5.1 Le théorème du toit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.2 Droite orthogonale à un plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.3 Équation cartésienne d"un plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
PAULMILAN1 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
1 Suites
1.1 Somme des termes d"une suite géométrique
Théorème 1 :Soit(un)une suite géométrique de raisonq?=1 et de premier termeu0. La sommeSndes(n+1)premier termes est égale à : S n=u0+u1+···+un=u01-qn+1 1-qDémonstration :on a :
S n=u0+u1+u2+···+un =u0+ (q×u0) + (q2×u0) +···+ (qn×u0) =u0(1+q+q2+···+qn)On pose :An=1+q+q2+···+qn-1+qn
En soustrayant les deux lignes suivantes, on obtient : A n=1+q+q2+···+qn-1+qn q×An=q+q2+···+qn-1+qn+qn+1An-q×An=1-qn+1
On obtient alors :An=1-qn+1
1-qConclusion :On a doncSn=u01-qn+1
1-qPAULMILAN2 TERMINALES
1. SUITES
1.2 Inégalité de Bernoulli
Théorème 2 :?a?[0;+∞],(1+a)n?1+na
Démonstration :Par récurrence
P(0)est vraie puisque(1+a)0?1+0apour touta?R+.Montrons que, pour toutn?N:
P(n)? P(n+1)
Soitn?N, supposons queP(n)est vraie donc :
(1+a)n?1+na Or, 1+a>0, donc en multipliant l"inégalité ci-dessus par(1+a), on obtient : (1+a)n+1?(1+na)(1+a) Or (1+na)(1+a) =1+a+na+na2=1+ (n+1)a+na2 et commena2?0 : (1+na)(1+a)?1+ (n+1)aD"où
(1+a)n+1?1+ (n+1)aP(n+1)est vrai.
Conclusion: on a :?P(0)
?n?N,P(n)? P(n+1)Donc :?a?[0;+∞],(1+a)n?1+na
PAULMILAN3 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
1.3 Théorèmes de comparaison
Théorème 3 :Soit trois suites(un),(vn)et(wn). Si à partir d"un certain rang, on a :1)Théorème d"encadrement ou "des gendarmes"
v n?un?wnet si limn→+∞vn=?et limn→+∞wn=?alors limn→+∞un=?2)Théorème de comparaison
un?vnet si limn→+∞vn= +∞alors limn→+∞un= +∞ un?wnet si limn→+∞wn=-∞alors limn→+∞un=-∞ Pré-requis :Définition de la limite infinie d"une suite Démonstration :Seule la preuve du théorème de comparaison en+∞est exigible. On sait que : limn→+∞vn= +∞, donc pour tout réelA, il existe un entierNtel que sin>Nalorsvn?]A;+∞[ Commeun>vnà partir du rangpdonc sin>max(N,p)alorsun?]A;+∞[On a donc bien : lim
n→+∞un= +∞PAULMILAN4 TERMINALES
1. SUITES
1.4 Limite d"une suite géométrique
Théorème 4 :Soitqun réel. On a les limites suivantes :Siq>1 alors limn→+∞qn= +∞
Si-1 Siq?-1 alors limn→+∞qnn"existe pas
Pré-requis :Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en+∞ Démonstration :Seule la preuve de la première limite est exigible D"après l"inégalité de Bernoulli, on a :
?a>0(1+a)n?1+na On poseq=1+adonc sia>0 on aq>1. L"inégalité devient : q n?1+na Commea>0 on a : limn→+∞1+na= +∞
D"après le théorème de comparaison on a : lim n→+∞qn= +∞ Remarque :Pour démontrer la deuxième limite, on peut poserQ=1 |q|, avec 0<|q|<1 doncQ>1 . On revient alors à la première limite et l"on conclut avec
le quotient sur les limites. PAULMILAN5 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
1.5 Suite croissante non majorée
Théorème 5 :Divergence
Si une suite(un)estcroissante et non majoréealors la suite(un)diverge vers Si une suite(un)estdécroissante et non minoréealors la suite(un)diverge vers-∞. Pré-requis :Définition d"une suite non majorée. Démonstration :Seule la preuve de la première propriété est exigible. Soit donc une suite(un)croissante et non majorée. (un)n"est pas majorée, donc pour tout intervalle]A;+∞[, ?N?Ntel que :uN?]A;+∞[ Comme(un)est croissante, on a :
?n>Nalorsun>uN Donc :
?n>Nalorsun?]A;+∞[ donc à partir d"un certain rang tous les termes de la suite sont dans l"intervalle ]A;+∞[. La suite(un)diverge vers+∞. PAULMILAN6 TERMINALES
2. ANALYSE
2 Analyse
2.1 Unicité de la fonction exponentielle
Théorème 6 :Il existe une unique fonctionfdérivable surRtelle que : f ?=fetf(0) =1 On nomme cette fonction exponentielle et on la note : exp Démonstration :L"existence de cette fonction est admise. Démontrons l"unicité.
La fonction exponentielle ne s"annule pas surR. Soit la fonction?définie surRpar :?(x) =f(x)f(-x). Montrons que la fonction?est constante. Pour cela dérivons?. ?(x) =f?(x)f(-x)-f(x)f?(-x) Commef?=f, on a :
=f(x)f(-x)-f(x)f(-x) =0 Comme??=0 alors la fonction?est constante. Donc :
?x?R?(x) =?(0) =f2(0) =1 On en déduit alors :f(x)f(-x) =1, donc la fonctionfne peut s"annuler. UnicitéOn suppose que deux fonctionsfetgvérifient les conditions du théorème, soit f=f?,g?=getf(0) =g(0) =1. La fonctiongne s"annule donc pas, on définit alors surRla fonctionhparh=f g. On dériveh: h ?=f?g-fg? g2=fg-fgg2=0 La fonctionhest donc constante eth(x) =f(0)
g(0)=1 On a donc :?x?R,f(x)
g(x)=1. On en déduit quef=g. L"unicité est ainsi prouvé. PAULMILAN7 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.2 Relation fonctionnelle de l"exponentielle
Théorème 7 :Soitaetbdeux réels, on a alors : exp(a+b) =exp(a)×exp(b) Remarque :Cette relation s"appelle la relation fonctionnelle car on pourrait dé- finir l"exponentielle à partir de cette propriété pour retrouver que l"exponentielle est égale à sa dérivée. Démonstration :Posons la fonctionh(x) =exp(x+a) exp(a). Montrons alors que la fonctionhn"est autre que la fonction exponentielle. Il suffit alors de Montrer queh?=heth(0) =1 : h ?(x) =exp?(x+a) exp(a)=exp(x+a)exp(a)=h(x) h(0) =exp(0+a) exp(a)=1 La fonctionhest donc la fonction exponentielle. On en déduit alors : exp(x+a) exp(a)=exp(x)?exp(x+a) =exp(x)×exp(a) PAULMILAN8 TERMINALES
2. ANALYSE
2.3 Limites en l"infini de l"exponentielle
Théorème 8 :On a les limites suivantes :
lim x→+∞ex= +∞et limx→-∞ex=0 Démonstration :Soit la fonctionfsuivante :f(x) =ex-x. Dérivons la fonctionf:f?(x) =ex-1
Comme la fonction exponentielle est strictement croissante, on a: f ?(x)>0?x>0 etf?(x)<0?x<0 On obtient alors le tableau de variation suivant : x f ?(x) f(x) -∞0+∞ 0+ 11 Du tableau de variation on en déduit :?x?Rf(x)>0 doncex>x or on sait que lim x→+∞x= +∞par comparaison on a : lim x→+∞ex= +∞ En faisant le changement de variableX=-x, on obtient : lim eX=0 PAULMILAN9 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.4 Limites de référence de l"exponentielle
Théorème 9 :On a : limx→0e
x-1x=1 Démonstration :La démonstration découle de la définition de la dérivée en 0 appliquée à la fonctionex. lim x→0e x-e0 x=exp?(0) =exp(0) =1 Théorème 10 :Croissance comparée
lim x→+∞e x x= +∞et limx→-∞xex=0 Démonstration :Comme pour la limite deexen+∞, on étudie les variation d"une fonction. Soit donc la fonctiongdéfinie surRpar : g(x) =ex-x2 2 On calcule la dérivéeg?:g?(x) =ex-x
D"après le paragraphe 2.3, on a :?x?Rex>xdoncg?(x)>0 La fonctiongest donc croissante surR.
Org(0) =1 donc six>0 alorsg(x)>0. On en déduit donc que : x>0g(x)>0?ex>x2 2?exx>x2
On sait que lim
x→+∞x 2= +∞, par comparaison, on a :
lim x→+∞e x x= +∞ Pour la deuxième limite, on fait un changement de variableX=-x, on obtient alors : lim eX=0 Conséquence: la fonction exponentielle " l"emporte » sur la fonctionx. PAULMILAN10 TERMINALES
2. ANALYSE
2.5 Logarithme du produit
Théorème 11 :Pour tous réels strictement positifsaetb, on a : lnab=lna+lnb Démonstration :D"après les propriétés de l"exponentielle, on a : e a=eb?a=b Orelnab=abetelna+lnb=elna×elnb=ab
On conclut donc que lnab=lna+lnb.
Remarque :C"est cette propriété qui est à l"origine de la fonction logarithme. PAULMILAN11 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.6 Limites de la fonction logarithme en 0 et en l"infini
Théorème 12 :On a les limites suivantes :
lim x→+∞lnx= +∞et limx→0+lnx=-∞ Démonstration :
Pour montrer la limite en+∞, on revient à la définition : Pour toutM>0, si lnx>Malors, comme la fonction exp est croissante, x>eM. Il existe donc un réelA=eMtel que six>Aalors lnx>M. Conclusion : lim
x→+∞lnx= +∞. Pour la deuxième limite, on fait un changement de variable. On poseX=1x. Donc six→0+alorsX→+∞. On a alors :
lim x→0+lnx=limX→+∞ln1 X=limX→+∞-lnX=-∞
PAULMILAN12 TERMINALES
2. ANALYSE
2.7 Croissance comparée
Théorème 13 :Croissance comparée
lim x→+∞lnx x=0 et limx→0+xlnx=0 Pré-requis :limx→+∞e
xx= +∞ Démonstration :
Pour la premère limite, on fait un changement de variable. On pose :X=lnx, on a alorsx=eX. On a alors : x→+∞alorsX→+∞ Notre limite devient alors :
lim x→+∞lnx x=limX→+∞XeX=0 car limx→+∞e xx= +∞ Pour la deuxième limite, on fait le changement de variable suivant :X=1x. On a alors : x→0+alorsX→+∞ La deuxième limite devient alors :
lim x→0+xlnx=limX→+∞1 Xln1X=limX→+∞-lnXX=0
Remarque :On peut dire que : "xl"emporte sur lnxen+∞». PAULMILAN13 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.8 Limites et dérivées des fonctions trigonométriques
Théorème 14 :D"après les fonctions dérivées des fonctions sinus et cosinus, on a : limx→0sinx x=1 et limx→0cosx-1x=0 Pré-requis :Dérivées des fonctions sinus et cosinus. Démonstration :On revient à la définition du nombre dérivée en 0. sin ?0=limx→0sinh-sin0 h=limh→0sinhh or on sait que : sin ?0=cos0=1 donc limh→0sinh h=1 de même, on a : cos ?0=limh→0cosh-cos0 h=limh→0cosh-1h or on sait que : cos ?0=-sin0=0 donc limh→0cosh-1 h=0 PAULMILAN14 TERMINALES
2. ANALYSE
2.9 Théorème fondamental de l"intégration
Théorème 15 :Soit une fonctionfcontinue et positive sur un intervalle[a;b]. La fonctionFdéfinie par :F(x) =?
x af(t)dtest dérivable sur[a;b]etF?=f Démonstration :Dans le cas oùfest croissante sur[a;b](On admet ce théo- rème dans le cas général). On revient à la définition de la dérivée, il faut montrer que six0?[a;b]: lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0) 1ercas:h>0, on a :
F(x0+h)-F(x0) =?
x0+h af(t)dt-? x0 af(t)dt=? x0+h x 0f(t)dt=A
(par soustraction d"aire). On sait quefest croissante sur[a;b],
donc sit?[x0;x0+h], on a : f(x0)?f(t)?f(x0+h) donc en encadrant l"aireA par le rectangle minorant (hachuré) et le rectangle majorant (bleu) l"aire ( en bleu), on a : Oabx0x0+h←A
f(x0)×h?A?f(x0+h)×h f(x0)?A h?f(x0+h) f(x0)?F(x0+h)-F(x0) h?f(x0+h) 2ecas:h<0, on montre de même que :f(x0+h)?F(x0+h)-F(x0)h?f(x0) Conclusion: on sait quefest continue sur[a;b], donc limh→0f(x0+h) =f(x0) D"après le théorème des gendarmes, on a : lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0) PAULMILAN15 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.10 Existence de primitives
Théorème 16 :Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitive sur I. Démonstration :Cas où le fonctionfest continue sur un intervalle[a;b]et admet un minimumm.On pose la fonctiongtelle que :g(x) =f(x)-m gest continue (car somme de fonction continue) et positive sur[a;b]. D"après le théorème fondamental, la fonctionGdéfinie ci-dessous est une primitive degsur [a;b]. G(x) =?
x ag(t)dt La fonctionFdéfinie sur[a;b]par :F(x) =G(x) +mxest alors une primitive defcar : F ?(x) =G?(x) +m=f(x)-m+m=f(x) Remarque :On admet ce théorème dans le cas général.?x af(t)dtest la primitive defqui s"annule ena PAULMILAN16 TERMINALES
3. LES NOMBRES COMPLEXES
3 Les nombres complexes
3.1 Propriétés des modules
Théorème 17 :Pour tous complexeszetz?non nuls, on a les relations sui- vantes : 1)|z z?|=|z| × |z?|2)|zn|=|z|n3)???z
z???? =|z||z?| Prérequis :On suppose quezz=|z|2
Démonstration :
1) Pour le produit : on calcule la quantité :
|zz?|2=zz?× zz?=zz?×zz?=zz×z?z?=|z|2× |z?|2 Le module d"un nombre complexe est positif, donc :|zz?|=|z| × |z?| 2) Pour la seconde, il suffit de faire une récurrence à partir du produit.
3) Pour le qutient, on pose pour(z??=0) :Z=z
z? On a alors :z=Z z?par la propriété du produit|z|=|Z||z?| d"où|Z|=|z| |z?| PAULMILAN17 TERMINALES
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Siq?-1 alors limn→+∞qnn"existe pas
Pré-requis :Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en+∞ Démonstration :Seule la preuve de la première limite est exigibleD"après l"inégalité de Bernoulli, on a :
?a>0(1+a)n?1+na On poseq=1+adonc sia>0 on aq>1. L"inégalité devient : q n?1+naCommea>0 on a : limn→+∞1+na= +∞
D"après le théorème de comparaison on a : lim n→+∞qn= +∞ Remarque :Pour démontrer la deuxième limite, on peut poserQ=1 |q|, avec0<|q|<1 doncQ>1 . On revient alors à la première limite et l"on conclut avec
le quotient sur les limites.PAULMILAN5 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
1.5 Suite croissante non majorée
Théorème 5 :Divergence
Si une suite(un)estcroissante et non majoréealors la suite(un)diverge vers Si une suite(un)estdécroissante et non minoréealors la suite(un)diverge vers-∞. Pré-requis :Définition d"une suite non majorée. Démonstration :Seule la preuve de la première propriété est exigible. Soit donc une suite(un)croissante et non majorée. (un)n"est pas majorée, donc pour tout intervalle]A;+∞[, ?N?Ntel que :uN?]A;+∞[Comme(un)est croissante, on a :
?n>Nalorsun>uNDonc :
?n>Nalorsun?]A;+∞[ donc à partir d"un certain rang tous les termes de la suite sont dans l"intervalle ]A;+∞[. La suite(un)diverge vers+∞.PAULMILAN6 TERMINALES
2. ANALYSE
2 Analyse
2.1 Unicité de la fonction exponentielle
Théorème 6 :Il existe une unique fonctionfdérivable surRtelle que : f ?=fetf(0) =1 On nomme cette fonction exponentielle et on la note : exp Démonstration :L"existence de cette fonction est admise.Démontrons l"unicité.
La fonction exponentielle ne s"annule pas surR. Soit la fonction?définie surRpar :?(x) =f(x)f(-x). Montrons que la fonction?est constante. Pour cela dérivons?. ?(x) =f?(x)f(-x)-f(x)f?(-x)Commef?=f, on a :
=f(x)f(-x)-f(x)f(-x) =0Comme??=0 alors la fonction?est constante. Donc :
?x?R?(x) =?(0) =f2(0) =1 On en déduit alors :f(x)f(-x) =1, donc la fonctionfne peut s"annuler. UnicitéOn suppose que deux fonctionsfetgvérifient les conditions du théorème, soit f=f?,g?=getf(0) =g(0) =1. La fonctiongne s"annule donc pas, on définit alors surRla fonctionhparh=f g. On dériveh: h ?=f?g-fg? g2=fg-fgg2=0La fonctionhest donc constante eth(x) =f(0)
g(0)=1On a donc :?x?R,f(x)
g(x)=1. On en déduit quef=g. L"unicité est ainsi prouvé.PAULMILAN7 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.2 Relation fonctionnelle de l"exponentielle
Théorème 7 :Soitaetbdeux réels, on a alors : exp(a+b) =exp(a)×exp(b) Remarque :Cette relation s"appelle la relation fonctionnelle car on pourrait dé- finir l"exponentielle à partir de cette propriété pour retrouver que l"exponentielle est égale à sa dérivée. Démonstration :Posons la fonctionh(x) =exp(x+a) exp(a). Montrons alors que la fonctionhn"est autre que la fonction exponentielle. Il suffit alors de Montrer queh?=heth(0) =1 : h ?(x) =exp?(x+a) exp(a)=exp(x+a)exp(a)=h(x) h(0) =exp(0+a) exp(a)=1 La fonctionhest donc la fonction exponentielle. On en déduit alors : exp(x+a) exp(a)=exp(x)?exp(x+a) =exp(x)×exp(a)PAULMILAN8 TERMINALES
2. ANALYSE
2.3 Limites en l"infini de l"exponentielle
Théorème 8 :On a les limites suivantes :
lim x→+∞ex= +∞et limx→-∞ex=0 Démonstration :Soit la fonctionfsuivante :f(x) =ex-x.Dérivons la fonctionf:f?(x) =ex-1
Comme la fonction exponentielle est strictement croissante, on a: f ?(x)>0?x>0 etf?(x)<0?x<0 On obtient alors le tableau de variation suivant : x f ?(x) f(x) -∞0+∞ 0+ 11 Du tableau de variation on en déduit :?x?Rf(x)>0 doncex>x or on sait que lim x→+∞x= +∞par comparaison on a : lim x→+∞ex= +∞ En faisant le changement de variableX=-x, on obtient : lim eX=0PAULMILAN9 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.4 Limites de référence de l"exponentielle
Théorème 9 :On a : limx→0e
x-1x=1 Démonstration :La démonstration découle de la définition de la dérivée en 0 appliquée à la fonctionex. lim x→0e x-e0 x=exp?(0) =exp(0) =1Théorème 10 :Croissance comparée
lim x→+∞e x x= +∞et limx→-∞xex=0 Démonstration :Comme pour la limite deexen+∞, on étudie les variation d"une fonction. Soit donc la fonctiongdéfinie surRpar : g(x) =ex-x2 2On calcule la dérivéeg?:g?(x) =ex-x
D"après le paragraphe 2.3, on a :?x?Rex>xdoncg?(x)>0La fonctiongest donc croissante surR.
Org(0) =1 donc six>0 alorsg(x)>0. On en déduit donc que : x>0g(x)>0?ex>x22?exx>x2
On sait que lim
x→+∞x2= +∞, par comparaison, on a :
lim x→+∞e x x= +∞ Pour la deuxième limite, on fait un changement de variableX=-x, on obtient alors : lim eX=0 Conséquence: la fonction exponentielle " l"emporte » sur la fonctionx.PAULMILAN10 TERMINALES
2. ANALYSE
2.5 Logarithme du produit
Théorème 11 :Pour tous réels strictement positifsaetb, on a : lnab=lna+lnb Démonstration :D"après les propriétés de l"exponentielle, on a : e a=eb?a=bOrelnab=abetelna+lnb=elna×elnb=ab
On conclut donc que lnab=lna+lnb.
Remarque :C"est cette propriété qui est à l"origine de la fonction logarithme.PAULMILAN11 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.6 Limites de la fonction logarithme en 0 et en l"infini
Théorème 12 :On a les limites suivantes :
lim x→+∞lnx= +∞et limx→0+lnx=-∞Démonstration :
Pour montrer la limite en+∞, on revient à la définition : Pour toutM>0, si lnx>Malors, comme la fonction exp est croissante, x>eM. Il existe donc un réelA=eMtel que six>Aalors lnx>M.Conclusion : lim
x→+∞lnx= +∞. Pour la deuxième limite, on fait un changement de variable. On poseX=1x.Donc six→0+alorsX→+∞. On a alors :
lim x→0+lnx=limX→+∞ln1X=limX→+∞-lnX=-∞
PAULMILAN12 TERMINALES
2. ANALYSE
2.7 Croissance comparée
Théorème 13 :Croissance comparée
lim x→+∞lnx x=0 et limx→0+xlnx=0Pré-requis :limx→+∞e
xx= +∞Démonstration :
Pour la premère limite, on fait un changement de variable. On pose :X=lnx, on a alorsx=eX. On a alors : x→+∞alorsX→+∞Notre limite devient alors :
lim x→+∞lnx x=limX→+∞XeX=0 car limx→+∞e xx= +∞ Pour la deuxième limite, on fait le changement de variable suivant :X=1x. On a alors : x→0+alorsX→+∞La deuxième limite devient alors :
lim x→0+xlnx=limX→+∞1Xln1X=limX→+∞-lnXX=0
Remarque :On peut dire que : "xl"emporte sur lnxen+∞».PAULMILAN13 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.8 Limites et dérivées des fonctions trigonométriques
Théorème 14 :D"après les fonctions dérivées des fonctions sinus et cosinus, on a : limx→0sinx x=1 et limx→0cosx-1x=0 Pré-requis :Dérivées des fonctions sinus et cosinus. Démonstration :On revient à la définition du nombre dérivée en 0. sin ?0=limx→0sinh-sin0 h=limh→0sinhh or on sait que : sin ?0=cos0=1 donc limh→0sinh h=1 de même, on a : cos ?0=limh→0cosh-cos0 h=limh→0cosh-1h or on sait que : cos ?0=-sin0=0 donc limh→0cosh-1 h=0PAULMILAN14 TERMINALES
2. ANALYSE
2.9 Théorème fondamental de l"intégration
Théorème 15 :Soit une fonctionfcontinue et positive sur un intervalle[a;b].La fonctionFdéfinie par :F(x) =?
x af(t)dtest dérivable sur[a;b]etF?=f Démonstration :Dans le cas oùfest croissante sur[a;b](On admet ce théo- rème dans le cas général). On revient à la définition de la dérivée, il faut montrer que six0?[a;b]: lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0)1ercas:h>0, on a :
F(x0+h)-F(x0) =?
x0+h af(t)dt-? x0 af(t)dt=? x0+h x0f(t)dt=A
(par soustraction d"aire).On sait quefest croissante sur[a;b],
donc sit?[x0;x0+h], on a : f(x0)?f(t)?f(x0+h) donc en encadrant l"aireA par le rectangle minorant (hachuré) et le rectangle majorant (bleu) l"aire ( en bleu), on a :Oabx0x0+h←A
f(x0)×h?A?f(x0+h)×h f(x0)?A h?f(x0+h) f(x0)?F(x0+h)-F(x0) h?f(x0+h) 2ecas:h<0, on montre de même que :f(x0+h)?F(x0+h)-F(x0)h?f(x0) Conclusion: on sait quefest continue sur[a;b], donc limh→0f(x0+h) =f(x0) D"après le théorème des gendarmes, on a : lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0)PAULMILAN15 TERMINALES
TABLE DES MATIÈRES
2.10 Existence de primitives
Théorème 16 :Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitive sur I. Démonstration :Cas où le fonctionfest continue sur un intervalle[a;b]et admet un minimumm.On pose la fonctiongtelle que :g(x) =f(x)-m gest continue (car somme de fonction continue) et positive sur[a;b]. D"après le théorème fondamental, la fonctionGdéfinie ci-dessous est une primitive degsur [a;b].G(x) =?
x ag(t)dt La fonctionFdéfinie sur[a;b]par :F(x) =G(x) +mxest alors une primitive defcar : F ?(x) =G?(x) +m=f(x)-m+m=f(x) Remarque :On admet ce théorème dans le cas général.?x af(t)dtest la primitive defqui s"annule enaPAULMILAN16 TERMINALES
3. LES NOMBRES COMPLEXES
3 Les nombres complexes
3.1 Propriétés des modules
Théorème 17 :Pour tous complexeszetz?non nuls, on a les relations sui- vantes :1)|z z?|=|z| × |z?|2)|zn|=|z|n3)???z
z???? =|z||z?|Prérequis :On suppose quezz=|z|2
Démonstration :
1) Pour le produit : on calcule la quantité :
|zz?|2=zz?× zz?=zz?×zz?=zz×z?z?=|z|2× |z?|2 Le module d"un nombre complexe est positif, donc :|zz?|=|z| × |z?|2) Pour la seconde, il suffit de faire une récurrence à partir du produit.
3) Pour le qutient, on pose pour(z??=0) :Z=z
z? On a alors :z=Z z?par la propriété du produit|z|=|Z||z?| d"où|Z|=|z| |z?|PAULMILAN17 TERMINALES
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