[PDF] ROC : Restitution organisées des connaissances





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Valeurs absolues. Partie entière. Inégalités

Exercice 2 *I Inégalité de BERNOULLI. Montrer que pour a réel positif et n entier naturel donnés



Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom

6 oct. 2017 1 point. 1 pt. ROC. On donne l'inégalité de Bernoulli :soit a > 0∀n ∈ N



Exercice no 1. Exercice no 2.

indépendantes de loi de Bernoulli de paramètre p ∈ [01]



Inégalité de Bernoulli:

10 sept. 2022 12m ≥ 1 tn ✗ 0



Mathématiques Avancées

2 oct. 2014 1 Prouver l'inégalité de Bernoulli pour n = 1. 2 Prouver l'inégalité ... Application : Soit A une proposition à démontrer. 1 On fait l ...



Une définition de la fonction exponentielle dans lesprit des

an. = 1 − x. (n + x)(n + 1). =1+ y . L'inégalité de Bernoulli (qu'on utilise avec −1 ≤ y < 0 d'o`u l'utilité d'avoir toléré y < 0 dans ce lemme) donne alors 



Montrons linégalité de Bernoulli : ∀n∈ ℕ ∀a ∈ ℝ+

https://www.mathemathieu.fr/component/attachments/download/21



Linégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout

L'inégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout réel supérieur ou égal à 1− on a :.



ROC : Restitution organisées des connaissances

18 jui. 2014 (1 + na)(1 + a) ⩾ 1 + (n + 1)a. D'où. (1 + a)n+1. ⩾ 1 + (n + 1)a. P(n ... Pré-requis : Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en +∞.



1. Suites

(1 + na)(1 + a) ⩾ 1 + (n + 1)a. D'où. (1 + a)n+1. ⩾ 1 + (n + 1)a. P(n + 1) est Pré-requis : Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en +∞.



Terminale MS Inégalité de Bernoulli On se propose de justifier l

Soit n un entier supérieur ou égal à 2. La fonction f n est définie sur [ 1 ; + ? [ par f n ( x ) = x n – n ( x – 1 ) – 1. 1. a. Etudier les variations de 



Linégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout

L'inégalité de Bernoulli. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul n et tout réel supérieur ou égal à 1? on a : ( )1. 1 n.



Démonstrations exigibles au bac

(inégalité de Bernoulli). Soit a un réel positif. Montrer que : pour tout entier naturel n (1 + a)n ? 1 + na. Démonstration. Soit a 



Valeurs absolues. Partie entière. Inégalités

Exercice 2 *I Inégalité de BERNOULLI. Montrer que pour a réel positif et n entier naturel donnés



DÉMONSTRATIONS AU PROGRAMME POUR LE BAC S

(inégalité de Bernoulli qui se démontre par récurrence). On suppose que q >1 alors on peut poser q = a +1 avec a > 0. ( ). 1. 1 n n q a na.



Capes Externe 2004 Corrigé de lépreuve 1 avec remarques et

12 avr. 2004 On a Pn (1) = 0 pour tout n ? 2 et il s'agit de montrer que Pn (x) ... l'inégalité de Bernoulli `a savoir : (1 ? a)n > 1 ? na pour a < 1 ...



LES SUITES (Partie 1)

3) Inégalité de Bernoulli. Soit un nombre réel a strictement positif. Pour tout entier naturel n on a : (1 + )A ?1+ . Démonstration au programme :.



Question de cours en terminale S Préambule I- Les suites

S2 Inégalité de Bernoulli. Pour tout n ? ? et pour tout a ? [0;+?[ (1+a)n ? 1+na. Une démonstration qui se fait par récurrence : Initialisation : pour n 



ROC : Restitution organisées des connaissances

18 juin 2014 1. SUITES. 1.2 Inégalité de Bernoulli. Théorème 2 : ?a ? [0; +?] (1 + a)n. ? 1 + na. Démonstration : Par récurrence.



Le raisonnement par récurrence

12 mars 2017 5) Inégalité de Bernoulli : soit a ? R et a > 0 : ?n ? N (1 + a)n ? 1 + na. PAUL MILAN.

DERNIÈRE IMPRESSION LE18 juin 2014 à 9:22

ROC : Restitution organisées des

connaissances Les démonstrations suivantes sont à connaître. Les raisonnementsmis en oeuvre peuvent être demandés dans un contexte légèrement différent. En particulier en ce qui concerne les suites récurrentes. Bien lire les pré-requis dans les questions ROC, on peut demanderune autre dé- monstration que celle vue en cours.

Table des matières

1 Suites2

1.1 Somme des termes d"une suite géométrique. . . . . . . . . . . . . . 2

1.2 Inégalité de Bernoulli. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

1.3 Théorèmes de comparaison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.4 Limite d"une suite géométrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.5 Suite croissante non majorée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Analyse7

2.1 Unicité de la fonction exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.2 Relation fonctionnelle de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.3 Limites en l"infini de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2.4 Limites de référence de l"exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . 10

2.5 Logarithme du produit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

2.6 Limites de la fonction logarithme en 0 et en l"infini. . . . . . . . . . 12

2.7 Croissance comparée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2.8 Limites et dérivées des fonctions trigonométriques. . . . . . . . . . 14

2.9 Théorème fondamental de l"intégration. . . . . . . . . . . . . . . . 15

2.10 Existence de primitives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

3 Les nombres complexes17

3.1 Propriétés des modules. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

3.2 Propriétés des arguments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

4 Probabilité. Statistique19

4.1 Indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

4.2 Loi exponentielle - loi sans mémoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

4.3 Expérance d"une loi exponentielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

4.4 Loi normale - Probabilité d"intervalle centré en 0. . . . . . . . . . . 22

4.5 Intervalle de fluctuation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

4.6 Statistique - Intervalle de confiance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

5 Géométrie dans l"espace25

5.1 Le théorème du toit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

5.2 Droite orthogonale à un plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

5.3 Équation cartésienne d"un plan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

PAULMILAN1 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

1 Suites

1.1 Somme des termes d"une suite géométrique

Théorème 1 :Soit(un)une suite géométrique de raisonq?=1 et de premier termeu0. La sommeSndes(n+1)premier termes est égale à : S n=u0+u1+···+un=u01-qn+1 1-q

Démonstration :on a :

S n=u0+u1+u2+···+un =u0+ (q×u0) + (q2×u0) +···+ (qn×u0) =u0(1+q+q2+···+qn)

On pose :An=1+q+q2+···+qn-1+qn

En soustrayant les deux lignes suivantes, on obtient : A n=1+q+q2+···+qn-1+qn q×An=q+q2+···+qn-1+qn+qn+1

An-q×An=1-qn+1

On obtient alors :An=1-qn+1

1-q

Conclusion :On a doncSn=u01-qn+1

1-q

PAULMILAN2 TERMINALES

1. SUITES

1.2 Inégalité de Bernoulli

Théorème 2 :?a?[0;+∞],(1+a)n?1+na

Démonstration :Par récurrence

•P(0)est vraie puisque(1+a)0?1+0apour touta?R+.

•Montrons que, pour toutn?N:

P(n)? P(n+1)

Soitn?N, supposons queP(n)est vraie donc :

(1+a)n?1+na Or, 1+a>0, donc en multipliant l"inégalité ci-dessus par(1+a), on obtient : (1+a)n+1?(1+na)(1+a) Or (1+na)(1+a) =1+a+na+na2=1+ (n+1)a+na2 et commena2?0 : (1+na)(1+a)?1+ (n+1)a

D"où

(1+a)n+1?1+ (n+1)a

P(n+1)est vrai.

Conclusion: on a :?P(0)

?n?N,P(n)? P(n+1)

Donc :?a?[0;+∞],(1+a)n?1+na

PAULMILAN3 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

1.3 Théorèmes de comparaison

Théorème 3 :Soit trois suites(un),(vn)et(wn). Si à partir d"un certain rang, on a :

1)Théorème d"encadrement ou "des gendarmes"

v n?un?wnet si limn→+∞vn=?et limn→+∞wn=?alors limn→+∞un=?

2)Théorème de comparaison

•un?vnet si limn→+∞vn= +∞alors limn→+∞un= +∞ •un?wnet si limn→+∞wn=-∞alors limn→+∞un=-∞ Pré-requis :Définition de la limite infinie d"une suite Démonstration :Seule la preuve du théorème de comparaison en+∞est exigible. On sait que : limn→+∞vn= +∞, donc pour tout réelA, il existe un entierNtel que sin>Nalorsvn?]A;+∞[ Commeun>vnà partir du rangpdonc sin>max(N,p)alorsun?]A;+∞[

On a donc bien : lim

n→+∞un= +∞

PAULMILAN4 TERMINALES

1. SUITES

1.4 Limite d"une suite géométrique

Théorème 4 :Soitqun réel. On a les limites suivantes :

•Siq>1 alors limn→+∞qn= +∞

•Si-1

•Siq?-1 alors limn→+∞qnn"existe pas

Pré-requis :Inégalité de Bernoulli et théorème de comparaison en+∞ Démonstration :Seule la preuve de la première limite est exigible

D"après l"inégalité de Bernoulli, on a :

?a>0(1+a)n?1+na On poseq=1+adonc sia>0 on aq>1. L"inégalité devient : q n?1+na

Commea>0 on a : limn→+∞1+na= +∞

D"après le théorème de comparaison on a : lim n→+∞qn= +∞ Remarque :Pour démontrer la deuxième limite, on peut poserQ=1 |q|, avec

0<|q|<1 doncQ>1 . On revient alors à la première limite et l"on conclut avec

le quotient sur les limites.

PAULMILAN5 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

1.5 Suite croissante non majorée

Théorème 5 :Divergence

•Si une suite(un)estcroissante et non majoréealors la suite(un)diverge vers •Si une suite(un)estdécroissante et non minoréealors la suite(un)diverge vers-∞. Pré-requis :Définition d"une suite non majorée. Démonstration :Seule la preuve de la première propriété est exigible. Soit donc une suite(un)croissante et non majorée. (un)n"est pas majorée, donc pour tout intervalle]A;+∞[, ?N?Ntel que :uN?]A;+∞[

Comme(un)est croissante, on a :

?n>Nalorsun>uN

Donc :

?n>Nalorsun?]A;+∞[ donc à partir d"un certain rang tous les termes de la suite sont dans l"intervalle ]A;+∞[. La suite(un)diverge vers+∞.

PAULMILAN6 TERMINALES

2. ANALYSE

2 Analyse

2.1 Unicité de la fonction exponentielle

Théorème 6 :Il existe une unique fonctionfdérivable surRtelle que : f ?=fetf(0) =1 On nomme cette fonction exponentielle et on la note : exp Démonstration :L"existence de cette fonction est admise.

Démontrons l"unicité.

•La fonction exponentielle ne s"annule pas surR. Soit la fonction?définie surRpar :?(x) =f(x)f(-x). Montrons que la fonction?est constante. Pour cela dérivons?. ?(x) =f?(x)f(-x)-f(x)f?(-x)

Commef?=f, on a :

=f(x)f(-x)-f(x)f(-x) =0

Comme??=0 alors la fonction?est constante. Donc :

?x?R?(x) =?(0) =f2(0) =1 On en déduit alors :f(x)f(-x) =1, donc la fonctionfne peut s"annuler. •UnicitéOn suppose que deux fonctionsfetgvérifient les conditions du théorème, soit f=f?,g?=getf(0) =g(0) =1. La fonctiongne s"annule donc pas, on définit alors surRla fonctionhparh=f g. On dériveh: h ?=f?g-fg? g2=fg-fgg2=0

La fonctionhest donc constante eth(x) =f(0)

g(0)=1

On a donc :?x?R,f(x)

g(x)=1. On en déduit quef=g. L"unicité est ainsi prouvé.

PAULMILAN7 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

2.2 Relation fonctionnelle de l"exponentielle

Théorème 7 :Soitaetbdeux réels, on a alors : exp(a+b) =exp(a)×exp(b) Remarque :Cette relation s"appelle la relation fonctionnelle car on pourrait dé- finir l"exponentielle à partir de cette propriété pour retrouver que l"exponentielle est égale à sa dérivée. Démonstration :Posons la fonctionh(x) =exp(x+a) exp(a). Montrons alors que la fonctionhn"est autre que la fonction exponentielle. Il suffit alors de Montrer queh?=heth(0) =1 : h ?(x) =exp?(x+a) exp(a)=exp(x+a)exp(a)=h(x) h(0) =exp(0+a) exp(a)=1 La fonctionhest donc la fonction exponentielle. On en déduit alors : exp(x+a) exp(a)=exp(x)?exp(x+a) =exp(x)×exp(a)

PAULMILAN8 TERMINALES

2. ANALYSE

2.3 Limites en l"infini de l"exponentielle

Théorème 8 :On a les limites suivantes :

lim x→+∞ex= +∞et limx→-∞ex=0 Démonstration :Soit la fonctionfsuivante :f(x) =ex-x.

Dérivons la fonctionf:f?(x) =ex-1

Comme la fonction exponentielle est strictement croissante, on a: f ?(x)>0?x>0 etf?(x)<0?x<0 On obtient alors le tableau de variation suivant : x f ?(x) f(x) -∞0+∞ 0+ 11 Du tableau de variation on en déduit :?x?Rf(x)>0 doncex>x or on sait que lim x→+∞x= +∞par comparaison on a : lim x→+∞ex= +∞ En faisant le changement de variableX=-x, on obtient : lim eX=0

PAULMILAN9 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

2.4 Limites de référence de l"exponentielle

Théorème 9 :On a : limx→0e

x-1x=1 Démonstration :La démonstration découle de la définition de la dérivée en 0 appliquée à la fonctionex. lim x→0e x-e0 x=exp?(0) =exp(0) =1

Théorème 10 :Croissance comparée

lim x→+∞e x x= +∞et limx→-∞xex=0 Démonstration :Comme pour la limite deexen+∞, on étudie les variation d"une fonction. Soit donc la fonctiongdéfinie surRpar : g(x) =ex-x2 2

On calcule la dérivéeg?:g?(x) =ex-x

D"après le paragraphe 2.3, on a :?x?Rex>xdoncg?(x)>0

La fonctiongest donc croissante surR.

Org(0) =1 donc six>0 alorsg(x)>0. On en déduit donc que : x>0g(x)>0?ex>x2

2?exx>x2

On sait que lim

x→+∞x

2= +∞, par comparaison, on a :

lim x→+∞e x x= +∞ Pour la deuxième limite, on fait un changement de variableX=-x, on obtient alors : lim eX=0 Conséquence: la fonction exponentielle " l"emporte » sur la fonctionx.

PAULMILAN10 TERMINALES

2. ANALYSE

2.5 Logarithme du produit

Théorème 11 :Pour tous réels strictement positifsaetb, on a : lnab=lna+lnb Démonstration :D"après les propriétés de l"exponentielle, on a : e a=eb?a=b

Orelnab=abetelna+lnb=elna×elnb=ab

On conclut donc que lnab=lna+lnb.

Remarque :C"est cette propriété qui est à l"origine de la fonction logarithme.

PAULMILAN11 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

2.6 Limites de la fonction logarithme en 0 et en l"infini

Théorème 12 :On a les limites suivantes :

lim x→+∞lnx= +∞et limx→0+lnx=-∞

Démonstration :

•Pour montrer la limite en+∞, on revient à la définition : Pour toutM>0, si lnx>Malors, comme la fonction exp est croissante, x>eM. Il existe donc un réelA=eMtel que six>Aalors lnx>M.

Conclusion : lim

x→+∞lnx= +∞. •Pour la deuxième limite, on fait un changement de variable. On poseX=1x.

Donc six→0+alorsX→+∞. On a alors :

lim x→0+lnx=limX→+∞ln1

X=limX→+∞-lnX=-∞

PAULMILAN12 TERMINALES

2. ANALYSE

2.7 Croissance comparée

Théorème 13 :Croissance comparée

lim x→+∞lnx x=0 et limx→0+xlnx=0

Pré-requis :limx→+∞e

xx= +∞

Démonstration :

•Pour la premère limite, on fait un changement de variable. On pose :X=lnx, on a alorsx=eX. On a alors : x→+∞alorsX→+∞

Notre limite devient alors :

lim x→+∞lnx x=limX→+∞XeX=0 car limx→+∞e xx= +∞ •Pour la deuxième limite, on fait le changement de variable suivant :X=1x. On a alors : x→0+alorsX→+∞

La deuxième limite devient alors :

lim x→0+xlnx=limX→+∞1

Xln1X=limX→+∞-lnXX=0

Remarque :On peut dire que : "xl"emporte sur lnxen+∞».

PAULMILAN13 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

2.8 Limites et dérivées des fonctions trigonométriques

Théorème 14 :D"après les fonctions dérivées des fonctions sinus et cosinus, on a : limx→0sinx x=1 et limx→0cosx-1x=0 Pré-requis :Dérivées des fonctions sinus et cosinus. Démonstration :On revient à la définition du nombre dérivée en 0. sin ?0=limx→0sinh-sin0 h=limh→0sinhh or on sait que : sin ?0=cos0=1 donc limh→0sinh h=1 de même, on a : cos ?0=limh→0cosh-cos0 h=limh→0cosh-1h or on sait que : cos ?0=-sin0=0 donc limh→0cosh-1 h=0

PAULMILAN14 TERMINALES

2. ANALYSE

2.9 Théorème fondamental de l"intégration

Théorème 15 :Soit une fonctionfcontinue et positive sur un intervalle[a;b].

La fonctionFdéfinie par :F(x) =?

x af(t)dtest dérivable sur[a;b]etF?=f Démonstration :Dans le cas oùfest croissante sur[a;b](On admet ce théo- rème dans le cas général). On revient à la définition de la dérivée, il faut montrer que six0?[a;b]: lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0)

•1ercas:h>0, on a :

F(x0+h)-F(x0) =?

x0+h af(t)dt-? x0 af(t)dt=? x0+h x

0f(t)dt=A

(par soustraction d"aire).

On sait quefest croissante sur[a;b],

donc sit?[x0;x0+h], on a : f(x0)?f(t)?f(x0+h) donc en encadrant l"aireA par le rectangle minorant (hachuré) et le rectangle majorant (bleu) l"aire ( en bleu), on a :

Oabx0x0+h←A

f(x0)×h?A?f(x0+h)×h f(x0)?A h?f(x0+h) f(x0)?F(x0+h)-F(x0) h?f(x0+h) •2ecas:h<0, on montre de même que :f(x0+h)?F(x0+h)-F(x0)h?f(x0) •Conclusion: on sait quefest continue sur[a;b], donc limh→0f(x0+h) =f(x0) D"après le théorème des gendarmes, on a : lim h→0F(x0+h)-F(x0) h=f(x0)

PAULMILAN15 TERMINALES

TABLE DES MATIÈRES

2.10 Existence de primitives

Théorème 16 :Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitive sur I. Démonstration :Cas où le fonctionfest continue sur un intervalle[a;b]et admet un minimumm.On pose la fonctiongtelle que :g(x) =f(x)-m gest continue (car somme de fonction continue) et positive sur[a;b]. D"après le théorème fondamental, la fonctionGdéfinie ci-dessous est une primitive degsur [a;b].

G(x) =?

x ag(t)dt La fonctionFdéfinie sur[a;b]par :F(x) =G(x) +mxest alors une primitive defcar : F ?(x) =G?(x) +m=f(x)-m+m=f(x) Remarque :On admet ce théorème dans le cas général.?x af(t)dtest la primitive defqui s"annule ena

PAULMILAN16 TERMINALES

3. LES NOMBRES COMPLEXES

3 Les nombres complexes

3.1 Propriétés des modules

Théorème 17 :Pour tous complexeszetz?non nuls, on a les relations sui- vantes :

1)|z z?|=|z| × |z?|2)|zn|=|z|n3)???z

z???? =|z||z?|

Prérequis :On suppose quezz=|z|2

Démonstration :

1) Pour le produit : on calcule la quantité :

|zz?|2=zz?× zz?=zz?×zz?=zz×z?z?=|z|2× |z?|2 Le module d"un nombre complexe est positif, donc :|zz?|=|z| × |z?|

2) Pour la seconde, il suffit de faire une récurrence à partir du produit.

3) Pour le qutient, on pose pour(z??=0) :Z=z

z? On a alors :z=Z z?par la propriété du produit|z|=|Z||z?| d"où|Z|=|z| |z?|

PAULMILAN17 TERMINALES

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