Le tourisme durable en pratique : 20 exemples innovants
Le ministère de l'Environnement de l'énergie et de la Mer a attribué ce label à 14 d'entre eux
PRÉSENTER UN PROJET TOURISTIQUE INSOLITE
Exemples de réponses : a. Le maçon réalise les fondations les murs et les planchers avec du béton
PROJET DAMENAGEMENT DUN SITE TOURISTIQUE
Toutefois pour assurer la pérennité de ce projet dans son développement durable (social
PROJETS TOURISTIQUES ET DE LOISIRS Les processus de
→ Le modèle économique de l'industrie touristique stimule les partenariats public/privé en matière d'investissement: - intensité capitalistique du portage
Exemples de projets financés
Le Fonds Tourisme Occitanie est un Fonds de cofinancement proposant une offre agile et souple
Stratégie de développement touristique pour la Normandie 2022-2028
22 mai 2023 Il s'agit par exemple d'identifier et de réserver des zones d'intérêt touristique prioritaires pour accueillir les projets structurants. D ...
Lauréats de lappel à projets « Slow tourisme
1 févr. 2022 pour l'avenir de notre modèle touristique ! Il met également en valeur la diversité des projets retenus qu'il s'agisse d'hébergements ...
Accompagner lentrepreneuriat Activités touristiques durables dans
Porteurs du projet au Maroc les élus des cinq communes peuvent promouvoir le tourisme de leur vallée au travers d'évènements. À titre d'exemple
Tourisme Innovant en Nouvelle-Aquitaine (TINA)
Ces projets innovants à finalité touristique doivent permettent : • avoir un modèle économique réaliste et viable (la faisabilité technique du projet par ...
Guide des financements de lUE pour le secteur du tourisme 2014
14 déc. 2015 Le projet PLOPROP-NATURA classé parmi les meilleurs projets LIFE Environnement en 2012
Le tourisme durable en pratique : 20 exemples innovants
Ces exemples démontrent aussi que le tourisme durable induit non seulement avEC lE ProjEt touriStiquE Et lES aCtEurS aSSoCiéS.
PROJETS TOURISTIQUES ET DE LOISIRS Les processus de
Le modèle économique de l'industrie touristique stimule les partenariats public/privé en matière d'investissement: - intensité capitalistique du portage des
PROJET DAMENAGEMENT DUN SITE TOURISTIQUE
CENTRE ARTISTIQUE. DOCUMENT DESCRIPTIF DU PROJET TOURISTIQUE il est nécessaire de choisir un modèle économiquement fiable pour conserver une activité.
DESCRIPTION TECHNIQUE DÉTAILLÉE Projet TourScience
Il vise ainsi à créer un modèle d'éco-tourisme qui soit réplicable dans le domaine alpin. DTD Projet TourScience – Septembre 2015.
Les étapes clés du projet touristique
Un projet touristique peut se définir comme la réalisation d'une idée Exemple de calcul d'une dotation aux amortissements : un véhicule acheté 15 000 ...
Accompagner lentrepreneuriat Activités touristiques durables dans
Dans le cadre du projet de tourisme rural dans la vallée unique pour adopter un modèle marocain du tourisme durable qui pourra constituer un avantage.
PROJET N° 8 Développement du tourisme à Wallis-et-Futuna
Le développement du secteur touristique contribue à la croissance économique et d'amélioration d'hébergements (gîtes ruraux par exemple).
Licence professionnelle Chef de projet touristique
Le Chef de projet touristique est donc capable de développer les grands exemples des entreprises et des institutions de la. Bourgogne-Franche-Comté.
Projet touristique « La Maison de lAbsinthe »
Il s'agissait concrètement de mettre sur le marché de manière dynamique de nouveaux produits et forfaits (comprenant par exemple un spectacle le transport
Construction territoriale et projet touristique. Le cas de lEstuaire de
16 janv. 2013 exemple en Normandie) et des régions en déclin. A présent
Composit
i - Dominiqu l'Estuair - Philippe - Maria GR - Bruno LE - Violeta P - Benjamin - Martin VConstr
So Co ion du jury : ue DHERVILLEZ re de la Seine (DUHAMEL, Pro
RAVARI-BARBA
ECOQUIERRE, P
PUSCASU, Prof
n STECK, ProfeVANIER, Profess
ÉCOLE DOCT
Pour ob
ruction Le ca us la direction -encadrée parZ, Docteur en G
(commanditair fesseur, UniveS, Professeur,
rofesseur, Uni esseur, Univer sseur, Univers seur, Universit UNIVU.F.R. des Let
U.M.R. I.
TORALE " HOM
btenir le grad eDisc territo s de l'EPrésentée et
M le 2 de Benjamin SVioleta PUSCA
éographie, Dir
e) rsité d'AngersUniversité Par
versité du Hav rsité " Dunarea sité du HavreJoseph Fou
VERSITÉ DU HA
ttres & Scien .D.E.E.S 6266MMES, SOCIÉT
Thèse
e de docteur de ipline : Géogr oriale eEstuaire
t soutenue pub ihaela AXEN26 novembre 2
STECK, Profess
etASU, Professeu
ecteur de l'Ag e (rapporteur) ris 1 (président vre a de Jos », Gal ourier », GrenobAVRE ces Humaine s / CIRTAITÉ, RISQUES, T
e l'Université d aphie et proje e de la liquement par NTE 2012eur, Université r, Université d ence d'Urbanis te) ati, Roumanie ble I, (rapporte s
TERRITOIRE »
u Havre et touri Seineé du Havre, Fra
e Galati, Roum me de la Régi o eur) istique. ance anie on du Havre et de (E. MORIN, Dialogue sur la nature humaine, 2010)2 | P a g e
3 | P a g e
Remerciements
4 | P a g e
5 | P a g e
Sommaire
6 | P a g e
7 | P a g e
Sommaire Page
Introduction générale 9
PARTIE 1
DE L'ESPACE AU TERRITOIRE : RÉFLEXIONS, TERRAIN, METHODE25 Chapitre 1 / La question du territoire en débat : état, processus, projet 271.1. L'espace géographique, un point de départ 27
1.2. L'homme et l'espace géographique, entre pratique spatiale et relation cognitive 31
1.3. Le territoire, un concept en renouvellement continu 38
1.4. L'idéel et le matériel, une articulation complexe quand on parle de territoire 40
1.5. Le territoire, entre stratégie et instinct 50
1.6. Comment naissent les territoires aujourd'hui en France ? 64
Chapitre 2 / De l'estuaire de la Seine à l'Estuaire de la Seine. Passer de l'espace au territoire par le tourisme 79
2.1. L'espace estuarien, un objet géographique hybride 80
2.2. L'Estuaire de la Seine, une échelle d'analyse originale 88
2.3. Le tourisme une activité qui ne qualifie pas l'échelle estuarienne 105
Chapitre 3 / Analyse et interprétation d'un processus de construction territoriale : éléments de méthodologie 133
3.1. Le travail de recherche, un aller-retour continu entre terrain et théorie 133
3.2. Une approche méthodologique multidimensionnelle sur un terrain unique 135
3.3. Le terrain vécu du géographe 139
3.4. " L'Estuaire de la Seine : quelle représentation ? », l'expérience d'une enquête exploratoire 144
3.5. Ecouter autrement l'acteur politique 196
PARTIE 2
PROJET TOURISTIQUE ENTRE TERRITOIRE POLITIQUE ET TERRITOIRE REPRÉSENTÉ 209Chapitre 4 / Un territoire de projet pour soutenir un projet de territoire 211
4.1. Politique et technique, une relation symbiotique pour construire un territoire 212
4.2. Pour l'Estuaire, par le tourisme. Les âges du projet thématique 233
Chapitre 5 / L'Estuaire de la Seine, entre le regard du résident et celui de l'acteur politique 283
5.1. Comment le résident de l'Estuaire est-il informé sur l'Estuaire ? 283
5.2. Quelle représentation de l'(E)estuaire de la Seine son résident a-t-il ? 300
5.3. Quand l'acteur politique parle de l'Estuaire de la Seine... 328
Chapitre 6 / Du territoire politique au territoire des résidents 3556.1. Au-delà de mots, quel est le territoire des résidents ? 355
6.2. Les " trans-rives » sont-ils devenus les " habitants de l'Estuaire » ? 378
6.3. La " Destination Estuaire », quel appui dans le terrain ? 406
Conclusion générale 449
Annexes 459
Bibliographie 513
Index des documents 553
Liste des sigles 560
Tables des matières 561
8 | P a g e
9 | P a g e
Introduction générale
10 | P a g e
Comment penser le territoire ?
(D.PAGÈS et N. PÉLISSIER, 2000, p.15)Il semble que le territoire revienne en force, après une période pendant laquelle les nouvelles
logiques de la mondialisation annonçaient la " » (BADIE, 1995) pris dans sa conception de système fermé et souvent figé dans sa structuration. L'effervescence scientifique qui existe autour du concept, alimentée par les préoccupations des politiques,mais également des acteurs économiques, soutient sa " jeunesse », son actualité et sa capacité
à se renouveler en permanence du point de vue épistémologique, pour répondre aux principes
fondamentaux de fonctionnement de l'homme en société.En parlant des sociétés sahéliennes, D. RETAILLÉ (2005, p.195) met en évidence la relativité
de la lecture des configurations spatiales : "» (Ibid, p.195). Dans cette logique, le
territoire devient , mais en transformation continue, conditionné par une lecture contextuelle qui prend en compte des facteurs d'ordre social, économique, spatial et temporel. Il doit être repensé en permanence pour tenir compte des actions, interactions et représentations de ceux qui le font. C'est dans cette approche théorique générale que nous inscrivons ce travail de thèse, en prenant en considération la dimension dynamique, évolutive, transformable des territoires qui sont comme des " ». Ils naissent, grandissent, trouvent des alliances, s'unissent souvent sur un principe de proximité, se divisent, peuvent donner naissance à d'autres territoires ou peuvent disparaître et être oubliés avec le temps. Suivant des cycles, toutprocessus de construction territoriale est précédé d'une déconstruction et suivi d'une autre
construction. Le processus de construction territoriale n'est jamais fini et il reprend la même fluctuation sans cesse entre un " ancien » territoire et un " nouveau » territoire.11 | P a g e
Comprendre le territoire, c'est connaître le sens que ses acteurs lui donnent" Le territoire peut être considéré comme de l'espace informé par la sémiosphère »
(C. RAFFESTIN, 1986) Notre travail de recherche s'inscrit dans la qui met l'accent sur les relations entre les dynamiques sociales, spatiales et les formes géographiques, parmi lesquelles le territoire. Le territoire a une nature complexe car il est un agencement de ressources matérielles et idéelles (GODELIER, 1984, LÉVY et LUSSAULT, 2003), le toutdans une forte interdépendance. L'idéel est la pensée dans toutes ses fonctions qui se nourrit
de la réalité géographique palpable, tout en la nourrissant à son tour (GODELIER, 1984, p.199). Dans ce sens, le concept de " » (DI MÉO, BULÉON, 2005) vient illustrer cette approche multidimensionnelle et interactionniste de la complexité territoriale. Durant longtemps les géographes se sont focalisés sur l'aspect matériel du territoire, en exprimant une certaine méfiance envers une géographie qui prenait en compte dessignifications et des valeurs attribuées à l'espace géographique par les sociétés qui le
pratiquent d'une manière ou d'une autre, une géographie jugée trop " subjectiviste ». Cependant, la prise en compte de la dimension idéelle devient de plus en plus une nécessité dans toute réflexion concernant l'organisation du territoire (GUMUCHIAN, 1991). Les géographes ont besoin de comprendre comment les hommes " lisent » leur environnement (BAILLY, FERRIER, 1986) et pour faire ce travail, l'analyse des représentations, cescréations sociales d'un schéma pertinent du réel (GUÉRIN, 1989) s'avère indispensable. Dans
son livre sur la place des représentations en géographie, J. PAULET (2002) insiste encore davantage sur leur importance, en affirmant qu'il s'agit de " » (Ibid, p.2). L'action et les pratiques spatiales de l'homme s'expliquent par sa vision dumonde, " déformée » et fournie par le biais de ses représentations, qui sont à leur tour, elles-
mêmes alimentées par ces pratiques, mais également par l'environnement social, culturel, économique de l'individu (CLAVAL, 1973, ABRIC, 1994). Enfin, les politiques d'aménagement du territoire français (DATAR, 2010) commencent à inscrire ces " » de l'espace (LACOUR, 1986) dans la démarche territoriale prospective. L'enjeu des (nouveaux) territoires se joue en termes de représentations comme une nécessité pour leur (re)connaissance, leurs compétences (DEBARBIEUX, VANIER,12 | P a g e
2002), en résumé, leur idéologie spatiale comme moyen d'interpréter et de justifier la place
d'un groupe dans l'espace (GILBERT, 1986).Etudier un territoire à partir des représentations constitue un moyen original et fécond pour
mettre en lumière différentes logiques d'acteurs en interrelation au sein d'une même entité
territoriale. Notre problématique de recherche qui porte sur la construction territoriale nepouvait pas s'éloigner de cette approche théorique privilégiée tout au long de la thèse.
Dans cette perspective du " regard » porté sur l'espace géographique, la réflexion autour du
processus de construction territoriale est indissociablement liée aux qui font leterritoire. Si le territoire relève d'espace représenté, il n'en est pas moins un espace approprié
(BRUNET, 1991, p.23) et de ce point de vue, le territoire se définit en lien avec ses acteurs qui interagissent et qui alimentent la , cette "» (DEBARBIEUX, 2009, p.23).
Qui sont ces acteurs qui font le territoire ?
L'acteur est une personne qui agit et ce peut être une réalité plus large, une instance ou une
organisation. L'acteur n'est pas passif. Un acteur possède " » et il a comme qualité de provoquer " » (DI MÉO, 2008, p.6). Sur la scène du territoire plusieurs acteurs interviennent dans un système qui prend en compte "» (MOINE, 2006,
p.119).Trois catégories d'acteurs ont été privilégiées dans cette recherche : le politique, l'habitant et
le technicien. Le choix n'est pas anodin, étant déterminé à la fois par la problématique de
recherche, mais également par le contexte du déroulement de la thèse, abordé dans les pages
suivantes. Le territoire est un espace approprié par la pratique concrète, par le vécu, mais il estégalement un espace organisé, aménagé, réfléchi. Il est instinct et stratégie, vécu et
organisation (politique et/ou institutionnelle), " » et " » (VANIER,2010). Il renvoie au pouvoir (BADIE, 1995, TESSON, 2004), mais aussi à la pratique
quotidienne (FRÉMONT, 1976, BAILLY et DEBARBIEUX, 1991).13 | P a g e
Ce travail de thèse s'intéresse à l'acteur politique local, celui qui est censé être, dans la
hiérarchie du pouvoir politique, le plus proche du citoyen et du territoire, qu'il représente. C'est l'acteur qui prend l'initiative, qui lance l'action, qui agit sur les dynamiquesterritoriales. C'est l'acteur qui a le pouvoir de délimiter de nouveaux territoires par les projets
qu'il met en place, mais la pertinence de ces territoires et projets ne peut être réelle sans que
les citoyens soient au coeur de toute action politique. Mais qui sont ces citoyens regroupés sous l'appellation générale d' " » ? Quelles sont les significations de cette notion vaste désignée par le mot " » ? Au-delà du simple fait de résider quelque part, de résider à telle adresse ou dans telle commune, " » relève d'une relation plus profonde de l'homme avec la Terre, une relation subjective dans laquelle les hommes confèrent du sens à leur environnement (BERQUE,1999, 2000, LUSSAULT, PAQUOT, YOUNES, 2007). Cela implique que l'on peut habiter
passionnément des lieux où l'on ne réside pas et ne pas habiter des lieux où l'on réside.
L'habiter renvoie à la pratique des lieux géographiques (STOCK, 2004) et suppose une forte interactivité entre les acteurs et l'espace dans lequel ils évoluent. Dans , M. LUSSAULT (2007) propose une lecture de cetterelation de l'individu à l'espace géographique à partir d'une approche dynamique, en fonction
d'une analyse contextuelle des situations. Ainsi, on peut habiter temporairement un lieu ou un territoire. Dans cette manière d'envisager le concept d' " » la variable discriminante n'est plus seulement la distance, mais la fréquence, la pratique, la connaissance des lieux, le regard qu'on peut porter à l'espace. Ainsi, les distances physiques s'imbriquent avec les distancescognitives et affectives pour donner une relation matérielle et idéelle complexe qui définit l'
" ». Du fait de cette complexité conceptuelle, tout au long du travail de thèse, nous avons fait le choix d'utiliser le nom de " », avant de décider si on peut parler d'un habitant de l'Estuaire. L'acteur technique s'insère entre les deux premiers acteurs. Il est un acteur d'interface, omniprésent dans toute action politique. Dans notre travail de thèse nous allons le rencontrer en tant qu'aménageur, urbaniste, géographe, agent de développement du Pays, directeur deservices, directeur d'office de tourisme, etc. Il assure le lien entre l'idée et sa mise en place,
entre l'élu et l'habitant, en occupant une place stratégique (CROZIER, FRIEDBERG, 1977) dans tout processus de construction territoriale. Il est un appui pour l'acteur politique, mais il14 | P a g e
peut également " prendre le pas » sur les actions de celui-ci. L'acteur technique est celui qui
propose, qui anticipe, qui guide et en même temps celui qui peut bloquer la mise en oeuvre des actions, qui fait changer la continuité d'un projet et qui peut lui donner d'autres perspectives. C'est en envisageant ce point de vue que nous allons étudier cet acteur. Quelle logique d'émergence pour les nouveaux territoires ?Depuis deux siècles, le maillage administratif français n'a pas cessé d'empiler les structures
sur un principe d'organisation pyramidale qui est de plus en plus remis en question. Denouvelles structures territoriales ont été créées, mais les précédentes ont été également
gardées. Si leur incompatibilité avec les nouveaux contextes semble trouver une certaineunanimité, il y a en même temps une forte résistance aux changements des acteurs, politiques
et techniques, attachés à leur structure. On assiste à une recherche continue d'une meilleure organisation spatiale, en accord avecl'évolution des modes de vie de la société (mobilité accrue, habitat polytopique, appartenance
multiple, nouvelle gouvernance, mondialisation, etc.). Mais les solutions ne peuvent être que temporaires et avec le temps, certaines formes de maillage sont devenues inadaptées à la réalité. Dans ces circonstances, comment penser les nouveaux territoires ? Comment sont-ils construits ? Comment sont-ils mis en visibilité ? Y. CHALAS (2009, pp.179-180) voit dans l'émergence des nouveaux territoires "»Le territoire "
» (Ibid).
Dans la même idée, M. VANIER et B. DEBARBIEUX (2002) placent la coopération entre territoires comme le nouvel enjeu des " ». Les frontières deviennent des membranes et les nouvelles configurations territoriales doivent commencer à prendre encompte la diversité sociale de nos pratiques spatiales, dans un périmètre suffisamment vaste
pour traiter l'ensemble des questions locales (VANIER, 2010). Dans cette logique, nous considérons le territoire comme défini par l'échelle spatialede celui-ci. C'est le projet qui jouera le rôle d'intermédiaire dans la lecture d'un territoire et
15 | P a g e
qui lui donnera une visibilité, un projet correspondant à une certaine époque, à ses acteurs et à
ses enjeux (sociaux, économiques et spatiaux).Les formes des territoires sont "
» disait E. DURKHEIM (1982, p.70
SANTOS, 1997, p.60).
Mais, les formes évoluent en fonction des actions qu'elles " hébergent » et à leur tour, les
actions génèrent des formes. " (M. SANTOS, 1997, p.71). Sous cet angle d'analyse, le territoire contemporain devient un projet, défini par cette relation inséparable, entre une forme et son contenu. Parce qu'on parle de construction territoriale, il y a toujours une manifestation du politique à la base. Dans cette approche, le projet peut avoir une connotation très politique, ou au contraire, peut s'organiser autour de différentes thématiques, plus proches d'une finalité concrète de la logique de mise en commun. En fonction de la démarche dominante, nous parlerons : - de, quand le principal objectif identifié est de créer un nouveauterritoire, sans avoir clairement déterminé les objectifs finaux et leur mise en oeuvre concrète.
Cette démarche peut s'avérer " paralysante » pour les différents acteurs concernés qui ont
peur de perdre leur propre identité, leur propre territoire, leur propre utilité ; ou - de quand la logique est inversée. Dans ce cas, ce qui estdéterminant c'est l'approche par les réalités concrètes, qui constituent des thématiques
rassemblantes pour les adhérents au projet. Mais quelles sont ces thématiques rassemblantes et comment agissent-elles dans le processus de construction territoriale ? Ce sont desquestions récurrentes dans notre réflexion de recherche déterminée par le contexte particulier
de son déroulement.Un doctorat dans le milieu professionnel
Cette thèse naît de l'interaction entre le milieu professionnel et le milieu universitaire, comme
un pont entre deux mondes, dont le travail en commun a comme principal objectif de produire des connaissances nouvelles qui peuvent être mises au service des acteurs qui ont le pouvoir décisionnel.16 | P a g e
Avant d'entrer pleinement dans le coeur de notre travail de recherche, il nous semble important de présenter le contexte de ce qui a amené ce travail, ainsi que les conditions particulières dans lesquelles celui-ci s'inscrit. Le thème central de la réflexion, la problématique et la méthodologie de la recherche découlent grandement des conditions de leur mise en place.Notre thèse s'inscrit dans une
(CIFRE) 1 , dispositif de financement partenarial entre (AURH), l'Université du Havre (laboratoire CIRTAI /UMR CNRS 6266 I.D.E.E.S) et
(ANRT). L'AURH (Annexe 0-1, pp.461-466) a été la structure commanditaire de notre travail de recherche.L'Agence d'Urbanisme et son territoire
La transterritorialité est inscrite dans le fonctionnement des agences d'urbanisme. L'extension de leur " territoire » d'intervention, encouragée et soutenue par l'Etat (Annexe 0-1, p.464),quotesdbs_dbs14.pdfusesText_20[PDF] exemple de proposition de loi
[PDF] exemple de proposition de projet informatique
[PDF] exemple de proposition pour un colloque
[PDF] exemple de protectionnisme
[PDF] exemple de protocole d hygiène en crèche
[PDF] exemple de protocole de qualification dinstallation
[PDF] exemple de publicité écrite
[PDF] exemple de publicité pour restaurant
[PDF] exemple de publicité sociétale
[PDF] exemple de publipostage pour une promotion
[PDF] exemple de pv de réunion pdf
[PDF] exemple de pv de réunion rédigé
[PDF] exemple de pv de réunion word
[PDF] exemple de qcm culture générale