La grande vitesse ferroviaire: un modèle porté au delà de sa
17 oct. 2014 IV - La construction de LGV non rentable facilitée par le ... rentabilité socio-économique ainsi que l'irréversibilité du processus.
Synthèse
2.2 Quelle place pour la LGV PACA dans le renouveau du système ferroviaire rentabilité socio-économique pour la collectivité : quel est le bilan ...
Rapport public thématique sur La grande vitesse ferroviaire
qui en général
QUEL PROJET DE LGV• ENTRE BORDEAUX ET TOULOUSE ?
Pour en savoir plus: « Étude relative aux effets socio-économiques et en termes d'aménagement d'une LGV •» réalisée pour le projet de LGV •PACA.
LGV EN SERVICE ESTIMATIONS CONNUES SUR GPSO
Elle ajoute: « Si les bilans socio-économiques et financiers des LGV actuellement en projet b) La rentabilité socio-économique prévue et constatée (TRIE ...
MOBILITÉS DU QUOTIDIEN : Répondre aux urgences et préparer l
30 janv. 2018 lors de l'inauguration des deux LGV atlantiques. ... rentabilité socio-économique souvent discutable d'électrification ou de renouvellement ...
Bilan et perspectives des investissements pour les transports et les
22 mars 2022 et cadrage financier) le COI lui proposera ainsi trois trajectoires ... Ils relèvent
11-09-2013-exemple infrastructures transport
L'évaluation socio-économique des investissements publics ». Groupe de travail possible une estimation du taux de rentabilité financière ;.
Rapport Avenir du transport ferroviaire 15.02.2018
15 févr. 2018 De l'autre il fixe à SNCF Mobilités des objectifs de rentabilité ... Le domaine de pertinence « socio-économique » du ferroviaire est lié ...
La rentabilité socio économique et financière de la LGV PACA
débat public portent sur la plupart des aspects qui permettent de calculer la rentabilité socio-économique – notamment le coût des investissements les gains de temps ou les avantages collectifs qui résultent du report vers le rail depuis les modes aérien et routier
LGV PACA – Bilans socio-économiques
lgv paca – bilans socio-économiques sommaire 1 principes et hypotheses generales 1 1 1 methodologie generale 1 1 2 les acteurs economiques 2 1 3 les variantes analysees 3 2 parametres techniques et couts unitaires 5 2 1 parametres techniques 5 2 2 trafics 6 2 3 investissements ferroviaires 6 2 4 autres couts ferroviaires 8 2 5
LGV PACA Etude relative aux effets socio- économiques et en
débat public sur la LGV PACA Afin de préparer le débat public sur la ligne GV dite PACA qui reliera à l’horizon 2020 la LGV dite Méditerranée aux Alpes-Maritimes RFF a confié à SETEC Organisation une mission prospective sur « les effets socio-économiques et en terme d’aménagement » de cette LGV Cette mission s’est
L’évaluation socio-économique du projet
présentent les meilleurs taux de rentabilité socio-économique de 44 à 56 Cela tient à ce qu’ils offrent les gains de trafic les plus importants sur les relations de longue distance >Les autres scénarios à 1 ou 3 axes présentent des TRE entre 28 et 37 du fait de gains de trafic grandes lignes plus faibles et/ou de coûts plus
Volet 4 Analyse prospective des effets potentiels de la LGV PACA
LGV PACA : Etude relative aux effets socio-économiques et en terme d’aménagement VOLET 4 - Analyse prospective des effets de la LGV PACA Setec Organisation - 11/06/2004 3 / 57 Document provisoire - 19788-RAP-volet4-Prospective-04B Enfin ces effets socio économiques dépendent de la capacité de chaque territoire à accueillir la LGV
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apprécier des premiers effets de la LGV Med sur certains des territoires qu’elle dessert ou traverse Le cas de la LGV Med a paru pertinent parce qu’il est récent et que ces territoires desservis ou traversés sont proches de ceux de la future ligne PACA
Le gouvernement a tranché. Après l'avis défavorable de l'enquête publique, il déclare quand
même le projet de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax d'utilité publique. Les citoyens se sont prononcés à plus de 90% contre ce projet mais nos gouvernants n'en tiennent pas compte. Et pourtant,François Hollande a enjoint le gouvernement " d'engager un chantiersur la démocratie participative de manière à ce qu'il ne puisse plus y avoir de contestation
avec des formes inacceptables de violence ». Aujourd'hui il est devenu sourd aux aspirations de la population et a décidé de passer en force, contre l'avis majoritaire des citoyens et des élus de terrain. De plus, l'Etat s'est affranchi des conclusions des assises du ferroviaire, des rapports Mariton, Bianco et Auxiette, des recommandations de la commission Mobilité 21, des avertissements de la Cour des comptes, des réserves de l'Autorité environnementale etdu Commissariat Général à l'Investissement (CGI). A travers cette décision, il contredit ses
propres prises de position et cède, couard, à l'approche des élections, aux injonctions et aux
menaces d'une poignée de grands élus. Une décision qui suscite une indignation que les citoyens ne tarderont pas à manifester.Mais reprenons le fil de l'histoire...
Des constats alarmants
Dès 2008, la Cour des comptes décoche ses premières flèches contre la construction des LGV
dénonçant des prévisions de trafic systématiquement " surestimées » par RFF au point de les
juger " fragiles, coûteuses et peu cohérentes ». Elle s'inquiète du " lancement de nombreux
projets dont la rentabilité socioéconomique est insuffisante » d'autant " que les bilans aposteriori mettent en évidence une rentabilité en général bien plus faible qu'espérée
initialement ».En 2011, Hervé Mariton lui emboîte le pas avec un rapport confirmantleur " faible bénéfice
socio-économique prévisible qui devrait inciter vers les investissements de renouvellement duréseau existant ».Il met en garde l'Etat sur les " conséquences négatives pour l'équilibre
financier du système ferroviaire » des investissements dans de nouvelles LGV. La même année le Sénat produit un rapport d'information sur le SNIT1appelant à renoncer aux réseaux futurs pour concentrer les efforts sur le réseau existant : " Poursuivre les deux objectifs simultanément ne paraît pas réaliste »conclutle rapporteur Louis Nègre.L'appel au bon sens
En septembre 2011, s'ouvrent les assises du ferroviaire pour répondre à deux questions essentielles : quel sera le modèle ferroviaire de demain et comment relever les défis à venir ?Les réponses sont sans surprise :" Devant les fortes incertitudes sur la rentabilité des futures
LGV... reconnaître la rénovation du réseau comme une priorité absolue » et " suspendre
toute nouvelle opération de développement»1 Schéma National des Infrastructures de Transports
Devant la presse, Nathalie Kosciusko-Morizet déclare : " j'approuve l'idée d'une évaluation externe et indépendante des grands projets qui figurent au SNIT [...] cela éviterait une confusion parfois compliquée entre la décision politique et la décision technique. » En juillet 2012, la Cour des comptes le confirme : les méthodes d'évaluation socio- économique et financière sont " insuffisamment transparentes ».Elle conseille " qu'une instance puisse définir les méthodes d'évaluation et veiller à une contre-expertise des principaux projets indépendante des maîtres d'ouvrage. »Des conclusions unanimes
En 2013, le gouvernement Ayrault commande trois rapports. Rien que cela ! Le rapport Auxiette souhaite que " nous sortions de cette logique du toujours plus vite ».Jean-LouisBianco préconise le développement de " trains circulant à 200 km/h, utilisant le plus souvent
possible les voies existantes et offrant un niveau de service de très bonne qualité ». Le rapport Mobilité 21 ou Duron ne fait que confirmer ce que l'on sait déjà: les LGV sont" des projets extrêmement coûteux et d'une efficacité socio-économique controversée [...]
une modernisation de l'existant permet souvent d'atteindre une performance quasiéquivalente à celle d'une infrastructure nouvelle, pour un coût et une empreinte écologique
bien inférieurs.»Les opposants n'ont cessé de le dire mais eux se font traiter de " débiles » tenant des propos
" absurdes »2. Jean-Marc Ayrault semble avaliser ces rapports. Il annonce en juillet 2013, en se situant dans le scénario le plus optimiste3, la construction avant 2030 de la seule LGV Bordeaux-Toulouse.
La reculade gouvernementale
Devant le chantage politique de certains grands élus régionaux obnubilés par le prestige de la grande vitesse ferroviaire et le mortifère lobbying du BTP, le gouvernement recule. En 2013, le ministre des Transports annonce Bordeaux-Dax en 2027 et une arrivée à la frontière espagnole avant 2032. Sont relancés Montpellier-Perpignan, Poitiers-Limoges, la POCL, la LGV Paca, les travaux de la LGV Lyon-Turin... Ainsi plus de 38 milliards d'euros sont de nouveau engagés.Et pourtant avec l'abandon de l'écotaxe, prévue pour financer le fer, l'AFITF4 voit ses sources de financement se tarir...On n'est plus à une incohérence près.Une nouvelle charge de la Cour des comptes
En octobre2014, la Cour des comptes produit un sulfureux rapport : " La grande vitesseferroviaire, un modèle porté au-delà de sa pertinence »examinant entre autres les
arguments avancés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire : " mobilité accrue, avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, incidence positive surl'activité économique et le développement régional ».La Cour estime que" la portée et la
2 Qualificatifs utilisés par Alain Rousset
3La Commission Mobilité 21 prévoyait, qu'après 2018, 8 à 10 milliards d'euros pourraient être mobilisés
jusqu'en 2030 grâce à un " effet de levier » s'appuyant sur les ressources de l'AFIFT4 Agence de financement des infrastructures de transports
pertinence de ces motivations se révèlent souvent contestables, sinon inexactes.» et conclut :" Les effets paraissent donc incertains et ne suffisent pas par eux-mêmes à justifier le niveau des investissements nécessaires à la construction de LGV. »Le GPSO avance envers et contre tout
Le gouvernement, autiste, portera le projet GPSO jusqu'à l'enquête publique pour les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Peu importe les conclusions de l'Autorité environnementale qui relève notamment " une rentabilité tout juste atteinte pour un projetde 13 milliards »ou celles du Commissariat Général à l'Investissement (CGI), qui émet des
réserves " sur le caractère prioritaire du projet au vu de sa faible valeur actualisée nette
(VAN) par euro investi. ». Peu importe les données de l'Observatoire des trafics transfrontaliers qui enregistre une baisse du trafic fret (-49,3%) et voyageurs (-23,3%) à Dax, entre 2006 et 2012.Peu importe. Fuyons les réalités !
Touché mais pas coulé
L'avis défavorable de l'enquête publique aurait dû assener le coup de grâce. C'est une attaque en règle des" insuffisances et faiblesses »du projet: gain de temps " peu probant »entre Bordeaux et Dax, " infrastructure lourde et coûteuse pour un service non
garanti »," financement public incertain »," rentabilité socio-économique insuffisante »,
" alternatives à la grande vitesse insuffisamment explorées », impacts sur l'environnement " insuffisamment pris en compte » et sur la biodiversité " plus importants que "faibles ànégligeables" » comme l'affirme RFF. Quant au développement économique, il se
" concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l'emploi au détriment dudéveloppement local ». La réduction des émissions de gaz à effet de serre " demeure faible
tant vis-à-vis du coût de l'infrastructure que des objectifs européens de réduction de 75%. ».
Toute l'argumentation des pro-LGV vole en éclat. " Cet avis est dans l'air du temps »commentera Alain Rousset. Effectivement, il reprend ce qui était " dans l'air »depuis quelque " temps » dans les études et rapports ! Quant au dernier rapport de la Cour des comptes, il est jugé par Dominique Bussereau, ancien ministre des transports, comme " un tissu d'âneries »et sans valeur car " La Cour des comptes n'est pas chargée de gérer notre pays. Heureusement. » (LCP 17/08/2015).Un cinglant démenti
La naissance de la LGV Paris-Barcelone est " une grande réussite » déclarait
François Hollande lors de son inauguration en novembre 2013. Après quatre ans
d'exploitation TP Ferro, le concessionnaire franco-espagnol du tronçon Figueras-Perpignan accuse plus de 400 millions de dette et dépose le bilan, en juillet 2015, pour" insuffisance de trafic » (34 trains de marchandises et 70 de voyageurs par semaine !!!). Rien n'aura eu prise sur ce gouvernement qui cède au lobbying indécent et aux menaces de quelques " grands élus » et du BTP. Un gouvernement qui n'en est pas à une contradiction près. N'est-ce pas Manuel Valls quiqualifiait " d'erreur » le " Tout TGV » au siège de la SNCF le 15 juillet dernier ?Il ajoutait :
" Le choix des majorités précédentes a été au développement à tout crin de nouvelles lignes.
La priorité doit changer. Il s'agit de faire baisser l'âge moyen du réseau, de concentrer les
moyens humains et financiers sur les lignes les plus empruntées, sur les transports du quotidien » On voudrait se moquer des citoyens que l'on ne s'y prendrait pas autrement !quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] Proposition de loi pour le développement de l alternance, la sécurisation des parcours professionnels et le partage de la valeur ajoutée
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