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Introduction aux Sciences de la Terre et de lUnivers La Terre dans

1 u.a. ? unité astronomique (u.a.): distance moyenne de la Terre au Soleil: 150.106 km. 1 u.a.. La Terre dans l'Univers. 26 parsec (pc) : parallaxe seconde ? = 



QUÉBEC SCIENCE AU SECONDAIRE

Univers Terre et espace à la distance moyenne de la Terre au Soleil ii. Année-lumière ... Situation de la Terre dans l'univers.



Lenseignement du français à luniversité marocaine: le cas de la

27?/08?/2012 la Vie et Sciences de la Terre et de l'Univers. Education. ... situation en didactique des langues puisqu'elle constitue soit l'unité de.



Léchelle de lUnivers : lunité astronomique et lannée-lumière

Chapitre 1 • L'espace et la Terre. Section 1 • L'espace p. 14 à 20. NOM : GROUPE : DATE : 1/3. La situation de la Terre dans l'Univers.



Quelle sera la formation en sciences au secondaire ?

Univers matériel (chimie et physique) ; Terre et espace (sciences de la Terre et astronomie). ... Situation de la Terre dans l'univers.



LHomme et la Terre dans lUnivers

présente une théorie synthétique de l'univers sous la forme d'un scénario origines que par rapport à la situation actuelle de nos connaissances en ...



Situation 1 Situation 2

Thème 3 : La Terre un astre singulier. 3.3. La Terre dans l'Univers. Exercice 2 du sujet 12 : La lumière cendrée de la Lune.



Enseignement scientifique

Controverse - héliocentrisme - géocentrisme – cosmologie. Références au programme. Thème 3 : La Terre un astre singulier. 3.3 : la Terre dans l'Univers.



Concepts – 3e secondaire – Progression des apprentissages

Concepts – 3e secondaire – Progression des apprentissages. Univers matériel. Point de fusion. X. Point d'ébullition Situation de la Terre dans l'univers.



Le système solaire

distance à notre étoile Mercure



1 La Terre dans l’Univers la vie et l’évolution du vivant

La Terre dans l’Univers la vie et l’évolution du vivant : une planète habitée 15 Des exoplanètes répondant à ces critères ont été trouvées mais rien ne prouve jusqu’à présent qu’elles abritent la vie

Quelle est la place de la Terre dans le système solaire ?

Cycle 3 – Situer la Terre dans le système solaire et caractériser les conditions de la vie terrestre ?La Terre dans le système solaire Activités et documents : Quelle est la place de la Terre dans le système solaire? Etoile : corps céleste qui produit sa propre lumière. Planète : corps céleste tournant autour du Soleil ou d’une autre étoile.

Pourquoi la Terre est-elle la troisième planète en partant du Soleil ?

La Terre est la troisième planète en partant du Soleil. Le système solaire. Les connaissances que nous possédons sur la situation de la Terre dans le système solaire sont le résultat de l’exploration spatiale, notamment l’utilisation de sondes et de télescopes spatiaux comme Hubble.

Quels sont les planètes qui tournaient autour de la Terre ?

À l'époque de Ptolémée, les astronomes considéraient que les « planètes » qui tournaient autour de la Terre étaient la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne. Dans le modèle géocentrique, les trajectoires des planètes par rapport à la Terre sont assez complexes.

Comment savoir si la Terre est une planète ?

• Il faut savoir situer la Terre dans le système solaire ainsi que les autres planètes qui en font partie. Exemple : il faut savoir que la Terre est le troisième planète en partant du Soleil. • Il faut savoir expliquer le rapport qui existe entre la révolution terrestre et le cycle des saisons.

Université Ibn Tofail

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Laboratoire Langage et Société

Formation Doctorale Langage et Société

Département de Langue et

de Littérature Françaises

Kénitra, Maroc

Université Rennes 2

Sous le sceau de l'Université

Européenne de Bretagne

Ecole Doctorale Sciences

Humaines et Sociales

Laboratoire PREFics

Rennes, France

Thèse de doctorat national en Sciences du langage (Sociolinguistique - Didactique des langues)

Titre :

L'enseignement du français à l'université marocaine. Le cas de la filière " Sciences de la Vie et Sciences de la Terre et de l'Univers ».

Présentée par :

M. Mehdi HAIDAR

Sous la co-tutelle des professeurs :

M me

Leila MESSAOUDI, Université Ibn Tofail

M. Philippe BLANCHET, Université Rennes 2

Année : 2012

1

Amesparents,jedédiecetravail...

2

Remerciements

Mes Leila

MESSAOUDIetPhilippeBLANCHET.

ses clairvoyance elleatoujoursétélàpourmoi... grandehumilité. moi réalisation beaucoup conseils voulu rigueurdontilsontfaitpreuve.

Merciinfiniment...

3

Sommaire

Remerciements ........................................................................ ............................ 003 ..................................... 004 Introduction générale .................................................................... ....................... 005 Première partie : Cadre théorique, pour une approche sociodidactiq ue...... 016 Chapitre 1 : Didactique, sociolinguistique, sociodidactique, quelles perspectives ? ..................................................... 019 Chapitre 2 : Le technolecte........................................................................ ........... 029

Chapitre 3 : Le Français sur Objectifs Spécifiques .............................................. 061

Deuxième partie : Eléments de contextualisation .......................................... 136

Chapitre 1 : Le Maroc, br

ève présentation ........................................................... 137

Chapitre 2 : Les langues en présence au Maroc ................................................. 148

Chapitre 3 : l'usage de la langue française dans le système éducatif marocain .. 161

Troisième partie : L'investigation didactique .................................................. 175

Chapitre 1 : L'observation ........................................................................ ............ 179

Chapitre 2 : L'enquête par questionnaire ............................................................. 218

Chapitre 3 : L'entretien ........................................................................ ................ 264

Chapitre 4 : Le manuel Cap université ................................................................ 328

Chapitre 5 : Analyse des besoins. Pour une compétence universitaire technolectale ..................................................... 365

Conclusion et per

spectives ........................................................................ .......... 386

Références bibliographiques et sitographie ......................................................... 401

Annexes ...................................................................... ......................................... 411 Table des matières ................................................................ .............................. 480 4 5

Introduction

générale 6

1) Situation et présentation de l'objet de recherche

La langue française au Maroc jouit depuis plusieurs décennies d'un statut de fait privilégié. Elle est présente dans différents secteurs importants de la société marocaine, comme les mass médias, l'administration publique et privée et dans l'enseignement, du primaire à l'université. Après une politique d'arabisation entamée par l'Etat au début des années 80, l'enseignement des disciplines scientifiques dans l'enseignement public primaire et secondaire commença à être dispensé en arabe, alors qu'à l'université l'apprentissage des matières principales à la faculté des Sciences continua à se faire en langue française. Cette situation provoqua au fil des années un déséquilibre sur le plan de la politique éducative au Maroc, mais aussi au niveau du marché du travail. Il est vrai que depuis quelques années, l'enseignement des langues au Maroc ne connaît plus ses beaux jours et depuis quelques temps on a longuement parlé de la crise de l'enseignement au Maroc, ce qui plaça l'éducation en 1999 comme priorité nationale après l'intégrité territoriale. D'après le Conseil Supérieur de l'Enseignement, le dysfonctionnement au niveau de l'apprentissage des langues est l'un des facteurs les plus importants qui engendrent une baisse du niveau et un recul systématique de l'excellence dans tous les cycles de l'enseignement (primaire, secondaire, université).

En effet, l'enseignement du français au Ma

roc souffre de nombreux défauts d'ordre pédagogiques et didactiques, mais aussi au niveau des infrastructures. La qualité de l'enseignement des langues et surtout du français devint déplorable, bon nombre d'élèves même après avoir obtenu leurs baccalauréats ont de réelles lacunes langagières à l'oral et à l'écrit, en co mpréhension comme en production. C'est ainsi qu'à l'aube du vingtième siècle, les étudiant s nouvellement inscrits à l'université se trouvent confrontés à un sérieux problème, celui de ne pas pouvoir comprendre les cours et de ne pas savoir interagir dans un milieu universitaire particulièrement exigeant. L'incompétence des étudiants sur le plan langagier a une double incidence. Premièrement, elle cause un échec scolaire, puisqu'un étudiant n'arrivant pas à comprendre les cours et ne pouvant pas répondre correctement aux questions qui lui seront posées lors de l'examen, échouera forcément et ne validera pas le semestre, 7 cela créera en lui un sentiment de frustration qui se traduira par un abandon précoce des études à l'université. Deuxièmement, les lauréats des universités n'ayant pas acquis une compétence suffisante en langue française auront énormément de difficultés à obtenir un emploi dans un marché de l'emploi féroce, où la concurrence est rude et où les postes convoités ne sont pas très abondants comparé au nombre important de diplômés au

Maroc.

Ayant pris connaissance de l'ampleur du problème, les responsables et les dirigeants au Ministère de l'Enseignement ont entrepris une série de démarches visant à réformer l'enseignement et à instaurer une nouvelle philosophie de l'apprentissage, donnant ainsi la priorité à l'enseignement des langues et aux langues d'enseignement. Avec l'instauration de la réforme de l'enseignement en 2003 et la mise en place du plan d'urgence de 2009 - 2012, l'enseignement du français à l'université prit une nouvelle tournure. C'est ainsi que la commission des langues au Maroc a été chargée, dans le cadre du dispositif intégré de l'enseignement des langues d'élaborer une ingénierie pédagogique pour la mise en place d'un module transversal pour l'enseignement du français à l'université. L'ingénierie pédagogique en question a été officiellement lancée dans quelques universités du Maroc en 2009, elle englobe plusieurs dispositifs censés aider les étudiants à mieux comprendre les cours, à interagir efficacement et à se préparer au marché du travail.

Parmi ces dispositifs, on peut citer la mise

en place d'un test de positionnement en ligne, l'élaboration d'un manuel commun aux différentes filières de la faculté des Sciences et des cycles de formations pour les enseignants de langue à l'université. Toutefois, qui dit enseignement du français à la faculté des Sciences, dit aussi spécialités, sciences dures et domaines distincts de l'activité humaine. Effectivement, la question ici ne se résume pas simplement à élaborer des cours de langue que tout un chacun pourrait assimiler afin de parler avec ses amis ou pour voyager à Paris, mais plutôt de concevoir un curriculum de langue dans un contexte précis à un public distinct et dont les besoins pourraient être particulièrement hétérogènes. La langue française employée dans les cours à la faculté des Sciences n'a rien avoir avec la langue qu'un profane pourrait comprendre ou parler et ne partage pas les mêmes traits linguistiques du français que l'on retrouve dans les journaux, c'est une langue 8

spécialisée qui comporte des caractéristiques et des spécificités linguistiques propres

à chaque domaine dans lequel elle est utilisée. Justement, les étudiants à l'université

sont confrontés à ce type de français inhabituel qui, certes, s'apparente au français qu'ils ont étudié depuis leur scolarisation, mais qui en diffère par plusieurs aspects que nous tenterons d'expliciter le moment voulu. L'étude que nous présentons se focalise essentiellement sur cette problématique qui corrèle à la fois l'enseignement du français à l'université dans sa toute récente mouture et la langue spécialisée, ses particularités linguistiques et ses difficultés auxquelles pourraient être confrontés les étudiants de la première année de licence inscrit dans la filière Sciences de la Vie et Sciences de la Terre et de l'Univers (désormais SVI / STU) à la faculté des Sciences. Dans ce chapitre, nous allons commencer par justifier le choix du sujet, les motivations et les raisons personnelles et scientifiques qui nous ont poussé à entamer une étude sur l'enseignement du français à l'université dans son contexte scientifique, à préciser davantage la problématique et les hypothèses de travail susceptibles d'éclairer les pistes de recherche, d'expliciter clairement les objectifs auxquels doit répondre cette thèse, puis finalement de détailler le plan et les différentes étapes que nous allons suivre.

2) Motivation pour le choix du sujet

Le présent travail s'inscrit dans le cadre du projet Volubilis MA08/200, intitulé " Langue française et insertion professionnelle. Etude de diplômés scientifiques marocains au Maroc et en France », en collaboration entre le laboratoire Langage et

société de la Faculté des Lettres de Kénitra et le laboratoire Préfics de l'Université de

Rennes 2.

Ce programme transversal entamé en 2008 a pour but d'étudier le poids de la langue française chez les diplômés scientifiques et de s'interroger sur son impact sur le

marché du travail. Plusieurs études ont été menées depuis, dans différents secteurs

spécialisés au Maroc, comme le domaine bancaire et industriel. Au tout début, lorsque nous avons rallié l'équipe Volubilis, nous avions choisi de travailler sur un projet qui serait en continuité avec le mémoire de Master soutenu en 9 2008
1 , le but était de mesurer l'importance de la langue française dans le secteur de l'automobile (usage, foncti on, recrutement...) et d' analyser la pratique du technolecte 2 et les difficultés langagières que peuvent généralement rencontrer les sujets évoluant dans ce domaine. Toutefois, après réflexion et après quelques mois de recherche documentaire, nous avons décidé de changer de voie pour nous orienter vers une approche qui serait beaucoup plus sociodidactique que purement sociolinguistique. Nous justifions ce choix par trois raisons principales : Premièrement, le sujet sur lequel portait notre première étude s'apparentait quelque peu à la thématique d'une autre thèse qui s'intéressait aussi au technolecte dans le domaine industriel et qui va bientôt être soutenue par Mohamed HAOUZA. Dans le risque de paraître redondant, nous n'avions d'autres solutions que de changer de sujet et de nous tourner vers une autre problématique. Deuxièmement, les objectifs du programme volubilis, incitaient à ce que des études soient faites à la fois dans le domaine professionnel, mais aussi à l'entrée de la formation scientifique. Les thèses en cours portaient pour la plupart sur le français en situation professionnelle et il fallait qu'il y ait aussi des travaux qui se focaliseraient sur les étudiants scientifiques. C'est ainsi que les directeurs de thèses qui codirigent ce travail nous ont encouragé à nous orienter vers l'enseignement du français dans le contexte scientifique. Troisièmement, lorsque nous avons entrepris l'exploration documentaire, nous avons été étonné de ne pas trouver de sources suffisantes sur l'enseignement du français scientifique à l'université marocaine. En effet, les quelques thèses de doctorat qui portent sur le sujet datent de plus d'une dizaine d'années et n'intègrent aucunement la notion de langue spécialisée ou de technolecte dans leurs problématiques. Nous avons donc pensé qu'il était temps de se pencher sur la question et d'entamer une étude qui essaierait d'analyser partiellement la place du français à l'université, son enseignement et son rapport au technolecte dans un contexte scientifique. 1 2 10

3) Population cible et terrain d'enquête

Avant de préciser davantage la problématique qui constitue le socle de la thèse que nous présentons, il faudrait tout de même s'atteler à identifier le public et le terrain qui représentent l'objet de recherche. Pour essayer de maîtriser au mieux le sujet sur lequel porte cette étude, nous avons jugé opportun de nous limiter à un seul type de public et à un seul niveau d'étude à l'université, celui des semestres 1 et 2 de licence de la filière SVI/STU. Nous concevons mal une enquête de terrain ou une étude qui porterait sur toutes les filières de l'université et sur tous les niveaux (licence, master, doctorat). Il fallait faire des choix qui ne s'appuient pas sur des ra isons fortuites, mais fondées sur des considérations empiriques et sociales.

3-1) Pourquoi l'université ?

Ultime étape avant l'arrivée dans le marché du travail, l'université constit ue l'un des secteurs éducatifs les plus problématiques au Maroc, mais aussi l'un des plus productifs. Seules quinze universités publiques existent au Maroc et doivent accueillir des milliers de nouveaux étudiants chaque année qui sont censés suivre des cours de langue afin d'acquérir une compétence linguistique. Ces cours récemment mis en place dans le cadre de l'ingénierie pédagogique citée précédemment, ont pour objectif de mettre à la disposition des étudiants les outils linguistiques nécessaires pour qu'ils puissent comprendre leurs cours magistraux, mais surtout la langue spécialisée qui y est employée. Nous pensons ainsi que les questionnements sur les besoins des étudiants en matière de langue spécialisée, le contexte dans lequel ils évoluent et les cours de langue qu'ils suivent à l'intérieur de l'enceinte universitaire ne doivent pas être pris à la légère.

3-2) Pourquoi la Faculté des Sciences et pourquoi la

filière SVI/STU ? Les étudiants scientifiques sont destinés à suivre les cours en langue française à l'université. Le choix d'opter pour un public de la Faculté des Sciences se justifie par le fait qu'ils seront beaucoup plus en contact avec le français que les autres étudiants des autres filières qui étudient pour la plupart en arabe, comme ceux de la 11 Faculté des Lettres et des Sciences Humaines par exemple. Ainsi, la compétence langagière pour les étudiants des filières scientifiques n'est pas simplement un avantage, mais c'est une condition sine qua non pour la compréhension des cours et pour la réussite scolaire. Si la faculté des sciences compte plusieurs filières, la branche SVI/STU en est l'une des plus importantes. Cette filière composée d'un tronc commun pendant les deux premières années (Sciences de la biologie et Sciences de la géologie) accueille un nombre important d'étudiants. En effe t, lorsque nous avons entamé l'enquête de terrain pendant l'année universitaire 2010 / 2011, le nombre d'étudiants inscrits officiellement dans la filière était de 764 étudiants. Un nombre conséquent qui se positionne en deuxième place après la filière Science de la matière physique /

Sciences de la matière chimie.

3-3) Pourquoi les semestres 1 et 2 de la première

année ? La première année à l'université constitue le point de passage du secondaire vers le

supérieur. C'est une étape cruciale pour l'étudiant nouvellement arrivé à l'université

et qui ne s'est pas encore habitué au contexte et au système universitaire marocain.

Les raisons qui nous ont

poussé à choisir la première année sont d'ordre linguistique. Les semestres 1 et 2 consti tuent en réalité un hiatus, une fracture linguistique qui intervient à un moment ou le nouvel étudiant doit se familiariser avec l'environnement universitaire (système modulaire, cours magistraux, autonomie...), et en même temps suivre et comprendre des cours en langue française, qui jusque-là étaient dispensés en arabe. Cette fracture linguistique concerne plusieurs niveaux, premièrement, le passage de l'arabe au français qui n'est pa s une chose aisée surtout lorsque l'enseignement du français au primaire et au secondaire laisse à désirer, puis la langue spécialisée dans tous ses aspects (lexique, syntaxe...) et le discours pédagogique oral des cours magistraux. C'est pendant la première année que l'étudiant est susceptible de subir un échec cuisant qui le conduirait à abandonner ses études, c'est la raison pour laquelle les cours de langue à l'université doivent répondre avec précision aux attentes et aux besoins des apprenants lors du premier semestre. 12

4) Problématique, objectifs et hypothèses de travail

Comme nous l'avons signalé précédemment l'objet de l'étude réside dans la corrélation entre l'enseignement du français à la faculté des Sciences et le technolecte employé dans les cours magistraux chez les étudiants inscrits dans la filière SVI/STU. Cette conception de la problématique ne semble pas évidente à première vue et nécessite davantage d'éclaircissements pour délimiter le champ de travail. Il est clair que beaucoup d'étudiants à l'université marocaine subissent des échecs. En effet, cela ne fait plus aucun doute que de réels problèmes se posent à l'université. Moussa CHAMI témoigne de cet échec retentissant des étudiants marocains à l'université tout en faisant allusion à leur niveau en français. " Il n'y a pas de publications relatives à ce sujet, mais il ressort de certaines études effectuées sur le terrain que la majorité des élèves marocains qui accèdent aujourd'hui à l'Université ont une connaissance très approximative de la langue française aussi bien à l'oral qu'à l'écrit. Beaucoup d'entre eux éprouvent d'énormes difficultés à poursuivre leurs études supérieures dans cette langue [...] Selon les statistiques de l'Enseignement supérieur, environ

50% des étudiants inscrits en première année quittent l'Université au cours du

premier cycle sans diplôme et la moyenne du nombre d'années d'études pour obtenir une licence est de 9.3 » (CHAMI, 2004, p. 65) On évoque généralement la non-compétence des étudiants en langue française qui

serait à l'origine de l'échec à l'université. D'après les études qui ont été faites dans le

cadre du Français sur Objectifs Universitaires (MANGIANTE, PARPETTE), les étudiants rencontrent énormément de difficultés pour comprendre les cours magistraux. La structure et la rapidité du discours, l'amphithéâtre, le nombre conséquent d'étudiants influenceraient nettement la capacité de compréhension. De plus la langue spécialisée employée dans les cours des matières biologie cellulaire et géologie I, englobant lexique spécialisé, syntaxe et grammaire textuelle spécifique contribueraient aussi à rendre la compréhension du contenu des cours beaucoup plus ardue pour les étudiants qui peinent à comprendre la langue générale. 13 Notre premier objectif serait en réalité de voir si les étudiants parviennent à comprendre le contenu des cours magistraux et quels seraient les aspects linguistiques ou extra linguistiques qui contribueraient, le cas échéant, à rendre lequotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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