[PDF] Place de lélectrothérapie dans la prise en charge du syndrome





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PHYSIOTHERAPIE ANTALGIQUE PHYSIOTHERAPIE ANTALGIQUE

Les paramètres du courant et de la stimulation sont fonction du mécanisme que l'on désire mettre en jeu. ELECTROTHERAPIE ANTALGIQUE. Page 12. schéma des courbes 



ÉLECTROTHÉRAPIE PHYSIOTHÉRAPIE - Électrostimulation ÉLECTROTHÉRAPIE PHYSIOTHÉRAPIE - Électrostimulation

L'électrostimulation antalgique appelée TENS. (transcutaneous electrical nerve stimulation) dans les pays anglo-saxons ou neurostimulation électrique 



MOYENS ANTALGIQUES NON MEDICAMENTEUX MOYENS ANTALGIQUES NON MEDICAMENTEUX

Les paramètres du courant et de la stimulation sont fonction du mécanisme que l'on désire mettre en jeu. ELECTROTHERAPIE ANTALGIQUE. Page 13. GATE CONTROL : 



Stimulation électrique transcutanée antalgique (SETA ou TENS) et

Son effet est retardé par rapport au début du traitement mais perdure en dehors des séances d'électrothérapie. Quelle que soit la topographie de la douleur 



Apport à court terme de lélectrothérapie antalgique (TENS) dans le

antalgique (TENS) dans le traitement conservateur des lésions de la coiffe des rotateurs non opérées. L.Maghfour*1 M.Fadili2



Intérêt de lélectrostimulation transcutanée à visée antalgique par

Douleur – Thoracotomie postéro-‐latérale – Electrostimulation transcutanée à visée antalgique – Kinésithérapie basée sur les preuves. Page 4. Table des matières.



Courants électriques

9 juin 2012 Š L'électrostimulation antalgique à double action est utilisée notamment pour la ... Électrostimulation antalgique par libération d'endorphines.



Place de lélectrothérapie dans la prise en charge du syndrome

complexe de type I l'électrothérapie antalgique de type TENS Électrostimulation antalgique : critères de choix des para- mètres de stimulation.



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Le NEUROMODYN est un neurostimulateur spécifiquement axé rééducation et traitement de la douleur qui se dote d'une technologie révolutionnaire qui le distingue 



Électrophysiothérapie antalgique

Nous provoquons dans ce cas des contractions musculaires par une électrothérapie strio-mo- trice au niveau des muscles adjacents au muscle algique afin de 



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connaître les différents moyens antalgiques non médicamenteux 1) ELECTROTHERAPIE ANTALGIQUE. Transcutanée électrique nerveuse stimulation= TENS.



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L'électrostimulation antalgique appelée TENS. (transcutaneous electrical nerve stimulation) dans les pays anglo-saxons ou neurostimulation électrique 



Apport à court terme de lélectrothérapie antalgique (TENS) dans le

Objectif :Evaluer l'apport à court terme de l'électrothérapie antalgique type TENS en cas de lésions de la coiffe des rotateurs non opérées et ce sur les 



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Son effet est retardé par rapport au début du traitement mais perdure en dehors des séances d'électrothérapie. Quelle que soit la topographie de la douleur 



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9 juin 2012 Électrothérapie et physiothérapie. © 2012 Elsevier Masson SAS. ... l'innocuité de l'électrostimulation antalgique et excito-motrice.



Électrophysiothérapie des tendinopathies

diélectrolyse d'anti-inflammatoire on obtiendra des effets différents antalgiques



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complexe de type I l'électrothérapie antalgique de type TENS conventionnel présente un double intérêt : celui de soulager la.



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musculaires par une électrothérapie strio-mo- trice au niveau des muscles adjacents au muscle l'électrothérapie antalgique de la découvrir car.



Intérêt de lélectrostimulation transcutanée à visée antalgique par

Douleur – Thoracotomie postéro-?latérale – Electrostimulation transcutanée à visée antalgique – Kinésithérapie basée sur les preuves. Page 4. Table des matières.



Partie I - EM consulte

Les 4 paramètres de l'impulsion optimale déterminent l'ef? cacité le confort et l'innocuité de l'électrostimulation antalgique et excito-motrice Les 3 courants types représentent la quasi-totalité des applications en rééducation fonctionnelle Plan du chapitre 2 1 Impulsion unidirectionnelle 2 2 Impulsion bidirectionnelle 2 3

Quels sont les avantages de l’électrothérapie ?

Ce mode permet une analgésie rapide pendant la stimulation et perdure après son arrêt. L’électrothérapie peut être à l’origine, dans de rares cas, de brûlures (particulièrement avec l’ionisation, les excitoneuromoteurs et les radiations lumineuses).

Comment faire de l’électrothérapie ?

L’électrothérapie est pratiquée en cabinet médical chez un médecin neurologue, à l’hôpital, en centre antidouleur ou en centre de rééducation. Cette thérapie nécessite une série d’environ 5 à 15 séances, de 5 à 30 minutes chacune. Chaque série de séances est renouvelable 3 fois.

Quels sont les différents types d’électrothérapie ?

L’électrothérapie regroupe un certain nombre de techniques différentes. En effet, certaines utilisent directement les courants électriques, tandis que d’autres utilisent les vibrations, les radiations lumineuses, les ondes électromagnétiques ou encore la bioréaction des muscles.

Comment s’auto-corriger avec l’électrothérapie ?

De cette manière, le patient peut s’auto-corriger en modulant l’intensité sonore et visuelle de sa contraction musculaire qu’il observe à l’écran. L’électrothérapie est pratiquée en cabinet médical chez un médecin neurologue, à l’hôpital, en centre antidouleur ou en centre de rééducation.

Place de l'électrothérapie dans la

prise en charge du syndrome douloureux régional complexe de type I

Pascal ADAM

Kinésithérapeute

Enseignant

IFMK Danhier

Paris

L'auteur déclare

avoir un intérêt avec un organisme privé industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté

P.A. :

Directeur scientifi que

de la Société

DJO France

RÉSUMÉ I

SUMMARY

Alors que des techniques de kinésithérapie émergeantes semblent apporter des résultats prometteurs lors de la rééduca- tion des patients présentant un syndrome douloureux régional complexe de type I, l"électrothérapie antalgique de type TENS conventionnel présente un double intérêt : celui de soulager la douleur, ce qui permet une prise en charge plus aisée par le réé- ducateur, mais aussi en agissant favorablement sur l"activité du système nerveux sympathique. Ceci n"est toutefois réalisable qu"en respectant des paramètres de stimulation et des modalités d"application spéci? ques qui sont

passés en revue dans cet article.While emerging physiotherapy techniques seem to bring promising results in the rehabilitation of patients with type I complex regio-nal pain syndrome, analgesic electrotherapy of conventional TENS-type o? ers a double interest: one is to relieve pain, which enables the therapist to provide more convenient care; it also acts positively on the activity of sympathetic nervous system.

However, it can only be performed by respecting the stimulation parameters and the speci? c practical modalities reviewed in this article. MOTS CLÉS I

KEYWORDS

Électrothérapie

Syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I)

TENS conventionnel

Electrotherapy

Type I complex regional pain syndrome (CRPS I)

Conventional transcutaneous electrical nerve stimulation

Kinésithér Scient 2014;552:27-32

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VOUS AVEZ DIT

COMPLEXE ?

L'intérêt majeur du dernier changement de déno- mination de cette pathologie, proposé en 1994 par l'

International association for the study of pain

(IASP), est de souligner son aspect complexe tant par sa physiopathologie et les mécanismes présu- més que par l'absence d'un véritable consensus thérapeutique. Toutefois, la prise en charge rééducative, qui doit être précoce, est toujours citée comme une tech- nique nécessaire pour prévenir autant que pos- sible la fonction et éviter l'exclusion fonctionnelle du membre concerné [1, 2]. C'est d'ailleurs souvent le kinésithérapeute qui est le témoin privilégié de l'apparition des premiers symptômes d'un syn- drome douloureux régional complexe de type I (SDRC I) chez un patient dont la rééducation s'était déroulée jusqu'alors sans di? culté particulière.

Parmi, les nombreux autres moyens thérapeu-

tiques proposés chez des patients présentant un SDRC I, l'un d'entre eux : la stimulation médul- laire, retient l'attention par le nombre d'essais cli- niques consacrés à cette technique ainsi que par l'e? cacité démontrée par ces derniers [3, 4]. Cette technique invasive n'est toutefois proposée qu'en dernier recours, pour les cas les plus sévères et après échecs des autres traitements.En revanche, l'application transcutanée de cou- rants électriques par l'intermédiaire d'électrodes de surface est une technique facile à mettre en place par le kinésithérapeute et o? re sans doute quelques perspectives intéressantes pour la prise en charge des patients présentant un SDRC de type I.

D'ABORD, NE PAS ÊTRE

DOULOUREUX !

La règle de la non-douleur, qui est l'un des

principes fondamentaux de la prise en charge kinésithérapique des SDRC I, s'applique bien évi- demment aussi à l'électrothérapie. Pour cela la sti- mulation devra donc éviter l'excitation des ? bres véhiculant les informations de la douleur : ? bres A (Adelta ) et ? bres C. Les propriétés des deux types de ? bres nerveuses impliquées dans la douleur sont rappelées dans le tableau I.

Contrôle de la durée

de l'impulsion

L'examen des courbes d'excitabilité de Howson

(? g. 1) montre qu'il su? t de choisir des largeurs BILAN

Les Adam.indd 2724/02/14 15:20

Place de l'électrothérapie dans la prise en charge du syndrome douloureux régional complexe de type I

Kinésithér Scient 2014;552:27-32

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d'impulsions (ou durées d'impulsions) courtes pour éviter le risque de stimuler les voies ner- veuses de la douleur. Outre le fait que des durées d'impulsions n'excé- dant pas 0,4 à 0,6 ms (soit 400-600 µs) soient su? santes et même préférables pour la stimu- lation nerveuse [5], des impulsions plus longues et notamment celles supérieures à 1 ms sont capables d'induire des sensations très doulou- reuses générées par la stimulation des ? bres noci- ceptives C.

On peut remarquer également sur la ? gure 1

qu'une impulsion électrique de très courte durée était capable de stimuler les ? bres de la sensibi- lité tactile A sans stimuler les ? bres nerveuses d'autres types. La durée moyenne qui permet de parvenir à ce résultat est d'environ 50 µs. Certains appareils d'électrothérapie proposent des programmes souvent dénommés " pour zones sensibles », " sensibilité élevée », " hyperalgique », " patients sensibles » dont la particularité est de proposer des durées d'impulsion très courtes autour de cette valeur.

Intensité infra-douloureuse

Une autre règle, habituelle en électrothérapie, devra être observée rigoureusement et concerne le réglage des intensités qui se fera toujours de façon très progressive et sans jamais atteindre le seuil douloureux. Il est préférable à cet e? et de disposer d'un appa- reil muni de canaux de stimulation indépendants

Figure 1

Courbes d'excitabilité de Howson

AC

Diamètre (microns)

1-5 m0,3-1,5 m

Myélinisation+0

Vitesse de conduction5-40 m/s0,3-2 m/s

Types de récepteursMécanorécepteursPolymodaux Stimulus spécifiquePression fortePression forte

Température élevée

Chimique

Sensation induite

Douleur rapide, localisée,

à type de piqûreDouleur tardive, diffuse,

à type de brûlure

Tableau I

Propriétés des deux types de fi bres nerveuses impliquées dans la douleur

© P. Adam

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et de procéder aux réglages des intensités canal par canal, lorsque plusieurs canaux seront utilisés. Rappelons en?n la nécessité de travailler avec un stimulateur à courant constant qui est le seul moyen de garantir une intensité stable tout au long du traitement et cela indépendamment des variations des résistances tissulaires qui ne vont pas manquer de se produire pendant la séance.

Pas d'application

en cas d'allodynie L'allodynie correspond à la perception d'une dou leur en réponse à des stimuli normalement indo- lores. Ce phénomène, fréquent dans le SDRC I, est dû à la sensibilisation à la fois périphérique et cen trale du système de la douleur.

Cette situation doit interdire toute stimulation

directe de la région douloureuse.

LE DOUBLE INTÉRÊT

DU TENS

Mise au point

terminologique Le TENS, ou Transcutaneous electrical nerve stimu- lation , est un terme qui est parfois utilisé avec des sens di?érents. Il peut désigner (improprement) un stimulateur, le plus souvent portable ; les anglo- saxons utilisent ce terme à la place d'électrothéra pie antalgique (et, dans ce cas, une stimulation de type endorphinique est du TENS), alors que dans les pays latins et le plus souvent en France, on utilise le terme TENS pour désigner une modalité particulière de traitement de la douleur par élec- trothérapie (la deuxième étant l'endorphinique). A?n d'éviter toute confusion et de pouvoir se com prendre en dépit de cultures di?érentes, on ajoute parfois au terme TENS les mots " gate control » ou " conventionnel », comme cela sera fait dans la suite de ce article.

Le principe du TENS

conventionnel Décrit par Melzack et Wall dans les années 60, la théorie du gate control concerne l'inhibition seg -mentaire de la douleur. Ce phénomène est sou- vent présenté de façon un peu simpliste comme le résultat de la compétitivité des di?érentes informations sensitives au niveau de leur accès commun (la porte) dans les cornes postérieures de la moelle épinière. Ainsi, la stimulation des ?bres de la sensibilité tactile " bloquerait » la transmis sion des informations nociceptives qui seraient " noyées » au milieu d'informations beaucoup plus nombreuses, plus rapides et... plus agréables ! En fait, et même si le résultat est identique (l'inhibi tion de la douleur), le mécanisme est un peu plus complexe. Les ?bres sensitives de gros diamètres responsables de la transmission de la sensibilité tactile (épicritique et protopathique) : ?bres A et A possèdent un interneurone, situé dans la substance gélatineuse de la moelle épinière, qui va inhiber la transmission des informations noci ceptives entre les ?bres nerveuses de la douleur (A et C) et les neurones convergents du faisceau spino-thalamique (?g. 2). Pour activer cette inhibition segmentaire, il faut donc stimuler les ?bres de la sensibilité tactile au moyen d'impulsions de très courte durée (

50 µs)

en raison de la haute excitabilité de ces ?bres, avec une fréquence élevée (80-120 Hz) et une intensité faible et juste su?sante pour provoquer des pares thésies bien prononcées mais confortables.

Figure 2

Inhibition segmentaire (corne postérieure de la moelle) Les fibres du tact, de gros calibre (A-alpha et A-bêta) exercent une action inhibitrice sur les fibres nociceptives au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière (d'après le Pr J.-F. Payen)quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10
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