[PDF] Nombres complexes 19 sept. 2012 En effet





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NOMBRES COMPLEXES (Partie 1)

Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle Exemple d'application : ... On appelle nombre complexe conjugué de z le nombre



Forme trigonométrique dun nombre complexe. Applications Niveau

Exemple : z = 3 – 2i est un nombre complexe. Exemple : z = 3 – 2i ? 3 est la Ecrire les conjugués des nombres suivants sous forme algébrique. 1. -2 +3i.



Forme trigonométrique dun nombre complexe – Applications

4 Applications géométriques des nombres complexes Module et argument de l'opposé et du conjugué . ... Exemple : Soit z =.



NOMBRES COMPLEXES - Chamilo

Exemples. II. PROPRIETES ELEMENTAIRES - DEFINITIONS. 1. Nombre complexe nul Le conjugué d'un nombre complexe s'obtient en changeant le signe de sa ...



Nombres complexes

Exemple : On a 1?2i = 1+2i. Remarque : La quantité conjugué permet de voir. 1 z comme un nombre complexe lui aussi. Proposition 



Conjugué dun nombre complexe - Un doc de Jérôme ONILLON

Corollaire : les seuls complexes qui sont leurs propres conjugués sont les nombres réels. En effet : ( ). Les seuls complexes dont la partie imaginaire est 



Première STI 2D - Nombres complexes - Forme algébrique

Cette écriture est dite forme algébrique du nombre complexe. imaginaire pur (exemples 3 ou 5) ... a) Définition : Conjugué d'un nombre complexe.



Les nombres complexes

Affixe du conjugué d'un nombre complexe . Exemple : (a + ib)(a ? ib) = a2 ? iab + iab ? i2b2 = a2 ? (?1) b2 = a2 + b2.



Nombres complexes

19 sept. 2012 En effet on sait bien par exemple que tout nombre ... Soit z = a + ib un nombre complexe



5 Nombres Complexes

Exemple 2. ? 2+3i ? C La forme algébrique d'un nombre complexe est unique. ... Soit z = a + ib ? C. On note z le conjugué de z défini par :.



[PDF] Conjugué dun nombre complexe - La taverne de lIrlandais

Vestiges d'une terminale S - Conjugué d'un nombre complexe - Un doc de Jérôme ONILLON distribué par la taverne de l'Irlandais(www tanopah com) Page 1 sur 2



[PDF] NOMBRES COMPLEXES

Le conjugué du nombre complexe z se note z Si z = a+ bi on a z = a?bi Si z = a+ bi on vérifie facilement que z? z = a2 + b2 Par exemple : 3+ 5i



[PDF] NOMBRES COMPLEXES

Tous les nombres positifs ont une racine carrée par exemple 9 a pour racine 3 et –3 et 2 a pour On appelle conjugué de z le nombre complexe noté



[PDF] NOMBRES COMPLEXES (Partie 1) - maths et tiques

On appelle nombre complexe conjugué de z le nombre noté z égal à a ? ib Exemples : - z = 4 + 5i et z = 4 ? 5i - On peut également noter :



[PDF] NOMBRES COMPLEXES - Chamilo

Le conjugué d'un nombre complexe s'obtient en changeant le signe de sa partie imaginaire ce qui revient à changer j en -j Sous forme polaire on change 



[PDF] Fiche 6 : Nombres complexes - Studyrama

II - Nombre complexe conjugué Soit z x iy = + un nombre complexe avec x et y réels Le conjugué de z est le nombre complexe z x iy = ? Exemple



[PDF] Nombres complexes

Définition 3 : On appelle conjugué de z le nombre noté z défini par z = a ?bi Exemple : On a 1?2i = 1+2i Remarque : La quantité conjugué permet de voir 1



[PDF] 1 Corps des nombres complexes

Le nombre complexe z = a ? bi est appelé le conjugué de z Propriétés de la conjugaison : Soit zz/ ? C ? ? R et n ? Z : z + z/ = 



[PDF] Nombres complexes - Exo7 - Cours de mathématiques

Le conjugué de z = a +i b est ¯z = a ?i b autrement dit Re(¯z) = Re(z) et Im(¯z) = ?Im(z) Le point ¯z est le symétrique du point z par rapport à l'axe réel



[PDF] Nombres complexes (partie 1)

Définition 5 – Complexe conjugué Soit z = a +ib un nombre complexe On nomme conjugué de z et on note z le nombre complexe z = a ?ib Exemples :

  • Quel est le conjugué de z ?

    La définition du conjugué de �� = �� + �� �� est �� = �� ? �� �� . Si �� est un nombre réel pur, on sait que �� = 0 . Ainsi, on conclut que si �� est un nombre réel, �� = �� .
  • Comment trouver le conjugué ?

    A partir de la forme algébrique d'un nombre complexe z=a+ib z = a + i b , le conjugué se calcule ¯¯¯z=a?ib z ¯ = a ? i b . En d'autres mots, pour trouver le conjugué d'un nombre complexe , prendre ce même nombre complexe mais avec l'opposé (signe moins) de sa partie imaginaire (contenant i ).
  • Solutions complexes d'une équation de degré 2 - cours

    1az²+ bz + c = 0 avec a?0.2On calcule le DISCRIMINANT b²-4ac, noté souvent ?, puis il suffit de regarder le signe de ? et de connaître le tableau suivant pour pouvoir conclure.3Note: ? est un réel car a, b et c sont réels.
Nombres complexes

Nombres complexes

PTSI B Lycée Eiffel

19 septembre 2012

Les nombres remarquables sont de sortie en discothèque. ets"amusent comme des fous, maisreste scotché au bar. va alors voiret lui dit : " Allez, viens dansC! »

Introduction

Pour ce deuxième chapitre de l"année, nous allons revenir sur une notion que vous avez déjà

abordée l"an dernier, celle de nombres complexes. Ces derniers forment un outil fondamental en

mathématiques, à la fois d"un point de vue théorique et d"un point de vue pratique (notamment

en géometrie, comme on le verra un peu plus loin). Mais avant de commencer les explications, une

petite question : pourquoi avoir " inventé » de toutes piècesces nombres complexes? Les différents

ensembles de nombres sont apparus historiquement de façon relativement naturelle pour résoudre

des problèmes concrets : les entiers naturels servent tout simplement à compter, les entiers relatifs

deviennent nécessaires dès qu"on veut quantifier de façon unpeu abstraite des échanges commerciaux,

et les rationnels apparaissent dès qu"on cherche à diviser en plusieurs parts une quantité entière. Enfin,

les réels permettent de graduer une droite et sont donc utiles pour se repérer (ils apparaissent par

ailleurs assez rapidement dans des problèmes de géometrie :diagonale d"un carré ou périmètre d"un

cercle). Les complexes, eux, ont été d"abord introduits pour permettre de résoudre des équations, les

autres applications n"apparaissant qu"ensuite. En effet, on sait bien par exemple que tout nombre

positif possède une racine carrée réelle (autrement dit, l"équation2=admet une, et même deux,

solutions réelles si 0), mais qu"en est-il pour les nombres négatifs, et notammentpour1?

L"ensemble des nombres complexes possède l"étonnante propriété que toute équation polynomiale y

admet (au moins) une solution.

Objectifs du chapitre :

maitrise du calcul algébrique sur les nombres complexes : résolution d"équations, utilisation

alternée de la forme algébrique et de la forme trigonométrique dans la résolution de problèmes.

compréhension du lien entre trignonométrie et nombres complexes via la notation d"exponen- tielle complexe. résolution de problèmes géométriques à l"aide des nombres complexes.

1 L"ensemble des nombres complexes, structure et opérations

1.1 Définitions

Définition 1.L"ensemble desnombres complexes, usuellement notéC, est constitué de tous les nombres de la forme+, oùetsont deux réels quelconques. Il est muni des deux opérations 1 suivantes : l"addition définie par(+) +(+) =++ (+)et la multiplication définie par

Remarque1.Autrement dit, le nombrevérifie2=1et les opérations vérifient les propriétés

usuelles. Théorème 1.Propriétés des opérations usuelles sur les nombres complexes.

L"addition est associative, commutative et a pour élément neutre0 + 0(désormais noté plus

simplement0), c"est-à-dire que, pour tout nombre complexe, on a+ 0 = 0 +=. La multiplication est associative, commutative et a pour élément neutre1 + 0(noté1). La multiplication est distributive par rapport l"addition. Tout nombre complexeadmet un opposé noté. Tout nombre complexe non nuladmet un inverse noté 1 ou1.

Démonstration.

Les propriétés de l"addition découlent immédiatement de celles de l"addition sur les réels.

Posons1=+;2=+et3=+trois nombres complexes, on a12= (+)(+) = ()+(+) = (+)(+), donc le produit est bien commutatif.

De même(12)3= (()+(+))(+) =+(++)

et1(23) = (+)(()+(+)) =+(++). Les deux résultats étant les mêmes, le produit est bien associatif. La distributivité est à nouveau un calcul sans difficulté :1(2+3) = (+)(++(+)) = (+)(+)+((+)+(+)) =+(+)++(+) =12+13. Enfin, l"opposé du complexe+est sans difficulté le complexe; et l"inverse deest le complexe

2+2. En effet,()(+) =22.

Remarque2.On identifie souvent l"ensembleRdes nombres réels comme un sous-ensemble deCen

associant à un réelle nombre complexe+ 0. Les opérations définies plus haut prolongent alors

la somme et le produit sur les réels. Définition 2.Soit=+un nombre complexe. Le réelest appelépartie réellede, et noté Re (). Le réelest appelépartie imaginairede, et notéIm ().

Définition 3.Un nombre complexe de partie réelle nulle est appeléimaginaire pur, et on noteR

l"ensemble des nombres imaginaires purs.

Remarque3.Un nombre complexe est déterminé de façon unique par ses parties réelle et imaginaire,

ce qui mène à l"identification suivante : Définition 4.À tout nombre complexe=+, on peut associer le pointdu plan (muni d"un repère orthonormé) de coordonnées(). Le pointest appeléimagedu nombre complexe, et le nombreaffixedu point.

1.2 Conjugaison

On peut définir sur les nombres complexes une autre opérationqui sera la première pour laquelle

nous aurons une interprétation géométrique simple : Définition 5.Soit=+un nombre complexe, on appelleconjuguéde, et on note , le nombre. Proposition 1.La conjugaison est compatible avec la somme et le produit : pour tous nombres complexeset, +=+et=. De plus, la conjugaison est involutive, c"est-à-dire que 2

Démonstration.Soit=+et=+, on a+=++(+) =+(+) =

+;=+(+) =(+)et= ()() = (+). La dernière propriété est tellement évidente que je vous épargne le calcul. Proposition 2.Pour tout nombre complexe, on a+= 2Re ()et= 2Im (). Par conséquent,est un nombre réel si et seulement si= etest imaginaire pur si et seulement si=

Démonstration.Comme=+et

=, on a bien+= 2= 2Re (), et= 2=

2Im ().

Proposition 3.Soitun nombre complexe etson image dans un repère orthonormal du plan.

Alors l"image de

est le symétrique depar rapport à l"axe des abscisses. Démonstration.C"est une conséquence immédiate du fait que le symétrique de()par rapport

à l"axe des abscisses est().

1.3 Module

Définition 6.Lemoduled"un nombre complexe=+, noté, est le réel positif 2+2.

Démonstration.On a bien

= (+)() =2+2. Remarque4.Le calcul précedent devrait vous rappeler quelque chose : ona1=

2. On utilise

cette propriété pour "simplifier» les quotients de deux nombres complexes en multipliant numérateur

et dénominateur par le conjugué du dénominateur, par exemple : 2 +

34=(2 +)(3 + 4)34=2 + 115

Remarque5.Pour un nombre réel, le module coincide avec la valeur absolue, ce qui explique que la notation soit la même. Proposition 4.Pour tous nombres complexeset, on a=. Si= 0,??? =. De plus,= , et= 0= 0.

Démonstration.En effet,=

==. Le quotient se fait de la même façon.

Le fait que=

découle immédiatement de la définition. Enfin, pour que=+= 0, il faut avoir2+2= 0, ce qui ne se produit que si== 0, donc si= 0. Remarque6.Siest l"image dedans un repère orthonormé d"origine, le module dereprésente tout simplement la distance. Proposition 5.Soitun nombre complexe, alorsRe ()?etIm ()?.

Démonstration.C"est évident en utilisant la remarque précédente, puisqueRe ()etIm ()repré-

sentent les distances deaux projetés orthogonaux desur les axes du repère.

Théorème 2.Inégalité triangulaire

Soientetdeux nombres complexes, alors ?+?+. De plus, l"inégalité de droite est une égalité si et seulement si=(R) ou= 0. 3 Démonstration.Commençons par l"inégalité de droite :+2= (+)(+) =2+2+ 2Re ( )?2+2+ 2= (+)2. Tous ces modules étant des réels positifs, l"inégalité triangulaire en découle par passage à la racine carrée.

L"inégalité de gauche est en fait presque la même que celle dedroite. En effet, appliquons cette

dernière àet, on obtient?+, donc ?. En inversant le rôle deet, on a de même ?, ce qui permet d"ajouter la valeur absolue au membre de gauche. Ne reste plus qu" remplacerenpour la forme de l"énoncé.

Enfin, d"après la démonstration faite, l"égalité dans l"inégalité de droite se produit exactement quand

Re ( ) =, ou encore quandIm () = 0, donc siRe ()Im ()Im ()Re () = 0. Autrement dit, les couples(Re ()Im ())et(Re ()Im ())sont proportionnels, ce qui signifie que les images des complexesetsont alignés avecdans le plan complexe. Cela correspond exactement à la condition donnée.

Remarque7.On peut facilement généraliser l"inégalité à plus de deux nombres complexes :1+

+?1++. Cette inégalité triangulaire généralisée se prouve par récurrence.

Une dernière application géométrique du module, la définition des cercles dans le plan complexe :

Proposition 6.Soitun complexe,son image etun réel positif. L"ensembledes points du plan d"affixevérifiant=(respectivement?et ) est le cercle (respectivement le disque fermé et ouvert) de centreet de rayon. Démonstration.C"est évident dès qu"on a constaté quereprésentait la distance.

Exemple :On peut passer de ce type d"équation de cercle à une équation cartésienne (faisant

intervenir les deux corordonnées sous la forme()) par un calcul élémentaire. Faisons-le sur un

exemple, celui du cercle de centre(1+)et de rayon2. En posant=+, on part de(1+)2=

4, soit(1)(

1+) = 4, donc(+1)(1+) = 4. Il ne reste plus qu"à développer :

2+++2++1++1 = 4, soit2+2222 = 0.

2 Complexes et trigonométrie

2.1 Groupe des complexes de module1

Définition 7.On noteUl"ensemble des nombres complexes de module1(ou nombres complexes unimodulaires). Cet ensemble est stable par produit et passage à l"inverse. Démonstration.Sietsont deux nombres complexes de module1, on a== 1, et 1=1 = 1, doncUest bien stable par produit et inversion.

Remarque8.Le produit complexe, restreint àU, est donc associatif, possède un élément neutre1,

et tout élément deUest inversible. Ce sont ces propriétés qui font deUce qu"on appelle un groupe

commutatif, notion que étudierons plus en détail dans un chapitre ultérieur. Définition 8.Soitun réel quelconque, on notele nombre complexecos+sin.

Proposition 7.Pour tous réelset, on a

==??1, et(+)=. De plus, U.

Démonstration.En effet,

= cos()sin() = cos() +sin() =, et d"après la formule que nous allons montrer juste après,=0= 1, donc=??1. La deuxième pro- priété découle imédiatement des formules d"addition pour lecoset lesin:= cos()cos() sin()sin()+(cos()sin()+sin()cos()) = cos(+)+sin(+). Enfin, la dernière affirmation

peut être démontrée de plusieurs façons, par exemple par calcul direct := cos2() + sin2() =

1. 4 Théorème 3.SoitU, alorspeut s"écrire sous la forme, oùest un réel unique modulo2. Démonstration.Comme= 1, le point(;)image dedans le plan appartient au cercle trigonométrique. On a donc= cos()et= sin(), oùest un angle défini à2près, et= Remarque9.Le réels"interprétant naturellement comme un angle, on utilise souvent la variable pour le paramétrage :U=[0;2[.

2.2 Argument d"un nombre complexe

Proposition 8.Tout nombre complexe non nulpeut s"écrire sous la forme, où= R+,

etest un réel défini à2près. Cette écriture est appeléeforme trigonométriquedu nombre

complexe. Démonstration.C"est une application immédiate du théorème du paragraphe précedent := et le complexe ayant pour module1, il peut s"écrire sous la forme. Définition 9.Le réelest appeléargumentdu nombre complexe, et noté()(il n"est pas unique). L"unique valeur deappartenant à l"intervalle];]est l"argument principalde, souvent noté(). Remarque10.Le nombre complexe0est donc le seul à ne pas posséder d"argument. Proposition 9.Les arguments vérifient les propriétés suivantes : arg() = arg() + arg( ) =arg() arg() = arg() + arg() arg? = arg()arg()

Démonstration.C"est en fait une simple redite des propriétés vues au paragraphe précédent. Si

=et=, on a les formes trigonométriques suivantes :=() =(cos() sin()) =(cos(+) +sin(+)) =(+); ==;==i(θ+θ), et de même pour le quotient.

2.3 Applications en trigonométrie

Proposition 10.Formules d"Euler.

Pour tout réel,cos() =+

2etsin() =2.

Démonstration.C"est en fait une simple redite pour le cas dedes formules+ = 2Re ()et = 2Im ()

Proposition 11.Formules de Moivre.

Pour tout réel,cos() +sin() = (cos() +sin()).

Démonstration.De façon équivalente, il suffit de montrer que=??, ce qui se prouve aisément

par récurrence : c"est une évidence pour= 1, et si la formule est vraie au rang, alors(+1)= +==??=??+1.

Plus que les formules elles-mêmes, ce sont quelques calculsclassiques les utilisant qu"il faut connaitre :

Exemple 1 :On a vu dans le premier chapitre des formules de duplication et de triplication du cosinus. Les formules de Moivre et d"Euler permettent plus généralement de calculercos()comme 5 un polynome encos()(et de même pour le sinus) via la formule du binome de Newton. Par exemple (attention les yeux) : cos(5) =5+5 2 =1

2?(cos() +sin())5+ (cos()sin())5?

1

2(cos5() + 5cos4()sin()10cos3()sin2()10cos2()sin3()

+5cos()sin4() +sin5() + cos5()5cos4()sin()

10cos3()sin2() + 10cos2()sin3() + 5cos()sin4()sin5())

= cos

5()10cos3()(1cos2()) + 5cos()(1cos2())2

= 16cos

5()20cos3() + 5cos()

Exemple 2 :Dans l"autre sens, on peut facilement linéariser les puissances du cosinus (et du sinus),

c"est-à-dire les exprimer en fonction des cosinus des multiples de, par exemple : cos

3() =?+

2? 3 =18(3+3+3+3) =18(2cos(3)+6cos()) =14cos(3)+34cos()

Exemple 3 :Une autre technique utile est celle de la factorisation par l"angle moitié, par exemple

+ 1 =θ 2?

θ2+θ2?

= 2cos2θ 2. Un exemple d"application à un calcul de somme : =0cos() = Re? =0 = Re? 1(+1) 1? = Re?2(+1)θ

2sin((+1)2)

2θ2sin(2)?

=cos(

2)sin((+1)2)

sin(2)

(on utilise en cours de calcul la formule de calcul d"une somme de termes d"une suite géométrique,

qui fonctionne très bien avec des nombres complexes).

2.4 Exponentielle complexe

On peut en fait généraliser la définition de l"exponentielleà tout nombre complexe. Définition 10.Soit=+un nombre complexe, son exponentielle est le nombre=.

Remarque11.Cette définition généralise à la fois celle de l"exponentielle réelle et celle donnée pour

les imaginaires purs. On a en faitarg() = Im ()et=Re ().

Proposition 12.La fonction exponentielle complexe est2-périodique, et vérifie la propriété

Démonstration.La périodicité découle simplement du fait que2= 1, et l"équation fonctionnelle

est issue de celle vérifiée par les deux exponentielles déjà définies précédemment.

3 Équations complexes

3.1 Racinesn-èmes de l"unité

Définition 11.Lesracines-èmesd"un nombre complexesont toutes les solutions de l"équation

Remarque12.Cette équation a en général plusieurs solutions, il est horsde question de parler de

laracine-ème d"un complexe comme on peut le faire pour un réel. De même, le symbole est à

éviter absolument quand on travaille avec des complexes, dufait de l"absence de distinction possible

entre les deux racines carrées d"un nombre complexe (pas de positivité surC, ni même de notion

d"ordre). 6 Définition 12.On appelleracines-èmes de l"unitéles racines-èmes du nombre1. Théorème 4.Les racines-èmes de l"unité sont lescomplexes2ikπ n,variant de0à1. Démonstration.En effet, soit=un nombre complexe (non nul) mis sous forme trigono- métrique. On a= 1si et seulement si= 1et= 1. Or,étant un réel positif, on a nécessairement= 1, et= 10[2], donc0?2 , ce qui donne bien, modulo2, lesvaleurs annoncées.

Si on essaie de visualiser dans le plan complexe le résultatsprécédent, les racines-èmes forment en

fait un-gone régulier inscrit dans le cercle trigonométrique, parexemple pour= 3et= 8: 1j j^2 Définition 13.On note habituellementle nombre complexe2iπ3. Les racines cubiques de l"unité sont1,et2=

Démonstration.En effet, la troisième racine cubique de l"unité est d"après le théorème précédent

4iπ

3, qui est bien égale à2. De plus,= cos23sin23=12

3

2=4iπ

3. Remarque13.Plus généralement, on peut en fait remarquer qu"en notant=2ikπn, l"ensemble des racines-èmes de l"unité est constitué des nombres de la forme, pourvariant entre0et1

(est appelée racine-ème primitive de l"unité, car on peut obtenir toutes les autres en prenant

les puissances de celle-ci). En particulier, il est stable par produit, ce qui en fait, tout commeU, ungroupe. Il s"agit même d"un sous-groupe deU, puisqu"il est inclus dans ce dernier (les racines -èmes de l"unité ayant toujours pour module1). On le noteU. Proposition 13.Les éléments deUvérifient les propriétés suivantes :?

Un= 0; et pour tout

nombre complexe,?

Un() =1.

Démonstration.La première égalité est un simple calcul :? Un=1? =02ikπ n=1? =0?

2iπn?=

21

2iπn1= 0. Pour démontrer la deuxième, nous avons besoin de quelques propriétés élémentaires

des polynomes qui seront démontrées plus loin dans le cours,notamment le fait qu"un polynome de degréadmet exactementracines1dansC(éventuellement multiples) et qu"on peut le factoriser comme produit de monomes de la forme() =? =1(),étant le coefficient dominant du polynome. Ici,= 1, et lesracines du polynome sont, par définition, les racines -èmes de l"unité, ce qui donne la factorisation annoncée. 7

Tous ces calculs se généralisent facilement aux cas des racines-èmes de n"importe quel combre

complexe non nul, contentons-nous d"énoncer le résultat suivant : Proposition 14.Soit=un nombre complexe mis sous forme trigonométrique. Sesracines -èmes sont les nombres de la formenquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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