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SIÈGE SOCIAL: MONTRÉAL, AVRIL 1955Les Revenus du CultivateurLE CULTIVATEUR qui travaille son propre champconnaît vraiment l'indépendance. Il est à la foispropriétaire, gérant, producteur et marchand. Personnene lui donne des ordres. Il est non seulement libre, maisobligé, de faire preuve de personnalité, d'initiative etd'originalité. Son succès ne dépend pas des capricesd'un chef, mais il cueille lui-même les fruits de sontravail.Pour faire ses affaires, il a besoin de revenus suffi-sants. Cela exige de sa part des activité.s et des connais-sances aussi nombreuses que variées. Il faut qu'ilconserve la fertilité de son sol, qu'il alterne ses cultures,qu'il garde assez de pâturage pour ses animaux, etqu'il vende ses produits au meilleur prix. Il faut qu'ilsache veiller aux dépenses et faire donner le maximumde rendement à sa main-d'oeuvre et ses machines.Toute erreur de calcul dans ces domaines entraînenécessairement une perte de revenus et souvent lamisère.Une bonne apparence est généralement un signe deprospérité, mais ce n'est pas toujours le cas. Le besoind'une couche de peinture n'indique pas toujours lanégligence. Le cultivateur n'a peut-être pas le temps oul'argent nécessaire pour peindre sa maison parce qu'ilest occupé à amender son sol et à constituer, d'annéeen année, un capital permanent sous forme de terrainproductif. Ce qu'il y a de plus important dans letravail de la ferme, c'est de conserver les machines enbon état, de réparer les clôtures, de remplacer etd'entretenir les matières organiques du sol, de détruireles mauvaises herbes, de creuser des fossés et de planterdes arbustes dans les endroits exposés au vent.L'agriculture fait constamment des progrès. Al'époque des premiers colons, ou même de nos grands-parents, elle offrait une scène pittoresque dont nous nesaurions nous contenter aujourd'hui. Il y a encore desgens qui se contentent d'en tirer une maigre existence,mais la vie est devenue plus compliquée¯ Les cultiva-teurs désirent des revenus qui leur procurent les confortsen même temps que les nécessités de la vie.L'offre et la demandeLa demande des produits agricoles varie en raisonde l'offre des produits et du pouvoir d'achat des con-sommateurs. Le commerce s'efforce d'établir l'équilibreentre l'offre et la demande par la mise en réserve desproduits aux époques d'abondance pour les offrirquand ils deviennent rares, et par les fluctuations deprix.Une chose est certaine, c'est que tout le mondecontinuera à essayer de manger au moins trois fois parjour. C'est là le seul débouché pour les produits agri-coles.G. S. Shepherd dit dans Marketing Farm Products(1946) que la consommation alimentaire par têtep¯¯d'habitant aux Etats-Ums est demeuree presque cons-tante depuis 35 ans à raison d'environ cinq livres parpersonne et par jour. La consommation moyenne de1909 à 1939 était de 4.96 livres et de 4.91 livres de1935 à 1939.La consommation de certains aliments a naturelle-ment augmenté de beaucoup tandis qu'elle a baissédans d'autres cas. La transformation et l'emballage ontamené des changements dans les habitudes, et lesméthodes de vente ont activé la consommation decertains produits alimentaires.Dans une conférence à la Canadian Food ProcessorsAssociation en février, F. T. Sherk a rappelé l'époque oùles bouchers, les cultivateurs et autres colportaient leursproduits de porte en porte, par comparaison avec nosmagasins et super-markets d'aujourd'hui. Les ventesdans les magasins de produits alimentaires, a-t-il dit,ont augmenté de 230 pour cent entre 1941 et 1951,tandis que la population du Canada ne s'est accrue quede 22 pour cent.De tels changements compliquent les efforts quedoit faire le cultivateur pour gagner sa vie. La demandedes produits qui font la base de l'alimentation ne

marche pas de pair avec l'augmentation des revenusdans les familles. Sauf dans les groupes à faibles re-venus, les gens dépensent proportionnellement moinspour manger ì mesure qu'ils gagnent plus d'argent.Une famille pauvre fait une plus grande consommationd'aliments bon marché comme les céréales et les pom-mes de terre; quand elle gagne plus d'argent elle ajoutela viande, les produits laitiers et la volaille, les fruitset les légumes.Un des premiers problèmes du cultivateur est donc dedécider ce qu'il doit produire. Le champ d'action del'agriculture est naturellement limité par la superficiedu terrain. Une usine ou un magasin peuvent bâtir unnouvel étage, les pêcheurs aller plus au large, une minecreuser plus profondément, mais le cultivateur est obligéde faire de son mieux sur son terrain, à quelques poucesde profondeur.Valeur des fermesSi nous prenons donc la ferme comme unité d'exploi-tation, la valeur du capital par ferme donne la mesure deson rendement en produits agricoles. Le recensementde 1951 contient des chiffres embrassant cinquanteannées de l'évolution des fermes canadiennes:tracteur dans une petite ferme de l'ouest et dans beau-coup de fermes dont le capital n'arrive même pas à$10,000. Ce sont des anomalies économiques."Quand une machine est peu employée, la hauteproportion du total des frais annuels représentés parl'amortissement rend le coût par jour, par arpent ou parheure excessivement élevé. Quant aux frais d'exploita-tion, il y a pas mal de gens qui se rappellent qu'àla suite de 1930 beaucoup de cultivateurs abandonnè-rent leurs tracteurs et retournèrent aux chevaux parceque les machines employaient un combustible qu'ilfallait payer comptant tandis que celui consommé parles chevaux poussait sur la ferme.Revenus agricolesLe méeanisation des fermes a produit une diminutioncorrespondante dans la nécessité de la main-d'oeuvre,de sorte qu'un nombre de plus en plus grand de travail-leurs ont été libérés pour l'industrie et les services.L'expansion a été si grande dans les industries se-condaires et dans les services que seulement $1,900,000,000, c'est-à-dire moins de dix pour cent du revenunational qui se chiffrait à $19,043,000,000 en 1953,était directement attribuable aux produits agricoles.Tous les revenus des opérations agricoles dérivent dela vente des récoltes et du bétail, ainsi que de quelquespetits travaux au dehors. En 1954, la vente des produitsagricoles a rapporté $2,409,000,000. Elle a dépassé deuxmillards pour la première fois en 1948, et la moyennedepuis est d'environ deux milliards et demi par an.On a essayé beaucoup de moyens pour stabiliser lesrevenus agricoles. Un gros prix pour ses produitsn'apporte pas la prospérité au cultivateur s'il est obligéde restreindre le volmne de sa production au point deréduire son revenu total. On n'a pas non plus trouvé lasolution du problème dans des plans destinés à réduireles frais de vente.Nous vivons à une époque de changements, et ceux-ci ne sont nulle part plus apparents que dans le do-maine de la production et de la vente, comme on leverra par quelques exemples. L'utilité de temps joueun rôle de plus en plus grand dans les produits deconsommation: un grand nombre d'articles autrefoissaisonniers sont maintenant en vente sous différentesformes de conserves. Les consommateurs demandent desproduits plus recherchés. Ils veulent des aliments enpetites quantités et prêts ou presque prêts à servir. Lepain, la pâtisserie et les gâteaux s'achètent en grandepartie chez le marchand; les légumes viennent en boîteet déjà cuits; le bacon est tranché. Le travail que nosparents étaient obligés de faire pour préparer et cuireles repas est aujourd'hui accompli par des transforma-teurs qui ont pris place entre le cultivateur et le con-sommateur, et il faut le payer. Le coût comprend: latransformation en produit fini, la manutention de pluspetites unités, et la présentation en paquets dispendieux.Ce qui frappe le plus dans ce tableau, c'est l'augmen-tation des machines. La mécanisation a, plus ou moinspar rapport à d'autres facteurs, soulagé le travailphysique du cultivateur et accru son rendement;d'autres machines, en dehors de la ferme, ont produitsur lui d'autres effets par les changements qu'elles ontapporté dans la transformation des matières premièresqu'il récolte.Le changement est clairement décrit dans le numérode mai 1950 du Journal of Farm Economics (États-Unis).S. E. Johnson, y dit dans un article que tandis qu'en1945 un cultivateur produisait assez de denrées agri-coles pour lui-même et environ 14 autres personnes, en1920 il en produisait assez pour lui et neuf autres et,une centaine d'années auparavant, seulement assezpour lui et un peu plus de trois autres personnes.Toutefois, si ingénieuse que soit une nouvelle ma-chine agricole, le cultivateur doit avoir le bon sensde décider s'il en a besoin pour le moment, la facultéde prévoir s'il pourra s'en servir économiquement lesannées suivantes, et l'habileté de l'adapter dans son plangénéral de culture.D. L. MacFarlane, professeur au College Mac-donald, fait ressortir ce point dans un article deQueens Quarterly: "La présence d'un tracteur dans uneferme ne signifie pas nécessairement qu'elle est mé-canisée ou bien cultivée. On trouve fréquemment un

C'est là un processus qui a tendance à continuer. Lamoitié du livre Marketing Farm Products est consacréeà la discussion de la question qui tracasse le cultivateur,c'est-à-dire l'écart entre le prix qu'il reçoit pour sesmatières premières et le prix de consommation au boutde la chaîne de distribution.Le cultivateur ne peut guère faire autrement qued'accepter le prix courant pour ce qu'il a à vendre. Ilpeut faire son possible pour réduire ses frais de produc-tion, et cette réduction a le même bon effet sur sonrevenu net qu'une hausse de prix.Le commerce agricoleDepuis le "fortunatos nimium" de Virgile, lespoètes chantent la simplicité, la douceur et les plaisirsde la vie champêtre, mais l'agriculture est une entre-prise commerciale. Les profits qu'en retirent le culti-vateur et sa famille du point de vue économique luisont aussi précieux que les avantages sociaux etesthétiques.Aucune autre industrie n'exige une si grande pro-portion de chefs parmi ses employés. Le cultivateur doitavoir une bonne idée des principes fondamentaux del'économie agricole, des connaissances en plusieurs scien-ces naturelles et en quelques sciences appliquées commel'agronomie et l'élevage. On peut dire tout ce qu'onvoudra en théorie sur la conservation du sol, le soin desrécoltes et l'élevage des bestiaux, mais la mise enpratique des principes est la tâche du cultivateur. Lesbonnes lois et les nouvelles découvertes scientifiquescréent certainement des circonstances favorables, maisc'est au cultivateur qu'incombe la responsabilité defaire profiter l'agriculture, sur son terrain, de cesperfectionnements.La compétence administrative en agriculture, commedans toute autre entreprise, consiste principalement àenvisager clairement la situation, à travailler efficace-ment aujourd'hui en songeant à demain, à faire desplans pour garder le milieu entre les dépenses journa-lières et les besoins futurs. H. R. Hare, du Servicenational de placement, dit dans son traité Farm Bus-iness Management: "Les enquêtes révèlent que la gestionest le principal facteur qui détermine les revenus netsd'une entreprise agricole."Le cultivateur qui désire augmenter ses revenusadopte une attitude commerciale. Il se tient au courantdes perfectionnements en méthodes agricoles, variétésde récoltes, engrais et machines, même quand il nepeut pas les utiliser tous immédiatement. Il fait sesplans à l'avance, et termine ses labours, ses semis, sescultures et ses moissons en temps voulu et avec un degréraisonnable de perfection. S'il n'est pas le premier, dumoins il n'est pas le dernier à adopter un nouveau pro-cédé. Même quand il n'est pas très fort en mécanique,il doit la connaître suffisamment pour conserver sesmachines en bon état et les faire durer longtemps.PlansLouis Hébert ne fut pas embarrassé de décider quoiplanter dans son premier sillon, à Port Royal, en 1604.Le cultivateur de cette époque n'avait qu'à songer àce qu'il fallait pour nourrir et habiller sa famille, etproduire en conséquence.Il n'en est pas de même aujourd'hui. Le cultivateurcherche à obtenir des résultats différents sous le rapportde la nature et de la quantité des récoltes, et il court plusde risques si ses efforts demeurent infructueux. D'oùla nécessité de faire un plan.Toutefois, étant donné la nature même de l'agricul-ture, il est impossible de lui appliquer des règlesinflexibles. Il faut se plier aux conditions climatiquesqui varient d'année en année et de mois en mois, etsurveiller les mouvements sociaux et politiques sus-ceptibles d'apporter des changements dans les coursdu marché.Le cultivateur qui tient à réussir a donc besoin depréparer un plan général indiquant ce qu'il se proposechaque année, avec un programme détaillé pour lesdouze mois suivants. Cela exige des connaissancesspéciales tirées de ses lectures, de son propre fondsd'expérience et de celui des autres, plus une sourcecontinuelle de nouveaux renseignements dont il peutse servir pour son travail journalier ou pour ses projetsd'avenir.Où le cultivateur peut-il se procurer ces renseigne-ments? Il aura dans sa bibliothèque quelques livres deréférence et de nombreux bulletins sur des sujetsagricoles. Ces bulletins sont distribués gratis sur de-mande par les ministères de l'Agriculture des provinceset du gouvernement fédéral. Les auteurs connaissentl'agriculture sous tous les points de vue -- le point devue de l'agriculteur, le point de vue du ministère quicherche à l'aider à réussir, et le point de vue de l'écono-miste qui surveille les mouvements nationaux etinternationaux de l'offre et de la demande.Le cultivateur apprendra les nouvelles du jour par lesjournaux, quotidiens, hebdomadaires et agricoles.D'après une enquête publiée dans Food for Thoughtil y a quelques années, 69 pour cent des cultivateurs duCanada prennent un journal quotidien, 69 pour centun journal hebdomadaire, 91 pour cent un journalagricole, et 82 pour cent plus d'un journal agricole.Une enquête instituée par The Country Guide en 1950révèle que dans les trois provinces des Prairies presquela moitié de toutes les familles de la campagne sontabonnées à trois journaux agricoles ou davantage,tandis que neuf sur dix en prennent au moins un.Evidemment, les cultivateurs canadiens apprécient lesefforts de la presse agricole pour encourager l'agricul-ture et rendre la vie plus agréable aux gens de lacampagne.

Comme dernière preuve de la nécessité d'un pro-gramme pour le cultivateur, citons ces paroles de K.E.Boulding, du Iowa State College, à une assemblée del'Association canadienne pour les sciences politiques:"La majorité des pauvres cultivateurs de l'Inde, de laChine, de l'Est de l'Europe, de l'Afrique, de l'Amériquedu Sud et même du sud des Etats-Unis, sont pauvresnon pas parce qu'ils sont exploités, mais simplementparce qu'ils sont misérablement improductifs et qu'ilsproduisent si peu."ComptabilitéLa comptabilité est une tâche ennuyeuse, à éviterquand c'est possible, mais c'est seulement par lescomptes, les nôtres ou ceux des autres, que nous pouvonsprévoir les possibilités et faire des plans en conséquence.La comptabilité agricole ne consiste pas seulement àécrire des colonnes de chiffres, mais à se servir desfaits qu'ils révèlent pour prendre de bonnes décisions.Comme le dit M. Hare, "Les livres et les comptes deferme ne sauraient en eux-mêmes créer des profits, maisils.., expriment les résultats de la gestion agricole entermes incontestables de profits ou pertes. Ils ne laissentaucun doute."Le cultivateur dont la renommée s'étend au delà deses propres clôtures est généralement un homme qui nelaisse rien au hasard, qui sait exactement d'où vien-nent ses revenus, qui en connaît le montant et commentl'augmenter l'an prochain.La comptabilité agricole a d'autres usages. Elle aide,par exemple, à obtenir du crédit à bon marché. Lecultivateur capable de présenter un état financier bienclair montre par là qu'il sait ce qu'il fait, et c'est unebonne recommandation quand il a besoin d'emprunterà la banque.La comptabilité aide à surveiller la dépense, et moinsde dépense par boisseau de blé, par gallon de lait, parlivre de boeuf et par douzaine d'oeufs est la source desprofits. L'écart entre les recettes et les dépenses estaussi profitable s'il est causé par une réduction dedépense que par une hausse de prix.On diminue les dépenses en évitant les voyagesinutiles du tracteur, les gaspillages de semences, decombustible et de fourrage, ainsi que les pertes detemps à des travaux qu'on pourrait faire plus facile-ment ou dont on pourrait se passer.Ce n'est pas une économie que d'acheter moinsd'engrais que le sol n'en exige, ou des semences dequalité inférieure. Il se peut même que, par compa-raison avec des fermes prospères, les livres du cultivateurindiquent la nécessité d'acheter plus de semences,d'engrais et d'insecticides, quand il y a lieu de s'at-tendre à un meilleur rendement par acre ou par animal.Par-dessus tout, l'économie consiste à conserver lesol. Ce facteur important des revenus a été traité dansplusieurs Bulletins mensuels, notamment ceux d'août1946, février 1951 et septembre 1952, dont nous nousferons un plaisir d'envoyer un exemplaire aux intéressés.L'agriculture est différenteDepuis le commencement de l'histoire, l'agricultureest considérée comme une occupation différente, unechose à part. La vie champêtre a de profonds attraitspour la nature humaine, comme on peut en juger par lenombre de gens qui rêvent d'acheter une ferme pouraller y finir leurs jours.La ferme de famille canadienne est une des caracté-ristiques de notre mode occidental d'existence. Ellepossède des avantages qu'on ne trouve dans aucunrégime d'agriculture collectiviste. Les travailleurs ytrouvent non seulement le bonheur mais ils réussissentà satisfaire tous les besoins alimentaires du pays. C'est,dit-on, la faillite du collectivisme agricole qui a provo-qué la crise politique en Russie au début de l'année.Ceux qui y réfléchissent s'accordent à reconnaître lecaractère et la dignité des travaux champêtres. On ytrouve l'indépendance, la satisfaction de vivre enétroite communion avec la nature, en même temps quela santé. Ce sont là des avantages qu'il ne faut pasdédaigner, mais il y a un autre côté important del'agriculture. C'est une entreprise et toute entreprisedoit rapporter des revenus. Il faut que les revenus soientsuffisants pour permettre au cultivateur expérimentéde jouir des bonnes choses de la vie.Le jeune homme qui songe à devenir cultivateurdoit se rendre compte que l'agriculture est une combi-naison de nombreuses formes d'activité économique, demodes d'existence et de fonctions sociales, mais c'esttout de même une entreprise dans laquelle la trempeet l'énergie du gérant comptent plus que tout autrefacteur.Aux gens impatients qui désirent toucher promp-tement le fruit de leur placement et de leurtravail, l'agriculture n'offre guère d'attraits. Ceux quimanquent d'initiative, d'énergie et d'esprit d'entre-prise préfèreront des emplois dans lesquels ils n'ont pasà prendre de décisions et où on leur dit toujours cequ'il faut faire. Quant aux timides, ils chercheront depréférence la sécurité d'un emploi aux gages d'unpatron.Mais le cultivateur qui attaque sa tâche avec l'idéeque l'agriculture peut devenir une occupation capablede lui fournir des revenus suffisants pour donner à safamille tous les avantages et les agréments de la vie ytrouvera en outre le charme annuel du temps dessemailles et de la moisson, la douceur de la vie au seinde la nature, et comme Antée, fils de Neptune et dela Terre, des forces renouvelées au contact du sol.IMPRIMÉ AU CANADApar La Banque Royale du Canada

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