[PDF] Hygiène publique L'hygiène publique est





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En termes d'hygiène publique, "service sanitaire"implique l'assainissement du milieu dans lequel nousvivons de manière à pouvoir vivre à la maison, tra-vailler ou jouer, sans danger pour notre santé ou cellede nos voisins. Cela comprend protection des sourcesd'approvisionnement, transformation et distribution deseaux et des aliments, principalement du lait et desproduits laitiers, contre la contamination ou la pollution;l'enlèvement des déchets humains et industriels; lalutte contre les insectes, vermine et animaux capables derépandre des maladies; la pureté de l'air; les conditionsde travail dans les occupations dangereuses; la suppres-sion des bruits qui nuisent au repos et au confort;l'élimination des incommodités publiques.Les municipalités prévoyantes cherchent à améliorerles services d'hygiène locale, et à en étendre le champd'action. On s'accorde à reconnaître que le personneldevrait consacrer tout son temps à l'hygiène publiquede la localité et suivre des cours spéciaux de médecinepréventive et d'hygiène.Quelques provinces atteignent ce but par la créationd'unités d'hygiène locale comme celles inaugurées parla province de Québec en 1926. Une unité d'hygièneconsiste en l'union de municipalités urbaines et ruralesdans le but de fournir un meilleur service d'hygiènesous la direction d'un personnel compétent. Certainesunités desservent un comté, d'autres une ville et sesfaubourgs.Services féde'raux de l'hygie'neLes services fédéraux de l'hygiène cherchent à pro-téger le Canada contre les maladies, à s'assurer queles aliments, les drogues et les médicaments sont sansdanger, et à bannir tout ce qui pourrait être nuisible àla santé. Ces services sont administrés par le ministèrede la Santé nationale et du Bien-être social.Une division du ministère est chargée de s'assurer queles aliments vendus au Canada sont purs, propres etsains, et que les drogues peuvent être employées sansdanger, aux fins pour lesquelles elles sont recomman-dées. Cette division contrôle la manufacture, l'étique-tage, la publicité et la vente des spécialités pharmaceu-tiques.Prenez par exemple les préparations qui sont censéescontenir des vitamines ou des minéraux. Elles sontanalysées pour contrôler si le montant inscrit surl'étiquette est exact.Il est interdit d'offrir en vente au public tout alimentou médicament destiné au traitement de certainesmaladies telles que le cancer, le diabète, l'épilepsie, lesmaladies de coeur, la tuberculose ou les maladiesvénériennes. Toutes ces maladies sont si graves qu'ellesexigent des soins professionnels.Le ministère fait là un travail particulièrement utile,en attendant que la question d'hygiène soit parfaite-ment comprise par le public. On a beau rire des idéesbaroques de nos ancêtres mais il y en a encore beaucoupqui subsistent. Des personnes qui passent pour intelli-gentes ont foi en des remèdes qui ne sont que dessuperstitions, au lieu de s'adresser au médecin defamille ou à une clinique publique. Le commissaire desAliments et des Drogues des Etats-Unis a dit récemment:"Un grand nombre de vies sont perdues inutilementparce que les gens se fient à des remèdes qui ne valentrien". On a trouvé dans l'ouest du Canada un hommequi rendait des mouchoirs de soie pour la guérisonde diverses maladies.D'autres divisions du ministère de la Santé nationaleet du Bien-être social s'occupent d'hygiène profession-nelle, d'hygiène industrielle, d'hygiène technique, del'examen médical des immigrants, de la quarantaine,des aliments et des boissons dans les trains de voya-geurs, etc.Programme national d'hygièneLe programme d'hygiène nationale découle d'unerecommandation du rapport Rowell-Sirois de 1940.Ce rapport proposait d'accorder des subventionsfédérales pour la lutte contre la tuberculose, les maladiesmentales, les maladies vénériennes et le cancer. Leprogramme a été inauguré en 1948 et les subventionssont accordées aux provinces pour les fins indiquées.Quoique le manque d'employés compétents etd'autres facteurs essentiels aient restreint l'emploi desfonds disponibles, d'importants progrès ont été accom-plis. Les services d'hygiène mentale ont été remar-quablement agrandis. Dans les sept premières années,4,456 médecins, dentistes et autres professionnels ontété ajoutés au personnel; plus de 9,000 hygiénistes ontété formés; et l'espace nécessaire a été fourni pour65,000 lits en vertu de l'aide à la construction d'hôpitaux.Organismes blne'volesLes agences officielles d'hygiène publique sontaidées, et souvent stimulées, par des associationsbénévoles de deux sortes: professionnelles, commel'Association médicale canadienne, et laïques, commela Ligue de santé du Canada. Ce sont les associationsbénévoles qui ont ouvert la voie.Au début, les entreprises étaient dirigées par descitoyens dévoués au bien publie. A mesure que lesrésultats devinrent apparents et que les dépensess'accrurent au delà des moyens de simples particuliers,les gouvernements y participèrent sur différents plans.Ces associations bénévoles s'occupent de tout cequi a trait à la santé. Les unes sont nationales, d'autresprovinciales ou locales. Elles s'intéressent au bien-être

de l'enfance, à la prévention de la cécité, au traitementde l'arthrite et des rhumatismes ainsi que du diabète,servent comme auxiliaires dans les hôpitaux, donnentdes cours d'hygiène dans les écoles, visitent les maladesmentaux, fournissent les aliments utiles aux indigents,et rendent des centaines d'autres services.La mieux connue est la Ligue de santé du Canadaqui, depuis 35 ans, prêche et pratique l'enseignementde l'hygiène, spécialement dans le domaine de laprévention des maladies, collabore avec les servicesofficiels d'hygiène, et aide les autres associationsbénévoles de ses conseils et de tous les moyens possibles.Voir à cet égard le numéro du 26 novembre 1955 deMaclean' s.Le Dr. Gordon Bates, directeur de la Ligue depuisses débuts, estime que la plupart des 125,000 Canadiensqui meurent chaque année auraient vécu plus longtempset que la plupart des malades auraient conservé leursanté si la question d'hygiène avait été mieux comprisepar eux et par les autorités locales. Les maladiesqu'on aurait pu prévenir coûtent cher en souffrances,diminution de rendement industriel, pauvreté inutileet décès.Re'sultats encourageantsMême aujourd'hui, un grand nombre de rapportsprovinciaux annoncent de mois en mois, "aucun casde typhoïde, aucun cas de diphtérie". Depuis l'emploid'une nouvelle forme de thérapie dans Ia Iutte anti-tuberculeuse, les cas de décès diminuent de plus enplus rapidement. Aux Etats-Unis, les chiffres completspour 1955 indiqueront probablement pour la premièrefois moins de 10 décès par 100,000, c'est-à-dire lamoitié de 1951 et moins qu'un cinquième de ceux d'ily a vingt ans. Les cas de décès chez les enfants au-dessous de 15 ans n'arrivent pas au dixième de ceuxd'il y a vingt ans.Le Canada combat de plus en plus vigoureusement latuberculose depuis le commencement de ce siècle. Lesservices d'hygiène publique fournissent gratuitementdes diagnostics et des examens radiographiques dansles usines, les bureaux et les écoles. Les malades sonttraités gratuitement dans les sanatoriums provinciaux.Plusieurs provinces emploient un vaccin prophylactique(B.C.G.) pour immuniser les nouveaux nés et les enfants.Une découverte du Dr. Edith Mankiewicz et de sonpersonnel au Royal Edward Laurentian HospitalMontréal, annoncée en décembre, facilitera beaucoupla lutte contre la tuberculose. Cette découverte permetde réduire d'au moins trois semaines le temps néces-saire pour découvrir la maladie.Une autre maladie mortelle d'autrefois, la typhoïde,est en train de disparaître. Le Dr. Calixte Favreau, del'Hôpital Sainte-]ustine, à Montréal, a écrit dansttealth Facts: "La pasteurisation est le moyen le pluspratique, le plus économique, le plus simple et le plussûr, d'obtenir du lait pur et non-contaminé pour lesenfants».Mais la pasteurisation n'est pas encore générale auCanada, et le Dr. Bates dit sans détours: "des millionsde Canadiens s'exposent encore à la maladie et à lamort en buvant du lait non-pasteurisé."La polio, dont on parle tant depuis dix ans, est com-battue au moyen du vaccin de Salk. Mais il est encoretrop tôt pour déduire des statistiques qu'elle a étévaincue. Le ministre de la Santé de l'Ontario a déclaréen décembre que, grâce ~t l'emploi du vaccin, le pour-centage des décès pendant la saison d'épidémie enl 955,n'a été que la moitié du chiffre de 1954.La diphtérie, qui causait autrefois la mort de milliersde bébés et d'enfants, a presque disparu grâce A ladécouverte du Dr. Gustav Ramson, en France. Toronton'a pas eu de décès pour la première fois en 1940, etn'a souvent même aucun cas de diphtérie pendantl'année. Dans tout le Canada il n'y a eu que 15 cas dedécès en 1953.Tout cela est dû aux efforts incessants de la Ligue desanté du Canada en collaboration avec les ministèresde l'hygiène. Quand le Canada n'avait que neufmillions d'habitants, nous avons eu dix mille cas dediphtérie en une seule année, et treize cents décès.Grâce à une campagne d'éducation de trente années,il a été possible d'annoncer qu'il n'y avait eu que 132cas de diphtérie en 1953.Hygiène mentaleLes services d'hygiène publique attaquent avec unevigueur nouvelle le formidable problème de l'hygiènementale. On estime qu'il y a toujours au Canada 112,000personnes qui souffrent de maladies mentales et 915,000qui en sont en partie affligées. Les statistiques com-pilées par le Bureau fédéral de la statistique, l'Or-ganisation mondiale de la santé et la Fondation derecherches sur l'alcoolisme indiquent entre autres:66,000 personnes dans les hôpitaux mentaux et écolesde formation; 150,000 victimes de l'alcoolisme; 1,800suicides par an; 3,000 personnes adonnées aux nar-cotiques. Grâce à la création de nouveaux services età l'amélioration des services existants en vertu de lasubvention fédérale à l'hygiène mentale, la lutte contrela maladie fait d'assez bons progrès.Comme la prévention dans le cas des autres maladies,on estime que l'éducation offre les meilleures chances deréussite. L'Association canadienne d'hygiène mentale,établie en 1918, vient de lancer un nouveau programmecomprenant la création de divisions provinciales et desuccursales locales. Un des principaux buts est de

renseigner le public non seulement sur la nature et letraitement de la maladie mais, ce qui est plus important,sur les principes d'hygiène mentale et la préventiondes crises nerveuses.Ce qui importe surtout dans les cas de maladiementale, c'est de faire comprendre aux gens qu'il n'y aaucune honte à en avoir souffert. Ce genre d'éducationdevrait commencer à l'école, où on devrait enseigneraux enfants la manière d'envisager les cas de maladiementale.Problèmes encore à re'sourireDes milliers d'heures par an sont consacrées auxrecherches sur les problèmes relatifs aux maladies decoeur. On a découvert beaucoup de nouveaux médica-ments, mais malgré de nombreuses expériences faisantappel à la chirurgie, à la nutrition, au repos et aurégime, la science n'a pas encore trouvé la solution.Plus que dans toute autre maladie, l'ardente collabo-ration du malade est nécessaire.Une autre maladie, le cancer, défie encore la science,mais dans ce cas également nos connaissances actuellespermettraient de réduire les cas de décès si les gensconsultaient leurs médecins pendant que le mal estlocalisé. L'Institut national du cancer et l'Associationcanadienne du cancer entreprennent des rechercheset des programmes d'éducation. Les provinces ontétabli ou subventionné des cliniques de diagnosticpour permettre à ceux qui croient être atteints du cancerde s'en assurer et se faire traiter de bonne heure. Lesecret de la guérison, dans l'état actuel de nos connais-sances, consiste à découvrir la maladie de bonne heure.Malheureusement, la plupart des gens ont peur que lediagnostic ne confirme l'existence de la maladie.D'où des délais qui, si courts qu'il soient, sont souventfatals.Environ deux millions de Canadiens font soignerleurs dents au cours de chaque année, et ce chiffreprouve l'utilité des mesures préventives. Les bonnesdents contribuent à la santé générale. L'hygiène den-taire publique consiste à prévenir la carie des dents,et à prolonger la durée des dents par des mesurescollectives.Il s'agit de faire un emploi plus intelligent des mesurespréventives. Ces mesures comprennent une sainealimentation, un bon régime alimentaire, l'emploirégulier de la brosse à dent, des dentifrices médicamen-tés et le soin des m~tchoires chez les bébés qui perdentleurs dents prématurément. En outre, dit la Ligue desanté du Canada, l'eau municipale devrait être fluo-rurisée et les dents nouvellement percées soumises ìune application de fluorure.Autorisé comme envoi postal de deux-(4)|ème classe, ministère des Postes. Ottawa.La carie des dents peut être facilement évitée: c'estaux gens de s'assurer que les mesures prévenfives sontappliquées.RécrlationL'hygiène publique ne saurait ignorer les exercicesphysiques et les sports qui reposent l'esprit. Le Dr.J. B. Kirkpatrick, directeur de l'école d'éducationphysique de l'Université McGill dit à ce sujet: "Unprogramme qui ne s'occupe que de la guérison, oumême de la guérison et de la prévention des maladies,estune perte de temps, d'argent et d'énergie qui ne sertqu'à "réparer" une santé qu'il aurait été facile de con-server intacte. Il est aussi nécessaire de donner auxgens la chance d'exercer leur corps et de jouer qued'être soignés et inoculés. Nous oublions trop souventle rôle du professeur de culture physique dans lapoursuite de la santé nationale".Ce qu'il reste à faireMême dans un pays prospère et éclairé comme leCanada, il y a des services d'hygiène qui ne sont pas àla portée de tous; le genre et la qualité des servicesd'hygiène publique ne sont pas suffisants partout; lesprogrammes de prévention ne sont pas appliqués avecassez de vigueur dans certaines régions.Une grande partie du travail d'éducation nécessaireretombe sur le médecin de famille. C'est lui qui peutle mieux se faire écouter des gens. Il lui incombe de nejamais se désintéresser des aspects préventifs de lamédecine si nous voulons que la santé nationale con-tinue de s'améliorer. Il peut faire davantage par soninfluence personnelle que toutes les campagnes offi-cielles de publicité.Effort personnelMais tous les meilleurs médecins du monde et tousles fonctionnaires de l'hygiène publique ne peuventrien pour ceux qui refusent de faire leur part pourrecouvrer ou conserver leur santé. Nous faisons peu decas de notre santé qui est le plus précieux de nos biens.Les cliniques infantiles et maternelles, celles qui offrentdes diagnostics gratuits et des traitements pour lecancer, sont ignorées par les milliers de gens qui trou-veraient avantage à les fréquenter. Les traitementspréventifs pour la coqueluche, la diphtérie, la variole,la tuberculose et autres maladies, les gens n'en veulentpas et souffrent en conséquence.La collaboration est un mot vide de sens à moins quechacun y mette du sien. Les gouvernements, du haut aubas de l'échelle, ont beau collaborer avec les médecins,les hommes de science et les édueateurs, mais leursefforts combinés ne peuvent rien pour l'individu quirefuse de faire sa part.IMPRIMÉ AU CANADA~.r La Banque Royale du Canada

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