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Ensemble microcanonique
11 octobre 2005
I - Syst`eme `a deux niveaux
1.L"´energie de l"ensemble du syst`eme est ´egale `a la somme des ´energies individuelles de
chacune des particules le constituant, de sorte qu"on a imm´ediatementE=?0(n2-n1) =M?0.
2.L"´energie macroscopiqueEest d´etermin´ee par la diff´erenceM=n2-n1. Or la somme
n1+n2=Nest fix´ee par hypoth`ese, donc tous les ´etats microscopiques contenant un mˆeme
nombre de particules dans l"´etat d"´energie-?0donnent la mˆeme ´energie macroscopiqueE. Il s"agit donc de calculer le nombre de choix possibles pour lesn1particules d"´energie-?0, parmiN. Il est bien connu que celui-ci est donn´e par C n1N=N! n1!(N-n1)!=N!n1!n2! En exprimantn1etn2en fonction de l"´energie macroscopiqueE, du nombre total de par- ticulesNet de l"´energie microscopique?0, soit n1-n2=-E
?0etn1+n2=N=?n1=12?N-E?0?
etn2=12?N+E?0?
on obtient le nombre d"´etats microscopiques donnant la mˆeme ´energie macroscopiqueE,Ω(E,N) =N!?N
2-E2?0?
!?N2+E2?0?3.L"entropie microcanonique du syst`eme est donn´ee par la formule de Boltzmann
S=kBlnΩ(E,N)o`ukBest la constante de Boltzmann.En particulier, lorsque|M|=N, toutes les particules ont la mˆeme ´energie, ´egale soit `a-?0,
soit `a?0. Par cons´equent, l"´energie macroscopique prend l"une des deux valeurs extrˆemesE=±N?0, et, en introduisant cette forme dans l"expression pr´ec´edente du nombre d"´etats
microscopiques, on trouve Ω(E,N) = 1, ce qui est bien coh´erent. L"entropie est alors nulle, ce qui traduit le fait que l"on dispose de toute l"information disponible sur le syst`eme. Celui- ci est enti`erement d´etermin´e microscopiquement. On suppose maintenant quen1?1 etn2?1. Le nombre total de particules est alors luiaussi tr`es grand devant un. Par cons´equent, l"entropie dusyst`eme peut s"´ecrire, en utilisant
l"approximation de Stirling, S=kBlnΩ(E,N) =kB[ln(N!)-ln(n1!)-ln(n2!)]≈kB(NlnN-n1lnn1-n2lnn2). Avec les expressions den1etn2obtenues plus haut, et en posantx=E/(N?0), on aS≈kB?
NlnN-N
2(1-x)ln?N2(1-x)?
-N2(1 +x)ln?N2(1 +x)?? qu"on peut r´e´ecrire sous la formeS≈ -NkB?1-x
2ln?1-x2?
+1 +x2ln?1 +x2?? En r´eintroduisant les variablesEetN, cela donneS≈ -NkB2??
1-EN?0?
ln?12-E2N?0?1 +EN?0?
ln?12+E2N?0??.4.La temp´erature microcanoniqueTest d´efinie comme l"inverse de la d´eriv´ee partielle de
l"entropie par rapport `a l"´energie interne, soit 1 Or [f(x)lnf(x)]?=f?(x)[lnf(x) + 1] donc on obtient finalement 1 T=∂S∂E=kB2?0ln?1-x1 +x?en rappelant quex=EN?0.Si par un moyen exp´erimental on arrive `a pr´eparer le syst`eme dans un ´etat d"´energie macro-
scopiqueEpositive, alorsx >0 et la temp´erature microcanonique calcul´ee par la formulepr´ec´edente est n´egative. Physiquement, cela correspond `a l"inversion de population entre les
deux niveaux, le niveau d"´energie plus ´elev´e ´etant le plus peupl´e. Cette situation ne saurait
d´ecrire un v´eritable syst`eme physique `a l"´equilibre.5.La capacit´e calorifique est d´efinie par les relations
C=∂E
∂T=T∂S∂Tet on la calcule par∂∂E? 1T? =-1T2Cet∂∂E=1N?0∂∂x, d"o`u l"on tire sans aucune difficult´e de calcul, 1T2C=1N?0∂∂x?
1T? =-kB2N?20?11-x+11 +x?
=-kBN?20?11-x2?
La variablexfaisant intervenir l"´energieE, il faut exprimer cette derni`ere en fonction de la temp´erature, en inversant la formule obtenue `a la question pr´ec´edente, 1-x1 +x= exp?2?0kBT?
=e2β?0doncx=1-e2β?01 +e2β?0=-tanh(β?0).On en d´eduit enfin l"expression de la capacit´e calorifiqueCen fonction de la seule temp´erature,
C=N?20kBT2?
1-tanh2??0kBT??qu"on peut ´ecrire aussiC=N?20kBT2cosh-2??0kBT?.
6.Dans le cas de spins 1/2, l"aimantation est d´efinie comme le moment magn´etique moyen
par unit´e de volume, soit, avec les notations utilis´ees ici, et en d´esignant le volume parV,
M=-M VμB=-EV ?0μB=-xNVμB=μBNVtanh(β?0) =μBNVtanh?μBB0kBT? en comptant positivement les aimantations orient´ees parall`element au champ magn´etique,et n´egativement celles qui lui sont antiparall`eles. Aux faibles valeurs du champ magn´etique,
on peut lin´eariser cette expression, BB0 kBT?1 =? M ≈μ2BNV kBTB0=χB0,o`uχest la susceptibilit´e magn´etique, d´efinie comme le rapport de l"aimantation au champ
lorsque celui-ci tend vers z´ero. L"expression ci-dessus montre que la susceptibilit´e varie de
fa¸con inversement proportionnelle `a la temp´eratureT, ce qui constitue la loi de Curie.II - Gaz parfait classique
1.Pour traiter ce probl`eme, on va commencer par consid´erer le cas d"un seul atome enferm´e
dans une boˆıte cubique de volumeV=L3. La r´esolution de l"´equation de Schr¨odinger i?∂ψ ∂t=-?22mΔψ, portant sur la fonction d"ondeψ(r,t) de l"atome, montre que celle-ci peut s"´ecrire sur la base des ondes planes de la formeψ(r,t) =Aexp(ik.r)exp?
-i?t avec?=?2k22ml"´energie de l"atome.Dans cette derni`ere ´equation,kest la norme du vecteur d"ondek, qui est reli´e `a la quantit´e
de mouvement parp=?k. Les conditions aux limites sur les parois de la boˆıte sp´ecifient les valeurs possibles de ce vecteur. En effet, prenant les conditions aux limites p´eriodiques, k xL= 2πnxky= 2πnykz= 2πnzavecnx,ny,nztrois entiers relatifs. Le vecteur d"onde prend alors des valeurs discr`etes, sur unr´eseau cubique, k=2πL(nxux+nyuy+nzuz).
Les niveaux ´energ´etiques sont ´egalement discrets, maisl"´ecart entre deux niveaux pour une
boˆıte macroscopique est de l"ordre de 10 -20`a 10-30eV, ce qui fait qu"on a en pratique affaire `a un continuum de niveaux. Il est alors permis de parler de densit´e d"´etatsρ(?),d´efinie en notantρ(?)d?le nombre d"´etats microscopiques dont l"´energie est comprise entre
?et?+ d?. Cette densit´e d"´etats s"identifie `a la d´eriv´ee de la fonctionW(?) d´esignant le
nombre d"´etats microscopiques dont l"´energie est inf´erieure ou ´egale `a?, qu"on peut calculer
de fa¸con g´eom´etrique, dans l"espace desk. On obtient en effetW(?) en comptant le nombre de points int´erieurs `a la sph`ere de rayon k0=⎷
2m? ?et qui sont ´egalement une extr´emit´e possible du vecteur d"onde. Par cons´equent,W(?) est le rapport du volume de la boule de rayonk0au volume d"une brique ´el´ementaire autour d"un point du r´eseau cubique,soitW(?) =43πk30?2π
L?3=⎷
23π2?3V m3/2?3/2et doncρ(?) =dWd?=1⎷2π2?3V m3/2?1/2.
2.En ce qui concerne le cas deNparticules libres, identiques et ind´ependantes dans la
mˆeme boˆıte de volumeV, l"´energie de l"´etat macroscopique est donn´ee par la somme des
´energies cin´etiques de chacun des atomes constituant le gaz, E=N? i=1p 2 i2m=?2K22mo`upiest la quantit´e de mouvement de l"atomei.
La variableKd´esigne la norme canonique du vecteur d"ondeK`a 3Ndimensions, dont les composantes sont celles desNvecteurs d"ondeskicorrespondant aux diff´erentes particules. D"apr`es les conditions aux limites p´eriodiques, chaque vecteurkiest de la forme ´ecrite`a la question pr´ec´edente, de sorte que l"´etat microscopique du syst`eme est d´ecrit par un
ensemble de 3Nentiers relatifs, et est donc repr´esent´e par un noeud d"un r´eseau cubique `a
3Ndimensions. Le nombreW(E) de telles configurations microscopiques dont l"´energie est
inf´erieure ou ´egale `aEest donn´e par le rapport de deux hypervolumes, `a la mani`ere de ce
qui vient d"ˆetre fait pour une seule particule,W(E) =π3N/2K3N0
Γ?3N2+ 1??L
2π?
3N avecK0=⎷ 2mE ce qui donne, en rempla¸cant,W(E) =1
Γ?3N2+ 1?
VN?mE2π?2?
3N/2, puis en d´erivant par rapport `aE,ρ(E) =3N
2Γ?3N2+ 1?
VN?m2π?2?
3N/2E3N/2-1.
3.L"entropie statistique est d´efinie `a partir de l"´equation de BoltzmannS=kBlnΩ, soit
S=kBlnΩ(E) =kBln[ρ(E)δE] =kBlnρ(E) +kBlnδE, o`uδEest l"incertitude sur l"´energieEdu syst`eme. Le premier terme de cette expression est calculable directement, kBlnρ(E) =kBln?3N
2aE3N/2-1?
=kBln?3N2? +kBlna+?3N2-1? k BlnE, en introduisant la constanteade fa¸con `a simplifier l"´ecriture des formules. Celle-ci vaut a=VNΓ?3N2+ 1??m
2π?2?
3N/2. Avec un syst`eme macroscopique,Nest tr`es grand ce qui permet d"appliquer l"approximation de Stirling `a la fonction "gamma", pour r´e´ecrirekBlna kBlna≈NkBlnV+3NkB
2ln?m2π?2?
-3NkB2ln?3N2? +3NkB2. On a alors, en r´einjectant dans l"expression plus haut, kBlnρ(E) =kB??
1-3N 2? ln?3N2? +?3N2-1? lnE+NlnV+3N2ln?m2π?2? +3N2? Etant donn´e queN?1, on peut ´ecrire une expression plus simple, en ne conservant que les termes d"ordreN, et en n´egligeant les termes d"ordre lnNou inf´erieur, kBlnρ(E) =NkB?
lnV+32ln?m3π?2EN?
+32?Le second terme de l"expression de l"entropieSest compl`etement n´egligeable devant le premier, quelle que soit l"unit´e avec laquelle on mesure l"´energie. Par cons´equent,
S=NkB?
lnV+32ln?m3π?2EN? +32?.Dans le mˆeme ordre d"id´ees, pourN?1 le rapport de lnρ`a lnWtend vers 1, lnρ(E) lnW(E)=ln?3N 2? + lna+?3N2-1? lnE lna+?3N2? lnE→1, ce qui montre qu"on peut indiff´eremment utiliserρouWpour calculer l"entropie, du fait
que la densit´e d"´etats est une fonction croissant tr`es rapidement en fonction de l"´energieE.
En d´erivant l"expression de l"entropie par rapport `aE, on obtient la temp´erature, 1T=∂S∂E=?3NkB2?
1Eet doncE=32NkBT.
D"autre part, la pression est calcul´ee en d´erivant l"entropie par rapport au volume, PT=∂S∂V=NkBVet doncPV=NkBT.
III - M´elange id´eal de deux gaz parfaits
1.Dans un m´elange id´eal de deux gaz parfaits, on peut consid´erer que les gaz sont artifi-
ciellement s´epar´es l"un de l"autre, et qu"ils occupent chacun l"ensemble du volume, de sorteque les densit´es d"´etats des gaz pris individuellement sont donn´ees par les expressions cal-
cul´ees plus haut. Pour le m´elange, un ´etat d"´energieEest obtenu en se donnant un ´etat
d"´energieE1pour le gaz (1) et un ´etat d"´energieE2=E-E1pour le gaz (2). La densit´e d"´etats du syst`eme complet est alors donn´ee par un produit de convolution,ρ(E) =?
E 01(E1)ρ2(E-E1)dE1,
soit, en explicitant les densit´es d"´etatsρ1etρ2, et en posantN=N1+N2ρ(E) =bVN?
E 0E3N1/2-1
1(E-E1)3N2/2-1dE1,
o`u l"on a introduit une constantebpour simplifier les formules, avec b=9N1N241Γ?3N12+ 1?1Γ?3N22+ 1?
m3N1/21m3N2/2
2?12π?2?
3N/2En normalisant les ´energies de chaque gaz `a l"´energie totale, on fait apparaˆıtre la fonction
Bdonn´ee dans l"´enonc´e, puisque
ρ(E) =bVN?1
0 (Ey)3N1/2-1E3N2/2-1(1-y)3N2/2-1Edy.Or on a Γ(x+ 1) =xΓ(x), donc
bB ?3N12,3N22?
=m3N1/21m3N2/2
2Γ?3N2??1
2π?2?
3N/2 =3Nm3N1/21m3N2/2
22Γ?3N2+ 1??1
2π?2?
3N/2 ce qui redonne une expression identique `a celle d"un seul gaz parfait, avec une massem qui est une moyenne g´eom´etrique des deux massesm1etm2pond´er´ee par les nombres de particules de chaque gaz,ρ(E) =3Nm3N1/2
1m3N2/2
22Γ?3N2+ 1??1
2π?2?
3N/2 VNE3N/2-1.
On introduit d"ailleurs la masse r´eduiteμd´efinie par mN11mN22?1/Nde sorte que
ρ(E) =3Nμ3N/2
2Γ?3N2+ 1??1
2π?2?
3N/2 VNE3N/2-1.
2.Dans la limite de grands nombres de particules,N1?1 etN2?1, et doncN?1, on
a l"entropieS`a partir de la formule de l"exercice pr´ec´edent;S=NkB?
lnV+32ln?μ3π?2EN? +32?.La temp´erature et la pression sont alors obtenues par des expressions identiques
E=32NkBTetPV=NkBT.
En pr´evision de la suite, on r´e´ecrit l"entropie en s´eparant les contributions des deux gaz,
S=N1kB?
lnV+32ln?m13π?2?
+32?+N2kB? lnV+32ln?m23π?2? +32?
+32NkBln?EN?
3.L"entropie initiale du syst`eme est simplement la somme desentropies de chaque sous-
syst`eme s´epar´e, de sorte qu"en utilisant les expressions d´ej`a obtenues, on a S i=N1kB? lnV1+32ln?m13π?2E
1N1? +32?+N2kB? lnV2+32ln?m23π?2E 2N2? +32?
L"entropie de m´elange est alors donn´ee par la diff´erence entre l"entropie finale de la question
pr´ec´edente et cette entropie initiale, soit, explicitement, V1? +N2kBln?VV2? >0 en remarquant queE/N=E1/N1=E2/N2puisque la paroi est diatherme et que les deux gaz sont donc constamment `a la mˆeme temp´erature.4.L"expression ci-dessus ne change pas, quelle que soit la nature des deux gaz. En particulier,
elle est strictement positive, mˆeme si les deux gaz sont identiques. Pourtant, rien ne permetalors de distinguer l"´etat inital et l"´etat final. Il n"y a pas de perte d"information, comme
le sugg`ere pourtant la positivit´e de l"entropie de m´elange. On peut ´egalement le voir en
consid´erant un seul gaz (Natomes dans un volumeV) et en calculant son entropie comme tel, ou bien comme juxtaposition de deux sous-syt`emes de volumesV1etV2contenant respectivementN1etN2particules. On ne trouve alors pas la mˆeme entropie, alors que le syst`eme est inchang´e. Ceci constitue le paradoxe de Gibbs.5.C"est l"indiscernabilit´e des particules qui n"a pas ´et´eprise en compte plus haut. Quand
les deux gaz sont diff´erents, on n"aboutit pas `a un r´esultat absurde car les ´etats initial et
final sont effectivement diff´erents en termes d"informationsur le syst`eme - on peut trier les atomes (1) et les atomes (2). Mais ce n"est plus le cas lorsqueles gaz sont identiques. Enm´ecanique quantique, le probl`eme est r´esolu par le postulat de sym´etrisation. Ici, on va se
contenter d"une approximation classique, l"approximation de Maxwell-Boltzmann.Dans le d´enombrement des ´etats microscopiques correspondant `a une certaine ´energie macro-
scopiqueE, on a trait´e comme diff´erent l"´etat o`u la particuleAa une impulsion?k1et la particuleBune impulsion?k2et celui o`u la particuleAa une impulsion?k2et la particule Bune impulsion?k1. Or si les particules sont indiscernables, ces deux ´etats le sont aussi, et ne doivent ˆetre consid´er´es que comme un seul et mˆeme ´etat. La prise en compte de cette sym´etrie est ais´ee lorsque tousles atomes occupent un ´etat individuel distinct. Il suffit de diviser le nombre d"´etats calcul´es dans le cas discernable parN!. Les choses se compliquent lorsque deux atomes ou plus se trouvent dans le mˆeme ´etat, et le traitement doit se faire diff´eremment suivant qu"on a affaire `a des fermions ou `a des bosons. Lorsque le nombre d"´etats individuels acccessibles est tr`es grand devant le nombre de particules, on peut n´eanmoins supposer qu"il y a tr`es peu de chances qu"une telle co¨ıncidence se produise. Cette hypoth`ese am`ene `a l"approximation de Maxwell-Boltzmann, qui consiste `a simplement diviser la densit´e d"´etats parN!,ρ(E) =3N
2Γ?3N2+ 1?VN
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