Point de Vue - Chine : une réforme sur mesure - Hu Xiaolian Vice
36 Finances & Développement Septembre 2007. DES CHANGEMENTS incroyables se comme le système de santé l'éducation ou le logement; l'augmenta-.
Rapport sur les perspectives du Maroc à lhorizon 2025 : Pour un
VERS UN SYSTÈME D'ÉDUCATION ET DE FORMATION DE QUALITÉ. 79. 3.2.2. MENER UNE POLITIQUE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT. CONFORME AUX BESOINS DES POPULATIONS.
Système de santé et accès aux soins en Chine
15 Dec 2016 Perspectives chinoises 2016/4
2016
mis en ligne le 15 décembre 2017
Système de santé et accès aux soins en Chine
15 Dec 2016 Perspectives chinoises 2016/4
2016
mis en ligne le 15 décembre 2017
Comment améliorer la santé dans le monde; FINANCES
2 Dec 2014 Le coût des nouveaux médicaments entrave la réforme de la santé ... sous différents angles notamment les systèmes de santé existants.
Assurance maladie réforme du système de santé et de la politique
10 Oct 2018 Après une série de réformes le système de santé chinois a réussi à offrir à son peuple une couverture quasi-universelle pour les soins de base.
POLITIQUE NATIONALE DE SANTE 2015-2024 POLITIQUE
réformes du système de santé. Des politiques et plans nationaux ont été définis dans le secteur de la santé avec des perspectives allant jusqu'en 2015.
La sante en Chine
modèle de développement chinois. Les réformes des systèmes de santé ici et ailleurs ... Ainsi
FINANCES & DÉVELOPPEMENT
3 Jun 2021 vies humaines dans les pays où les systèmes de santé et les ... Les 40 ans de réforme et de croissance de la Chine se sont.
LE NOUVEAU MODELE DE DEVELOPPEMENT
Dès le début des années 2000 le Maroc s'est engagé dans une dynamique de réformes qui a ouvert de larges perspectives de développement pour le pays.
Réforme du système de santé chinois Résultats et perspectives
C Priorités de la réforme de la santé en Chine Renforcer les devoirs du gouvernement et ses investissements en services de santé Renforcer le système de fourniture des services de soins de santé communautaires Réformer le système de gestion et le mécanisme opérationnel des hôpitaux
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Perspectives chinoises
2016/4 | 2016
Système de santé et accès aux soins en ChineÉdition
électronique
URL : http://journals.openedition.org/perspectiveschinoises/7489ISSN : 1996-4609
Éditeur
Centre d'étude français sur la Chine contemporaineÉdition
impriméeDate de publication : 15 décembre 2016
ISBN : 979-10-91019-21-7
ISSN : 1021-9013
Référence
électronique
Perspectives chinoises
, 2016/42016, "
Système de santé et accès aux soins en Chine» [En ligne], mis
en ligne le 15 décembre 2017, consulté le 31 mai 2020. URL : http://journals.openedition.org/ perspectiveschinoises/7489 Ce document a été généré automatiquement le 31 mai 2020.© Tous droits réservés
SOMMAIRE
DossierÉditorialCarine MilcentGénération perdueles " médecins aux pieds nus » dans la Chine des réformesJiong TuLe dilemme d'HippocrateGuanxi et déontologie dans le secteur des soins hospitaliers en ChineLongwen Fu et Cheris Shun-ching ChanRéformes de l'assurance maladie et de la politique pharmaceutique en Chine ruraleMartine Audibert, Xiaoxian Huang, Xiezhe Huangfu, Jacky Mathonnat, Aurore Pélissier et Laurène PetitfourÉvolution de l'organisation du système de santéInefficacité, violence et santé numériqueCarine MilcentSituation et enjeux des services de santé à Hong KongLe rôle des professionnels de santé au sein d'un modèle social de la santéVeronika SchoebArticles"Do You Hear the People Sing" "Lift Your Umbrella"?Le Mouvement des parapluies vu à travers ses chansons protestatairesTim RühligHabiter la villeLes stratégies identitaires des élèves scolarisés en zone urbaine face au stigmate d'" enfants de nongmingong »
Zhou Mingchao
Actualités
À qui faire confiance quand on est malade ?
L'incident Wei Zexi, Internet en Chine et le système de soins chinoisAnthony H. F. Li
Lecture Critique
De quoi la " Révolution culturelle » est-elle le nom ?Xiaoquan Chu
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20161
Comptes-rendus de lectureStein Ringen, The Perfect Dictatorship: China in the 21st CenturyHong Kong, HKU Press, 2016, 193 pp.
David Bartel
François Gipouloux (éd.), China's Urban Century: Governance, Environment andSocio-Economic Imperatives
Cheltenham, UK, Northampton, MA, Edward Elgar Publishing, 2015, 287 pp.Nicolas Douay
He Jiahong, Back From the Dead:Wrongful Convictions and Criminal Justice in China Honolulu,University of Hawai'i Press,2016, xxvi, 236 p.Stanley Lubman
David Shambaugh, China's Future
Cambridge, UK, Malden, MA, Polity Press, 2016, 224 p.Alexandre de Saint-Denis
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20162
Carine Milcent (dir.)
Dossier
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20163
ÉditorialCarine MilcentRÉSUMÉSL'accès aux soins est à la confluence de nombreux défis rencontrés par la Chine aujourd'hui.
Conscient des enjeux, le gouvernement s'est engagé depuis les années 2000 dans des séries de
réformes au sein desquelles deux philosophies coexistent : un marché fortement régulé et une
mise en concurrence des soins grâce au développement du marché privé. L'année 2009 a ainsi
marqué un tournant. Devant la nécessité d'établir un accès de base pour tous, le Conseil des
affaires d'État a annoncé la mise en place d'une couverture santé universelle et globale à
l'horizon 2020. Cet objectif a été poursuivi au cours du 12e plan quinquennal (2012-2016) avant
que le 13e plan quinquennal (2016-2020) ne donne de nouvelles orientations. ...AUTEUR
CARINE MILCENT
Carine Milcent, chercheur CNRS à Paris-Jourdan Sciences Economiques (PSE), est en affectation au CEFC depuis le 1er septembre 2014 (carine.milcent@psemail.eu).Perspectives chinoises, 2016/4 | 20164
Génération perdueles " médecins aux pieds nus » dans la Chine des réformesJiong TuTraduction : Matei GheorghiuRÉSUMÉSDans les années 1960 et 1970, le système chinois des " médecins aux pieds nus » a été
mondialement reconnu pour sa capacité à garantir aux populations rurales un accès aux soinsmédicaux égalitaire et à moindre coût. Dans les années 1980, avec les réformes économiques, ce
système a été abandonné. Certains médecins aux pieds nus ont depuis développé une activité
privée, d'autres ont abandonné la pratique de la médecine. Plus de trois décennies se sont
écoulées, et l'histoire des médecins aux pieds nus semble avoir sombré dans l'oubli. Toutefois, les
séquelles de cette période pèsent encore sur les épaules des anciens médecins aux pieds nus,
lesquels, désormais âgés, se retrouvent sans pension de retraite. En s'appuyant sur une recherche
ethnographique conduite dans un district de la province du Sichuan entre 2011 et 2012, cet article explore les conditions de vie d'un groupe d'anciens médecins aux pieds nus dans la Chinepostmaoïste, et relate le combat qu'ils ont mené ces dernières années pour la reconnaissance
officielle de leur travail et le versement de pensions de retraite. Le texte rend compte desconséquences des changements éprouvés par ces médecins qui sont passés du statut de médecins
aux pieds nus exerçant dans des conditions très difficiles pendant la période collectiviste au
statut de médecins privés dans l'ère postmaoïste. Ce statut leur confère un rôle capital dans la
bonne marche du réseau primaire de soins mais les médecins de village sont tenus en marge dusystème public de santé et cette situation leur impose de faire face à de nouvelles exigences en
termes de qualifications, de compétition marchande et d'autonomie.Perspectives chinoises, 2016/4 | 20165
INDEXKeywords : Chine rurale., médecins aux pieds nus, pensions de retraite, salaire, système public
de santéAUTEURS
JIONG TU
Jiong Tu est chargée de cours au département de sociologie et de travail social de l'École de
sociologie et d'anthropologie du Centre des humanités médicales de l'école Zhongshan de médecine de l'Université Sun Yat-sen.School of Sociology and Anthropology, Sun Yat-sen University, 135 West Xingang Road, Guangzhou, Guangdong Province, China 510275 (tujiongnk@gmail.com).Perspectives chinoises, 2016/4 | 20166
Le dilemme d'HippocrateGuanxi et déontologie dans le secteur des soins hospitaliers en ChineLongwen Fu et Cheris Shun-ching ChanTraduction : Raphaël JacquetRÉSUMÉSLe recours aux guanxi (relations interpersonnelles) pour obtenir un accès aux soins hospitaliers
est devenu un phénomène très répandu dans la Chine d'après Mao. Pourtant, peu d'études se
sont penchées sur la manière dont les professionnels de la santé appréhendent les patients
bénéficiant de guanxi. Basé sur une recherche ethnographique qui s'inspire du cadre d'analyse
des guanxi développé par Fei Xiaotong (1992 [1948]) et Cheris Shun-ching Chan (2009), cet article
explore les dilemmes auxquels sont confrontés les médecins chinois quand ils doivent faire lapart entre le respect de la déontologie médicale et le ménagement des guanxi. Nous diviserons
les patients en trois grandes catégories : ceux qui ne disposent d'aucun guanxi, ceux qui n'ont que
des relations éloignées avec les médecins et ceux qui sont liés aux médecins par des liens très
forts. Nous observons que les médecins sont confrontés à peu de dilemmes dans leurs interactions avec des patients sans guanxi. Ils adhèrent largement au code de déontologie médicale et adoptent une attitude dominante envers ces patients. En revanche, dans leursinteractions avec les patients qui jouissent de guanxi modérés, les médecins sont partagés entre la
nécessité de satisfaire à leurs obligations interpersonnelles (renqing) et celle de se conformer au
code de déontologie médicale. Ils parviennent à gérer cette situation en recourant à des
stratégies dramaturgiques comme le partage de l'information, le travail sur les émotions et le ménagement de la face. Dans leurs interactions avec des patients avec lesquels ils sont trèsétroitement liés, en revanche, l'affection et le sens d'obligation asymétrique peuvent prendre le
dessus sur la déontologie. Les médecins réagissent en adoptant différentes stratégies comme le
contrôle de l'information, le détachement émotionnel et le recours à des tiers. Notre étude
illustre l'impact des guanxi sur les professionnels de la santé et les dilemmes moraux auxquels ces
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20167
derniers font face dans un contexte sociétal dominé par les guanxi. Elle offre aussi des pistes de
réflexion sur les réformes qui peuvent être envisagées pour atténuer ce problème. INDEX Keywords : Chine, dilemme moral, guanxi, profession médicale, soins hospitaliers.AUTEURS
LONGWEN FU
Longwen Fu est doctorant en sociologie à l'Université de Hong Kong.Département de sociologie,
Centennial Campus, Université de Hong Kong, Pokfulam, Hong Kong (jasonfulongwen@gmail.com).CHERIS SHUN-CHING CHAN
Cheris Shun-ching Chan (auteure correspondante) est maître de conférences en sociologie à l'Université de Hong Kong.Département de sociologie, Centennial Campus, Université de HongKong, Pokfulam, Hong Kong (cherisch@hku.hk).
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20168
Réformes de l'assurance maladie etde la politique pharmaceutique enChine ruraleMartine Audibert, Xiaoxian Huang, Xiezhe Huangfu, Jacky Mathonnat,Aurore Pélissier et Laurène PetitfourRÉSUMÉSDepuis le début des années 2000, le gouvernement chinois a entrepris une série de réformes dans
le secteur de la santé. Trois d'entre elles, particulièrement importantes, ont concerné l'assurance
maladie, le secteur hospitalier et la politique pharmaceutique. Les objectifs de ces réformesétaient d'étendre la couverture maladie, d'accroitre l'activité et l'efficience des établissements de
santé et d'améliorer la qualité des soins. Cet article porte sur deux composantes de ces réformes,
le développement de l'assurance maladie en zone rurale et la politique de médicamentsessentiels, en liaison avec la réforme des hôpitaux. Une longue coopération avec une équipe de
chercheurs de l'université de Weifang a permis de suivre ces réformes et de recueillir desdonnées auprès d'un échantillon d'hôpitaux de canton (premier niveau de référence) de la
préfecture de Weifang pour en étudier les effets sur leur activité et leur efficience. Cet article
présente une synthèse des travaux que nous avons menés sur ces questions sur la période2000-2012. Les analyses ont été faites à partir de modèles non paramétriques (DEA, indice de
Malmquist et frontière partielle) et d'analyses d'impact, couplés avec des entretiens au sein des
hôpitaux et auprès des autorités sanitaires. Les résultats montrent que le développement de
l'assurance maladie en zone rurale a eu un effet positif sur l'activité des hôpitaux étudiés,
laquelle a fortement augmenté. En revanche, il n'y a pas eu d'effets positifs sur l'efficience qui a
de fait diminué pendant la période considérée. Ce résultat s'explique par le fait que, même si elle
a augmenté, la productivité du personnel est restée faible, l'augmentation observée de l'activité
Perspectives chinoises, 2016/4 | 20169
n'ayant pas été suffisante pour compenser l'accroissement des effectifs. De même, la réforme du
secteur hospitalier et celle du secteur pharmaceutique n'ont pas eu d'effet sur l'efficience des hôpitaux de canton de notre échantillon. De fait, pour compenser la diminution des ressourcespropres des hôpitaux, observée après la mise en place de ces réformes, d'une part le
gouvernement a augmenté ses subventions, d'autre part, les hôpitaux ont fortement innové pour
des soins sophistiqués et chers, concernant un nombre relativement réduit de patients. Desavancées très positives et des questions en suspens conduisent ainsi à porter une appréhension
nuancée sur les effets de ces réformes. INDEX Keywords : approche non paramétrique, assurance maladie, Chine, efficience technique,hôpitaux de canton, indice de Malmquist, préfecture de Weifang., réforme hospitalière, réforme
pharmaceutiqueAUTEURS
MARTINE AUDIBERT
Martine Audibert est directrice de recherche, CERDI-CNRS.Université Clermont Auvergne, CNRS, CERDI, F-63000 Clermont- Ferrand, France (martine.audibert@udamail.fr).XIAOXIAN HUANG
Xiaoxian Huang est chargée d'études, OMS-EPI (Expanded Programme on Immunization).Organisation mondiale de la Santé, 20 Ave Appia, CH-1211 Genève 27 Suisse (xhuang@who.int).XIEZHE HUANGFU
Xiezhe Huangfu est doctorant, CERDI-CNRS.Université Clermont Auvergne, CNRS, CERDI, F-63000 Clermont-Ferrand, France (huangfuxiezhe@hotmail.com).JACKY MATHONNAT
Jacky Mathonnat est professeur, CERDI-CNRS.Université Clermont Auvergne, CNRS, CERDI, F-63000 Clermont-Ferrand, France (jacky.mathonnat@udamail.fr).AURORE PÉLISSIER
Aurore Pélissier est maître de conférences, LEDI-Université de Bourgogne.Université de
Bourgogne, 2 bd Gabriel, F-21 066 Dijon cedex (aurore.pelissier@u-bourgogne.fr).LAURÈNE PETITFOUR
Laurène Petitfour est doctorante, CERDI-CNRS.Université Clermont Auvergne, CNRS, CERDI, F-63000 Clermont-Ferrand, France (laurene.petitfour@udamail.fr).Perspectives chinoises, 2016/4 | 201610
Évolution de l'organisation dusystème de santéInefficacité, violence et santé numériqueCarine MilcentRÉSUMÉSL'organisation du système de santé chinois a connu plusieurs phases de développement.
L'objectif de cet article est de montrer comment d'un système hiérarchisé, le système de santé
s'est déstructuré puis a donné naissance à un système centralisé où le point d'entrée du parcours
des soins est devenu l'hôpital, en particulier les centres hospitaliers offrant un niveau de qualité
des plus performants. Le système de santé, se caractérisant alors par son inefficacité, a conduit à
une forte violence entre le corps médical et la population. Les raisons en sont l'engorgement del'offre hospitalière, l'ambiguïté du statut des établissements publics, les compensations
financières et autres à-côtés dont bénéficie le corps médical, et le statut de fonctionnaire des
praticiens, et ses implications. La mise en place de centres de santé primaires se fait avec peine
tandis que la santé numérique est un marché en expansion. INDEX Keywords : hôpital, inefficacité, santé numérique., système de soins, violencePerspectives chinoises, 2016/4 | 201611
AUTEURCARINE MILCENTCarine Milcent, chercheur CNRS à Paris-Jourdan Sciences Economiques (PSE), est en affectation
au CEFC depuis le 1er septembre 2014 (carine.milcent@psemail.eu).Perspectives chinoises, 2016/4 | 201612
Situation et enjeux des services desanté à Hong KongLe rôle des professionnels de santé au sein d'un modèle social de la santéVeronika SchoebTraduction : Camille RichouRÉSUMÉSLa Région administrative spéciale de Hong Kong est le fruit de l'histoire coloniale britannique
dans un contexte culturel chinois. Elle offre à sa population un système de santé dual composé
d'un dispositif de santé publique complet et efficace associé à des hôpitaux et des praticiens
privés. Ce système doit cependant faire face à plusieurs problèmes : demande croissante de
services de santé due au vieillissement démographique, pénurie de personnel à tous les niveaux
et sous-développement du système de santé primaire. La santé, déterminée par de multiples
facteurs, peut se définir comme un état de complet bien-être sur le plan physique, mental et
social. Ces dernières années, le modèle médical de la santé, centré sur les pathologies et les
maladies, a montré ses limites, et le modèle social, basé sur une approche plus holistique et plus
globale de la santé, a commencé à attirer l'attention. Plutôt que de se concentrer uniquement sur
la responsabilité individuelle, le modèle social insiste sur la responsabilité collective en matière
de santé. Cet article analyse les défis auxquels Hong Kong doit faire face pour instaurer un tel
modèle. La discussion présentera quelques réflexions sur le pouvoir médical, les raisonsexpliquant la limitation des services de santé primaire et les mesures à envisager afin de fournir
à Hong Kong des services de soins correspondant à une vision plus globale de la santé.Perspectives chinoises, 2016/4 | 201613
INDEXKeywords : accès à la santé, déterminants sociaux de la santé, Hong Kong, professionnels de
santé., services de santé, système de santéAUTEURS
VERONIKA SCHOEB
Veronika Schoeb est professeure associée au Département de sciences de la réadaptation à l'Université Polytechnique de Hong Kong.Department of Rehabilitation Sciences, The Hong Kong Polytechnic University, Hung Hom, Kowloon, Hong Kong (veronika.schoeb@polyu.edu.hk).Perspectives chinoises, 2016/4 | 201614
Articles
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201615
"Do You Hear the People Sing" "LiftYour Umbrella"?Le Mouvement des parapluies vu à travers ses chansons protestatairesTim RühligTraduction : Raphaël JacquetRÉSUMÉSDans le monde entier, la musique joue un rôle important dans la mobilisation des mouvements
sociaux. La chanson n'est pas seulement un outil de protestation pacifique mais elle aide aussi àla construction d'une identité protestataire dans la mesure où elle permet de lier le mouvement
protestataire à son environnement politique et social. Surtout, les mouvements sociaux restent,dans une grande mesure, gravés dans les esprits grâce à leur musique, et c'est souvent la musique
qui détermine leur futur impact sur la politique locale, y compris la politique du conflit. Dans ce
contexte, cet article cherche à comprendre le Mouvement des parapluies de Hong Kong à travers les vidéoclips musicaux mis en ligne sur YouTube. Pour cela, nous en analyserons les paroles, lamusique, les images vidéo afin d'en dégager les éléments principaux et les valeurs du Mouvement
des parapluies. Etant donné l'importance de l'identité de Hong Kong comme ville " globale » dotée d'une culture et d'une histoire cosmopolites, nous mettrons l'accent non seulement sur le caractère pacifique du mouvement mais aussi sur l'essor du localisme xénophobe, souvent sous forme de sarcasme, dans le territoire. INDEX Keywords : art protestataire, chansons, Hong Kong, mobilisation de la tradition., Mouvement des parapluies, musiquePerspectives chinoises, 2016/4 | 201616
AUTEURSTIM RÜHLIGTim Ruhlig est associé de recherche à l'Université Goethe de Francfort, pôle d'excellence "
Formation des ordres normatifs ».Max-Horkheimer-Straße 2, 60629 Francfort-sur-le-Main,Allemagne (ruehlig@normativeorders.net).
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201617
Habiter la villeLes stratégies identitaires des élèves scolarisés en zone urbaine face austigmate d'" enfants de nongmingong »Zhou MingchaoRÉSUMÉSBasée sur une enquête ethnographique dans une école primaire destinée à l'accueil des enfants
de travailleurs migrants ruraux à Hangzhou, cette étude porte sur les effets du processus de stigmatisation et les formes d'intériorisation voire de retournement afférents au stigmate dustatut de " nongmingong » de leurs parents chez ces " enfants de nongmingong » scolarisés en zone
urbaine. Elle analyse particulièrement les stratégies identitaires que les élèves âgés de 10 à 14 ans
déploient en face du stigmate lié au lieu d'habitation, en faisant la distinction entre les stratégies
individuelles (quand ils sont seuls face à l'enquêtrice) et les stratégies collectives (lorsqu'ils se
retrouvent en présence de leurs pairs au sein de l'école). INDEX Keywords : enfants de travailleurs migrants ruraux, Hangzhou., ségrégation urbaine, socialisation, stigmatisationAUTEUR
ZHOU MINGCHAO
Zhou Mingchao est docteure en science politique d'Aix-Marseille Université, chercheuse post- doctorante à Hangzhou Normal University (Institute for Urban Studies), membre associé duPerspectives chinoises, 2016/4 | 201618
Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC-EHESS).EHESS, 190Avenue de France, 75013 Paris, France (charline.zhou@gmail.com).
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201619
Actualités
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201620
À qui faire confiance quand on estmalade ?L'incident Wei Zexi, Internet en Chine et le système de soins chinoisAnthony H. F. LiTraduction : Céline LetempléAUTEURSANTHONY H. F. LIAnthony H. F. Li est assistant de recherche au CEFC (anthonylihf@gmail.com).
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201621
Lecture Critique
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201622
De quoi la " Révolution culturelle »est-elle le nom ?Xiaoquan ChuRÉSUMÉSLe livre intitulé L'Hypothèse communiste par Alain Badiou présente la " Révolution culturelle » en
Chine comme une étape nécessaire et méritoire vers la réalisation de l'idéal communiste. Son
analyse de cet événement en Chine a complètement négligé ce qui s'est passé réellement pendant
cette époque pour les Chinois et manifeste une curieuse volonté de la part de l'auteur d'accepter
à la lettre les discours produits par l'appareil de la propagande d'alors. INDEXKeywords : Badiou., Révolution culturelle
AUTEUR
XIAOQUAN CHU
Xiaoquan Chu est professeur au Département des études françaises de l'Université Fudan à
Shanghai.College of Foreign Languages, Fudan University, 220, Han Dan road, Shanghai, Chine,200433 (xqchu@fudan.edu.cn).
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201623
Comptes-rendus de lecture
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201624
Stein Ringen, The Perfect Dictatorship:
China in the 21
st CenturyHong Kong, HKU Press, 2016, 193 pp.
David Bartel
1 Avec The Perfect Dictatorship, Stein Ringen
propose de comprendre comment un régime construit sur " beaucoup de choses déplaisantes » (p. 135) arrive à perdurer en imposant à sa population une forme d'accommodement forcé qui est à l'évidence une victoire silencieuse du totalitarisme (p. 143). Il est effectivement intellectuellement difficile de concevoir qu'un pays connaissant un développementéconomique sur la voie - dit-on - du
capitalisme puisse continuer à être politiquement léniniste (p. 165). Ce livre mérite à nos yeux une attention particulière pour trois raisons. D'abord, il dénonce à chaque page la vue complaisante que la République populaire de Chine (RPC) soit juste un régimeéconomiquement couronné de succès et
efficace dans ce qu'il délivre. Ce n'est pas prendre la RPC au sérieux nous dit l'auteur. Ensuite, dénué d'attaches sentimentales à son sujet d'études, Ringen est assez peu sensible au scintillement aveuglant de l'" État-civilisation » chinois. Enfin, le livre prend au sérieux les questions politiques soulevées par l'essor économique réel et la volonté de puissance non moins réelle de ses dirigeants en considérant l'État chinois comme un État adulte. Il prend dès lors le Parti au mot et évite intelligemment lesécueils de l'" altérité chinoise » ou de la " culture politique », discours en vogue qui
Perspectives chinoises, 2016/4 | 201625
semble avoir des difficultés à dire avec précision la réalité du présent. Ce qu'apporte le
livre de Stein Ringen, professeur à Oxford et spécialiste de l'analyse des États, au débat
sur la nature de l'État chinois contemporain est d'agréger des perspectives connues dans un essai d'interprétation intellectuellement dense et sans concession.2 Le premier avantage de ce livre est d'être extrêmement clair sur sa perspective enaffirmant d'emblée, dès la première page que " l'analyse de la Chine doit être fondée
sur une conscience manifeste que nous avons à faire à un État totalitaire » (p. viii). Le
projet du livre, nous dit Stein Ringen, est une tentative d'analyse de l'État chinois fait du dehors du sérail des études chinoises. Ringen croit que la distance de l'observation détachée est un avantage, en rappelant l'aveuglement des années Mao et en désignant certaines publications plus récentes, naïves ou serviles jusqu'à l'embarras (p. 39). Ringen se défend de toute ambition chinoise future et se définit comme un analystesocial et un individualiste méthodologique. Pour lui, ce qu'est un État réside
uniquement dans ce qu'il délivre, jusqu'aux plus bas échelons de sa population (p. 41).3 Dans le cas de la RPC, si le terme " autoritaire » est trop accommodant, les termes
" dictature » et " totalitarisme » sont problématiques et semblent primitifs et
simplificateurs pour définir la nature actuelle du régime. Ils doivent être révisés à la
lumière de la réalité contemporaine (p. 2). La RPC est une dictature sophistiquée dans laquelle les citoyens bénéficient de nombreuses libertés, mais jusqu'à un certain point au-delà duquel le Parti intervient avec toute la force qui lui semble nécessaire. Le Partiest là, tout le monde le sait, et, s'il ne dit pas à chacun ce qu'il doit faire, il contrôle en
détail ce qu'il ne doit pas faire, lire ou entendre. Apparemment, ce système subtil de contrôle indirect est plus rentable sur le long terme que l'usage brutal de la force (p.137). Pourtant, nous rappelle Ringen, " la menace de punition, de harcèlement, de
détention, de perte d'un emploi ou d'un logement, les intimidations sur la famille ou les proches, la violence et ultimement la mort », restent constamment présentes (p. 138). Il est parfaitement possible de vivre sa vie en RPC aujourd'hui à partir du moment où la règle - dont les limites sont laissées volontairement floues - est comprise, intégrée etacceptée. Les pages consacrées à la loi sont d'ailleurs assez édifiantes et rappellent un
fait généralement oublié : en RPC, la théorie légale dominante est que la loi est au service du Parti qui fait la règle et qui peut s'autoriser à passer outre les décisions judiciaires. La loi n'existe que du moment où elle ne dérange pas celui qui l'a écrite, d'autant que ce qu'est exactement une loi n'est jamais clair (p. 79).4 L'essence totalitaire du régime infuse si profondément le quotidien qu'elle réduit à
néant l'espace du politique. En RPC, ce qui reste de vie politique est " forcé à laclandestinité, au privé, au secret, à l'isolement » (p. 139). L'étude détaillée des
mécanismes de taxation des individus et des entreprises, des services sociaux, du secteur public, de l'assurance et de l'assistance sociale offre une cartographie raisonnée des aptitudes du régime, qui, s'il possède les capacités nécessaires pour servir ladétermination de l'État reste plus " effectif » qu'" efficace » (p. 115). Après une analyse
minutieuse de l'État, de l'économie et de la matrice du pouvoir (Parti, armée, pouvoirsjudiciaire, exécutif et législatif, police, administration), l'auteur arrive à la conclusion
un peu ironique que si les dirigeants chinois ont bien inventé un type de régime politique, ils ont en fait réinventé la dictature. L'auteur donne un nom à cette nouveauté : la contrôlocratie (p. 138).5 Le seul passage par l'histoire présent dans le livre nous rappelle les " trois fantômes »
qui hantent les dirigeants : le siècle d'humiliation (1842-1949), les excès du maoïsme etPerspectives chinoises, 2016/4 | 201626
la chute de l'URSS (p. 2-3). Une triple détermination d'où nait l'absolue priorité duParti-État : assurer sa propre continuation. L'État réformé après 1978 fonctionne ainsi
sur un agenda double. D'un côté, il faut assurer la croissance de l'économie pour récompenser de manière tangible la population ; de l'autre, il doit pour sa propre survie reconstruire la " machinerie » du contrôle social (p. 6). Dans cette perspective, la " réforme » n'est pas une reproduction des mécanismes modernisateurs occidentaux, mais une consolidation et une perfection du régime (p. 166). N'utilisant avec habileté que les chiffres officiels, Ringen transforme rapidement une analyse du système politique et de ses incidences sociales en une interprétation critique du " modèle » en rappelant d'autres exemples de modernisation où le progrès social et politique aaccompagné le développement économique. À Taiwan et en Corée du Sud, les
gouvernements ont obtenu l'adhésion de leur population en accompagnant lacroissance économique. Ils se sont offerts une légitimité à l'aide d'investissements dans
l'éducation et la protection sociale (p. 35). Ringen questionne ainsi les motifs et les buts d'un projet de réforme qui, en RPC, semblent aujourd'hui être réduit à une quêteéperdue de croissance économique dévouée à la seule volonté de puissance nationale.
Pourtant, dans cette recherche de la " grandeur », la RPC n'arrive qu'à impressionner par sa " grosseur » (p. 35). Une course à la croissance qui confirme la sensation que si les dirigeants savent bien ce qu'est la croissance, ils ne savent plus à quoi elle sert (p.48). Or, dit Ringen, la puissance sans objectif est une " constellation menaçante » (p.
49).6 Le chapitre sur la réalité de la pauvreté est éloquent. Et la mise en perspective des
outils statistiques permet à l'auteur d'affirmer que, si beaucoup ont été sortis de lapauvreté, " beaucoup d'autres ont été laissés dans la misère » (p. 120). Ceux qui sortent
de la pauvreté selon les données officielles n'ont en réalité sans doute pas beaucoup bougé. La Chine reste un pays où la pauvreté est " massive et oppressive » (p. 148). Ce qu'ajoute pertinemment Ringen, c'est que pour la pauvreté comme pour la croissance,le régime s'accorde plus de crédit qu'il n'en mérite. Et que la réduction effective de la
pauvreté est davantage le fait de l'économie, que l'État ne fait qu'accompagner, que d'une politique de redistribution sociale réelle et planifiée (p. 148). Dans ce qu'il prend,l'État chinois est hautement développé. Dans ce qu'il donne, il reste sous-développé (p.
164). Pour Ringen, l'État chinois " fait moins pour le peuple qu'il est capable de le faire
et qu'il pourrait se permettre de faire parce qu'il a d'autres objectifs et priorités que de travailler pour le bien des gens ordinaires » (p. 166). Le livre de Ringen est ainsi uneminutieuse déconstruction de l'absurdité du " mythe libéral » qui liait la nécessité du
développement chinois à l'inévitabilité de la libéralisation politique du pays. Un mythe
qui, dit-il, n'aurait pas du survivre au drame de juin 1989.7 Ringen divise en trois niveaux le phénomène de la corruption. Le plus bas, le plus
quotidien est diffus et partout présent : services, permissions, timbres, accords,certificats, commerce, permis, école, hôpital... Le second niveau, au sein de la
bureaucratie, correspond à l'achat et à la vente de postes ou de promotions. Enfin, au niveau le plus haut de l'État, ce n'est plus de la corruption, c'est du " crime organisé » (p. 24-25). En conséquence, pour lui, la campagne que mène l'actuel gouvernement contre la corruption est animée d'une ambition double. D'un côté, il faut purger l'opposition au sein du Parti, et de l'autre éradiquer la compétition d'une oligarchie parasitaire pour rétablir fermement la direction du Parti sur la politique, l'économie et ultimement la société (p. 28). Ringen prolonge l'analyse en signalant l'inversion radicale des priorités qui gangrènent de manière systémique l'ensemble de l'appareilPerspectives chinoises, 2016/4 | 201627
bureaucratique. Les fonctionnaires ne sont plus au service du public. Ils sont tenus d'entretenir les échelons supérieurs de leur hiérarchie à qui ils doivent leur position dans un jeu permanent d'obligation et de réciprocité qui inverse l'idée même d'un service public pour en faire un appareil au service du Parti.8 En termes de contrôle, l'auteur insiste sur la cooptation de toute organisation de la
société civile. Cette récupération de mouvements potentiellement critiques participe dequotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] DOSSIER DE PRESSE. Commission nationale de lutte contre le travail illégal et contre la fraude au détachement des travailleurs
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