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DE SOUTIEN AU

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ET À LA

PRODUCTION AUDIOVISUELLE

PLAN DE SOUTIEN

AU CIN...MA

ET ¿ LA PRODUCTION

AUDIOVISUELLE

Ce document est accessible dans le site Web

dont lÕadresse est : www.mcc.gouv.qc.ca

Conception graphique et mise en page

Zone Neutre

ƒdition

Direction gŽnŽrale des communications

DŽp™t lŽgal: 2003

ISBN 2-550-41472-1

© Gouvernement du QuŽbec, 2003

CÕest avec plaisir que je prŽsente ce Plan de soutien au cinŽma et ˆ la production audiovisuelle. Il guidera lÕaction du gouvernement du QuŽbec en faveur de ces disciplines au cours des prochaines annŽes et contribuera, je le souhaite, ˆ donner un essor grandissant ˆ la production cinŽmatographique et audiovisuelle dÕici. Le cinŽma est appelŽ ˆ conna"tre des mutations qui modifieront sensiblement la faon dont les films sont produits et prŽsentŽs. Au-delˆ des incontournables changements technologiques, le pouvoir dÕattraction du faire rŽflŽchir, ˆ le distraire et ˆ lÕinformer, resteront vrais. La tŽlŽvision et le cinŽma quŽbŽcois continuent de jouer un r™le majeur dans le dŽveloppement de notre sociŽtŽ et, au fil des dŽcennies, les QuŽbŽcoises rŽalisŽes chez nous. Les titres, les personnages, les histoires qui nous identitŽ, autant de preuves de lÕimportance que nous accordons ˆ nos crŽateurs et nos crŽatrices. La qualitŽ de nos productions contribue ˆ lŽgitimer lÕaction du QuŽbec en faveur de la diversitŽ culturelle ˆ lՎchelle mondiale. PrŽserver la vitalitŽ de et ailleurs dans le monde, tels sont les objectifs que nous souhaitons poursuivre de faon active dans lÕavenir. CÕest cette richesse et le dynamisme des personnes qui sÕinvestissent dans le dŽveloppement du cinŽma et de la production audiovisuelle que ce plan entend appuyer et consolider. La contribution du gouvernement du QuŽbec, qui se dŽfinit aujourdÕhui dans ces pages, doit permettre aux citoyens et aux citoyennes de partout au QuŽbec de prŽserver ce lien privilŽgiŽ qui les unit, par le grand et le petit Žcran, aux crŽateurs et aux artisans du QuŽbec.

La ministre de la Culture et

des Communications,

LINEBEAUCHAMP

3

MMOOTT DDEE LLAA MMIINNIISSTTRREE

5Introduction

Les principaux constats

Les enjeux

LÕurgence dÕagir

Promouvoir la diversitŽ culturelle

.............................12 le cinŽma et la production audiovisuelle ....................14

Stimuler la crŽation

Favoriser la production en franais

...................16 ......................18

Conserver le patrimoine

.................................21 DŽvelopper lՎducation cinŽmatographique ........22

Consolider lÕindustrie

.....................................24

Conclusion

Annexe: Organismes qui ont soumis un mŽmoire

dans le cadre de la consultation publique ...................29

TTAABBLLEE DDEESS MMAATTII»»RREESS

Le cinŽma et la tŽlŽvision exercent un puissant pouvoir dÕattraction sur le public, ils contribuent ˆ l'affirmation de lÕidentitŽ quŽbŽcoise et ils jouent un r™le important dans lՎconomie du QuŽbec. Donnant suite aux travaux de la Commission dՎtude sur le cinŽma et lÕaudiovisuel, le gouvernement du QuŽbec adoptait, en 1983, la Loi sur le cinŽma. MalgrŽ les nombreuses modifications apportŽes ˆ cette loi depuis, les objectifs de la politique du cinŽma sont encore ceux que le gouvernement lui assignait il y a vingt ans. paysage a ŽvoluŽ considŽrablement, notamment sous lÕeffet de lÕaccroisse- ment substantiel du volume de production et du commerce international des produits audiovisuels ainsi que de lÕapparition et du dŽveloppement accŽlŽrŽ de nouvelles technologies. DÕautre part, le gouvernement a adoptŽ, en 1992, une politique culturelle dont sÕinspirent de nos jours lÕensemble de ses politiques culturelles sectorielles. CÕest dans cette perspective que, depuis maintenant trois ans, de nombreux travaux ont eu cours en vue de poser un diagnostic et de rŽaliser un consensus sur les gestes qui devraient tre faits pour actualiser la politique quŽbŽcoise du cinŽma et de la production audiovisuelle.

40 associations, organismes du milieu et individus a permis de statuer sur les

ŽlŽments essentiels du diagnostic.

IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN

7 Les travaux effectuŽs et la consultation publique ont fait ressortir certains constats. Sommairement: ¥depuis 1991, le volume annuel de longs mŽtrages produits au QuŽbec est passŽ de 18 ˆ 34, soit une progression de 90 %; ¥la frŽquentation du cinŽma quŽbŽcois en salle a augmentŽ de 166 % durant la mme pŽriode; ¥le volume annuel de production de longs mŽtrages quŽbŽcois tournŽs en anglais a doublŽ de 1992 ˆ 1998; ¥le budget moyen des films quŽbŽcois de langue anglaise a augmentŽ de

80 % au cours de la dŽcennie 90;

¥durant la mme pŽriode, le budget moyen des films de langue franaise a rŽgressŽ de 12 %; ¥dÕune voix unanime, les organismes et les citoyens ayant pris part ˆ la consultation ont soulignŽ lÕimportance de lՎtape du dŽveloppement pour la qualitŽ des projets et ont rŽclamŽ quÕun meilleur appui lui soit accordŽ; ¥le nombre de longs mŽtrages diffŽrents prŽsentŽs chaque annŽe en salle est passŽ de 530 en moyenne pendant les annŽes 70 ˆ 330 dans les annŽes 90; L

LEESS PPRRIINNCCIIPPAAUUXX CCOONNSSTTAATTSS

8 De ces travaux et de la consultation publique ont ŽmergŽ trois enjeux prioritaires. Premier enjeu:Le besoin dÕaccro"tre encore davantage la qualitŽ, la diversitŽ et la compŽtitivitŽ du cinŽma et de la production audiovisuelle du

QuŽbec.

Pour agir en ce sens, il faut encourager davantage encore le dŽveloppement de projets variŽs pour le cinŽma et la tŽlŽvision. Il convient Žgalement de permettre ˆ la SociŽtŽ de dŽveloppement des entreprises culturelles (SODEC) dÕaccompagner la hausse nŽcessaire des devis des longs mŽtrages de langue franaise, de faon ˆ amŽliorer les conditions de crŽation et ˆ accro"tre la valeur de l'aide moyenne accordŽe aux films de langue franaise produits au QuŽbec. Il est aussi nŽcessaire de soutenir avec encore plus de vigueur le financement du documentaire dÕauteur, du court mŽtrage et des arts mŽdiatiques, des genres o sÕexprime une forte crŽativitŽ personnelle et qui font une place importante ˆ lÕinnovation. Deuxième enjeu:Le besoin dÕenrichir et de diversifier lÕoffre cinŽma- tographique qui est proposŽe ˆ lÕensemble des QuŽbŽcois, dans les grands centres comme en rŽgions. Pour ce faire, il faut contrer la tendance ˆ une diminution de la diversitŽ dans lÕoffre cinŽmatographique, constatŽe depuis quinze ans dans les salles de cinŽma du QuŽbec par divers moyens, dont lÕamŽlioration de lÕaide ˆ la mise en marchŽ des films quŽbŽcois, ˆ la circulation de copies de films quŽbŽcois LÕenrichissement de lÕoffre cinŽmatographique doit s'accompagner de programmes dՎducation cinŽmatographique et de sensibilisation des publics, notamment en milieu scolaire, de mme que d'actions en faveur de la prŽservation et de la mise en valeur du patrimoine cinŽmatographique et tŽlŽvisuel quŽbŽcois. 9

LLEESS EENNJJEEUUXX

Troisième enjeu:Le besoin de consolider lÕindustrie dans un contexte dՎvolution technologique rapide et de concurrence accrue, tant ˆ lՎchelle nationale quÕinternationale. Se sont affirmŽs la nŽcessitŽ dՎlaborer une stratŽgie dÕexportation et de dŽveloppement de nouveaux marchŽs pour les productions quŽbŽcoises, ainsi que le besoin de travaux additionnels au regard de tout ce qui constitue l'univers des contenus numŽriques interactifs. De plus, un examen des faons Enfin, compte tenu de son importance dans le secteur, le financement par la fiscalitŽ sera examinŽ dans lÕesprit de sÕassurer quÕil contribue au mieux ˆ la consolidation des entreprises. 10 Le cinŽma quŽbŽcois est ˆ la croisŽe des chemins. RŽcemment, il a connu des recettes au guichet, les plus mŽdiatisŽs Žtant Žvidemment Séraphin - Un homme et son péchéde Charles BinamŽ, Les Invasions barbaresde Denys Arcand et La Grande Séductionde Jean-Franois Pouliot. Plusieurs autres films quŽbŽcois ont enregistrŽ des performances remarquables sur le marchŽ national dÕabord, mais aussi ˆ lÕexportation. CÕest dire que le cinŽma quŽbŽcois a su ˆ la fois reconquŽrir son public et sŽduire les distributeurs

Žtrangers.

Toutefois, c'est un domaine qui reste fragile. Pour un producteur, un seul Žchec peut parfois mettre en pŽril plusieurs annŽes dÕefforts et estomper les quÕils sÕappuient sur le talent de nombreux artistes et crŽateurs, exigent des moyens matŽriels et financiers imposants.

LLêêUURRGGEENNCCEE DDêêAAGGIIRR

11 permettant aux diffŽrentes collectivitŽs de sÕaffirmer et de promouvoir leur identitŽ. Ë cet Žgard, soulignons la contribution inestimable des artistes et des crŽateurs ˆ la rŽputation que le QuŽbec a gagnŽe partout dans le monde. Cependant, la culture est aussi un enjeu Žconomique. CÕest pourquoi le gouvernement du QuŽbec rŽaffirme son intention de continuer ˆ soutenir les arts et la culture par les moyens quÕil jugera appropriŽs. Ce faisant, avec la participation et lÕappui du milieu du cinŽma et de la production audiovisuelle, il entend apporter sa contribution au maintien de la diversitŽ culturelle ˆ lՎchelle internationale. En mme temps, il importe de tenir compte de lÕenvironnement international dans lequel la production et le commerce des produits culturels lÕinvestissement, tendent de plus en plus ˆ remettre en question le soutien culturelles et les diverses mesures dÕappui ˆ la culture que la plupart des gouvernements occidentaux ont mises en place, par exemple les quotas Les accords de commerce tendent ˆ imposer aux ƒtats et aux gouvernements certaines obligations au regard des mesures susceptibles de constituer des entraves au commerce international. Ces obligations peuvent cependant entrer en conflit avec des politiques qui ne sont pas essentiellement dÕordre Žconomique ou commercial, telles les politiques culturelles. Le rapport entre la diversitŽ culturelle, le dŽfi pour les ƒtats et les gouvernements consistant ˆ prŽserver leur pouvoir dÕintervenir en faveur des cultures nationales et de se donner des politiques et des moyens pour les protŽger et les enrichir. Il ne fait aucun doute que le retrait du soutien des gouvernements ˆ la culture engendrerait l'homogŽnŽisation de celle-ci. On assisterait alors ˆ la domination des entreprises culturelles les plus fortes, avec des consŽquences qui ne se mesurent pas quÕen termes Žconomiques. La culture nÕest pas une marchandise comme les autres. En effet, la production culturelle, dans sa

diversitŽ et son Žclectisme, est nŽcessaire ˆ la cohŽsion sociale, ˆ lÕidentitŽ, et

elle est intimement liŽe ˆ lÕexpression des idŽes et des valeurs dÕune sociŽtŽ. PPRROOMMOOUUVVOOIIRR LLAA DDIIVVEERRSSIITT...... CCUULLTTUURREELLLLEE 12 CÕest une rŽalitŽ bien connue au QuŽbec o les artistes et les crŽateurs ont su, gr‰ce ˆ leur talent dÕabord, mais aussi en sÕappuyant sur les politiques mises en place par les gouvernements, forger une culture originale qui rassemble et distingue les QuŽbŽcois, qui est un objet de fiertŽ collective lorsquÕelle monde. Une rŽcente enqute de lÕUnesco conclut que deux conditions sont nŽcessaires pour prŽserver la diversitŽ des images:

1) la capacitŽ des gouvernements ˆ cofinancer les productions

cinŽmatographiques locales et ˆ en soutenir la qualitŽ et la quantitŽ;

2)la capacitŽ dՎchanger ces productions locales sur les marchŽs

internationaux. Cette enqute indique Žgalement que Ç la mise en place dÕune politique cinŽmatographique publique peut tre considŽrŽe comme nŽcessaire pour contrebalancer un nombre excessif de films importŽs, susceptibles de dŽsagrŽger le tissu social et de saper la souverainetŽ et lÕidentitŽ culturelle dÕun pays È.

Le cinŽma et la tŽlŽvision, vŽhicules privilŽgiŽs de la Ç culture de masse È,

milieu est donc interpellŽ et conviŽ ˆ participer ˆ un effort important pour assurer sa survie, au mme titre que lÕensemble des artistes, des entreprises et des associations dans d'autres champs artistiques et pour contribuer au maintien de la capacitŽ du QuŽbec de soutenir la culture par des politiques appropriŽes. 13 Celles-ci ont pour objet de favoriser le dŽveloppement et la consolidation de lÕindustrie du cinŽma et de la production audiovisuelle au QuŽbec ˆ toutes sa conservation matŽrielle. Des mesures verront Žgalement ˆ stimuler prŽvoit, ce plan annonce Žgalement des rŽflexions et des travaux ˆ terminer, Žgalement prŽvues des modifications ˆ lÕorganisation des institutions gouvernementales actives dans ce domaine, lesquelles pourraient impliquer des transformations dans leurs responsabilitŽs, leurs mandats et leur gestion. Enfin, de nouveaux modes de financement du secteur pourraient aussi tre examinŽs.

Stimuler la création

doit proposer un sujet original, des personnages crŽdibles, un rŽcit, un rythme et un traitement qui sauront capter lÕintŽrt du public. La scŽnarisation et la recherche sont vŽritablement les Žtapes fondatrices dÕune Le processus dՎcriture demande en effet du temps pour atteindre son la production, des travaux de recherche faisant appel ˆ diffŽrents collaborateurs doivent tre menŽs. Plusieurs personnes prennent part ˆ cet exercice: dÕabord le scŽnariste, bien entendu, et le rŽalisateur qui, parfois, sont la mme personne, mais aussi le producteur et son Žquipe, des recherchistes, les acteurs, des conseillers ˆ la scŽnarisation et des consultants, le distributeur; tous travaillent de concert. IdŽalement, lÕoffre de scŽnarios doit tre la plus large possible, mais, ˆ lÕinstar de la recherche et du dŽveloppement dans dÕautres domaines, tous les projets ne pourront pas dŽboucher systŽmatiquement sur une production. LՎtape du dŽveloppement est donc celle qui, tant pour les crŽateurs que pour les entreprises, prŽsente les risques les plus grands. MMIISSEE EENN ññUUVVRREE DDEESS MMEESSUURREESS VVIISSAANNTT ¿¿ SSOOUUTTEENNIIRR LLEE CCIINN......MMAA EETT LLAA PPRROODDUUCCTTIIOONN AAUUDDIIOOVVIISSUUEELLLLEE 14 15 Pour les scŽnaristes, cela peut vouloir dire plusieurs mois de labeur solitaire et acharnŽ qui ne conna"tront aucune suite, mme quand les droits sur rŽalisateurs, jusquÕaux plus chevronnŽs qui ont dŽjˆ fait leur marque, doivent continuellement dŽvelopper leurs projets dans un contexte guidŽ par les impŽratifs de la production et de la diffusion. Pour les entreprises, cela peut vouloir dire des investissements substantiels dans le dŽveloppement dÕun projet qui, pour une raison ou pour une autre, ou ˆ la tŽlŽvision. Plus une entreprise dŽveloppe de projets, plus les risques dŽveloppŽs. En effet, compte tenu des dŽpenses engagŽes ˆ lՎtape du dŽveloppement, dŽcider de ne pas produire un projet de film est, pour un producteur, lourd de consŽquences. Cependant, pourrait-on ajouter, produire un scŽnario dont le travail dՎcriture nÕaura pas ŽtŽ suffisamment poli et raffinŽ peut entra"ner des consŽquences tout aussi nŽfastes. originales, amŽliorer la condition des crŽateurs et permettre aux entreprises de dŽvelopper leurs projets dans de meilleures conditions, trois mesures seront mises en place: une bonification de lÕaide accordŽe au dŽveloppement de projets; une bonification de lÕaide accordŽe aux arts mŽdiatiques; et des rŽalisateurs de cinŽma.

Favoriser la production en français

Le cinŽma et lÕaudiovisuel reprŽsentent un vŽhicule essentiel pour mais aussi pour son rayonnement ˆ lÕextŽrieur de celles-ci. Dans le secteur de la production, certains sujets revtent une importance Ce sont, dÕune part, le financement des longs mŽtrages de fiction dont la et, dÕautre part, le financement du documentaire dÕauteur et du court mŽtrage. Avec un marchŽ intŽrieur francophone de 6 millions dÕhabitants, et compte tenu des difficultŽs inhŽrentes au financement et ˆ lÕexportation de productions rŽalisŽes dans une langue autre que lÕanglais, il devient de plus en plus exigeant de produire des longs mŽtrages en version originale franaise au QuŽbec. Des rŽalisateurs qui ont tournŽ en anglais au cours des leur offrant plus de latitude pour dŽvelopper leurs projets et, par la suite, de La puissance de lÕanglais est, en effet, un facteur dŽterminant pour tout ce qui entoure la commercialisation des films. Un film tournŽ dans cette langue a toutes les chances dՐtre distribuŽ beaucoup plus largement, et lÕon comprend alors lÕintŽrt des cinŽastes ˆ vouloir tourner en anglais. actuelle plus difficile et plus risquŽ sur le plan financier. Dans ce contexte, les mesures dÕaide publique peuvent soutenir les projets de langue franaise et permettre ainsi aux crŽateurs de travailler dans leur langue, d'exprimer leur culture, les valeurs et la vision du monde propres ˆ leur communautŽ. En francophone du QuŽbec et de favoriser lÕessor de sa langue commune. Deux autres genres trouvent plus difficilement le financement nŽcessaire, diversitŽ de la cinŽmatographie nationale: le documentaire dÕauteur et le court mŽtrage. 16 17 cožt horaire moyen est de trois ˆ six fois plus ŽlevŽ que celui de la sŽrie tŽlŽvisuelle classique de reportage. Plus proche du cinŽma que de la tŽlŽvision, il est moins en demande chez les tŽlŽdiffuseurs, dont lÕaccord est Le documentaire dÕauteur est Žgalement handicapŽ du fait de la raretŽ des fonds pour son dŽveloppement, lequel exige des recherches approfondies et nŽcessite, plus que dÕautres genres, du temps, de la disponibilitŽ et une grande libertŽ dÕaction. Et, mme lorsquÕil trouve un diffuseur, ce type de publics pour sa production. Le QuŽbec a pourtant une tradition et une contribuŽ significativement ˆ la renommŽe de ses cinŽastes et de sa cinŽmatographie. servir de tremplin et de carte de visite aux cinŽastes, car son format est dÕexpŽrience. CÕest aussi un genre exigeant qui demande une grande de recherche propice ˆ lÕexploration et ˆ la mise au point de nouveaux langages et de nouvelles technologies. Difficile ˆ financer, autant pour la scŽnarisation que pour la production, et Pour soutenir ces genres, deux mesures seront mises en place: une bonification de lÕaide accordŽe ˆ la production de longs mŽtrages de langue franaise; une bonification de lÕaide accordŽe ˆ la production de documentaires dÕauteur et de courts mŽtrages.

Encourager la diversité et l'accès

La frŽquentation des salles de cinŽma et lՎcoute de la tŽlŽvision figurent en excellente place parmi les loisirs prŽfŽrŽs des QuŽbŽcois et des QuŽbŽcoises, comme le dŽmontrent les enqutes pŽriodiques sur les pratiques culturelles profondes transformations, les cha"nes de tŽlŽvision se multipliant et la consommation de vidŽocassettes et de DVD se gŽnŽralisant. Toutefois, malgrŽ la multiplication des moyens de diffusion, le nombre de titres de films prŽsentŽs diminue. Au sein de cette offre rŽduite, la proportion de films amŽricains sÕaccro"t, tandis que sÕamenuise la place faite aux cinŽmatographies provenant des autres parties du monde. Les rŽgions De vŽritables enjeux culturels sont ici en cause, car, au fur et ˆ mesure que sÕamoindrit le pluralisme, sÕaffaiblissent Žgalement la diversitŽ culturelle et lement, cet appauvrissement survient ˆ un moment o les QuŽbŽcois sÕouvrent chaque jour davantage au monde, voyagent de plus en plus et, dans les grandes agglomŽrations, offrent lÕimage dÕune sociŽtŽ multiethnique aux influences culturelles diverses. Le cinŽma et lÕaudiovisuel nourrissent le dialogue des cultures en permettant au public dÕapprŽcier celles des autres peuples. En favorisant lÕaccroissement de la diversitŽ de lÕoffre cinŽmatographique, le QuŽbec apportera une contribution ˆ la promotion de la diversitŽ culturelle, sans compter que

lՎchange dÕidŽes et dÕexpŽriences de mme que le contact privilŽgiŽ avec les

valeurs et les traditions de ceux qui vivent ailleurs sont une source dÕenrichissement et, pourrait-on ajouter, en ces temps de mondialisation un atout sur lequel il faudra de plus en plus compter. Plusieurs professionnels interviennent ˆ lՎtape de la diffusion et peuvent jouer un r™le dŽterminant pour favoriser la diversitŽ de lÕoffre cinŽmatographique. Mentionnons dÕabord les distributeurs. La circulation des films et la promotion Žtant de leur ressort, ils jouent un r™le prŽpondŽrant dans la mise en marchŽ et le lancement des films et sont partenaires du financement des films quŽbŽcois. 18 Il y a Žgalement les exploitants de salles qui, conjointement avec les distributeurs, planifient la programmation. De plus, il existe un rŽseau de salles qui joue un r™le important dans la diffusion du cinŽma quŽbŽcois et Žtranger dans les rŽgions et dans les grands centres urbains. Ces salles, dont le nombre dŽpasse la vingtaine, font gŽnŽralement partie de RŽseau Plus mis Elles sont situŽes en gŽnŽral dans des lieux de diffusion polyvalents. Par leurs activitŽs complŽmentaires, dont la prŽparation et la distribution de documentation sur les films prŽsentŽs ou la tenue de dŽbats avec les artisans des films (principalement les rŽalisateurs et les comŽdiens), ces salles jouent un r™le important et apprŽciŽ pour le dŽveloppement de la culture cinŽmatographique. Enfin, au QuŽbec, lÕhomogŽnŽisation de lÕoffre cinŽmatographique est ralentie par les efforts dŽployŽs par les organisateurs de festivals et dՎvŽnements cinŽmatographiques qui se dŽroulent dans un certain nombre de rŽgions. Les grands festivals, quÕils soient gŽnŽralistes ou encore spŽcialisŽs, et dont le rayonnement, pour quelques-uns dÕentre eux, est de portŽe nationale, voire internationale, contribuent ˆ enrichir lÕoffre cinŽmatographique en prŽsentant bon nombre de films qui ne conna"tront pas par la suite de sortie commerciale au QuŽbec. Quant aux festivals ˆ rayonnement rŽgional, ils programment surtout des films disponibles chez les distributeurs, mais qui ne seraient pas prŽsentŽs autrement dans leur rŽgion. Ils sont dÕailleurs souvent organisŽs en collaboration avec un exploitant local. On peut ainsi considŽrer que lÕaction action dans La Politique culturelle du QuébecadoptŽe en 1992, entend appuyer, ˆ travers les ententes de dŽveloppement culturel, les instances locales et rŽgionales qui voudront mettre en place des mesures pour favoriser la diffusion de la culture cinŽmatographique. 19 20 Ce sont donc les distributeurs, les exploitants, les responsables des salles dŽveloppement culturel dans les rŽgions et les municipalitŽs quÕil importe dÕappuyer pour offrir aux cinŽphiles, partout au QuŽbec, plus de films et davantage de diversitŽ ˆ lՎcran. Pour atteindre cet objectif, quatre mesures sont prŽvues: la crŽation dÕun programme dÕaide ˆ la circulation des copies de films; le soutien ˆ la diffusion en dehors des circuits commerciaux; la bonification et une nouvelle rŽpartition de lÕaide aux festivals et aux ŽvŽnements cinŽmatographiques; le soutien ˆ des initiatives locales et rŽgionales favorisant 21

Conserver le patrimoine

Reflets de son identitŽ culturelle, les films et les Žmissions de tŽlŽvision rŽalisŽs au QuŽbec au fil des ans constituent un riche patrimoine quÕil importe de protŽger et de transmettre aux gŽnŽrations futures dans les meilleures conditions possible et sous une forme qui respecte son intŽgritŽ. qui le seront demain, reprŽsenteront des tŽmoignages prŽcieux sur la sociŽtŽ quŽbŽcoise et son Žvolution. quŽbŽcoise le pouvoir, ˆ condition dÕen assumer les frais, dÕexiger duquotesdbs_dbs41.pdfusesText_41
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