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dont lÕadresse est : www.mcc.gouv.qc.caConception graphique et mise en page
Zone Neutre
dition
Direction gnrale des communications
Dpt lgal: 2003
ISBN 2-550-41472-1
© Gouvernement du Qubec, 2003
CÕest avec plaisir que je prsente ce Plan de soutien au cinma et la production audiovisuelle. Il guidera lÕaction du gouvernement du Qubec en faveur de ces disciplines au cours des prochaines annes et contribuera, je le souhaite, donner un essor grandissant la production cinmatographique et audiovisuelle dÕici. Le cinma est appel conna"tre des mutations qui modifieront sensiblement la faon dont les films sont produits et prsents. Au-del des incontournables changements technologiques, le pouvoir dÕattraction du faire rflchir, le distraire et lÕinformer, resteront vrais. La tlvision et le cinma qubcois continuent de jouer un rle majeur dans le dveloppement de notre socit et, au fil des dcennies, les Qubcoises ralises chez nous. Les titres, les personnages, les histoires qui nous identit, autant de preuves de lÕimportance que nous accordons nos crateurs et nos cratrices. La qualit de nos productions contribue lgitimer lÕaction du Qubec en faveur de la diversit culturelle lÕchelle mondiale. Prserver la vitalit de et ailleurs dans le monde, tels sont les objectifs que nous souhaitons poursuivre de faon active dans lÕavenir. CÕest cette richesse et le dynamisme des personnes qui sÕinvestissent dans le dveloppement du cinma et de la production audiovisuelle que ce plan entend appuyer et consolider. La contribution du gouvernement du Qubec, qui se dfinit aujourdÕhui dans ces pages, doit permettre aux citoyens et aux citoyennes de partout au Qubec de prserver ce lien privilgi qui les unit, par le grand et le petit cran, aux crateurs et aux artisans du Qubec.La ministre de la Culture et
des Communications,LINEBEAUCHAMP
3MMOOTT DDEE LLAA MMIINNIISSTTRREE
5Introduction
Les principaux constats
Les enjeux
LÕurgence dÕagir
Promouvoir la diversitŽ culturelle
.............................12 le cinŽma et la production audiovisuelle ....................14Stimuler la cration
Favoriser la production en franais
...................16 ......................18Conserver le patrimoine
.................................21 Dvelopper lÕducation cinmatographique ........22Consolider lÕindustrie
.....................................24Conclusion
Annexe: Organismes qui ont soumis un mŽmoire
dans le cadre de la consultation publique ...................29TTAABBLLEE DDEESS MMAATTII»»RREESS
Le cinma et la tlvision exercent un puissant pouvoir dÕattraction sur le public, ils contribuent l'affirmation de lÕidentit qubcoise et ils jouent un rle important dans lÕconomie du Qubec. Donnant suite aux travaux de la Commission dÕtude sur le cinma et lÕaudiovisuel, le gouvernement du Qubec adoptait, en 1983, la Loi sur le cinma. Malgr les nombreuses modifications apportes cette loi depuis, les objectifs de la politique du cinma sont encore ceux que le gouvernement lui assignait il y a vingt ans. paysage a volu considrablement, notamment sous lÕeffet de lÕaccroisse- ment substantiel du volume de production et du commerce international des produits audiovisuels ainsi que de lÕapparition et du dveloppement acclr de nouvelles technologies. DÕautre part, le gouvernement a adopt, en 1992, une politique culturelle dont sÕinspirent de nos jours lÕensemble de ses politiques culturelles sectorielles. CÕest dans cette perspective que, depuis maintenant trois ans, de nombreux travaux ont eu cours en vue de poser un diagnostic et de raliser un consensus sur les gestes qui devraient tre faits pour actualiser la politique qubcoise du cinma et de la production audiovisuelle.40 associations, organismes du milieu et individus a permis de statuer sur les
lments essentiels du diagnostic.
IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN
7 Les travaux effectus et la consultation publique ont fait ressortir certains constats. Sommairement: ¥depuis 1991, le volume annuel de longs mtrages produits au Qubec est pass de 18 34, soit une progression de 90 %; ¥la frquentation du cinma qubcois en salle a augment de 166 % durant la mme priode; ¥le volume annuel de production de longs mtrages qubcois tourns en anglais a doubl de 1992 1998; ¥le budget moyen des films qubcois de langue anglaise a augment de80 % au cours de la dcennie 90;
¥durant la mme priode, le budget moyen des films de langue franaise a rgress de 12 %; ¥dÕune voix unanime, les organismes et les citoyens ayant pris part la consultation ont soulign lÕimportance de lÕtape du dveloppement pour la qualit des projets et ont rclam quÕun meilleur appui lui soit accord; ¥le nombre de longs mtrages diffrents prsents chaque anne en salle est pass de 530 en moyenne pendant les annes 70 330 dans les annes 90; LLEESS PPRRIINNCCIIPPAAUUXX CCOONNSSTTAATTSS
8 De ces travaux et de la consultation publique ont merg trois enjeux prioritaires. Premier enjeu:Le besoin dÕaccro"tre encore davantage la qualit, la diversit et la comptitivit du cinma et de la production audiovisuelle duQubec.
Pour agir en ce sens, il faut encourager davantage encore le dveloppement de projets varis pour le cinma et la tlvision. Il convient galement de permettre la Socit de dveloppement des entreprises culturelles (SODEC) dÕaccompagner la hausse ncessaire des devis des longs mtrages de langue franaise, de faon amliorer les conditions de cration et accro"tre la valeur de l'aide moyenne accorde aux films de langue franaise produits au Qubec. Il est aussi ncessaire de soutenir avec encore plus de vigueur le financement du documentaire dÕauteur, du court mtrage et des arts mdiatiques, des genres o sÕexprime une forte crativit personnelle et qui font une place importante lÕinnovation. Deuxième enjeu:Le besoin dÕenrichir et de diversifier lÕoffre cinma- tographique qui est propose lÕensemble des Qubcois, dans les grands centres comme en rgions. Pour ce faire, il faut contrer la tendance une diminution de la diversit dans lÕoffre cinmatographique, constate depuis quinze ans dans les salles de cinma du Qubec par divers moyens, dont lÕamlioration de lÕaide la mise en march des films qubcois, la circulation de copies de films qubcois LÕenrichissement de lÕoffre cinmatographique doit s'accompagner de programmes dÕducation cinmatographique et de sensibilisation des publics, notamment en milieu scolaire, de mme que d'actions en faveur de la prservation et de la mise en valeur du patrimoine cinmatographique et tlvisuel qubcois. 9LLEESS EENNJJEEUUXX
Troisième enjeu:Le besoin de consolider lÕindustrie dans un contexte dÕvolution technologique rapide et de concurrence accrue, tant lÕchelle nationale quÕinternationale. Se sont affirms la ncessit dÕlaborer une stratgie dÕexportation et de dveloppement de nouveaux marchs pour les productions qubcoises, ainsi que le besoin de travaux additionnels au regard de tout ce qui constitue l'univers des contenus numriques interactifs. De plus, un examen des faons Enfin, compte tenu de son importance dans le secteur, le financement par la fiscalit sera examin dans lÕesprit de sÕassurer quÕil contribue au mieux la consolidation des entreprises. 10 Le cinma qubcois est la croise des chemins. Rcemment, il a connu des recettes au guichet, les plus mdiatiss tant videmment Séraphin - Un homme et son péchéde Charles Binam, Les Invasions barbaresde Denys Arcand et La Grande Séductionde Jean-Franois Pouliot. Plusieurs autres films qubcois ont enregistr des performances remarquables sur le march national dÕabord, mais aussi lÕexportation. CÕest dire que le cinma qubcois a su la fois reconqurir son public et sduire les distributeurstrangers.
Toutefois, c'est un domaine qui reste fragile. Pour un producteur, un seul chec peut parfois mettre en pril plusieurs annes dÕefforts et estomper les quÕils sÕappuient sur le talent de nombreux artistes et crateurs, exigent des moyens matriels et financiers imposants.LLêêUURRGGEENNCCEE DDêêAAGGIIRR
11 permettant aux diffrentes collectivits de sÕaffirmer et de promouvoir leur identit. Ë cet gard, soulignons la contribution inestimable des artistes et des crateurs la rputation que le Qubec a gagne partout dans le monde. Cependant, la culture est aussi un enjeu conomique. CÕest pourquoi le gouvernement du Qubec raffirme son intention de continuer soutenir les arts et la culture par les moyens quÕil jugera appropris. Ce faisant, avec la participation et lÕappui du milieu du cinma et de la production audiovisuelle, il entend apporter sa contribution au maintien de la diversit culturelle lÕchelle internationale. En mme temps, il importe de tenir compte de lÕenvironnement international dans lequel la production et le commerce des produits culturels lÕinvestissement, tendent de plus en plus remettre en question le soutien culturelles et les diverses mesures dÕappui la culture que la plupart des gouvernements occidentaux ont mises en place, par exemple les quotas Les accords de commerce tendent imposer aux tats et aux gouvernements certaines obligations au regard des mesures susceptibles de constituer des entraves au commerce international. Ces obligations peuvent cependant entrer en conflit avec des politiques qui ne sont pas essentiellement dÕordre conomique ou commercial, telles les politiques culturelles. Le rapport entre la diversit culturelle, le dfi pour les tats et les gouvernements consistant prserver leur pouvoir dÕintervenir en faveur des cultures nationales et de se donner des politiques et des moyens pour les protger et les enrichir. Il ne fait aucun doute que le retrait du soutien des gouvernements la culture engendrerait l'homognisation de celle-ci. On assisterait alors la domination des entreprises culturelles les plus fortes, avec des consquences qui ne se mesurent pas quÕen termes conomiques. La culture nÕest pas une marchandise comme les autres. En effet, la production culturelle, dans sadiversit et son clectisme, est ncessaire la cohsion sociale, lÕidentit, et
elle est intimement lie lÕexpression des ides et des valeurs dÕune socit. PPRROOMMOOUUVVOOIIRR LLAA DDIIVVEERRSSIITT...... CCUULLTTUURREELLLLEE 12 CÕest une ralit bien connue au Qubec o les artistes et les crateurs ont su, grce leur talent dÕabord, mais aussi en sÕappuyant sur les politiques mises en place par les gouvernements, forger une culture originale qui rassemble et distingue les Qubcois, qui est un objet de fiert collective lorsquÕelle monde. Une rcente enqute de lÕUnesco conclut que deux conditions sont ncessaires pour prserver la diversit des images:1) la capacit des gouvernements cofinancer les productions
cinmatographiques locales et en soutenir la qualit et la quantit;2)la capacit dÕchanger ces productions locales sur les marchs
internationaux. Cette enqute indique galement que Ç la mise en place dÕune politique cinmatographique publique peut tre considre comme ncessaire pour contrebalancer un nombre excessif de films imports, susceptibles de dsagrger le tissu social et de saper la souverainet et lÕidentit culturelle dÕun pays È.Le cinma et la tlvision, vhicules privilgis de la Ç culture de masse È,
milieu est donc interpell et convi participer un effort important pour assurer sa survie, au mme titre que lÕensemble des artistes, des entreprises et des associations dans d'autres champs artistiques et pour contribuer au maintien de la capacit du Qubec de soutenir la culture par des politiques appropries. 13 Celles-ci ont pour objet de favoriser le dveloppement et la consolidation de lÕindustrie du cinma et de la production audiovisuelle au Qubec toutes sa conservation matrielle. Des mesures verront galement stimuler prvoit, ce plan annonce galement des rflexions et des travaux terminer, galement prvues des modifications lÕorganisation des institutions gouvernementales actives dans ce domaine, lesquelles pourraient impliquer des transformations dans leurs responsabilits, leurs mandats et leur gestion. Enfin, de nouveaux modes de financement du secteur pourraient aussi tre examins.Stimuler la création
doit proposer un sujet original, des personnages crdibles, un rcit, un rythme et un traitement qui sauront capter lÕintrt du public. La scnarisation et la recherche sont vritablement les tapes fondatrices dÕune Le processus dÕcriture demande en effet du temps pour atteindre son la production, des travaux de recherche faisant appel diffrents collaborateurs doivent tre mens. Plusieurs personnes prennent part cet exercice: dÕabord le scnariste, bien entendu, et le ralisateur qui, parfois, sont la mme personne, mais aussi le producteur et son quipe, des recherchistes, les acteurs, des conseillers la scnarisation et des consultants, le distributeur; tous travaillent de concert. Idalement, lÕoffre de scnarios doit tre la plus large possible, mais, lÕinstar de la recherche et du dveloppement dans dÕautres domaines, tous les projets ne pourront pas dboucher systmatiquement sur une production. LÕtape du dveloppement est donc celle qui, tant pour les crateurs que pour les entreprises, prsente les risques les plus grands. MMIISSEE EENN ññUUVVRREE DDEESS MMEESSUURREESS VVIISSAANNTT ¿¿ SSOOUUTTEENNIIRR LLEE CCIINN......MMAA EETT LLAA PPRROODDUUCCTTIIOONN AAUUDDIIOOVVIISSUUEELLLLEE 14 15 Pour les scnaristes, cela peut vouloir dire plusieurs mois de labeur solitaire et acharn qui ne conna"tront aucune suite, mme quand les droits sur ralisateurs, jusquÕaux plus chevronns qui ont dj fait leur marque, doivent continuellement dvelopper leurs projets dans un contexte guid par les impratifs de la production et de la diffusion. Pour les entreprises, cela peut vouloir dire des investissements substantiels dans le dveloppement dÕun projet qui, pour une raison ou pour une autre, ou la tlvision. Plus une entreprise dveloppe de projets, plus les risques dvelopps. En effet, compte tenu des dpenses engages lÕtape du dveloppement, dcider de ne pas produire un projet de film est, pour un producteur, lourd de consquences. Cependant, pourrait-on ajouter, produire un scnario dont le travail dÕcriture nÕaura pas t suffisamment poli et raffin peut entra"ner des consquences tout aussi nfastes. originales, amliorer la condition des crateurs et permettre aux entreprises de dvelopper leurs projets dans de meilleures conditions, trois mesures seront mises en place: une bonification de lÕaide accorde au dveloppement de projets; une bonification de lÕaide accorde aux arts mdiatiques; et des ralisateurs de cinma.Favoriser la production en français
Le cinma et lÕaudiovisuel reprsentent un vhicule essentiel pour mais aussi pour son rayonnement lÕextrieur de celles-ci. Dans le secteur de la production, certains sujets revtent une importance Ce sont, dÕune part, le financement des longs mtrages de fiction dont la et, dÕautre part, le financement du documentaire dÕauteur et du court mtrage. Avec un march intrieur francophone de 6 millions dÕhabitants, et compte tenu des difficults inhrentes au financement et lÕexportation de productions ralises dans une langue autre que lÕanglais, il devient de plus en plus exigeant de produire des longs mtrages en version originale franaise au Qubec. Des ralisateurs qui ont tourn en anglais au cours des leur offrant plus de latitude pour dvelopper leurs projets et, par la suite, de La puissance de lÕanglais est, en effet, un facteur dterminant pour tout ce qui entoure la commercialisation des films. Un film tourn dans cette langue a toutes les chances dÕtre distribu beaucoup plus largement, et lÕon comprend alors lÕintrt des cinastes vouloir tourner en anglais. actuelle plus difficile et plus risqu sur le plan financier. Dans ce contexte, les mesures dÕaide publique peuvent soutenir les projets de langue franaise et permettre ainsi aux crateurs de travailler dans leur langue, d'exprimer leur culture, les valeurs et la vision du monde propres leur communaut. En francophone du Qubec et de favoriser lÕessor de sa langue commune. Deux autres genres trouvent plus difficilement le financement ncessaire, diversit de la cinmatographie nationale: le documentaire dÕauteur et le court mtrage. 16 17 cot horaire moyen est de trois six fois plus lev que celui de la srie tlvisuelle classique de reportage. Plus proche du cinma que de la tlvision, il est moins en demande chez les tldiffuseurs, dont lÕaccord est Le documentaire dÕauteur est galement handicap du fait de la raret des fonds pour son dveloppement, lequel exige des recherches approfondies et ncessite, plus que dÕautres genres, du temps, de la disponibilit et une grande libert dÕaction. Et, mme lorsquÕil trouve un diffuseur, ce type de publics pour sa production. Le Qubec a pourtant une tradition et une contribu significativement la renomme de ses cinastes et de sa cinmatographie. servir de tremplin et de carte de visite aux cinastes, car son format est dÕexprience. CÕest aussi un genre exigeant qui demande une grande de recherche propice lÕexploration et la mise au point de nouveaux langages et de nouvelles technologies. Difficile financer, autant pour la scnarisation que pour la production, et Pour soutenir ces genres, deux mesures seront mises en place: une bonification de lÕaide accorde la production de longs mtrages de langue franaise; une bonification de lÕaide accorde la production de documentaires dÕauteur et de courts mtrages.Encourager la diversité et l'accès
La frquentation des salles de cinma et lÕcoute de la tlvision figurent en excellente place parmi les loisirs prfrs des Qubcois et des Qubcoises, comme le dmontrent les enqutes priodiques sur les pratiques culturelles profondes transformations, les cha"nes de tlvision se multipliant et la consommation de vidocassettes et de DVD se gnralisant. Toutefois, malgr la multiplication des moyens de diffusion, le nombre de titres de films prsents diminue. Au sein de cette offre rduite, la proportion de films amricains sÕaccro"t, tandis que sÕamenuise la place faite aux cinmatographies provenant des autres parties du monde. Les rgions De vritables enjeux culturels sont ici en cause, car, au fur et mesure que sÕamoindrit le pluralisme, sÕaffaiblissent galement la diversit culturelle et lement, cet appauvrissement survient un moment o les Qubcois sÕouvrent chaque jour davantage au monde, voyagent de plus en plus et, dans les grandes agglomrations, offrent lÕimage dÕune socit multiethnique aux influences culturelles diverses. Le cinma et lÕaudiovisuel nourrissent le dialogue des cultures en permettant au public dÕapprcier celles des autres peuples. En favorisant lÕaccroissement de la diversit de lÕoffre cinmatographique, le Qubec apportera une contribution la promotion de la diversit culturelle, sans compter quelÕchange dÕides et dÕexpriences de mme que le contact privilgi avec les
valeurs et les traditions de ceux qui vivent ailleurs sont une source dÕenrichissement et, pourrait-on ajouter, en ces temps de mondialisation un atout sur lequel il faudra de plus en plus compter. Plusieurs professionnels interviennent lÕtape de la diffusion et peuvent jouer un rle dterminant pour favoriser la diversit de lÕoffre cinmatographique. Mentionnons dÕabord les distributeurs. La circulation des films et la promotion tant de leur ressort, ils jouent un rle prpondrant dans la mise en march et le lancement des films et sont partenaires du financement des films qubcois. 18 Il y a galement les exploitants de salles qui, conjointement avec les distributeurs, planifient la programmation. De plus, il existe un rseau de salles qui joue un rle important dans la diffusion du cinma qubcois et tranger dans les rgions et dans les grands centres urbains. Ces salles, dont le nombre dpasse la vingtaine, font gnralement partie de Rseau Plus mis Elles sont situes en gnral dans des lieux de diffusion polyvalents. Par leurs activits complmentaires, dont la prparation et la distribution de documentation sur les films prsents ou la tenue de dbats avec les artisans des films (principalement les ralisateurs et les comdiens), ces salles jouent un rle important et apprci pour le dveloppement de la culture cinmatographique. Enfin, au Qubec, lÕhomognisation de lÕoffre cinmatographique est ralentie par les efforts dploys par les organisateurs de festivals et dÕvnements cinmatographiques qui se droulent dans un certain nombre de rgions. Les grands festivals, quÕils soient gnralistes ou encore spcialiss, et dont le rayonnement, pour quelques-uns dÕentre eux, est de porte nationale, voire internationale, contribuent enrichir lÕoffre cinmatographique en prsentant bon nombre de films qui ne conna"tront pas par la suite de sortie commerciale au Qubec. Quant aux festivals rayonnement rgional, ils programment surtout des films disponibles chez les distributeurs, mais qui ne seraient pas prsents autrement dans leur rgion. Ils sont dÕailleurs souvent organiss en collaboration avec un exploitant local. On peut ainsi considrer que lÕaction action dans La Politique culturelle du Québecadopte en 1992, entend appuyer, travers les ententes de dveloppement culturel, les instances locales et rgionales qui voudront mettre en place des mesures pour favoriser la diffusion de la culture cinmatographique. 19 20 Ce sont donc les distributeurs, les exploitants, les responsables des salles dveloppement culturel dans les rgions et les municipalits quÕil importe dÕappuyer pour offrir aux cinphiles, partout au Qubec, plus de films et davantage de diversit lÕcran. Pour atteindre cet objectif, quatre mesures sont prvues: la cration dÕun programme dÕaide la circulation des copies de films; le soutien la diffusion en dehors des circuits commerciaux; la bonification et une nouvelle rpartition de lÕaide aux festivals et aux vnements cinmatographiques; le soutien des initiatives locales et rgionales favorisant 21Conserver le patrimoine
Reflets de son identit culturelle, les films et les missions de tlvision raliss au Qubec au fil des ans constituent un riche patrimoine quÕil importe de protger et de transmettre aux gnrations futures dans les meilleures conditions possible et sous une forme qui respecte son intgrit. qui le seront demain, reprsenteront des tmoignages prcieux sur la socit qubcoise et son volution. qubcoise le pouvoir, condition dÕen assumer les frais, dÕexiger duquotesdbs_dbs41.pdfusesText_41[PDF] technique de realisation dun film
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