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9 9 8 si - s~ .. i.i,Public Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized
l 1 1BANQUE MONDIALE, WASHINGTON, D.C.
Clichés page vi, Michele lannacci/Banque mondiale page x, Jean-Louis Sarbib pages 39, 49, 67 et 76, Curt Carnemark/Banque mondiale pages 58 et 78, Richard Lord Conception Texte et couverture: Joyce Petruzzelli, Service des arts graphiques,Groupe de la Banque mondiale
Graphiques Spot Color
Typographie Debra Malovany et Christopher Chapman, Service des arts graphiques, Groupe de la Banque mondiale Rédaction Lesley Anne Simmons, Bureau des publications, Groupe de la Banque mondiale Secrétariat de rédaction Carolyn Knapp et John McCain, Bureau des publications,Groupe de la Banque mondiale
Production Stephanie Gerard, Bureau des publications, Groupe de la Banque mondiale Présentation Web Sherry Holmberg, Bureau des publications, Groupe de la Banque mondialeTraduction La version française a été établie par le Service de traduction de la Banque mondiale
ISSN: 0251-5448
ISBN: 0-8213-4092-1
BANQUE NMONDIALE: RAPPORT ANNUEL 1998
BANQUE MONDIALE: RAPPORT ANNUEL
1998TABLE DES MATIÈRES
LETTRE D'ENVOI VI-VII
LE GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE: BIRD, IDA, SFI, CIRDI ET AMGI VIII-IX MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DES ADMINISTRATEURS X-XIPRINCIPAUX RÉSULTATS XII
VUE D'ENSEMBLE DES ACTIVITÉS DE LA BANQUE MONDIALE PENDANT L'EXERCICE 98 1CHAPITRE PREMIER CONSEIL DES ADMINISTRATEURS I I
CHAPITRE DEUX PERSPECTIVES RÉGIONALES 1998 15
Afrique 15
Asie de l'Est et Pacifique 25
Asie du Sud 33
Europe et Asie centrale 41
Amérique latine et Caraibes 51
Moyen-Orient et Afrique du Nord 61
CHAPITRE TROIS PRINCIPAUX PROGRAMMES DE LA BANQUE MONDIALE, EXERCICE 69Réseaux thématiques 69
Lutte contre la pauvreté 70
Problématique hommes-femmes 72
Valorisations des ressources humaines
Organisations non gouvernementales 80
Développement social 82
Programme environnemental 84
Développement rural 87
Finances, secteur privé et infrastructure 88
Flux de capitaux privés 96
Gestion des affaires publiques 96
Recherche 98
CHAPITRE QUATRE ÉVALUATION, OPÉRATIONS ET ADMINISTRATION DE LA BANQUEMONDIALE
Impact sur le développement 101
Engagements et garanties 105
Décaissements et passation des marchés 108
Partenariats 110
Cofinancement et fonds fiduciaires 110
Assistance technique 116
Fonds de développement institutionnel 116
Information 117
Budget administratif et planification 118
CHAPITRE CINQ FINANCES DE LA BANQUE MONDIALE 124
Principales données financières de la BIRD 124Finances de l'IDA 125
RÉSUMÉ DES OPÉRATIONS ADMISES DURANT L'EXERCICE 98 À RECEVOIR L'AIDE DE LA BIRD, DE L'IDA, DU FONDS INTÉRIMAIRE DE L'IDA ET DU FONDS FIDUCIAIRE POUR LACISJORDANIE ET GAZA 127
ANNEXES BIRD/IDA
RAPPORT DE GESTION DE LA DIRECTION
ÉTATS FINANCIERS DE LA BANQUE INTERNATIONALE
POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT
ÉTATS FINANCIERS ÀVOCATION SPÉCIALE DE L'ASSOCIATION INTERNATIONALEDE DÉVELOPPEMENT
ÉTATS FINANCIERS À VOCATION SPÉCIALE DU FONDS INTÉRIMAIRE SPÉCIAL iv BANQUE MONDIAL E: RAPPORT ANNUEI. 1998LETTRE D ENVOI
Les Administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développe- ment (BIRD) et de l'Association internationale de développement (IDA) ont fait préparer le présent Rapport annuel, qui porte sur la période allant du ler juillet 1997 au 30 juin 1998, conformément aux dispositions des règlements des deux institutions. Ce Rapport, accompa-gné des budgets administratifs et des états financiers vérifiés, a été soumis au Conseil des
Administrateurs de la Banque mondiale, avril 1998 De gauche à droite(l -rang): Khalid M.AI-Saad; Khalid H.Alyahya ;Juanita D.Amatong ;Ali Bourhane Kacim Brachemi ;Andrei Bugrov;
Juan Cariaga ;Joaquim R. Carvalho; Enzo Del Bufalo; 2e rang: Leonard Good Luc Hubloue ;Jannes Hutagalung;
Young-Hoi Lee ;Yong Li ;Jean-Claude Milleron llkka Niemi ;Atsuo Nishihara Gus O'Donnell; Franco Passacantando
Helmut Schaffer; Surendra Singh; Pieter Stek (absents de la photo: Matthias Meyer ;Jan Piercy) vi BANQUE NIONDIAIE RAPOI'ORT ANNUEF. 1998 Gouverneurs par M. James D. Wolfensohn, président de la BIRD et de l'IDA et de leursConseils des Administrateurs.
La Société financière internationale (SFI), l'Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) publient leurs propres rapports annuels.Administrateurs Suppléants
Khalid M. Al-Saad Mohamed Kamel Amr
Khalid H. Alyahya Khaled Al-Aboodi
Juanita D. Amatong Murilo Portugal
Ali Bourhane Luc-Abdi Aden
Kacim Brachemi Inaamul Haque
Andrei Bugrov Eugene Miagkov
Juan Cariaga
Valeriano Garcia
Joaquim R. Carvalho Godfrey Gaoseb
Enzo Del Bufalo Inigo Fernandez de Mesa
Leonard Good Alan David Slusher
Luc Hubloue Namik Dagalp
Jannes Hutagalung Sun Vithespongse
Young-Hoi Lee Christopher Y. Legg
Li Yong Zhao Xiaoyu
Matthias Meyer Jerzy Hylewski
Jean-Claude Milleron Jean Pesme
Satoru Miyamura
Akira Kamitomai
llkka NiemiFrode Neergaard
Gus O'Donnell
Myles Wickstead
Franco Passacantando Helena Cordeiro
Jan Piercy
Michael Marek
Helmut Schaffer Eckhardt Biskup
Surendra Singh Syed Ahmed
Pieter Stek Mihai N. Tanasescu
31 juillet 1998
viiLE GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE BIRD, IDA, SFI,
CIRDI ET AMGI
La Banque mondiale, qui se Centre international pour le tif non pas de maximiser ses compose de la Banque inter- règlement des différends rela- bénéfices, mais de mobiliser nationale pour la reconstruc- tifs aux investissements (CIRDI) au moindre coût les ressources tion et le développement cherche comme la Banque nécessaires au développement,(BIRD) et de l'Association inter- mondiale à stimuler les flux son revenu net a toujours été
nationale de développement d'investissements internatio- positif depuis 1948. (IDA), a pour objectif fonda- naux en facilitant le règlement La BIRD se procure la ma- mental d'aider ses emprun- des litiges entre investisseurs jeure partie des fonds qu'elleteurs à réduire la pauvreté. En étrangers et États d'accueil. prête par des emprunts à
contribuant au renforcement Ces cinq institutions forment moyen et à long terme sur les des économies et à l'expansion ensemble le Groupe de la marchés financiers du monde des marchés, elle cherche à Banque mondiale. entier. Elle emprunte aussi, à améliorer les conditions de vie Fondée en 1945, la BIRD des conditions reflétant celles dans tous les pays du monde, compte aujourd'hui 181 États du marché, aux banques cen- en particulier dans les plus membres. Pour en faire partie, trales et à d'autres institutions pauvres. les États doivent d'abord deve- publiques. L'excellente cote de La BIRD et l'IDA accordent nir membres du Fonds moné- crédit dont elle bénéficie surdes prêts aux États pour finan- taire international (FNII). En les marchés est due à la pru-
cer des projets et programmes adhérant à la BIRD, les nou- dence de ses politiques de prêtqui stimuleront le progrès éco- veaux États membres souscri- et de sa gestion financière,
nomique et social en favori- vent à son capital. Le nombre ainsi qu'à la force de l'appui sant une augmentation de la de parts du capital de la BIRD financier de ses États mem-productivité de sorte que leurs attribué à chaque État mem- bres. Pour le reste, les ressour-
populations puissent vivre bre est fonction de sa quote- ces de la BIRD proviennent demieux. Outre ses activités de part au FNII, laquelle reflète le la part libérée de son capital,
prét, la Banque mondiale four- poids relatif du pays dans de ses bénéfices non distribués
nit des services de conseil et l'économie mondiale. Les et du remboursement de ses d'assistance technique. Ces États membres ne versent prêts. objectifs généraux sont égale- qu'une faible partie de la Créée en 1960, l'DA a pour ment ceux de la Société finan- valeur de leurs parts et mission d'aider les pays en dé- cière internationale (SFI) n'auraient à verser le reste, dit veloppement -qui n'ont pas -qui travaille en étroite col- " capital appelable », que si la un revenu suffisant pour assu- laboration avec les investis- BIRD devait en avoir besoin rer le service de prêts de la seurs privés et contribue au pour s'acquitter de ses obliga- BIRD assortis de conditions financement d'entreprises tions, ce qui ne s'est jamais proches de celles du marché. commerciales dans les pays en produit.Elle prête aux pays les plus
développement -et de La BIRD ne prête qu'à des pauvres -principalement l'Agence multilatérale de emprunteurs solvables et elle ceux dont le produit national garantie des investissements ne contribue au financement brut par habitant ne dépassait (ANIGI) -qui a pour mandat d'un projet que si l'on peut en pas 925 dollars en 1997. Selon d'encourager l'investissement attendre une rentabilité éco- ce critère, environ 70 pays direct étranger dans les pays nomique réelle fortement po- peuvent emprunter à l'IDA en développement par la déli- sitive. Elle a pour politique de (annlexe 6). vrance de garanties contre les ne pas rééchelonner ses créan- Tous les États membres de risques non commerciaux. Le ces et n'a jamais subi de pertes la BIRD peuvent adhérer à l'IDA, sur les prêts qu'elle a consen- tis. Quoiqu'elle ait pour objec-Viii BANQI 1 NIONDIA[.E: RAPPORT ANNI IEL 1998
et 160) ont choisi de le faire. À la différence de tenant compte du coût de ses propres ressour-
la BIRI), I'IDA tire la majeure partie de ses res- ces. Elle partage avec ses partenaires privés la
sources des contributions versées par les États totalité des risques des projets auxquels elle par-
membres les plus riches, mais aussi par certains ticipe. La SFi publie son propre rapport annuel. pays en développement. Les fonds prêtés par Fondé en 1966, le CIRDI a pour mission del'IDA proviennent aussi des transferts prélevés promouvoir l'investissement international. À cet
sur le revenu net de la BIRD et du rembourse- effet, il cherche à faciliter le règlement, par voie
ment de ses crédits antérieurs. de conciliation et d'arbitrage, des différends quil'IDA ne prête qu'aux États. Ses crédits sont peuvent opposer investisseurs étrangers et États
remboursables sur 35 à 40 ans; ils ne portent d'accueil. Nombre de contrats d'investissement pas intérêt, mais donnent lieu au paiement internationaux, de codes d'investissement natio- d'une commission de service dont le taux est naux et de conventions d'investissement bilaté-actuellement de 0,75 .. En outre, l'IDA prélève rales ou multilatérales disposent qu'il sera fait
sur le solde non décaissé une commission d'en- appel au CIRDI pour régler les litiges par voie
gagement dont le taux, fixé chaque année, varie d'arbitrage. Le ( IRII compte 129 États membres
entre () et 0,5 f le taux de cette commission et mène en outre des activités de recherche, de est actuellement de ) .. Bien que juridique- conseil et de publication dans les domaines dument et financièrement distinctes, l'IDA et la droit relatifs à l'arbitrage et à l'investissement.
BIRI) partagent le même personnel, et les projets Parmi ses publications figurent une revue se- financés par IIDA doivent satisfaire aux mêmes mestrielle "< IcsIi Review -Foreign Investmentcritères que les projets aidés par la BIRD. Law Journal » et deux séries de publications pé-
Ses Statuts interdisent à la Banque mondiale riodiques " Lois sur les investissements dans lede se laisser influencer par l'orientation politi- monde » et , Conventions d'investissement ». Le
que de ses États membres et lui font obligation CIRDI publie son propre rapport annuel, qui peut de fonder ses décisions sur des considérations être demandé à son Secrétariat'. purement économiques. Pour que ses emprun- Fondée en 1988, 1'.-ix;cî a pour principal man- teurs puissent tirer le meilleur parti des fonds dat d'encourager l'investissement direct étran- empruntés, l'aide de la Banque n'est pas liée et ger dans les États membres en assurant lespeut financer l'achat de biens et services prove- investisseurs privés contre les principales caté-
nant de tout État membre. gories de risques politiques. Elle fournit en Créée en 1956, la sEl a pour mandat de pro- outre des services de promotion de l'investisse-mouvoir l'expansion du secteur privé dans les ment aux États d'accueil pour les aider à attirer
pays en développement et de contribuer à cet des investissements étrangers. effet à la mobilisation de ressources internes et L'ANIGI forme elle aussi une entité autonome externes. Elle compte 174 États membres. Juri- au sein du Groupe de la Banque mondiale. diquement et financièrement indépendante de Comme la SFI, elle a son propre capital et ses la Banque mondiale, elle a son propre personnel propres États membres, et elle partage les objec- opérationnel et juridique, mais fait appel à la tifs de développement de la Banque mondiale Banque mondiale pour son administration et en aidant ses États membres en développement d'autres services. à promouvoir la croissance de leur économie. La sri contribue au financement de projets L'AIGI compte 145 membres et publie sonpar l'octroi de prêts et la prise de participations. propre rapport annuel, qui peut être demandé à
À la différence de la plupart des institutions son bureau de l'administration centrale 2 multilatérales, elle n'accepte pas de garanties publque pou se invstisemets ommeles I International Centre for Settlement cf Investment publiques pour ses investissements. Comme les Disputes, Secretariat, 1818 H Street N.W, Washington, institutions financières privées, elle cherche à D.C. 20433, UJSA.réaliser des bénéfices et, dans la mesure du pos- 2. The Nltltilateral Investment Guarantee Agency, Office
sible, aligne le prix de ses apports financiers et of Central Administration, I S1 S H Street NW, Washing-
de ses services sur celui du marché, tout en ton, DC. 20433, USA. ix MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DES ADMINISTRATEURS < 4 Le Rapport de 1997 décrivait une pé- riode de changement et de renouveau. t '.Au cours de l'exercice 98, beaucoup de ces initiatives ont commencé à porter leurs fruits. Les décaissements ont aug- menté et la qualité s'est améliorée ; le nombre de projets à risque a diminué; et nos clients notent des progrès à tra- -:-- vers toute l'institution, qu'ils jugent à la .fois plus réceptive et plus humble. F :' , ' 'X .....z ' th ...Cette année encore, de nombreux t -ichangements sont à signaler: la mise en oeuvre de l'Étude coût-efficacité, l'élar- n --gissement des pouvoirs de décision confé- b. ;rés aux bureaux extérieurs, l'introduction a- ~ ~~~~~ .- , j/ dun nouveau système de planification et de préparation du budget lié pour la pre- mière fois aux objectifs stratégiques, et v- ;i l'adoption d'une nouvelle politique desSt' ressources humaines qui mettra fin aux
distinctions traditionnelles entre person- nel du siège et personnel local hors siège -ret entre titulaires et non-titulaires. Il reste beaucoup à faire, mais les progrès accom- '- plis au cours des 12 derniers mois consti- tuent de solides fondations pour la suite de nos efforts. Rien de tout cela n'aurait été possible sans le soutien indéfectible et les conseils judicieux de notre Conseil desAdministrateurs.
x BANQUE MONDIALE: RAPPORT ANNUEL 1998 Pour un grand nombre de nos clients, possibilité de participer à la vie économique, ces 12 mois ont aussi été marqués par de de promouvoir une répartition équitable des profondes transformations. Nous ne sa- fruits du développement, sans considération vons pas encore quels seront les effets à de nationalité, de race ou de sexe. long terme de la crise est-asiatique, mais Nous devons pour cela renforcer notre elle a d'ores et déjà eu un impact dévasta- coopération avec nos partenaires des admi- teur sur les pauvres. Pour nous tous, au nistrations publiques et des autres organis- Groupe de la Banque mondiale, la crise a mes bailleurs de fonds, de la société civiledémontré que politique financière et poli- et du secteur privé. Nous devons aller déli-
tique sociale sont indissociables. Avec le bérément au-devant des plus démunis -et soutien de nos actionnaires, nous avons surtout des femmes et des populations au- établi une nouvelle Unité des opérations tochtones -et nous devons élargir notre financières spéciales pour réagir au plus approche du développement pour prendre vite aux problèmes financiers et sociaux en compte chacun de ses aspects. Je suis des pays en crise. Nous élargissons en intimement persuadé que seul un dévelop-outre nos activités à l'appui de la réforme pement centré sur l'être humain peut être
à long terme du secteur financier, et nous valable, durable et universel. Cela signifie attachons beaucoup plus d'importance qu'il faut accorder beaucoup plus d'impor- aux évaluations sociales. tance à la maîtrise du processus par les pays Cette crise qui menace de replonger des et à leur participation, mieux appréhender millions de gens dans la pauvreté montre la situation locale et mieux tenir compte des bien que le plus grand défi de notre époque dimensions socio-culturelles. reste d'en finir avec l'exclusion, comme je Ce sont là les thèmes que vous retrouve- l'avais indiqué dans mon allocution à rez tout au long de ce Rapport annuel. Ils l'Assemblée annuelle en septembre 1997. dessinent les contours d'une institution qui Partout dans le monde, trop nombreux sont se repositionne pour affronter les défis du ceux pour qui la prospérité économique nouveau millénaire, une institution dont les demeure une perspective illusoire. Notre maîtres mots sont résultats concrets, parte- objectif doit être de réduire les disparités nariats et développement universel. Les entre pays et à l'intérieur d'un même pays, 4,8 milliards d'individus qui sont nos vrais de donner au plus grand nombre la clients ne méritent pas moins.JAMES D. WOLFENSOHN
xiPRINCIPAUJX RÉSULTATS DE L'EXERCICE 98
BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENTRésultats opérationnels
Engagements de la BIRD: 21 086,2 millions de dollars115 opérations nouvelles réparties entre 43 pays
32,3 % des engagements au titre de prêts d'investissement directement ciblés sur les pauvres
Décaissements de la BIRD aux pays: 19 232 millions de dollars Les trois pays ayant fait l'objet des plus gros engagements: République de Corée (5 000 millions de dollars), Chine (2 323 millions de dollars) et Mexique (1 767 millions de dollars)Résultats financiers
Revenu net: 1 243 millions de dollars
Encours des emprunts à la clôture de l'exercice : 105 577 millions de dollars Coût moyen des emprunts après swaps : 6,10 % Les emprunteurs ont choisi la formule de prêts en devise unique pour 20 060 millions de dollars (95 %) du total des nouveaux engagementsASSOCIATION INTERNATIONALE DE DÉVELOPPEMENT
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