[PDF] Le Bulletin de la Banque de France n° 202 - Novembre-décembre





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30 nov. 2015 Situation Mensuelle de l'Etat. Novembre ... Les dépenses nettes à fin novembre 2015 s'élèvent ... (loi n° 65-566 du 12 juillet 1965 art 3).



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20 nov. 2015 d'activités issues du décret N° 73-1306 du 9 novembre 1973. ... Nationale des Cadres des Travaux Publics du 20 novembre 2015 - Page 33.

Novembre-décembre 2015

de la Banque de France

Bulletin

Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015

SOMMAIRE

3 Les ajustements de prix à la consommation en France en période d" inflation basse

Nicoletta BERARDI et Erwan GAUTIER

Depuis n 2012, l'ination en France a fortement ralenti. L'analyse des décisions individuelles de changements

de prix révèle que ce ralentissement s'explique par des baisses de prix plus fréquentes mais dont l'ampleur

est restée stable.

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

5 Les 20 ans de la Fondation Banque de France pour la recherche en écon omie monétaire, financière et bancaire

Louis BÊ DUC et Guillaume HORNY

Depuis vingt ans, la Fondation Banque de France soutient la recherche en économie via l'octroi de bourses

derecherche, de prix, de subventions, et l'invitation de chercheurs. Cet article analyse l'activité de la Fondation

et rend compte de la conférence anniversaire, qui a porté sur la spéci cité des économistes et l'utilité sociale

de la nance. 43

Banque, recherche et mécénat

Henri PAGÈS

La nécessité d'une action forte en faveur de la recherche fait aujourd'hui l'objet d'un consensus. À l'occasion de

la célébration des 20 ans de la Fondation Banque de France, il semble opportun de faire un bilan de la politique

de la Banque en matière de recherche et d'examiner en quoi son mécénat a pu favoriser la"fertilisationcroisée»

des équipes en place et de la communauté de la recherche.

53Crédits à la consommation : tendances récentes et profil des em

prunteursJérôme COFFINET et Christophe JADEAU

La reprise du marché du crédit à la consommation en France s'accompagne d'un recul du crédit renouvelable.

Crédits amortissables et crédits renouvelables diffèrent par le ur emploi et le pro l de leurs béné ciaires.

CRÉDIT ET FINANCEMENTS

21
Le portefeuille-titres des résidents entre 2008 et 2015

Pierre BUI QUANG

En juin 2015, les résidents consacrent 61 % de leur portefeuille-titres à des i nvestissements domestiques.

L'évolution de ce taux, qui avait atteint 64 % durant la crise de la zone euro, traduit un retour à la normale,

après une période de dé ance des investisseurs vis-à-vis d e certains pays de la zone. 35

MACROÉCONOMIE, MICROÉCONOMIE ET STRUCTURES

La situation financière des principaux groupes français au premier semestre 2015 : une rentabilité en baisse mais une stratégie financière qui pré pare l"avenir

Laurent CARLINO et Anne-Sophie LAFON

Le premier semestre 2015 marque une forte progression de l'activité des 80 principaux groupes français,

notamment du fait des effets de change. Alors que leur rentabilité globale recule, en raison principalement

de la conjoncture défavorable dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement, leur trésorerie atteint

unmontant record et les investissements repartent à la hausse.

ENTREPRISES

59
Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015

SOMMAIRE

4Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015

SOMMAIRE

DIVERS

Documents publiés/Parutions

e-france.htmlSTATISTIQUES

Achevé de rédiger le 18 novembre 2015

Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015

Chiffres clés

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

5

Nicoletta BERARDI

Direction des Études

microéconomiques et structurelles

Erwan GAUTIER

Direction des Études

microéconomiques et structurelles et Université de Nantes

Mots clés: inflation,

ajustement des prix.

Code JEL: E31.

NB

Lesauteurs remercient

Sylvie Tarrieu pour son aide

précieuse sur les données.

Si, entrefl2002 etfl2008, l'in ation (calculée comme le glissementflannuel de l'indice des prix à la

consommation) est restée stable en France à un niveau proche de 2 fl%, depuis, elle apparaît

plus volatile. Sous l'effet de la crise économique et de la baisse du prix du pétrole, l'in ation

connaît en particulier un fort ralentissement depuis finfl2012 avec des niveaux proches de 1fl% enfl2013 puis de 0,5fl% enfl2014, avant d'être légèrement négatifs au début de l' annéefl2015. Plusieurs enseignements sur le mode d'ajustement des prix se dégag ent de l'analyse des relevés

individuels de prix de la période 1994-2014. Unflprix reste fixe en moyenne pendant uneflannée,

ce qui est plus long qu'aux États Unis par exemple. Lesflbaisses de prix sont fréquentes et la taille moyenne des changements (hausses et baisses) est relativement i mportante (près de

10fl%). Enfin, les variations temporelles de l'in ation proviennent

davantage des variations de la fréquence de changement de prix que de variations de la taille des changements deflprix.

Par rapport aux épisodesflantérieurs d'in ation inférieure à 1fl%, la période récente d'in ation

basse se caractérise par des baisses de prix individuels nettement pl us fréquentes. Dansflle

même temps, l'effet sur les prix des hausses de TVA a été amorti par les détaillants, ce qui

suggère que ceux-ci ont pu comprimer leurs marges. Cesflrésultats recoupent lesflanalyses qui ont conduit l'Eurosystème enfl2013 et enfl2014 à déployer de nouvelles mesures non conventionnelles de politique monétaire face à une situation d 'in ation s'inscrivant durablement en dessous de son objectif de stabilité des prix. 9,2 % pourcentage des prix modiés chaque mois (hors énergie et soldes exclus)

33,6 %

pourcentage des baisses de prix parmi les changements (hors énergie et soldes exclus)6,4 % la taille moyenne des changements de prix (hors énergie et soldes exclus)

Chiffres clés

Fréquence des changements de prix

selon le niveau de l"ination (hors énergie) (en %)

01234567

Fréquence mensuelledes hausses de prixFréquence mensuelledes baisses de prix > à 2 %

Comprise entre 1 % et 2 %

< à 1% (avant 2012) < à 1% (janv. 2013 - mai 2014)

Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015Les ajustements de prix à la consommation en France en période d"inflation basse

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

6Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015Les ajustements de prix à la consommation en France en période d"inflation basse

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

la n de l"année2012, l"ination a ralenti en

France, sous l"eet de la crise économique

et de la baisse du prix du pétrole, pour se situer à des niveaux proches de 1% en2013 puis de 0,5% en2014, voire négatifs au début de l"année2015. Desévolutions similaires ont pu être observées dans le reste de la zone euro. Ilest important de comprendre les mécanismes qui ont conduit, à la n de l"année2012 à cette baisse de l"ination. L"ination est le résultat de l"agrégation de millions de comportements individuels de xation de prix dans les points de vente. Àune date donnée, les détaillants décident de changer ou non leurs prix, de les ajuster à la hausse ou à la baisse en fonction des chocs économiques auxquels ils font face. Cetarticle propose d"analyser le comportement microéconomique d"ajustement des prix à la consommation en utilisant les relevés de prix individuels sur la période 1994-2014 et d"étudier, en particulier, la période récente d"ination basse. Lestravaux récents sur la xation des prix des biens et services au niveau microéconomique 1 montrent que les prix ne s"ajustent pas immédiatement aux diérents chocs économiques (variations de la demande, des coûts de production, etc.). Parmi les causes identi ées de cette rigidité des prix, on peut citer l"existence de coûts spéci ques (parexemple, coûts de réimpression d"un catalogue de magasin ou d"un menu de restaurant) ou de contrats implicites ou explicites entre le vendeur et l"acheteur 2 . Lanature et le degré de rigidité des prix sont des facteurs importants au niveau macroéconomique car ils déterminent notamment la réaction des économies aux chocs de politique monétaire. Siles prix sont très rigides, l"ination ne réagira que lentement à un choc de politique monétaire. Ainsi, une hausse du taux d"intérêt nominal à court terme décidée par la banque centrale se transmettra largement aux taux d"intérêts réels (c"est-à-dire corrigés de l"ination) qui déterminent les plans de dépenses des ménages et des entreprises.

L"ination est restée proche de 2% entre2000

et2007 mais depuis2008, elle connaît des variations plus marquées (cf.graphique1). Enparticulier, au cours de la crise économique de2008-2009, l"ination a augmenté puis diminué assez fortement; depuis2013, elle est inférieure à 1%. Siune 1

Cf. Baudry et al. (2005)

pour la France, Dhyne et al. (2006) pour la zone euro ou encore Nakamura et Steinsson (2008) pour les États-Unis. 2

Cf. Gautier (2009)

pour une synthèse des modèles théoriques. G1

Ination et récession en France (1994-2014)

- 1,0- 0,5

0,00,51,01,52,02,53,03,5

4,0

Récession (CEPR)

Ination (hors énergie)

Ination

Centre for Economic Policy Research

Banque de France Bulletin N° 202 - Novembre-décembre 2015 Les ajustements de prix à la consommation en France en période d"inflation basse

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

7 Les ajustements de prix à la consommation en France en période d"inflation basse

POLITIQUE MONÉTAIRE ET INFLATION

partie de ces variations peut s"expliquer par la volatilité du prix du pétrole depuis2008, le faible niveau d"activité économique est un autre facteur important 3 . Lacourbe de Philips, l"une des relations fondamentales en macroéconomie, prévoit en eet que lorsque le niveau d"activité est bas, l"ination ralentit 4 . Depuis2008, un débat important est apparu dans les économies avancées sur le lien entre ination et activité: compte tenu de la gravité et de la longueur de la récession de2008-2009, l"ination a ralenti plus faiblement qu"attendu 5 alors qu"elle a reculé plus fortement qu"attendu depuis2013 suite à la crise dite des dettes souveraines. L"une des hypothèses pour expliquer ce phénomène est que les points de vente auraient modi é leur comportement d"ajustement des prix. Enparticulier, depuis la n de2012, les prix seraient modi és plus fréquemment 6 , et l"ination réagirait alors plus vite et plus fortement à la baisse de l"activité 7 Cetarticle étudie le degré de rigidité des prix en France sur les vingt dernièresannées. Nous évaluons en particulier si la récente période d"ination basse présente des caractéristiques d"ajustement des prix diérentes de celles observées dans le passé. L"analyse sur données individuelles de prix permet notamment de comprendre si la période d"ination basse a pu conduire les détaillants à retarder leurs changements de prix ou au contraire à baisser leurs prix davantage et plus fréquemment. L"articleanalyse les principales caractéristiques de l"ajustement des prix en France et leur évolution sur la période août 1994 - mai2014 8 . Pourcela, nous utilisons la base des relevés mensuels de prix collectés par l"Insee pour construire l"indice de prix à la consommation. Cettebase contient plus de 25 millions de relevés individuels de prix soit en moyenne chaquemois, entre 120 000 et

130 000 prix individuels relevés auprès de plus

de20 000 détaillants pour plusieurs milliers de produits et services diérents (cf.encadré1 pour une présentation plus détaillée de la méthodologie des relevés). Certains produits de l"indice sont toutefois exclus de notreanalyse, en particulier les produits pour lesquels les prix sont collectés de façon centralisée (loyers, transport, automobiles par exemple), les prix administrés (tabac, électricité ou gaz), et les prix des produits frais. Autotal, la base de données utilisée pour cette étude couvre près des deux tiers de l"indice des prix à la consommation. Unepremière partie de l"article présente les principales caractéristiques de l"ajustement des prix sur la période 1994-2014: durée moyenne entre deux changements de prix, taille moyenne des changements ou encore eet des soldes et promotions sur l"ajustement des prix. Elleprésente aussi une comparaison avec la rigidité des prix aux États-Unis. Ladeuxième partie de l"articleanalyse les évolutions temporelles des caractéristiques de l"ajustement des prix et montre que l"ination varie principalement en fonction de la fréquence des changements de prix. En n, la dernière partie étudie dans quelle mesure l"ajustement des prix est diérent pendant les périodes d"ination basse et comment l"ajustement des prix a pu évoluer lors de la période récente.

Comment les prix à la consommation

sont-ils modifiés en France ? Lesajustements de prix ne se font pas, en général, de façon continue. Iln"est pas rare d"observer que le prix dans un point de vente soit maintenu constant pendant plusieursmois bien que divers chocs économiques (une variation de coût à produire par exemple 9 ) aectent ce point de vente pendant cette période. Ondit alors que son prix est rigide. Unmoyen de mesurer le degré de rigidité des prix est de calculer la fréquence des changements de prix (c"est-à-dire le nombre de changements de prix parmi l"ensemble des prix relevés) ou la durée entre deux changements de prix (c'est-à-dire le nombre demois pendant lesquels un prix reste xe). Onconsidère que plus la durée entre deux changements de prix est longue, plus les prix sont rigides. C"est un 3

Cf. Chatelais (2015)

ou Conti (2015). 4

Cf. LeBihan (2009).

5

Cf. Insee (2013).

6

Fabiani et Proqueddu (2015),

à partir de l"étude de relevés

de prix à la consommation, obtiennent ainsi que les changements de prix sont plus fréquents en Italie depuis2011. 7

Lesautres hypothèses

sont un changement dans lesanticipations de long terme d"inflation et un recul du coût marginal à produire (pour une entreprise, la variation de coût engendrée par une unité de production supplémentaire).

Cf.Riggi et Venditti (2014)

8

Cetarticle prolonge les

travaux obtenus en particulier par Baudry (2005), dans le cadre d"un réseau de recherche du SEBC sur la période 1994-2003, et par

Berardi

(2015) sur la période20032011. 9quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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