[PDF] BNP 12 sept. 2017 pitoyable histoire

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LeMondeJob: WMQ1509--0001-0 WAS LMQ1509-1 Op.: XX Rev.: 14-09-99 T.: 11:16 S.: 111,06-Cmp.:14,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N

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LE MONDE INTERACTIF

aApple Expo : un dossier complet aEmploi : 7 pages d'annonces classées

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ANNÉE - N

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16994 - 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 15 SEPTEMBRE 1999

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

www.lemonde.fr

International............. 2

France.......................... 6

R•gions........................13

Carnet...........................14

Horizons......................16

Entreprises................. 20

Emploi/annonces...... 22

Communication........ 24Tableau de bord........ 25

Aujourd'hui................ 28

M•t•orologie ............. 31

Jeux................................ 31

Culture......................... 32

Guide culturel............ 35

Kiosque........................ 36

Abonnements............ 36

Radio-T•l•vision....... 37

OPPOS...E “ la logique lib•rale du

" moins d'Etat » et “ l'un de ses pro- longements, le " moins d'impþts », la gauche a longtemps eu pour ambi- tion de faire jouer “ la ®scalit• son rþle ancien de redistribution. De la cr•ation de l'impþt de solidarit• sur la fortune (ISF) jusqu'“ celle de la contribution sociale g•n•ralis•e (CSG), la r•forme ®scale a toujours •t• au cúur de son projet politique.Mais, aujourd'hui, est-ce encore le cas ? Si l'on en juge par les principales mesures qui ®gureront dans le projet de loi de ®nances pour 2000 et par les pistes de r•¯exion qui sont explor•es par le gouvernement pour 2001, on peut en douter. Les ¯ottements sont si grands, les incoh•rences si nom- breuses qu'on ne sait plus gu˜re quelle est la doctrine ®scale des socialistes. En ont-ils d'ailleursencore une ou bien ne sont-ils guid•s que par des questions d'opportunit• politique ?

Lionel Jospin ne s'est, certes, pas

toujours expos• “ cette critique.

Quand il a acc•d• “ Matignon, en

1997, il a pris des premi˜res mesures

®scales dont l'inspiration •tait claire-

ment ancr•e “ gauche. C'est le cas, par exemple, de la majoration de l'impþt sur les soci•t•s, ou encore dela mont•e en puissance de la CSG, qui a grandement contribu• “ r••qui- librer le poids des pr•l˜vements pesant auparavant exag•r•ment sur le travail et insuf®samment sur le capital. Peut--tre est-ce d'ailleurs la principale mesure que l'on retiendra, avec le recul, de l'úuvre ®scale de

M. Jospin : il a eu le courage d'ache-

ver la grande r•forme, la plus impor- tante de la d•cennie, engag•e en 1991 par Michel Rocard.

Mais, ensuite, l'ambition est

retomb•e et, surtout, le message s'est brouill•. L'indice le plus spectaculaire

± et le plus inattendu ± est cette

pitoyable histoire des stock-options, qui a fait si grand bruit en d•but d'ann•e. Certes, l'affaire est of®ciel- lement tranch•e : in extremis, le pre- mier ministre a •cart• le projet concoct• par son ministre des

®nances quand il a compris qu'il ris-

quait de faire scandale aupr˜s du " peuple de gauche ». Il reste que, pendant de longs mois, on a peau®n• en haut lieu, sans que personne s'en offusque, un projet visant “ adoucir des pr•l˜vements ± que le gouverne- ment de M. Jupp• avait “ juste titre durcis ! ± au pro®t de cadres de tr˜s haut niveau ou de dirigeants d'entre- prises r•alisant, avec ces stock- options, des plus-values souvent colossales.

Laurent Mauduit

Lire la suite p. 17, nos informations

sur l'intervention de M. Jospin p. 6 et 7, et les points de vue p. 18 et 19

Un tournant libéral de la gauche

BRUXELLES

de notre correspondant

Le royaume de Belgique, éprouvé ces der-

niers mois par de pénibles affaires de corrup- tion et de dioxine dans l'alimentation animale, retrouve de manière inattendue un moral qui était tombé au plus bas. L'été indien de la mi- septembre fait régner sur Bruxelles un ciel d'azur et une température méditerranéenne très inhabituels en cette saison. L'équipe nationale de football, qui accumulait les contre-performances, semble ressusciter sous l'impulsion de son nouvel entraîneur, le Lié- geois Robert Wasseige : les " Diables rouges » ont, en l'espace d'une semaine, réalisé un somptueux match nul (5-5) contre l'éternel rival néerlandais et remporté une victoire sans appel (4-0) contre le Maroc. Et voilà que, ven- dredi 10 septembre, un communiqué laconique diffusé par le palais royal portait le bonheur des Belges à son comble : " Le roi et la reine ont la grande joie d'annoncer les ®an-

çailles du prince Philippe avec mademoiselle

Mathilde d'Udekem d'Acoz. Le mariage sera

célébré le 4 décembre1999. »Pour une surprise, c'en était une, et de taille ! Personne n'avait soupçonné que le prince héritier, qui allait sur ses quarante ans, entretenait depuis maintenant trois ans de doux liens avec cette jeune ®lle de treize ans sa cadette. De méchants bruits commençaient même à courir sur le compte de celui que les

Belges appellent familièrement Flupke, dimi-

nutif bruxellois de Philippe. Les plus bienveil- lants des observateurs de la Cour mettaient cette solitude supposée sur le compte de la timidité maladive dont est affecté le prince, les autres laissaient entendre des horreurs sur les múurs ou les capacités intellectuelles de l'héri- tier de la Couronne.

Ces derniers devront ravaler leurs ragots. On

ne pouvait rêver mieux pour une future Reine des Belges. Mathilde est issue d'une des meil- leures familles aristocratiques du pays. Elle est née à Villers-la-Bonne-Eau, près de Bastogne, en Wallonie, où sa famille possède terres et château. Les Udekem d'Acoz ont cependant un pied en Flandre, d'où ils sont originaires. Elle est parfaitement bilingue, ce qui n'est pas le

cas de l'actuelle reine Paola, qui a du mal avecle néerlandais, ni de la reine Fabiola, épouse de

feu le roi Baudoin, qui n'a jamais su maîtriser le parler du plat pays. La future souveraine a été formée dans les établissements les plus huppés du pays ± l'ins- titution de la Vierge, ®dèle à Bruxelles ±, et a brillamment achevé, en 1994, des études de logopédie, nom donné en Belgique à l'ortho- phonie. Cette jeune femme moderne exerce cette profession dans un cabinet bruxellois et partage ses loisirs entre les voyages lointains et les úuvres charitables, comme l'accompagne- ment de personnes âgées à Lourdes. Son visage révèle les traits d'une beauté classique, avec un rien de charme slave hérité de sa mère, née comtesse Anne Komorowska, issue d'une famille de la noblesse polonaise venue en Belgique à la ®n des années 50. Et que pèse, au regard de toutes ces qualités, le fait que la haute taille de Mathilde (1,76 m) la hisse quel- ques centimètres au-dessus de son royal

®ancé ? Avec de l'amour et des bonnes

semelles, ces choses-là s'arrangent très bien.

Luc Rosenzweig

Mathilde, ®ancée idéale de Flupke, futur roi des Belges

WARNER BROSBRUNO HADJIHBRUNO GARCIN-GASSER

REPORTAGE

L'Algériede Boute¯ika

2. " Quandje l'entends... »

Conversation de bistrot ì Alger :

" Quand je l'entends, je m'écoute », dit un quinquagïnaire ì propos du prïsident Abdelaziz BouteØika, qui annonce une " lessive au sein de l'Etat ». Deuxiòme volet du reportage de Bernard Guetta ì Alger. p.16

CINÉMA

Kubrick,un regard

Derniòre uvre de Stanley Kubrick,

mort il y a six mois, Eyes Wide Shut porte un regard impitoyable sur les relations du couple et interroge les res- ponsabilitïs de la mise en scòne. Dans nos nouvelles pages cinïma, dïsormais publiïes le mardi (datï mercredi), on peut lire aussi la critique du chef- d"uvre Sicilia !et l"entretien avec ses auteurs, Jean-Marie Straub et Daniòle

Huillet, un portrait de Nathalie Baye,

une analyse sur le cinïma sur Internet et l"actualitï des sorties. p. 32 à 35

SCIENCES

Au jardinplanétaire

Rïconcilier l"homme avec son environ-

nement : tel est l"objectif du ´ Jardin planïtaire ª, exposï ì la Grande Halle de La Villette. Dans un labyrinthe vïgï- tal de 3 500 m 2 conÿu par Gilles Clï- ment, les visiteurs mesureront l"ïvolu- tion des rapports de l"homme et de la nature au AEl des siòcles. La manifesta- tion dïfend un projet d"ïcologie poli- tique qui situe l"homme au cur de la nature. p. 28

Les ambitions

de l'AFP

ÉRIC GIUILY

LE PDG de l'Agence France-

Presse veut lui donner " les moyens

de son d•veloppement »et en faire une " vraie agence mondiale multi- m•dia leader sur son march• ». Eric

Giuily af®rme, dans un entretien

au Monde, la n•cessit• d'adapter le statut de l'AFP, datant de 1957, pour associer des partenaires ext•- rieurs au capital de l'entreprise.

Lire page 24

Sous la pression

de Jacques Chirac,

Nicolas Sarkozy

renonce à briguer la présidence du RPR

NICOLAS SARKOZY a renonc•,

mardi 14 septembre, “ se pr•senter

“ la pr•sidence du RPR. "Je ne

serai pas candidat “ la pr•sidence du RPR parce que Jacques Chirac ne le souhaite pas. Et je ne veux pas cr•er les conditions d'une nouvelle crise avec le pr•sident de la R•pu- blique », a-t-il d•clar• au Monde, apr˜s s'-tre entretenu longuement avec M. Chirac, dans la journ•e de lundi. M. Sarkozy quittera ses fonctions de secr•taire g•n•ral le

4 octobre. Restent en comp•tition

le favori de l'Elys•e, Jean-Paul

Delevoye, pr•sident de l'Associa-

tion des maires de France, Fran-

Øois Fillon, proche de Philippe

S•guin, et Renaud Muselier. Tous

trois s'•taient prononc•s pour le " non »lors du r•f•rendum sur le trait• de Maastricht, en 1992.

Lire pages 8 et 9

83 000 enfants

en danger a

83 000 ENFANTS en danger

ont •t• signal•s en 1998, selon le dernier rapport de l'Obser- vatoire national de l'action sociale d•centralis•e. Face aux cas de mal- traitance, les travailleurs sociaux et les m•decins sont tiraill•s entre le risque de se voir reprocher la non- assistance et celui d'-tre poursuivis pour d•nonciation abusive. Le gou- vernement pr•pare des mesures destin•es “ prot•ger les intervenants menac•s de sanctions “ la suite de leur t•moignage. A Paris, le profes- seur Bernard Debr• •voque "un acte de torture ou de barbarie »“ propos des blessures sexuelles constat•es sur le corps de Lalita, une jeune domestique au service d'un diplomate indien.

Lire pages 10 et 11

LES BRITANNIQUES parlent du

plus vaste ensemble de documents jamais r•v•l•s sur les activit•s de p•n•tration du KGB en Europe de l'Ouest durant la guerre froide. Il s'agit de la publication “ Londres et bientþt “ Paris, aux •ditions Fayard, d'un ouvrage de synth˜se sur les notes transmises aux services de renseignement britanniques, en

1992, par l'un des archivistes du

KGB, Vassili Mitrokhin. Celui-ci a

fait d•fection en 1992, en Lettonie, emportant avec lui les milliers de notes manuscrites prises tout au long de sa carri˜re au service des archives du KGB. En possession de ces documents depuis plus de sept ans, les autorit•s de Londres n'ont, semble-t-il, pas jug• bon de pour- suivre certains des Britanniques d•sign•s comme agents sovi•tiques par M. Mitrokhin. Le ministre de l'int•rieur, Jack Straw, a con®rm•, lundi 13 septembre, que M. Mitrok- hin avait eu acc˜s, “ Moscou, “ des documents qui sont " au cúur » des activit•s d'espionnage desSovi•tiques en Europe de l'Ouestquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32

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